02/01/2013
Protégez l'identité corse !
« La décision du Conseil Constitutionnel mettant brutalement fin au régime dérogatoire prévu jusqu’en 2017 aura des conséquences dramatiques pour tous les Corses, quelle que soit leur situation de fortune.
Beaucoup d’entre eux seront en effet dans l’obligation de vendre une partie de leurs biens familiaux pour payer les droits de succession.
Les biens immobiliers qui seront les premiers concernés seront logiquement les terrains et maisons de village, avec, pour corollaire, l’accélération mécanique de la spirale funeste de la spéculation foncière et de la dépossession quotidienne.
(...) la décision du Conseil Constitutionnel a une portée qui va très au-delà de la seule question fiscale.
L’inconstitutionnalité s’appliquera également à toutes les solutions sur lesquelles travaille l’Assemblée de Corse, face à des enjeux essentiels qui conditionnent la vie individuelle et collective des Corses, et quelquefois même notre survie en tant que peuple : foncier, langue, développement économique et social, ruralité et intérieur, institutions. (...)
Sans révision constitutionnelle, la Corse n’aura pas les moyens juridiques, politiques et financiers de sa survie : la langue mourra, la terre nous échappera, la société insulaire continuera de se déliter aux plans économique, social, culturel, et sociétal. (...) »
Signez la pétition en cliquant ici.
01/01/2013
Depardieu la valseuse
Eric Zemmour, particulièrement mordant au sujet du libéral libertaire Depardieu. Il a tout compris, tellement qu'il y a clairement un décalage entre une telle lucidité et ses opinions par ailleurs. Or, j'ai toujours pensé que son assimilationnisme pseudo-républicain, comme sa proximité avec l'UMP, n'avaient pour cause que son origine immigrée. Voilà, à mon avis, qui malheureusement le confirme. Chapeau quand même.
23:32 Écrit par Boreas dans Crise, Economie, Identité, Politique, Propagande, Psychologie, Société | Lien permanent | Tags : gérard depardieu, exil fiscal, belgique, libéral, libertaire, profiteur, patriotisme, frontières, consumérisme, concurrence, plaisir, hédonisme, cynisme, citoyens du monde, france moisie, repli | Facebook | | Imprimer | |
Bonne année !
12:11 Écrit par Boreas dans Identité, Musique | Lien permanent | Tags : marin marais, jordi savall | Facebook | | Imprimer | |
31/12/2012
Epuration ethnique par le FLN algérien, 1955-1962
18:27 Écrit par Boreas dans Histoire, Identité, Psychologie, Stratégie | Lien permanent | Tags : jean-jacques jordi, algérie, guerre, 1955, 1962, fln, épuration ethnique, exactions, meurtres, massacres, attentats, atrocités, victimes françaises | Facebook | | Imprimer | |
27/12/2012
Le retour des cosaques
« (...) Près de 600.000 russes se déclarent cosaques et l’Etat russe envisage la création d’un corps de cosaques de 400.000 hommes dans les prochains mois, qui se verra confier les mêmes fonctions que leurs ancêtres occupaient sous la période de l'armée impériale russe, notamment celui de gouverner leur propre village. (...) »
23/12/2012
Ancien humour égyptien
Merci à Marie-France.
16:41 Écrit par Boreas dans Histoire, Identité, Politique, Psychologie, Religion, Société | Lien permanent | Tags : egypte, frères musulmans, voile islamique, islam, 1953, gamal abdel nasser | Facebook | | Imprimer | |
17/12/2012
Coup double
« (...) Longtemps professeur de philosophie politique à l’université de Genève, Éric Werner s’est fait connaître du grand public par un essai retentissant, L’Avant-guerre civile, publié en 1998. Il faisait entendre une voix d’une lucidité inhabituelle. Il développait la thèse d’une stratégie délibérée par laquelle la nouvelle classe dirigeante européenne, structurée autour du triptyque : libéralisme, américanisation, mondialisme, a établi son pouvoir en favorisant la dislocation des anciens cadres sociaux et en suscitant des antagonismes internes à la limite de la guerre civile. Antagonismes d’âge de sexe, de statut social, de culture, de religion, d’ethnie… Parmi ces antagonismes, l’immigration de masse extra-européenne jouait un rôle décisif.
Éric Werner posait la question : pourquoi cette immigration de masse a-t-elle été voulue et encouragée par les gouvernements et classes dirigeantes européennes alors que ses conséquences nuisibles sont évidentes ? Réponse : s’ils favorisent cette immigration c’est qu’elle leur profite. En attisant les antagonismes et la défiance mutuelle, elle paralyse les réactions et défenses de la population. Pour une classe dirigeante corrompue, une société balkanisée est plus facile à contrôler qu’une société homogène. L’insécurité née de l’immigration devient même une arme formidable de gouvernement.
"En laissant les délinquants agir à sa place, le pouvoir fait d’une pierre deux coups. L’ordre se défait, mais le désarroi même qui en résulte débouche paradoxalement dans une relégitimisation du pouvoir, car le pouvoir apparaît comme l’ultime rempart contre le désordre triomphant". Le pouvoir tire ainsi argument de l’insécurité pour que les citoyens se résignent à l’abandon de leurs droits, comme la légitime défense. (...) »
23:43 Écrit par Boreas dans Identité, Politique, Psychologie, Société, Stratégie | Lien permanent | Tags : immigration, eric werner, libéralisme, américanisation, mondialisme, dislocation, antagonismes, guerre civile, balkanisation, contrôle, insécurité, gouvernement, délinquants, désordre, pouvoir, droits | Facebook | | Imprimer | |
La brésilianisation des Etats-Unis
« (...) le changement politique et culturel s’accompagne, comme le redoutait Lind (Michaël Lind, The Next American Nation. The New Nationalism and the Fourth American Revolution, New York, The Free Press, 1995), d’une "brésilianisation" des Etats-Unis. Il faut entendre par là, outre la fin de la suprématie de la population blanche et la reconnaissance du pluralisme culturel, toute une série de phénomènes qui vont compliquer la résolution des problèmes financiers et sociaux, et qui, à terme, pourraient affaiblir la puissance américaine.
Le premier phénomène est celui d’un retranchement exacerbé des catégories sociales qui ne se limite pas à un séparatisme spatial, mais qui se manifeste par une privatisation systématique des services, ce qui équivaut, pour les plus nombreux, à cause de la faillite de l’Etat fédéral et de nombreuses villes, à la privation de ces derniers. Le premier mandat d’Obama a été ainsi marqué par une régression sociale inconnue aux Etats-Unis depuis les années trente. Il faut dire qu’il n’en est pas le premier responsable. Le mal vient de la mandature de William Clinton qui a commis une double faute. D’une part, il a autorisé l’adhésion de la Chine à l’OMC et a ouvert le marché américain à l’afflux des produits chinois ; il en a résulté un déficit commercial américain abyssal et la désindustrialisation des Etats-Unis. D’autre part, il a fait supprimer la séparation des banques d’affaires et des banques de dépôts, en vigueur depuis 1933. Une telle décision a relancé toutes les activités spéculatives et elle est à l’origine du grand endettement des ménages américains. Sur le moment, et c’était l’effet recherché par Clinton pour se faire réélire, le pouvoir d’achat des Américains s’en est trouvé amélioré : ils pouvaient s’endetter et acheter des produits importés à bas prix. Au final, les Etats-Unis ont connu les deux krachs de 2007 et 2008, et de nombreux quartiers des villes américaines n’ont, aujourd’hui, pas grand chose à envier aux favelas brésiliennes…
Le deuxième phénomène est l’accroissement considérable des inégalités sociales (1% de la population détiendrait 80% des richesses), de la paupérisation (26 millions de personnes au chômage ou sous-employées ; 1 personne sur 8 vit de bons alimentaires), et, toujours en rapport avec les faillites des collectivités locales et l’affaiblissement du pouvoir fédéral (contrairement au discours de la droite extrême), la dégradation accélérée des services publics. Une économiste américaine a dressé un bilan désolant de la situation (Arianna Huffington, L’Amérique qui tombe, Paris, Fayard, 2011). Pourquoi et pour qui de nouveaux impôts ?
C’est à la lumière de ce contexte économique et sociétal que le débat sur la réforme fiscale, qui vient de s’ouvrir, prend tout son sens. Certes, à son origine, il y a l’intérêt général de réduire la dette, sous peine de coupes budgétaires automatiques. Mais, sachant que les classes moyennes blanches seraient les principales contributrices aux nouvelles recettes, ce débat sera un test. Il va montrer à quel niveau se situe la solidarité nationale dans une société éclatée comme celle des Etats-Unis. Le pourquoi et le pour qui de nouveaux impôts sont plus difficiles à légitimer quand les liens sociétaux et intergénérationnels se défont, quand, à l’intérieur d’une même population, des groupes humains considèrent qu’ils n’ont plus beaucoup en commun. Si aucun accord n’intervient, la fuite en avant (le relèvement du plafond de la dette) permettra, seule, de retarder les effets de l’anomie sociale…
L’élargissement de la polyarchie ethnique à de nouveaux groupes va se traduire aussi, en parallèle avec l’affaissement du leadership anglo-saxon, par une révision des choix et des préférences, lesquels relèvent souvent de l’affectivité, en matière de politique étrangère. Si le changement ethnoculturel en cours éloigne, sans aucun doute, les Etats-Unis de leurs sources et de leurs affinités européennes, il ne leur procurera pas forcément de nouveaux repères sur l’horizon mondial.
Ceci pourrait avoir l’avantage d’entraîner un désengagement américain du continent européen (en obligeant les Européens à regarder la réalité géopolitique en face et s’assumer au plan stratégique), tant il est devenu clair que pour Obama la relation avec la Chine est devenue primordiale. Néanmoins, il ne faut pas se cacher que les sollicitations intérieures multiples et divergentes rendront moins lisible qu’auparavant l’action extérieure des Etats-Unis. »
(Professeur de géopolitique à l’Université de Bordeaux, notamment auteur de Les théories de la mondialité)
15:26 Écrit par Boreas dans Crise, Culture, Economie, Géopolitique, Identité, Société | Lien permanent | Tags : etats-unis, brésilianisation, gérard dussouy, multiethnisme, polyarchie ethnique, dette, crise, impôts, solidarité nationale | Facebook | | Imprimer | |
09/11/2012
Nous sommes tous des identitaires
Le texte du discours est ici.
15:40 Écrit par Boreas dans Crise, Economie, Histoire, Identité, Politique, Stratégie | Lien permanent | Tags : convention, identitaires, 2012, orange, fabrice robert | Facebook | | Imprimer | |
08/11/2012
Sans commentaire
00:48 Écrit par Boreas dans Crise, Identité, Politique, Propagande, Psychologie | Lien permanent | Tags : étrangers, clandestins, immigrés, immigration, eelv, manifestation, paris, 2006, ethnomasochisme | Facebook | | Imprimer | |