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22/01/2012

La crise économique influe sur l'immigration

Ce n'est qu'une évidence logique, mais les derniers chiffres espagnols marquent une forte diminution de l'accroissement du nombre d'étrangers au pays de Cervantès (source : El Mundo) :

Le journal suisse Le Temps (*) vient également le confirmer, en écrivant, par la plume d'Emmanuel Garessus (chronique du 18 janvier 2012, intitulé : La catastrophe attendra-t-elle vraiment jusqu’à 2013 ?) :

« En 2011 et pour la première fois depuis 1990, l’Espagne est redevenue un pays d’émigration. ­60% des émigrants ont même choisi de quitter l’Europe. Le scénario est identique au Portugal. 70.000 Portugais ont pris la direction de l’Angola depuis 2003, selon le Wall Street Journal. »

Déjà, en novembre 2011, le site Euronews s'était fait l'écho de ce phénomène et avait donné la parole à Antoni Segura, professeur d’histoire contemporaine de l’Université de Barcelone :

Nous avons donc désormais aussi le Wall Street Journal qui en parle (le 14 janvier 2012).

Comme les autres, il souligne que le freinage de l'immigration extra-européenne s'accompagne d'une dénatalité autochtone et d'une croissance de l'émigration européenne (de gens très diplômés, essentiellement), mais la balance, comme le phénomène dans son ensemble, n'en constituent pas moins une excellente nouvelle.

Nous sommes encore largement majoritaires sur nos terres. L'aggravation et la généralisation de la crise à toute l'Europe devraient renforcer prochainement la tendance à la réémigration des allogènes et, même si nous subissons parallèlement, au début, une hémorragie de diplômés (au début seulement, parce qu'ensuite ils manqueront nécessairement de débouchés, eux aussi), le solde migratoire extra-européen ne devrait guère tarder à s'inverser carrément.

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(*) Il est peu utile que je donne le lien, dans la mesure où il faut s'inscrire (gratuitement) sur le site du Temps pour avoir accès aux articles, mais le voilà tout de même : http://www.letemps.ch/Page/Uuid/a5627814-4147-11e1-be15-4.... Il facilitera la recherche à ceux qui auront fait la démarche d'inscription.

17/01/2012

Les Lansquenets contre l'esprit bourgeois

 

Ce monde vétuste et sans joie, faïlala,
Croulera demain devant notre foi, faïlala,
{Et nos marches guerrières
feront frémir la terre
Au rythme des hauts tambours des lansquenets (bis)

Que nous font insultes et prisons, faïlala,
Le jour viendra où les traîtres paieront, faïlala,
{Qu'ils freinent donc s'ils l'osent,
notre ascension grandiose
Que rythment les hauts tambours des Lansquenets. (bis)

3. Nous luttons pour notre idéal, faïlala,
Pour un ordre nouveau et impérial, faïlala,
{Et à notre heure dernière,
nous quitterons la terre
Au rythme des hauts tambours des Lansquenets. (bis)

 

 

(Chant de la Horde Noire de Florian Geyer)

06/01/2012

Liberté

6 janvier 1412 - 6 janvier 2012


(Renée Falconetti dans La Passion de Jeanne d'Arc, de Carl Theodor Dreyer - 1928)

01/01/2012

Bonne année 2012, camarade !

27/12/2011

Rachmaninov ou le romantisme russe

Concerto pour piano nº 2, en do mineur, opus 18 (1900-1901), de Sergueï Rachmaninov. Orchestre du Festival de Lucerne, pianiste : Hélène Grimaud, direction : Claudio Abbado (2008).

 

 

 

23:25 Écrit par Boreas dans Identité, Musique | Lien permanent | Tags : sergueï rachmaninov, romantisme, russie |  Facebook | |  Imprimer | Pin it! |

25/12/2011

Jean Sébastien Bach : Oratorio de Noël

Par le Concentus Musicus de Vienne, direction : Nikolaus Harnoncourt (2007).

24/12/2011

Pour une confédération européenne

 

Je suis pleinement en phase avec cet article paru sur le le site Polémia. Extraits :

«L’Europe est faite d’Histoire, de sang, de terre et de culture, la réduire à l’Euro ou réduire la construction européenne à la BCE ne peut être un réflexe "patriote". L’eurosceptique radical rejoint en cela, contre toute attente, le marchand mondialisé prétendument euro-fédéraliste.

Ce vieux fantasme d’après-guerre envisageant une union des pays d’Europe à partir d’un marché commun perdure. Etrange monde en effet que celui qui s’évertue à faire passer les fiancés devant le notaire et le banquier avant le maire, le curé ou la chambre à coucher. Mais au-delà des intérêts économiques qui par essence divisent ou renforcent l’individualisme, l’Euro, aujourd’hui dans l’œil du cyclone, peut-être même déjà à terre, prend désormais une valeur hautement symbolique… celle d’un étendard qui pourrait braver les marchés (contre toute attente le dollar ne s’est-il pas déprécié en 2011 par rapport à l’Euro et cela malgré la crise de l’Euroland ?). Un étendard qui fait ressurgir les véritables alliances (lors du dernier sommet européen, Mr Cameron a rejoint tout naturellement le fast-food vermoulu anglo-saxon et sa mafieuse City, sans parvenir à entraîner avec lui ses vieux alliés). Un étendard qui pourrait fédérer et dynamiser à nouveau les pays fondateurs de l’Union potentiellement aux commandes d’un véritable projet européen.

Dans sa dernière livraison du 15 décembre, le LEAP fait montre d’un optimisme surprenant sur la poursuite de l’intégration de l’Euroland et l’accélération de la dislocation anglo-saxonne. On le jugerait volontiers fantaisiste s’il n’avait pas prévu et décortiqué depuis 2006 quasiment au jour près les tsunamis successifs qui se sont abattus sur l’économie mondiale. Il est vrai que l’on a spontanément du mal à détecter un souffle historique dans l’improbable choucroute bling-bling Sarko-Merkel. Pourtant sans le vouloir vraiment et à marche forcée, ces "idiots utiles" fabriquent peut-être à leur insu de l’Histoire. Le LEAP considère que le chemin sur lequel nous sommes est long, complexe et chaotique, mais renforce notre continent et va placer l’Euroland au cœur du monde "d’après la crise".

Faisons en sorte que notre Europe ne soit pas le terrain de jeu de la finance internationale, ni la terre de prédilection d’un certain angélisme. Evacuer l’esprit bourgeois et usurier ne signifie pas pour autant en finir avec l’économie, l’une des trois fonctions vitales et primordiales de notre civilisation. Il nous faudra même nous souvenir qu’à la base de concrétisations politiques d’inspiration confédérale se sont souvent cristallisés des intérêts d’ordre socio-économique.

(...)

Une confédération à la différence d’une fédération, rappelons-le aux eurosceptiques les plus radicaux, est une union d’États indépendants, souverains, mais acceptant de partager sur tous les fronts du vivant une histoire commune en délégant certaines compétences à des organes communs respectueux des identités.

Depuis 1291, nos voisins helvètes partagent un destin commun, se respectent mutuellement entre cantons, politiquement, linguistiquement… Au 13e siècle, des hommes libres des vallées d’Uri, Schwytz et Unterwald trouvèrent leur motivation première à ce pacte d’alliance dans la nécessité "d’aide mutuelle", de protection politique, économique et juridique. La "Landsgemeinde", grande réunion communautaire à vocation sociale et économique, puis progressivement politique illustre remarquablement cette synthèse confédérale qui, au-delà de son creuset identitaire et de ses mythes fondateurs, peut très bien se nourrir de la "nécessité matérielle" pour évoluer vers un projet commun et durable.

Appartenir à sa terre dans une confédération respectueuse des identités ou dépendre d’un système matérialiste à prétention universelle et totalitaire… L’Européen doit choisir. Il y a urgence à ce qu’il trouve, tel Guillaume Tell, une fenêtre de tir pour retrouver le chemin de la puissance et réaliser enfin une Confédération des Euronations. »

Un indispensable complément : ce texte de Marc Rousset.

22/12/2011

Solstice

Helios accompagné des Heures, guidé par Apollon et précédé par l'Aurore
(fresque de Guido Reni, 1614 - Palazzo Pallavicini Rospigliosi, Rome)

 

Joyeux solstice à tous les camarades, connus et inconnus.

Vive la crise.

Vive la révolution.

18/12/2011

C'est dimanche...

... alors tenez, pour vous changer un peu de la crise (enfin, hum, sauf si on y réfléchit, symboliquement...), voilà les principaux mouvements de la symphonie Le seigneur des anneaux, composée par le Canadien Howard Shore pour la trilogie cinématographique du même nom, adaptée du chef-d'oeuvre de Tolkien (Shore dirigeait ici l'Orchestre du Festival Montréal en Lumière, en 2004) :

 

 

Et pour les passionnés, voici la version complète :

 

 

Vous n'en avez pas encore plein les oreilles ? Alors, écoutez ça :

 

08/12/2011

Le malentendu du « socialisme » révolutionnaire

« Sur les quais », allégorie d'un détournement mafieux des principes de la solidarité sociale

 

Louis Alexandre et Fredérik Melville, deux sympathiques membres de la petite mais dynamique OSRE (Organisation Socialiste Révolutionnaire Européenne) et de sa revue Rébellion étaient, dimanche dernier, les invités de Méridien Zéro. Je reprends ici le podcast de l'émission :


podcast

Pour ma part, et pour renvoyer une fois de plus à l'oeuvre de Michéa, je préfère à « socialiste », mot devenu valise tant pour les gauchistes que pour les libéraux, le terme un peu moins connoté de « solidariste » (quoique, pour ceux qui ont entendu parler de Jean Thiriart, cette appellation puisse évoquer autre chose...).

Il n'empêche que, bien comprises (ce qui est le cas, concernant l'OSRE), les bases sont bonnes.

A ce sujet, je souligne que ces bases sont anciennes en Europe, notamment dans le mouvement ouvrier qui a suivi la Révolution Française et au sein d'une partie du christianisme social, mais aussi dans le cadre de la Révolution Conservatrice allemande, comme l'illustrent, par exemple, cet article et cet autre texte.

La longue tradition consistant, pour les éléments les plus intelligents de ce qu'on nomme parfois abusivement « l'extrême droite », à prendre en compte la question sociale, a un bel avenir. Car la clé de cet avenir (révolutionnaire) est étroitement liée à cette question.

Reste à espérer qu'au sein de ce que j'appelle la « vraie gauche » (parmi les intellectuels, Michéa en est l'exemple emblématique), naîtra une véritable prise de conscience de la question, indissociable, de l'identité.

Je suis confiant. Les malentendus sémantiques, comme les aveuglements idéologiques, ne sont pas essentiels, dans la mesure où, contrairement aux stases mentales des périodes de confort, les prises de conscience massives, en période de crise, sont plus concrètes qu'intellectuelles.