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06/01/2012

Liberté

6 janvier 1412 - 6 janvier 2012


(Renée Falconetti dans La Passion de Jeanne d'Arc, de Carl Theodor Dreyer - 1928)

01/01/2012

Bonne année 2012, camarade !

27/12/2011

Rachmaninov ou le romantisme russe

Concerto pour piano nº 2, en do mineur, opus 18 (1900-1901), de Sergueï Rachmaninov. Orchestre du Festival de Lucerne, pianiste : Hélène Grimaud, direction : Claudio Abbado (2008).

 

 

 

23:25 Écrit par Boreas dans Identité, Musique | Lien permanent | Tags : sergueï rachmaninov, romantisme, russie |  Facebook | |  Imprimer | Pin it! |

25/12/2011

Jean Sébastien Bach : Oratorio de Noël

Par le Concentus Musicus de Vienne, direction : Nikolaus Harnoncourt (2007).

24/12/2011

Pour une confédération européenne

 

Je suis pleinement en phase avec cet article paru sur le le site Polémia. Extraits :

«L’Europe est faite d’Histoire, de sang, de terre et de culture, la réduire à l’Euro ou réduire la construction européenne à la BCE ne peut être un réflexe "patriote". L’eurosceptique radical rejoint en cela, contre toute attente, le marchand mondialisé prétendument euro-fédéraliste.

Ce vieux fantasme d’après-guerre envisageant une union des pays d’Europe à partir d’un marché commun perdure. Etrange monde en effet que celui qui s’évertue à faire passer les fiancés devant le notaire et le banquier avant le maire, le curé ou la chambre à coucher. Mais au-delà des intérêts économiques qui par essence divisent ou renforcent l’individualisme, l’Euro, aujourd’hui dans l’œil du cyclone, peut-être même déjà à terre, prend désormais une valeur hautement symbolique… celle d’un étendard qui pourrait braver les marchés (contre toute attente le dollar ne s’est-il pas déprécié en 2011 par rapport à l’Euro et cela malgré la crise de l’Euroland ?). Un étendard qui fait ressurgir les véritables alliances (lors du dernier sommet européen, Mr Cameron a rejoint tout naturellement le fast-food vermoulu anglo-saxon et sa mafieuse City, sans parvenir à entraîner avec lui ses vieux alliés). Un étendard qui pourrait fédérer et dynamiser à nouveau les pays fondateurs de l’Union potentiellement aux commandes d’un véritable projet européen.

Dans sa dernière livraison du 15 décembre, le LEAP fait montre d’un optimisme surprenant sur la poursuite de l’intégration de l’Euroland et l’accélération de la dislocation anglo-saxonne. On le jugerait volontiers fantaisiste s’il n’avait pas prévu et décortiqué depuis 2006 quasiment au jour près les tsunamis successifs qui se sont abattus sur l’économie mondiale. Il est vrai que l’on a spontanément du mal à détecter un souffle historique dans l’improbable choucroute bling-bling Sarko-Merkel. Pourtant sans le vouloir vraiment et à marche forcée, ces "idiots utiles" fabriquent peut-être à leur insu de l’Histoire. Le LEAP considère que le chemin sur lequel nous sommes est long, complexe et chaotique, mais renforce notre continent et va placer l’Euroland au cœur du monde "d’après la crise".

Faisons en sorte que notre Europe ne soit pas le terrain de jeu de la finance internationale, ni la terre de prédilection d’un certain angélisme. Evacuer l’esprit bourgeois et usurier ne signifie pas pour autant en finir avec l’économie, l’une des trois fonctions vitales et primordiales de notre civilisation. Il nous faudra même nous souvenir qu’à la base de concrétisations politiques d’inspiration confédérale se sont souvent cristallisés des intérêts d’ordre socio-économique.

(...)

Une confédération à la différence d’une fédération, rappelons-le aux eurosceptiques les plus radicaux, est une union d’États indépendants, souverains, mais acceptant de partager sur tous les fronts du vivant une histoire commune en délégant certaines compétences à des organes communs respectueux des identités.

Depuis 1291, nos voisins helvètes partagent un destin commun, se respectent mutuellement entre cantons, politiquement, linguistiquement… Au 13e siècle, des hommes libres des vallées d’Uri, Schwytz et Unterwald trouvèrent leur motivation première à ce pacte d’alliance dans la nécessité "d’aide mutuelle", de protection politique, économique et juridique. La "Landsgemeinde", grande réunion communautaire à vocation sociale et économique, puis progressivement politique illustre remarquablement cette synthèse confédérale qui, au-delà de son creuset identitaire et de ses mythes fondateurs, peut très bien se nourrir de la "nécessité matérielle" pour évoluer vers un projet commun et durable.

Appartenir à sa terre dans une confédération respectueuse des identités ou dépendre d’un système matérialiste à prétention universelle et totalitaire… L’Européen doit choisir. Il y a urgence à ce qu’il trouve, tel Guillaume Tell, une fenêtre de tir pour retrouver le chemin de la puissance et réaliser enfin une Confédération des Euronations. »

Un indispensable complément : ce texte de Marc Rousset.

22/12/2011

Solstice

Helios accompagné des Heures, guidé par Apollon et précédé par l'Aurore
(fresque de Guido Reni, 1614 - Palazzo Pallavicini Rospigliosi, Rome)

 

Joyeux solstice à tous les camarades, connus et inconnus.

Vive la crise.

Vive la révolution.

18/12/2011

C'est dimanche...

... alors tenez, pour vous changer un peu de la crise (enfin, hum, sauf si on y réfléchit, symboliquement...), voilà les principaux mouvements de la symphonie Le seigneur des anneaux, composée par le Canadien Howard Shore pour la trilogie cinématographique du même nom, adaptée du chef-d'oeuvre de Tolkien (Shore dirigeait ici l'Orchestre du Festival Montréal en Lumière, en 2004) :

 

 

Et pour les passionnés, voici la version complète :

 

 

Vous n'en avez pas encore plein les oreilles ? Alors, écoutez ça :

 

08/12/2011

Le malentendu du « socialisme » révolutionnaire

« Sur les quais », allégorie d'un détournement mafieux des principes de la solidarité sociale

 

Louis Alexandre et Fredérik Melville, deux sympathiques membres de la petite mais dynamique OSRE (Organisation Socialiste Révolutionnaire Européenne) et de sa revue Rébellion étaient, dimanche dernier, les invités de Méridien Zéro. Je reprends ici le podcast de l'émission :


podcast

Pour ma part, et pour renvoyer une fois de plus à l'oeuvre de Michéa, je préfère à « socialiste », mot devenu valise tant pour les gauchistes que pour les libéraux, le terme un peu moins connoté de « solidariste » (quoique, pour ceux qui ont entendu parler de Jean Thiriart, cette appellation puisse évoquer autre chose...).

Il n'empêche que, bien comprises (ce qui est le cas, concernant l'OSRE), les bases sont bonnes.

A ce sujet, je souligne que ces bases sont anciennes en Europe, notamment dans le mouvement ouvrier qui a suivi la Révolution Française et au sein d'une partie du christianisme social, mais aussi dans le cadre de la Révolution Conservatrice allemande, comme l'illustrent, par exemple, cet article et cet autre texte.

La longue tradition consistant, pour les éléments les plus intelligents de ce qu'on nomme parfois abusivement « l'extrême droite », à prendre en compte la question sociale, a un bel avenir. Car la clé de cet avenir (révolutionnaire) est étroitement liée à cette question.

Reste à espérer qu'au sein de ce que j'appelle la « vraie gauche » (parmi les intellectuels, Michéa en est l'exemple emblématique), naîtra une véritable prise de conscience de la question, indissociable, de l'identité.

Je suis confiant. Les malentendus sémantiques, comme les aveuglements idéologiques, ne sont pas essentiels, dans la mesure où, contrairement aux stases mentales des périodes de confort, les prises de conscience massives, en période de crise, sont plus concrètes qu'intellectuelles.

06/12/2011

Les vertus de l'inaccessibilité : fdesouche.com et fortune.fdesouche.com

 

Depuis bientôt une semaine, les deux sites de réinformation se battent courageusement, avec leurs moyens limités de bénévoles (il ne faut pas croire que les dons font vivre l'équipe de François), contre un piratage informatique dont la seule chose pertinente qu'on peut en dire, actuellement, est qu'il est dirigé contre une des expressions de la vérité.

C'est le piratage par l'ignorance et l'inconscience. On aurait tort d'y voir la fantasmatique toute-puissance d'une hypothétique conspiration car, si les sphères de pouvoir voulaient la mort de Fdesouche, il leur serait facile d'y parvenir.

Connaissant un peu une petite partie de l'équipe de François, je sais que l'inaccessibilité des deux sites depuis aujourd'hui n'est que momentanée. Combien de temps durera-t-elle ? A priori, quelques jours au maximum.

Ne comptez pas sur moi pour vous en dire davantage, ni pour vous expliquer pourquoi je ne peux le faire. Je le sais, de source bien informée, et c'est tout. Ce n'est pas pour faire mon intéressant que je l'écris, ni pour faire de la publicité à mon blog, mais juste pour rassurer ceux qui s'inquiètent.

En attendant, vous pouvez vous rabattre sur le site de secours, vers lequel renvoient, en temps normal, vos liens habituels.

Il n'est pas possible, pour le moment, d'y laisser des commentaires, ce qui devrait d'ailleurs, bien que les deux sujets ne soient pas liés, en conduire certains à méditer sur le fond et la forme de leurs interventions qui ne sont pas autre chose, en général, que des défoulements virtuels, comme sur leur utilité à la cause qu'ils prétendent défendre... Bref.

Même si les diarrhées verbales binaires, agressives, voire haineuses de cette minorité de lecteurs et de commentateurs me débectent et que je pense qu'elles font du tort à Fdesouche, mon but n'est pas de faire la morale à quiconque, de quel droit d'ailleurs ? Je comprends qu'on puisse avoir envie de se défouler, et qu'on ne soit pas nécessairement mal intentionné en le faisant.

Mais si à quelque chose malheur est bon, que le mutisme forcé de ces incontinents verbaux leur serve au moins à se regarder un peu dans un miroir (d'où le verbe réfléchir).

De même, en ce qui concerne le sevrage momentané des soucho-dépendants.

Le but de la réinformation n'est pas de transformer les suiveurs du "Système" en suiveurs de la dissidence.

Pour que cette dissidence vive et envahisse le réel, il est nécessaire que ses membres gagnent en autonomie et en initiative. Le virtualisme de la Toile est déjà suffisamment hypnotique. Il n'est pas souhaitable qu'en plus de river à un écran plusieurs heures par jour, la réinformation devienne une drogue, aboutissant à continuer de subir, mais avec l'alibi de la lucidité. En France, la contestation passive s'exprime dans les urnes depuis près de quarante ans, avec quel résultat ?

A partir d'un certain niveau de connaissance de la réalité, quel besoin y a-t-il de le ressasser ? Au-delà des rencontres internétiques, au demeurant fort agréables, que l'on peut faire sur Fdesouche, et du sentiment communautaire que l'on peut souhaiter cultiver dans le virtuel, quel est le but de la réinformation ? Mener à une routine plaisante, à d'aimables conversations dans un rassurant entre-soi, voire à un défoulement ? Ou bien se libérer de ses chaînes intellectuelles, voire mentales tout simplement, et approfondir sa réflexion par soi-même, pour la transposer dans l'action et devenir soi-même utile ?

La question me paraît mériter d'être posée, ne serait-ce que par respect pour le travail considérable et désintéressé des deux sites concernés.

03/12/2011

L'Allemagne, avec nous (et l'inverse, surtout) !

Quatre affreux Inspecteurs Derrick

 

Les attaques actuelles de certains politiciens contre notre voisin allemand, comme l'inénarrable Arnaud Montebourg, allié objectif de Jacques Attali, au motif de l'actuelle crise de l'euro, révèlent, une fois de plus, que les souverainistes sont, concrètement, les parfaits instruments de l'anglosphère, toujours intéressée à la division entre les deux principales puissances européennes.

D'aucuns se représentent l'Allemagne à l'aune de la série Inspecteur Derrick (authentique !), comme si, de façon similaire, Navarro ou Plus belle la vie donnaient une image réelle de la France...

A un tel niveau de bêtise, que leur dire, sinon de lire cela et ceci, par exemple. D'étudier l'histoire de nos rapports avec l'Angleterre, pour savoir qui est notre véritable ennemi.

Et de se rappeler que la psychorigidité, ça se soigne. Enfin, en principe.