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14/03/2014

La cause de l'Ukraine est notre cause

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« Ceci est un appel a tous les nationalistes européens.

Nous, les nationalistes ukrainiens du "Maïdan", ne voulons, ni faire partie de l'Union Européenne, ni de l'OTAN, ni être contrôlés par le FMI et la Banque Mondiale. Nous ne voulons pas non plus de cette mascarade de démocratie qu'essayent de nous vendre les sociaux-démocrates atlantistes et capitalistes de vos "démocraties modernes".

En cela, la Russie de Poutine nous rend plutôt service et est un allié objectif. La "crise" en Crimée nous arrange plutôt... Soyons clairs ! Poutine n'a pas, ni n'a jamais eu l'intention d'envahir l'Ukraine. Il montre ses muscles à l'Occident et sauve la face pour sa politique intérieure en Russie. Il obtiendra pour nous de "l'Occident" ce que [celui-ci] nous aurait refusé. Pas touche à l'Ukraine ! Merci à lui et aux Russes ! C’est exactement ce que nous voulions. Quant à la Crimée, les choses se régleront avec le temps, diplomatiquement. Une large autonomie, la présence de bases navales et de troupes russes garantie par le nouveau gouvernement ukrainien, etc. Tout cela n'est qu'un prétexte ! Un point de fixation.

En attendant, cela maintient l'instabilité à Kiev et dans le reste du pays et exacerbe le sentiment nationaliste en Ukraine. Cela va nous permettre de gagner du temps. Et du temps, nous en avons vraiment besoin : pour recruter de nouveaux militants, les entraîner, pour nous équiper, nous organiser, nous préparer à notre vrai combat. Celui du front intérieur : peser aux prochaines élections nationales de mai en Ukraine. Un nouveau Président et une nouvelle Assemblée élue a la proportionnelle. Nous avons pris le pouvoir au prix d'une centaine de morts à Kiev et dans tout l'ouest du pays. Nous ne nous laisserons pas voler notre révolution par des politiciens corrompus avides de pouvoir et notre pays par des intérêts étrangers soutenus par des banquiers apatrides sous couvert de libéralisme économique...

Comprenez-nous bien ! Nous ne combattons ni la Russie de Poutine, ni la minorité russophone en Ukraine, ni aucune de nos minorités. Notre ennemi est votre ennemi ! Le même... Un ennemi politique, impérialiste, internationaliste, sans nation, sans racines, mondialiste, capitaliste, voulant la mort des Etats-nations, la ruine, l'exploitation de nos peuples et la fin de notre histoire.

Aidez les nationalistes du "Maïdan" ! Pour une Troisième Voie ! Et pour une Europe libre, sociale, nationaliste et chrétienne !

Gaston Besson - Le "Pravyi Sektor " / "Secteur Droit " - Social, national et radical ! »

Source

N.B. : je me suis contenté de corriger les fautes d'orthographe et de grammaire, ce texte ayant été rédigé par Gaston Besson mais me paraissant initialement avoir été traduit, alors qu'en définitive il dit transcrire les idées exprimées par les cadres du Pravyi Sektor lors d'une réunion à laquelle l'auteur a participé (voyez ici le commentaire de Besson du 13 mars 2014 à 08 H 13).

En réalité, il semble, d'après l'ami @Ambact qui le connaît, qu'il soit, je cite, « un petit peu moins anti-russe » que ses amis ukrainiens, qui n'ont « pas tout à fait le même ordre de priorités que lui », et qu'il exprime donc en partie sa propre opinion.

Il est possible de se faire une idée plus précise de la ligne du Pravyi Sektor en allant tout simplement sur la traduction Google de son site internet, ici.

12/03/2014

La propagande russe n'existe pas

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Un responsable du parti nationaliste ukrainien Svoboda (en pointe dans la « révolution du Maïdan ») nous fait parvenir ce courrier en français de Monsieur Oleh Pankevych – vice-président de Svoboda – adressé aux responsables du Front national, suite à leurs prises de position, parfois déconcertantes (comme celle de Marion Maréchal Le Pen, interpellant Laurent Fabius et appelant à combattre les « milices néo-nazies » et « l’extrême-droite »).
Cette lettre semble s’adresser plus particulièrement à Aymeric Chauprade, nommé « conseiller pour les questions internationales » du Front National, alors que Bruno Gollnisch a démissionné récemment, sur ordre de Marine Le Pen, de ses fonctions au sein de l’Alliance européenne des mouvements nationaux.

Nous reproduisons donc ce courrier in extenso. Il faudra bien sûr pardonner les quelques erreurs grammaticales de ce texte, très intelligible.

Kiev, le 7 mars 2014
Au Front National
Mesdames et Monsieurs,

Nous sommes profondément préoccupés par la position de votre parti concernant la situation en Ukraine qui est présentée sur le site officiel du Front national. Selon nous, les informations que vous utilisez sont tout à fait altérées, et c’est pour cette raison que les conclusions ne reflètent point la situation générale en Ukraine, et en particulièr dans la péninsule de la Crimée. Malheureusement, les arguments présentés par les forces politiques sont similaires à ceux que nous entendons de la part des dirigeants de la Fédération de Russie, et nous devons souligner qu’ils sont complètement faux.

Ainsi, permettez-nous de présenter nos propres commentaires sur la situation établie. Ces derniers jours, les actions de la Fédération de Russie ont pris des proportions qui menacent l’intégrité territoriale et la souveraineté nationale.

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10/03/2014

Rions un peu

C'est vrai, la vie est trop courte pour se prendre au sérieux. Et en plus, on peut s'instruire en s'amusant.

Par exemple, on entend dire parfois que les missions lunaires du programme Apollo constitueraient une falsification. Eh bien, ce blog a l'honneur et l'avantage de vous révéler, enfin, ce qui s'est réellement passé. Bon appétit.

 

13:22 Écrit par Boreas dans Histoire, Psychologie | Lien permanent | Tags : lune, programme apollo, humour |  Facebook | |  Imprimer | Pin it! |

08/03/2014

Il y a de la pression dans les bars...

... mais pas de bonne foi chez Pascal Canfin, notre très EELV ministre chargé du Développement, ridiculisé par le physicien François Gervais.

Valse ukrainienne

06/03/2014

JTRIG ou la désinformation institutionnelle occidentale

De telles révélations émanant d'un homosexuel juif, voilà qui devrait faire bouillir certaines cervelles. :-)

03/03/2014

Les patriotes ukrainiens, exemple guerrier

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« Assis derrière le clavier, de nombreux camarades occidentaux ont jacassé sur les camarades Ukrainiens, les qualifiant d'agents des Américains, des banquiers, des technocrates.

Les commissaires politiques de chez nous ont invoqué la géopolitique, soudainement devenue la clé unique et absolue de tout, un peu comme la théorie de la plus-value pour les marxistes les plus inexpérimentés.

On a entendu des personnages, ceux qui s'écartaient sans s'exposer quand on nous tirait dessus, émettre des malédictions du genre : "l'extrême droite est un phénomène des agences de renseignement occidentales." (...)

Là bas, des camarades sont allés mourir. Trente, si je ne me trompe pas, dans les rangs du Praviy Sektor, (le Secteur Droit, rassemblement de plusieurs mouvements nationalistes ukrainiens comme Tryzub ou l'UNA-UNSO, ndt) et plus de quinze dans ceux du plus "modéré" Svoboda.

Mais c'est ainsi : des gens qui dans leur vie n'ont jamais été dans une bagarre ni payé une amende, crachent des jugements sentencieux sur celui qui se bat et meurt. (...)

En dehors de ces experts de la vie et de la mort (des autres) qui décident des peuples en regardant une carte sur Google Maps, il y a ceux qui se demandent en toute bonne foi : mais ne sommes-nous pas avec Poutine ?

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01/03/2014

Dominants, complotisme, mondialisme

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« (...) Qui sont "les dominants" ? A supposer qu’on puisse les désigner précisément, dans quelle mesure peut-on connaître leurs projets ? Et d’ailleurs, dans quelle mesure ont-ils des projets exactement déterminés ? Vaste débat…

Ce qui est clair, c’est que le système de contrôle déployé par les classes supérieures est aujourd’hui traversé par un certain nombre de leitmotivs qui tournent parfois à l’obsession : transparence, traçabilité, archivage-mémorisation systématique en temps réel. Au départ, ces techniques de gestion, qui sont désormais envisagées dans l’espace social, viennent souvent de l’industriel. Il est d’ailleurs fréquent que leur déploiement à des fins sécuritaires soit opéré dans la continuité d’un projet logistique.

Il est difficile de dire s’il s’agit d’un tropisme spontané produit par le système de management, ou s’il y a un projet délibéré global. Pour le dire autrement : est-ce l’esprit mécaniste qui surdétermine la conception que la classe dirigeante semble se faire du contrôle social, ou cette conception est-elle à l’origine du déploiement des projets de contrôle logistique, simple prétextes ? La question mérite d’être posée, parce que nous sommes en présence d’un système global qui autorise des gaspillages monstrueux, mais qui, par ailleurs, déploie fréquemment les systèmes de suivi industriels prétendument pour garantir le zéro gaspillage. Paradoxe qui doit nous mettre la puce à l’oreille.

(...) ce qu’est le complotisme.

Les défenseurs du concept ont tendance à le présenter comme "le fait d’admettre l’existence des complots". Ses adversaires ont plutôt tendance à le définir comme "le fait de voir des complots partout". D’où un débat sans intérêt entre gens qui ne parlent pas de la même chose.

Pour ma part, je définirais le complotisme comme un biais cognitif consistant à présupposer que derrière une évolution coordonnée sans structure de coordination visible, il y a nécessairement une structure de coordination invisible. C’est oublier que la coordination peut résulter d’un phénomène spontané, produit par les acteurs coordonnés au fur et à mesure que leurs trajets propres se croisent ou s’influencent mutuellement – phénomène qui a de fortes chances d’être observable dès lors que les acteurs partagent en outre un mode de pensée, ou plus simplement un ensemble de préoccupations.

Il existe d’ailleurs un biais inverse, qu’on pourrait nommer l’anticomplotisme, et qui consiste à présupposer que s’il n’y a pas de structure de coordination visible, c’est qu’il n’y en a pas du tout. Ce qui, là encore, est omettre une possibilité.

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