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31/03/2014

Dmytro Yaroch (Secteur Droit) : le mondialisme, ennemi de l'Humanité

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L'Ukraine est un pays européen, les Ukrainiens sont une nation européenne. Cela a été le cas depuis des milliers d'années. Personne ne le conteste. Mais à ce jour, l'Europe est-elle elle-même européenne ? Voilà la vraie question.

Le passé impérial de la plupart des grands pays européens les tire vers le bas. Flux migratoires de masse, par millions, qui ne s'arrêtent jamais, influences de la colonisation britannique, allemande, française, espagnole, italienne et autres, sur des immigrants en provenance d'Afrique et d'Asie. La laïcité et l'islamisation transforment les nations chrétiennes en des peuples incertains au plan religieux et tuent l'âme des Européens. Les différents partis « de gauche » au pouvoir ou dans l'opposition promeuvent activement et cultivent la sodomie, la dépravation, la toxicomanie, légalisent l'euthanasie et tuent des enfants (avortements), et tentent de légitimer et d'intensifier des recherches pseudo-scientifiques - le clonage animal et humain. L'Europe est lentement mais sûrement en train de perdre son visage, de se transformer en un horrible monstre inhumain.

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30/03/2014

Snipers de Maïdan : la vérité ?

Cette photo montrerait des snipers de l'équipe Alpha, dans la cour intérieure du quartier général du SBU à Kiev, le 20 février 2014

 

Le site The Daily Beast vient de publier un énorme article, assorti de quelques photos extraites d'un volumineux ensemble de documents visuels (dont 90 gigaoctets de vidéos) qu'il dit détenir ; article, que je n'ai pas le courage de traduire mais dont vous trouverez ici la traduction Google.

Comme je le pensais depuis le début, toute cette affaire de snipers soi-disant infiltrés, manipulés, achetés ou que sais-je encore par les manifestants de la Place Maïdan à Kiev, sous la houlette de l'OTAN, de la CIA, du Mossad, de l'UE ou autres omnipotents Occidentaux pour tirer à la fois, en février dernier, sur les protestataires et la police, est très probablement juste un énième enfumage russe.

Enfumage, fondé sur les on-dit rapportés lors d'une conversation entre diplomates opportunément piratée par ce même SBU ukrainien directement intéressé à l'affaire et noyauté par le FSB, successeur du KGB, dans la continuité de l'époque soviétique.

En résumé, l'article allègue que les snipers de Maïdan étaient purement et simplement des membres du SBU, plus précisément d'une unité anti-terroriste appelée Equipe Alpha, entraînée par les forces spéciales russes et oeuvrant pour défendre à leur façon (en massacrant, en l'occurrence, des civils pour la plupart désarmés) le régime corrompu et oligarchique du meurtrier et voleur Ianoukovitch.

Celui-ci, je le rappelle, est actuellement toujours hébergé par la Russie de Poutine et strictement impuni, ce qui ne choque apparemment personne parmi les vertueux partisans de ce dernier.

Et après, on se demande encore par qui et pour qui Alexandre Mouzytchko a été assassiné cette semaine... Suis-je bête, ce ne peut être que la CIA.

D'ailleurs, bien entendu, comme The Daily Beast est un média américain, son article ne peut être qu'un faux grossier de la propagande atlanto-sioniste. Et moi-même, un agent de cette propagande. Rendormez-vous, braves adeptes d'une lutte entre bons poutinophiles et méchants Occidentaux, vous n'avez rien raté.

Le FSB aurait envoyé des agents provocateurs à Kiev

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Le nom du chef du groupe de provocateurs détenu à Kiev, est Sergueï Razoumovski, il est lié au FSB russe (Service fédéral de sécurité de Russie).

Le chef du Centre d'études politiques et militaires, Dmytro Tymchuk, a écrit à ce sujet sur Facebook :

"Avec tout mon respect, nous devons clarifier l'information [en provenance du] SBU. Selon le groupe Résistance de l'information, le détenu Sergueï Razoumovski, chef du groupe de provocateurs, n'était pas un employé du service de renseignement militaire de l'Ukraine. Il y a des informations selon lesquelles ce monsieur est en rapport avec le Service fédéral de sécurité de la Fédération de Russie ".

Rappelons que le SBU détenait à Kiev un groupe de provocateurs comprenant 40 personnes, qui tentait de déstabiliser la situation dans la capitale en provoquant des affrontements et des actes illégaux, relatifs à des civils et à des agents des forces de l'ordre. Il était commandé, selon le SBU, par un ancien employé de l'unité de renseignement militaire de Sébastopol, appartenant au ministère de la Défense de l'Ukraine.

Source

Traduction par mes soins. – Reproduction autorisée sous réserve de citer verslarevolution.hautetfort.com en source.

Ça me rappelle cette autre information (source d'origine en cliquant ici).

29/03/2014

Horizons de la révolution ukrainienne

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J'ai trouvé, en langue anglaise, un très intéressant article écrit par Olena Semenyaka, ukrainienne, professeur de philosophie à l'Université de Kiev et pas vraiment politiquement correcte (elle semble particulièrement apprécier Ernst Jünger, Jack London et Julius Evola, ce qui me l'a tout de suite rendue fort sympathique).

En lisant son article, je me suis rendu compte que si je ne le traduisais pas, un texte de grande valeur resterait vraisemblablement perdu pour les lecteurs français. Donc, je m'y suis collé. Voilà le résultat.

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Même quand la différence géopolitique entre l'Occident et la Russie existait encore, la Russie ne satisfaisait pas entièrement à la définition de la puissance tellurique [ou continentale, ndt]. J'ai déjà commenté l'opposition faite par Carl Schmitt entre le Nomos de la Mer (les puissances thalassocratiques, atlantistes) et le Nomos de la Terre (bloc tellurique, continental) en ce qui concerne les Etats-Unis et la Russie, qui a toujours été tenue pour acquise par Douguine. Haroun (Vadim) Sidorov, l'auteur de l'article « L'Etat russe en tant que nomade, anarchiste naturel et technocrate » (...) remarque assez que l'identité russe a toujours été plus nomade (la mobilité asiatique), contrairement à la paysannerie européenne qui est directement liée à la terre où elle vit et qu'elle défend (définition du Partisan de Carl Schmitt et, à propos, auto-description des disciples de Stepan Bandera). Les traditions de l'Etat russe ont toujours été marquées par une centralisation bureaucratique élevée (monarchisme-absolutisme-despotisme), par opposition à la haute mobilité verticale européenne et à l'accent mis sur les droits de l'aristocratie et les libertés locales ; le servage a existé en Russie pendant longtemps, jusqu'au déclenchement même de la révolution.

Dans cet article, Haroun Sidorov analyse en profondeur la théorie géopolitique eurasiste de Douguine et réfute le fondement même de cette dernière. Vous savez que Douguine croit que le monde est devenu unipolaire (les Etats-Unis sont un hegemon absolu), c'est pourquoi tous ceux qui sont reliés aux Etats-Unis, servent leurs intérêts ou les aident d'une manière ou d'une autre, sont en quelque sorte des « ennemis », également au sens de Carl Schmitt. « Il y a seulement la vérité géopolitique », « il n'y a pas de troisième solution », etc., de sorte que le monde multipolaire s'avère être en définitive un espace binaire qui consiste en les Etats-Unis et la Russie. La vérité est autre : le monde est certes devenu unipolaire, mais parce que l'establishment russe (le Kremlin) n'est pas différent de l'Occident néolibéral : leur lutte porte sur le pouvoir, pas essentiellement sur des projets culturels-civilisationnels différents. Cité par moi à plusieurs reprises, le scientifique russo-ukrainien, expert géopolitique et militaire Oleg Bakhtiyarov croit également qu'aujourd'hui, la géopolitique perd de son importance. Mais Haroun Sidorov montre que l'empire russe, tant qu'il est un empire, ne pourrait représenter le Nomos de la Terre, même avant la fin de la seconde guerre mondiale.

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28/03/2014

Continuité historique

Petit bréviaire anti-binaire.

Allez voir, notamment, à 59' 00" (au sujet de l'Ukraine, jusqu'à « révolution nationale contre révolution internationale », formule constituant le meilleur résumé, pourtant apparemment binaire également, de la partie à quatre - au moins - qui se joue dans ce pays).

Et puis démerdez-vous, tiens. ;-)

22/03/2014

L'autoritarisme a un énième visage : Manuel Valls

Quelques explications en cliquant ici.

Un rappel amusant (?) en cliquant là.

En ce qui concerne le pompier prénommé Quentin dont il est question dans la deuxième vidéo, il s'agit d'un manifestant blessé à l'oeil par la police l'hiver dernier.

21/03/2014

Le libéralisme, ou la peur de la mort

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Le trait dominant du libéralisme « philosophique », c'est le refus de toute transcendance, le placement de l'individu (concept fallacieux : montrez-moi quelqu'un qui n'est pas divisé intérieurement ; la personne, étymologiquement, n'est qu'un « masque ») au centre du monde conçu comme simple matière à dominer.

Dès lors, tout est permis, comme disait Dostoïevski en évoquant l'hypothèse de l'inexistence de Dieu.

Tout est permis, au point que n'importe quelle lubie doit pouvoir trouver son incarnation concrète, sans frein, sans entrave et sans limite.

Un garçon efféminé souhaite-t-il devenir physiquement la parodie d'une femme, il faut donc, impérativement, qu'on l'opère pour lui permettre de ressembler à maman. Parce que selon la religion libérale (libertaire, en l'occurrence, mais en fait c'est une seule et même idéologie), c'est son droit, faut qu'il se réalise en forme de femme, le pauvre chaton.

Surtout ne dites pas que la réalité médicale, c'est que même si on lui gonfle les seins, il ne pourra jamais allaiter, que même si on lui coupe les parties et qu'on lui bricole une chatte, il n'aura jamais de clitoris ni d'utérus, ne pourra donc jamais ressentir de plaisir sexuel féminin ni enfanter... Intolérance que tout cela, obscurantisme, la science peut tout, voyons. Vous n'êtes donc pas un fidèle de la religion du Progrès ?

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19/03/2014

Vive la Crimée libre (ironie)

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Crimée, 16 mars 2014. Statue de Lénine et drapeau soviétique.

 

Pendant ce temps, Poutine, possesseur d'une fortune personnelle de 40 à 216 MILLIARDS de dollars (en comparaison, celle des présidents des Etats-Unis ne dépasse pas, en général, quelques dizaines de MILLIONS, soit des milliers de fois moins), est l'ami de multiples oligarques et permet à DSK d'entrer au conseil de surveillance des deux plus grands organismes financiers publics russes.

Tout est normal.

17/03/2014

Russes et Ukrainiens, deux peuples frères

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Je reproduis ici un très intéressant article, paru le 14 mars 2014, de l’excellent écrivain russe Mikhaïl Chichkine, peu suspect d’atlantisme ou autres inféodations à l’idéologie libérale-mondialiste (reproduction intégrale, pour éviter d’avoir à se connecter au site du journal suisse Le Temps, qui exige une inscription préalable pour l’accès à ses contenus).

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Internet a fait entrer la guerre dans chaque foyer. Chacun est ainsi témoin ou acteur en direct de combats de rue à Kiev, de meetings en Crimée, d’arrestations à Moscou. Maintenant, alors que j’écris ces mots, sur la place du Manège près du Kremlin, une jeune fille rousse d’environ 18 ans déroule une pancarte « Non à la guerre ! ». Un policier s’approche d’elle avec un mégaphone : « Dispersez-vous ! Votre action n’a pas été approuvée. » Elle lui répond en criant : « C’est votre guerre qui n’est pas approuvée ! »

Les criminels au pouvoir sont parvenus à commettre une bassesse impardonnable : monter les Russes et les Ukrainiens les uns contre les autres, faire de la langue non plus un moyen de communication mais une arme de haine.

Nous sommes réellement des peuples frères. Ma mère est Ukrainienne, mon père est Russe. Et de telles familles mixtes se comptent par millions, aussi bien en Ukraine qu’en Russie. Comment donc les séparer l’une de l’autre ? En tranchant dans le vif ?

Et comment partager Gogol ? Est-il un auteur classique russe ou ukrainien ? Il est aux deux, il est notre fierté commune.

Et comment partager notre honte commune et notre chagrin commun ; notre énorme histoire ? L’anéantissement de la paysannerie en Russie et la grande famine du Holodomor en Ukraine ? Parmi les victimes et les bourreaux se trouvaient aussi bien des Russes que des Ukrainiens. Nous avions des ennemis communs : nous-mêmes. La mainmise de notre terrible passé commun paralyse nos deux peuples et les empêche d’aller de l’avant.

Maïdan nous a étonnés par l’audace et le courage de ces gens sortis sur la place « pour notre et votre liberté ». C’est avant tout la solidarité qui sautait aux yeux. On ressentait admiration et envie : voyez comme les Ukrainiens peuvent se soulever et tenir bon, il n’est plus possible de les mettre à genoux.

Les présentateurs de la télévision de Poutine ont tout fait pour présenter dans leurs émissions de propagande le défenseur de Maïdan comme un personnage tout juste sorti d’une anecdote : rusé, cupide, obtus, prêt à vendre son âme au diable ou à l’Occident, pourvu qu’il ait du lard. Un pays ayant une telle télévision d’Etat devrait mourir de honte.

La Russie a adopté depuis longtemps une attitude condescendante à l’égard des Ukrainiens et de la langue ukrainienne. On aimait le « petit frère » pour sa joie de vivre, son humour, son autodérision. Mais il restait tout de même le cadet dans la famille, ce qui signifiait qu’il devait obéir à l’aîné, apprendre de lui, essayer de lui ressembler. Et voilà qu’en ces derniers mois, qui ont changé le cours de l’histoire, les Russes ont découvert des Ukrainiens tout à fait différents. Le « petit frère » s’est avéré plus adulte que l’aîné. Les Ukrainiens ont su dire à leur gouver­nement de voleurs « Dehors la bande ! », mais pas nous. Bien sûr que ça fait envie.

On peut prendre aussi un symbole aussi simple que l’hymne national. Ils ont un hymne qui réunit toutes les générations, alors que nous n’en avons même pas. Aux Jeux olympiques, c’est l’« hymne » stalinien réunissant des générations de dictateurs et de voleurs qui s’est répandu dans le monde entier.

La révolution démocratique en Ukraine a commencé par un combat contre les symboles : les places du pays ont vu tomber les statues de Lénine. Alors que chez nous, en Russie et dans les régions russophones d’Ukraine, les Lénine sont restés sur les places et dans les esprits. Chaque peuple est otage de ses symboles. En Russie, la ville de Saint-Pétersbourg se trouve toujours dans la région de Leningrad et le train ultramoderne Sapsan vous mène à la ville de Dzerjinsk, qui porte toujours le nom du principal bourreau du pays. Ce sont les signes qui les entourent qui déterminent la vie des gens.

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16/03/2014

French flair

(Mettez la vidéo en HD, les images sont un peu anciennes pour la plupart - hélas.)