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06/01/2013

Pourquoi nos élites sont immigrationnistes

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Que des belles têtes de vainqueurs, partout...

 

Depuis la deuxième guerre mondiale, après un immigrationnisme d'Etat destiné à apaiser les tensions sociales en Algérie française, nous avons clairement subi un immigrationnisme grand-patronal, promu par Bouygues et consorts, visant à faire baisser les salaires, puis un immigrationnisme dû au changement d'opinion de la gauche sur la question.

Si la première phase est évidemment terminée depuis 1962, les deux autres se poursuivent, lourdement aggravées par la politique de regroupement familial inaugurée par Giscard et Chirac en 1976 (et qui est d'ailleurs une politique européenne depuis une directive de 2003), des initiatives patronales privées comme la Charte de la diversité en entreprise (même si elle n'est pas à proprement parler immigrationniste, ses créateurs le sont et elle obéit à la même logique globale) et les appels à la régularisation de clandestins émanant de la CGPME, comme par la folie idéologique d'une gauche qui, embourgeoisée dans un progressisme sans-frontiériste et « sociétal » délirant, a perdu tout sens de l'identité française, comme par conséquent des intérêts des travailleurs qu'elle prétend (prétendait ?) défendre.

Pour autant, cet immigrationnisme forcené résulte-t-il d'un ou plusieurs complots ? Vise-t-il un ou plusieurs buts clairement définis, avec la pleine conscience de vouloir détruire le peuple français (et les peuples européens en général ; car ailleurs, c'est pareil...) ? En d'autres termes, des groupes d'influence et de pouvoir travaillent-ils délibérément, sous une forme politique et sociale clairement discernable et atteignable, au Grand Remplacement ?


Certes, il existe une volonté idéologique d’abattre les frontières, d’atomiser les structures sociales et les identités, pour aboutir à une masse de consommateurs aux comportements culturellement indifférenciés, dociles aux suggestions marchandes (de la part des libéraux économiques, voir notamment les travaux de Bernays et Lippmann dans les années 1920) et, parallèlement, une volonté similaire dans ses moyens sinon dans ses fins, de réaliser l’utopie internationaliste, prétendument généreuse et fraternelle, du Village Global et autres fantasmes du même style (de la part des libéraux libertaires et autres gauchistes bien éloignés du socialisme historique – lire Michéa pour réaliser à quel point le libéralisme, dedroâte ou degôche, a tout envahi du champ politique).

Ces deux volontés libérales convergent indéniablement vers la même catastrophe.

Celle-ci est toutefois, j’en suis de plus en plus convaincu, impensée par les promoteurs de l’une comme de l’autre utopie.

Il suffit de voir avec quel air candide les représentants politiques, médiatiques, intellectuels, etc., de l’une ou de l’autre chapelle, nous vantent les mérites de leur panacée théorique et s’empressent, comme tout fanatique qui se respecte, d’en minimiser voire d’en nier les inconvénients (tout cela sous des dehors rationnels et modérés qui font que l’auditeur lucide passera toujours, lui, pour un excité aux yeux du plus grand nombre).

Ce qui permet cette croyance aveugle, quasi religieuse, à des sornettes comme le libre-échange mondialisé ou la fraternité universelle de tous les êtres humains, c’est le confort. Confort intellectuel, certes, comme le décrivait déjà Marcel Aymé, mais surtout confort matériel.

Confort et conformisme ne font pas qu’être désignés par deux mots débutant de la même manière, ils vont réellement de pair, concrètement.

Quand on baigne dans les plaisirs et qu’on est protégé des souffrances, on croit plus facilement à n’importe quelle chimère bisounours, on s’en fait plus aisément le propagandiste, d’autant plus qu’on en a les moyens politico-médiatiques ; on serait même enclin à détourner le regard des méfaits dont on tire sa prospérité. La bonne conscience, vieille histoire…

De même d’ailleurs, car cela ne concerne pas que les élites, à l’autre bout de l’échelle sociale, quand on est soi-même victime du Grand Remplacement, jusqu’où faut-il descendre pour qu’il y ait rébellion (car révoltées, les victimes le sont souvent, mais rebelles, rarement) ?

A l’absence de confort matériel.

Quand on n’a plus rien à perdre et tout à gagner.

Pour en revenir aux explications paranoïaques de l’immigrationnisme, elles ne tiennent pas, même si au niveau très supérieur (l’hyperclasse transnationale), il n’est pas niable que des convergences d’intérêts puissent occasionnellement s’apparenter à des plans concertés. Toujours est-il que s’y opposer efficacement serait facile, si tout le monde ne désirait pas son petit confort…

Reste que certains croient dur comme fer à une volonté de destruction des peuples européens et font même référence à l'intention de déclencher des guerres civiles, au motif, par exemple, que les élites, se sachant menacées par un effondrement économique et financier sanctionnées par des révoltes populaires, choisiraient la violence interethnique préventive comme moyen de les étouffer dans l'oeuf.

Or, qui serait le premier touché par un effondrement ou, au moins, une sérieuse diminution de l’Etat-providence ? Qui aurait tendance le premier à se laisser aller à des révoltes ? Le tout, dans un contexte de réductions drastiques des effectifs des forces de l’ordre ? Les Français de sang (FDS) ou les « chances pour la France » (CPF) ? Les CPF, bien sûr. Réponse évidente, non ?

Et en quoi des émeutes d’allogènes, de toute façon peu portés aux respects de nos règles morales, sinon légales pour une frange certes marginale mais néanmoins importante d’entre eux, seraient-elles plus aisées à gérer par la partitocratie et les oligarchies ?

Il faut quand même garder présent à l’esprit que les tauliers du CAC40, dont très peu dirigent des entreprises réellement capables de survivre à un effondrement européen (car tellement mondialisées qu’elles peuvent se passer du marché français et européen), ne représentent que quelques dizaines de personnes, grand maximum.

Quant à tous les autres, qui pourtant appellent allègrement à l’immigration et au métissage, comment croire qu’une situation de quasi-guerre civile leur profiterait ? Aux moyens et petits patrons ? Aux journalistes et aux intellectuels connus ? Aux hauts fonctionnaires, aux profs de facs, aux médecins, aux pharmaciens, etc. ? Enfin, à toutes les sous-élites constituant les classes moyennes supérieures ?

Non. Il n’y a qu’une seule explication à l’immigrationnisme forcené de beaucoup d’entre eux : ils sont bouchés à l’émeri, shootés à l’idéologie bisounours, saouls de croyance religieuse en la « mondialisation heureuse ».

On a vu à Londres, en août 2011, que les troubles essentiellement « ethniques », pour employer un euphémisme, ne sont vraiment pas du goût des classes dominantes.

Quel intérêt celles-ci auraient-elles à casser leurs sources de profits en important massivement les futurs acteurs de tels troubles ?

Même l’hypothèse du renforcement d’un outil CPF, comme supplétif visant si nécessaire à aider des oligarchies mal intentionnées à briser par la terreur et la violence, en dernier recours, toute révolte FDS, ne tient pas vraiment.

Nous en sommes à environ 15 millions d’allogènes sur notre territoire : pourquoi en faudrait-il encore davantage dans une telle hypothèse ? Les émeutes de 2005 (peut-être encouragées en sous-main, il est vrai, par des agents étrangers, je n’y crois pas trop - voir sous ce lien le démenti apporté le 27 octobre 2006 par Udo Ulfkotte à Wayne Madsen - mais quand on connaît le travail d’influence des Etats-Unis dans nos banlieues, on peut au moins se poser la question…) ont prouvé que les effectifs nécessaires à un terrorisme ethnique à grande échelle et haute intensité sont déjà largement réunis.

Non, vraiment, je pense que le problème réside surtout, essentiellement, dans l’aveuglement idéologique des élites et de leurs larbins, protégées de la dure réalité par les oeillères de leur douillet confort bourgeois.

Il faut les entendre annoncer que le plus dur de la crise est derrière nous, tenir des discours à mille lieues des préoccupations du commun des mortels, etc. Vous n’avez pas l’impression qu’ils vivent dans un rêve ?

Pour ma part, ma conviction est qu’ils sont en train de s’autodétruire, en toute inconscience, et nous avec. Et pas, au contraire, qu’ils veulent nous détruire (sauf peut-être au plus haut de l’échelle, et encore) ; ou alors, au sens purement métaphysique du verbe vouloir, désignant les instruments d’un destin.

En fait, je pense qu'ils sont surtout très cons.

Commentaires

Joli, bien tourné.
Moi je pense qu il y a aussi une forme de racisme pur jus. Nous sommes les meilleurs, les plus riches, les plus intelligents.
Riches, et l argent peu tout acheter.
Intelligents, et ils comprendront comment notre systeme, notre civilisation est superieur.

Certe il y a la frange marginale, mais nous pourons eux aussi les acheter, ou les laisser tranquille dans leur taudis de banlieus.

Les bisounours ont horreur de la violence, et sont désemparé devant elle. La raison et l amour devraient regler tous les problemes. Tout être superieur ne peu que renier la violence, n est ce pas

Oui je pense que pour leur propre confort ils seront pret a toutes les trahisons,

Je ploussoie, ils sont tres cons, autand que les derniers Romains.


PS:
sinon légales pour une frange certes marginale mais néanmoins importante d’entre eux,
???????????????????????????? comprend pas moaaaaaa :)

Écrit par : libherT | 06/01/2013

libherT

Je reconnais que ma formulation :

"allogènes, de toute façon peu portés aux respects de nos règles morales, sinon légales pour une frange certes marginale mais néanmoins importante d’entre eux"

... n'est pas vraiment simple. Mea culpa.

Je veux juste dire que la frange délinquante des CPF est très minoritaire, malgré tout le mal qu'elle fait.

Écrit par : Boreas | 06/01/2013

Concernant Michéa , je ne résiste pas à renvoyer une fois de plus l'extrait du "complexe d'orphée" où il fustige les libéraux de droite (Lagarde , Copé , Parisot) comme de gauche (Besancenot et les ligues de vertu ) .

"« C'est ce qui explique , par exemple , qu'au lendemain des dérapages incontrolés d'un Claude Guéant -au début de l'année 2011 -on ait pu voir « coup sur coup » Christine Lagarde , Laurence Parisot , Jean-François Copé et le patron de la Confédération Générale des Petites et Moyennes Entreprises » (autrement dit les véritables gardiens du temple libéral ) venir discrètement reprocher au ministre de l'Intérieur d'avoir joué avec le feu et lui rappeler fermement « que ses déclarations sur la diminution de l'immigration ne tenaient pas debout d'un point de vue économique » (Le Canard enchaîné du 13 avril 2011). Que si ,par conséquent, de tels propos venaient à être pris à la lettre par l'électorat populaire , on risquerait aussitôt de compromettre les bases mêmes d'une économie capitaliste compétitive pour laquelle ( comme Marx l'avait déjà établi dans le Capital en étudiant le rôle décisif de l' « armée industrielle de réserve » ) le maintien d'une immigration permanente (et si possible clandestine) est devenue – avec la mondialisation- une véritable question de vie ou de mort (a). Il est vrai que , sur ce sujet pour lui crucial , le Medef sait qu'il pourra toujours compter sur le soutien indéfectible du brave Besancenot et de toutes les ligues de vertu « antiracistes et citoyennes » dont la lecture de Marx n'a jamais été la tasse de thé.

début de la note (a) : Ce point est désormais si fondamental pour la survie du capitalisme globalisé que ,dès le 17 avril 2011, le Monde jugeait nécessaire d'offrir une page entière à Laurence Parisot ( qui s'est d'ailleurs toujours définie -et à juste titre – comme « rocardienne » ) pour lui permettre de lancer son appel à rester un pays ouvert , qui tire profit du metissage.
( Jean Claude Michéa -Le complexe dOrphée fin de la page 45- page 46) ."

Cet extrait a été repris sur son site par Dominique Venner
http://www.dominiquevenner.fr/2012/11/le-nouveau-big-brother/
et est publié également sur papier dans la Nouvelle Revue d'Histoire de janvier-février 2013

Écrit par : alain21 | 07/01/2013

Je suis un peu étonnée par la formulation de la conclusion du billet.

Non, ils ne sont pas très cons. J'irais même jusqu'à soutenir l'inverse : il faudrait vraiment être très con pour ne pas profiter des bienfaits immédiats du système !

Les élites sont immigrationnistes pour des raisons bien précises :
1/ court-termisme économique par la recherche d'une main-d'oeuvre pas chère (évite d'innover - arbitrage classique entre quantité et qualité - et met une pression à la baisse sur les salaires, crée une hausse du rendement de l'immobilier par rareté du logement, arrange les affaires du secteur du BTP...)
2/ contrôle social par l'ethnicisation des rapports de classe (diviser pour mieux régner)
3/ idéologie droit-de-l'hommiste universaliste (qui est en réalité une forme extrême d'européocentrisme qui résulte par une volonté de diffusion des valeurs marchandes occidentales et par une dilution des gènes européens dans le pool global par métissage, comme si l'idéologie politique européenne et les gènes européens allaient surnager dans le grand mélange global)
4/ la richesse des élites leur permet (pour l'instant) de se tenir à l'écart des effets néfastes de l'immigration-remplacement. On voit bien qu'il y a un problème d'incohérence temporelle ("après moi, le déluge").
5/ anarcho-tyrannie : la terreur sert à contrôler les populations autochtones
6/ un argument esthétique : préférence pour la diversité dans chaque Etat (après l'idéologie du socialisme dans un seul pays), haine de l'homogénéité raciale, beauté supposée du métissage généralisé.

Enfin, les élites sont immigrationnistes parce qu'elles s'autosélectionnent : formation à l'anglo-saxonne mondialisante, cooptation des bien-pensants, mise à l'écart des opinions délictueuses, contrôle des grands centres urbains et des administrations... Pas de place pour une contre-élite dans ce système totalitaire.

Ajoutez à cela :
- l'existence de lobbies qui oeuvrent réellement à la destruction de la race blanche (pour se venger des génocides ou de la colonisation par exemple)
- l'aveuglement généralisé à cause de ces lobbies qui tirent les ficelles et qui tiennent en partie les médias
- le leadership états-unien qui mène une guerre sans merci contre la renaissance d'une puissance continentale européenne (volonté de mettre en place des Etats multiethniques dans les Balkans, soutien aux élites issues des banlieues d'Europe occidentale).

Les intérêts des élites coïncident rarement avec ceux du peuple qu'elles sont censées représenter. De plus, les électeurs-consommateurs trouvent encore largement leur place dans ce système. La mondialisation rend heureux une partie encore importante de la population. La crise va-t-elle changer la donne ? Pas si sûr...

Et l'immigration modifie en profondeur la population, ce qui renforce la position des élites à court-terme (électoralisme du PS par exemple), même si à long terme les élites risquent elles-aussi de se faire remplacer ethniquement.

En conclusion : une convergence malheureuse, à un moment de l'Histoire, entre intérêts bien compris, les lobbies idéologiques aggravant un aveuglement généralisé.

Enfin, les Européens sont peut-être une civilisation fatiguée (par le confort, le matérialisme, la haine de soi peut-être). Et les peuples fatigués, sans horizon, qui n'ont plus aucune volonté de survivre quels qu'en soient les moyens, meurent. Tout simplement.

"Celle-ci est toutefois, j’en suis de plus en plus convaincu, impensée par les promoteurs de l’une comme de l’autre utopie"

Impensée dans la mesure où l'immigrationnisme est une dérive du système économique et politique mis en place depuis la Révolution. Une fuite en avant qui était probablement inéluctable malgré les avertissements (car l'impensé a toutefois été pensé et dénoncé, et ce depuis fort longtemps). Ce qui ne signifie pas qu'on ne pourra pas renverser ce système. L'avenir n'est jamais écrit d'avance.

"Vous n’avez pas l’impression qu’ils vivent dans un rêve ?"

Ils vivent dans leur bulle.

"Pour ma part, ma conviction est qu’ils sont en train de s’autodétruire, en toute inconscience, et nous avec."

C'est possible. Ils veulent jouir dans l'instant présent et se contentent de sauver les places pour leurs descendants. Par contre, n'oubliez pas que le "ils" change également : en plus de se mondialiser, les élites s'allogénisent, lentement mais sûrement. Elles aussi.

Écrit par : Anne Onyme | 07/01/2013

Anne, vous confirmez ce que je pense tout en voulant le contredire.

Le court-termisme économique et politique que vous évoquez est une ânerie de la part des élites.

Si elles étaient conscientes de ce qu'il faudrait pour pérenniser leur influence, elles se préoccuperaient du long terme. Gouverner, c'est prévoir.

Or, même "les places pour leurs descendants" n'existent que dans leur modèle à courte vue, condamné par la raréfaction des ressources et l'entropie sociale.

La seule forme de pouvoir qui pourrait les prolonger serait une dictature féroce leur ménageant des îlots de confort protégé au milieu d'une masse de gueux démunis après spoliation des ressources, mais les moyens font défaut pour instaurer un tel système.

Écrit par : Boreas | 07/01/2013

Boreas, je ne vous contredis point. Bien au contraire. C'est juste la formulation "ils sont très cons" qui ne me plaisait pas (même si au fond je suis d'accord avec vous, oui ce sont des cons finis) : ces cons-là sont mus par une logique rationnelle - d'une rationalité toute criticable bien sûr.

Écrit par : Anne Onyme | 07/01/2013

Pour qu'il n'y ait aucun malentendu, il est tout à fait permis de me contredire !

Anne ne me contredira pas là-dessus, elle est particulièrement bien placée pour savoir que je dis vrai. :-)

Écrit par : Boreas | 07/01/2013

"Non. Il n’y a qu’une seule explication à l’immigrationnisme forcené de beaucoup d’entre eux : ils sont bouchés à l’émeri, shootés à l’idéologie bisounours, saouls de croyance religieuse en la « mondialisation heureuse »."

je crois aussi. ce sont des croyants. pour l'essentiel et des lâches pour les autres, qui savent mais qui la ferment pour survivre.

Écrit par : hoplite | 08/01/2013

Oui, bien vu.
Bien-vu de différencier les différentes phases et contextes d'immigration (immigration "politique" avec l'Algérie jusqu'en 62, puis immigration dite patronale qui se couple ajd avec une immigration à visée électoraliste).

Cela évite de tomber dans le panneau du "c'est la faute aux patrons" alors que votre texte (ainsi que le comm d'Anne Onyme) démontre bien cette convergence d'intérêts qui nous ont amené aux quinze millions d'allogènes que vous évoquez.

C'est d'ailleurs cette multiplicité d'intérêts qui nous empêche encore aujourd'hui de comprendre, en un bloc, les raisons qui ont engendré le regroupement familial.

Enfin, concernant l'immigration grand patronale (pour ajouter de l'eau à votre moulin): http://rutube.ru/video/a4d35b17b777d4ff572e31f429957eb4/

Écrit par : Anton | 09/01/2013

Merci pour le lien, Anton.

"convergence d'intérêts" : oui, c'est ce que j'appelle "la tenaille" :

http://verslarevolution.hautetfort.com/archive/2010/08/22/la-tenaille.html

Écrit par : Boreas | 09/01/2013

Bon voila j ai trouvé un lien.
Je me souvenais que Elisabeth Guiguou avait dit que les futures marchés seraient d un milliards de consommateurs.
Le bloc des ameriques, la Chine, l Inde, et le bloc euro afrique.
Dans cette optique, il n y aurait plus qu un gros conglomerat entre l Europe et l Afrique.
http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/elisabeth-guigou-l-avancee-de-l-78375

Il y a aussi le projet Allemand de produire de l electricité avec le soleil du Sahara,puis de lenvoyé en Europe. Il faudrait du coup faire copain-copain avec les maghrebins.

Donc dans certains cerveau malade il y aurait un vrai avenir au metissage, et au vivre ensemble, permettre a nos multinationales de faire encore plus de pognon.
Pour les petits bobo, c est de la conneries pure, ils sont trop bouffés par la propagande. Par contre les décideurs, eux, ils voient plus loin, ils voient tres bien ou seraient leurs futures profits. Ils ne sont pas cons, eux, ils sont immoraux.

Écrit par : libherT | 09/01/2013

Le début de votre article résume bien l'origine de l'immigration de masse. Mais pour le reste, je suis partagé.... Ou alors j'ai mal compris.

En cas d'effondrement économique, on n'hésitera pas à monter les gens les uns contre les autres pour faire oublier les véritables coupables de ce merdier - c'est un peu le cas d'ailleurs aujourd'hui, avec le "match" FDS vs musulmans. Ces musulmans qu'on peut (timidement) critiquer (cf l'histoire du pain au chocolat par exemple), alors que c'était quasiment interdit durant ces dernières années.... Et de l'autre coté, on en rajoute une louche avec la repentance (cf le voyage de Flamby en Algérie).

Vos commentaires et ceux d'Anne rejoignent les analyses de Michel Drac concernant le court-termisme - terme que je préfère à "connerie", même si ca soulage :) - de nos élites.

En fin de compte, tout se tient avec des intérêts (dans tous les sens du terme), un peu de haine (surtout venant d'une communauté qu'il est interdit de pointer du doigt) et beaucoup de lâcheté (du plus grand nombre). L'"Occident" n'est vraiment pas beau à voir....

Écrit par : Imperator. | 09/01/2013

libherT

Merci pour le lien.

La Guigou n'est pas franchement ce que j'appellerais un grand décideur... Dans son esprit se bousculent pas mal de lubies (l'existante mais irréalisable Union pour la Méditerranée, coquille vide et dada de Sarkozy, par exemple, mais pour la concrétisation de laquelle les avancées sont microscopiques sinon inexistantes).

Un "marché" euro-africain d'un milliard et demi de consommateurs ? Ha ha ha, que c'est drôle ! Et ils vont consommer quoi et avec quel argent, les Africains ? Même l'Afrique du Sud, qui était LA puissance économique dominante de toute l'Afrique subsaharienne, va de mal en pis ; alors que dire de pays comme le Mali, le Soudan, la Somalie, le Tchad, etc. ? Certes, on leur attribue de la croissance, mais il faut voir d'où ils partent...

Même le fameux Marché transatlantique entre Europe et Etats-Unis, annoncé par Pierre Hillard (qui, à mes yeux, a le grand tort de croire que toute expression d'un souhait est une preuve de réelle intention, voire de réalisation), est irréaliste, car butant sur trop de conflits d'intérêts industriels et commerciaux ; alors, comment une union économique aussi déséquilibrée qu'un marché euro-africain pourrait-il voir le jour ?

Non, tout cela, ce sont surtout des fantasmes. Au niveau des grandes entreprises multinationales, l'Afrique n'est pas perçue comme un réel marché de consommateurs, elle est avant tout une réserve de ressources, exemple :

http://www.nextafrique.com/finance/fiscalite-legacy/2024-flux-transactionnels-et-prix-de-transfert-comment-les-multinationales-entretiennent-le-sous-developpement-economique-de-l-afrique

D'ailleurs, comme le dit Lugan, "L’Afrique n’est pas un continent économique" :

http://archives-fr.novopress.info/80463/bernard-lugan-%C2%AB-l%E2%80%99afrique-n%E2%80%99est-pas-un-continent-economique-%C2%BB/

Je partage votre avis, les décideurs sont largement immoraux, mais ils sont surtout hermétiques au bon sens, dans la mesure où leur constructivisme permanent s'oppose à des réalités (géopolitiques, culturelles, historiques, énergétiques, environnementales, etc.) qui laissent souvent passer le profit à court terme et son cortège de ravages, mais qui ne tolèrent pas, en réalité, les changements profonds, les révolutions à long terme. Ces décideurs se prennent pour des alchimistes, mais il leur manque la pierre philosophale.

Quant au projet solaire de l'Allemagne en Afrique du Nord et au Moyen Orient (le projet Desertec, qui se heurte à de nombreuses difficultés), il est de moins en moins allemand et même de moins en moins européen :

http://www.latribune.fr/green-business/l-actualite/20121113trib000730704/solaire-desertec-de-moins-en-moins-europeen-.html

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Imperator

Votre : "En cas d'effondrement économique, on n'hésitera pas à monter les gens les uns contre les autres", me paraît juste quant à l'intention de certains, dans la mesure où c'est d'ores et déjà ce qui se fait, dans le cadre d'oppositions artificielles (droite-gauche, libéraux économiques-libéraux libertaires) ou plus concrètes (autochtones-immigrés, riches-pauvres...).

Concernant la deuxième catégorie, néanmoins, la part d'intentionnalité me paraît toutefois à relativiser, voire sujette à caution, dans la mesure où ces oppositions sont davantage la conséquence de situations injustes causées par le "Système" au fil du temps, pour diverses raisons dont la volonté de nuire n'est probablement pas la principale, que d'une volonté claire de division et de contrôle par la violence instillée à dessein dans les rapports sociaux.

Dans le cadre du court-termisme qui prédomine chez nos élites (comme chez le pékin moyen, puisqu'il n'y a pas de fumée sans feu et que les élites ne sont que la fumée), il est néanmoins probable que l'éternel "diviser pour mieux régner" serait encore envisagé comme outil de gestion d'une catastrophe économique ; mais, en ce qui me concerne, j'essaie de penser les moyens dont disposera la partitocratie pendant et après un tel effondrement.

Et si je ne crois guère à ces moyens, c'est que de telles manipulations nécessitent :

1 - de disposer de puissants médias largement sous contrôle,

2- que ces outils de propagande soient crédibles, c'est-à-dire que les sphères de pouvoir qu'ils servent ne soient pas discrédités.

Or, non seulement un effondrement économique verrait inéluctablement un déclin, voire un écroulement ou une réorientation radicale des médias mainstream (le déclin existe déjà : http://fortune.fdesouche.com/15005-la-presse-ecrite-francaise-sous-perfusion ), mais surtout, quel que soit le sort financier de ces médias, comment imaginer que des masses même abruties accordent encore du crédit à leur propagande, nécessairement contraire à la réalité quotidiennement perçue (appauvrissement lourd voire pénuries alimentaires, échec du système politique...) ?

Écrit par : Boreas | 10/01/2013

Si les élites étaient simplement connes, on aurait une diversité de connerie allant d'un non ferme à l'immigration à un oui béat.
Or, il n'existe qu'un Oui légalement obligatoire (sinon, c'est du racisme).
Comme il n'existait qu'un Oui officiel au TCE de 2005. Et là, c'est sur que ce n'est pas connerie.

Soyons sérieux, ton raisonnement, Boréas, se base à partir ta position sociale de francais de base et là, evidemment, de ta position, c'est trés con l'immigration: tu n'as que les désavantages.
Dés que tu prends de l'altitude sociale, non seulement en gain financier annuel, mais en pouvoir réel, l'intêret individuel et de classe n'est plus le même et tu ne récoltes que le bénéfice du mouvement de population que tu obtiens politiquement.
Et là, ce n'est plus con du tout, c'est même trés intéressant

Soyons sérieux, si les Elites sont connes alors c'est la même conclusion qu'il faut tirer à la question: mais pourquoi les élites communistes envoyaient des millions de soviétiques au Goulag?
Et je te promets que ce n'est pas par connerie...

Écrit par : Three piglets | 15/01/2013

TP, je n'ai pas dit "simplement connes", mais "SURTOUT" connes.

Par ailleurs, tout dépend de ce qu'on entend par "connerie" et par "élites".

S'il suffit, pour ne pas être "con", de défendre ses intérêts et d'être un peu rusé, voire machiavélique, il est clair que l'hyperclasse ne souffre pas d'un manque d'intelligence.

Mais si l'intelligence, c'est un peu plus que d'être capable de manipulations cyniques par intérêt (à court terme, je le maintiens) ; si c'est, aussi et surtout, de comprendre le prix de tout un tas de choses sans valeur marchande (bien et mal, identité, humanité, utilité des rapports sociaux, liberté, etc.) comme l'illustre par exemple le film La vie des autres :

http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Vie_des_autres

... eh bien, l'hyperclasse est très, très conne.

Dans son cas, elle l'est d'ailleurs encore davantage que cela, puisque ses actions contribuent, le plus souvent, à dégrader le monde où elle vit, elle aussi, par de multiples prédations et destructions qui, sur le long terme, ne pourront qu'avoir un effet négatif pour elle-même, aussi.

Après, l'hyperclasse n'est pas toutes les "élites" et, pour ce qui est de ses suiveurs et larbins, c'est encore pire dans le domaine de la connerie puisque ceux-là subissent le plus souvent, ou sont susceptibles de subir à plus court terme et plus directement, les effets négatifs des fadaises qu'ils prônent.

Quant au goulag, là encore, le calcul, le cynisme et la cruauté n'excluent pas la connerie la plus profonde, si ce n'est la psychopathologie. Faire tuer des millions de gens, ce n'est pas une preuve d'intelligence, juste de capacité à abuser d'un pouvoir éphémère, même s'il est considérable. Et tout ça pour quoi ? Le gonflement de l'égo, l'aplaventrisme des subordonnées, une datcha en Crimée, des maîtresses pas trop moches et autres avantages de l'appartenance à la Nomenklatura ? Il y en a qui décidément n'ont pas lu (ou compris) Marc Aurèle...

Sans doute ma conception de l'intelligence est-elle avant tout philosophique...

Cela dit, il ne me semble pas qu'elle soit bien éloignée non plus de celle de Patrick Reymond et de Philippe Grasset, parmi d'autres.

Écrit par : Boreas | 16/01/2013

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