03/09/2013
Pognon aliénation
Eh oui, je sais, c'est moche
« L’argent est le dieu jaloux d’Israël devant qui nul autre dieu ne doit subsister. L’argent abaisse tous les dieux de l’homme et les change en marchandise. L’argent est la valeur générale et constituée en soi de toutes choses. C'est pour cette raison qu'elle a dépouillé de leur valeur propre le monde entier, le monde des hommes ainsi que la nature. L'argent, c'est l'essence séparée de l'homme, de son travail, de son existence ; et cette essence étrangère le domine et il l'adore. »
Karl Marx, La question juive (1843) - ici, p. 30
20:17 Écrit par Boreas dans Crise, Economie, Histoire, Identité, Philosophie, Politique, Psychologie, Société | Lien permanent | Tags : karl marx, question juive, argent, aliénation, dieu, homme, valeur, travail, essence | Facebook | | Imprimer | |
02/09/2013
La face cachée des vaccins
(Entretien avec le Docteur Marc Vercoutère, 2009)
21:01 Écrit par Boreas dans Crise, Economie, Nature, Propagande, Psychologie, Société, Stratégie | Lien permanent | Tags : marc vercoutère, vaccins, vaccinations, inefficacité, système immunitaire, toxicité, maladies auto-immunes, hydroxyde d'aluminium, squalène, effets secondaires, laboratoires pharmaceutiques, médecins, profit, rente, bernard kouchner, philippe douste-blazy | Facebook | | Imprimer | |
31/08/2013
Désobéissance civile
Manifestation interdite. Mobilisation massive de CRS. La routine.
Et la presse du Régime qui affirme que les Veilleurs ne sont que quelques centaines à Paris ce soir. C'est évident, voyons (cliquez un peu sur la photo, histoire de rire) :
Bouh, ils ont désobéi à la préfecture de police. Paaas bien.
Que vont faire les autorités chargées de préserver l'ordre public, gravement menacé par ces voyous violents et agressifs ? L'innocent peuple de Paris risque d'être massivement gazé par ces dangereux nervis fâââchistes, au comportement digne de Bachar el-Assad.
Je pense qu'il faudrait procéder à des frappes ciblées. À l'américaine, quoi. Histoire de montrer qu'on ne peut pas accepter ça.
23:24 Écrit par Boreas dans Crise, Identité, Politique, Propagande, Société, Stratégie | Lien permanent | Tags : manif pour tous, mpt, veilleurs, paris, la concorde, 31 août 2013, désobéissance civile | Facebook | | Imprimer | |
29/08/2013
La minute d'optimisme
20:24 Écrit par Boreas dans Crise, Littérature, Philosophie, Poésie | Lien permanent | Tags : friedrich hölderlin, péril, salut, optimisme | Facebook | | Imprimer | |
28/08/2013
Brzezinski sur la crise syrienne
Heilbrunn : nous sommes entrés dans la cinquième année de l’administration Obama, et vous déclarez que l’Occident se livre à une « propagande de masse ». Obama est-il entraîné dans l’affaire syrienne parce qu’il est trop faible pour résister au statu quo ? Qu’est-il arrivé au président Obama pour qu’on en soit arrivé là ?
Brzezinski : Je ne peux pas me lancer ni dans une psychanalyse, ni dans un quelconque révisionnisme historique. A l’évidence, il a un problème difficile entre les mains, et il y a un aspect mystérieux à tout cela. Il suffit de considérer la chronologie. À la fin de 2011, on a vu des flambées de violence en Syrie provoquées par une sécheresse et encouragées par deux autocraties bien connues dans le Moyen-Orient : le Qatar et l’Arabie saoudite. D’un seul coup, Obama annonce qu’Assad doit partir – apparemment sans aucune véritable préparation pour faire en sorte que cela se produise. Puis, au printemps 2012, l’année des élections ici, la CIA dirigée par le général Petraeus, selon le New York Times du 24 mars de cette année dans un article très révélateur, monte une opération à grande échelle pour aider les Qataris et les Saoudiens et les relier en quelque sorte aux Turcs dans cet effort. Etait-ce un plan stratégique ? Pourquoi avons-nous tout d’un coup décidé que la Syrie devait être déstabilisée et son gouvernement renversé ? A-t-on jamais fourni une explication au peuple américain ? Puis, dans la dernière partie de 2012, en particulier après les élections, le vent du conflit tourne un peu contre les rebelles. Et il devient clair que certains de ces rebelles ne sont pas si « démocratiques » que ça. Et donc toute la politique doit être reconsidérée. Je pense que ces choses doivent être clarifiées afin que l’on puisse avoir une compréhension plus précise des objectifs de la politique américaine.
Heilbrunn : Historiquement, nous avons souvent aidé des mouvements rebelles - au Nicaragua, en Afghanistan et en Angola, par exemple. Si vous êtes un néo-conservateur ou un faucon progressiste, vous allez dire qu’il s’agit d’une aide destinée à des forces en lutte pour renverser un dictateur. Alors qu’est-ce qu’il y a de mal à entreprendre une intervention pour des raisons humanitaires ?
19:52 Écrit par Boreas dans Crise, Géopolitique, Propagande, Psychologie, Stratégie | Lien permanent | Tags : zbigniew brzezinski, syrie, etats-unis, intervention, risques, bachar el assad, israël, barack obama, faucons, arabie saoudite, qatar, iran, russie, chine | Facebook | | Imprimer | |
26/08/2013
Un jour sur Terre
20:48 Écrit par Boreas dans Nature | Lien permanent | Tags : one day on earth | Facebook | | Imprimer | |
L'inégalité du partage des richesses mondiales
20:41 Écrit par Boreas dans Crise, Economie, Géopolitique | Lien permanent | Tags : inégalités, richesses, partage, monde | Facebook | | Imprimer | |
25/08/2013
Les imbéciles n’ont jamais de cancer
(1985)
02:17 Écrit par Boreas dans Histoire, Philosophie, Politique, Psychologie, Société | Lien permanent | Tags : pierre desproges, théâtre fontaine, 1985, imbéciles, humour | Facebook | | Imprimer | |
24/08/2013
Le populisme, voilà l'ennemi
Autographe de BHL
« (...) Le mot a mauvaise presse. L’anathème est agité par tous les vents et tous les camps. Injure de confort à défaut de contours. Procédons à un bref tour d’horizon.
Bernard-Henri Lévy se plait à cibler, au gré des articles qu’il répand, "tous les populismes", le "populisme le plus crasse" et les "populismes plus ou moins fascisants". Daniel Cohn-Bendit le pourfend en tant qu’"articulation politique du rejet". Caroline Fourest redoute "la montée d’un populisme raciste" et François Baroin, ancien ministre UMP, accuse le PS de recourir à "cette espèce de populisme" dès lors qu’il appelle à manifester dans les rues. Alain Minc s’inquiète de le voir "progresse[r] dans toutes les sociétés". Houria Bouteldja dénonce les "inclinaisons nationales-populistes" de la gauche française. Henri Guaino se soucie pour sa part de la "grande vague de populisme" s’abattant sur les ministres lors de l’affaire Bettencourt et l’homme d’affaires Charles Beigbeder en accuse Éva Joly lorsqu’elle incrimine les profits de la BNP… N’en jetez plus !
À trop dire, le mot ne dit plus rien. À moins qu’il ne dise qu’une seule et même chose ? De droite à gauche, des "modérés" aux "radicaux", des laïcs aux religieux : le mépris du peuple. L’Histoire, nul ne l’oublie, est consignée par les gagnants et le langage tient dans la main des dominants. Les oligarques opèrent les termes qui pourraient affecter leurs privilèges. Les cyniques grecs, par trop subversifs, devinrent ainsi les cyniques que l’on sait : méprisants, sarcastiques, éhontés et impudents. Le matérialisme passa de la critique de l’idéalisme philosophique à la soif de possessions sonnantes et trébuchantes. L’anarchie, étymologiquement hostile aux chefs et au pouvoir, fut instituée en synonyme de chaos… Au populisme, mouvement socialiste et antitsariste né en Russie, de devenir, sous les cris d’orfraie de la fine fleur intellectuelle et médiatique, l’une des modalités de la démagogie ou, pis, l’un des énoncés du fascisme. (...) »
Source (N.B. : l'article est intéressant dans son intégralité)
17:18 Écrit par Boreas dans Crise, Economie, Identité, Politique, Propagande, Psychologie, Stratégie | Lien permanent | Tags : populisme, peuple, mépris, droite, gauche, bernard-henri lévy, daniel cohn-bendit, caroline fourest, françois baroin, alain minc, houria bouteldja, henri guaino, charles beigbeder | Facebook | | Imprimer | |
22/08/2013
Les Etats-Unis, ennemis de l'Europe
« Les révélations de Snowden sont un éclairage sous les feux des projecteurs : notre pays [l'Allemagne] n’est pas, pour les Etats-Unis, un partenaire, mais est considéré comme un repaire de terroristes.
Il faudra se rappeler du visage ouvert et, somme toute, sympathique, d’Edward Snowden. Qui donc a réussi à lancer par la presse, une pareille bombe médiatique, à partir d’un refuge à Hong Kong, obligeant le président américain à chercher des explications concernant la situation réelle des libertés individuelles et des questions de sécurité dans son pays ? Si ce n’était pas aussi sérieux, on dirait, bravo, bien joué. Mais de tels mots restent en travers dans la gorge, tant tout cela n’est pas crédible. Il se trouve que quelqu’un veut défendre les libertés individuelles et les droits civiques fondamentaux et se voit obligé de fuir – où ? – en Chine.
D’un seul coup – comme en 1987, l’aviateur Mathias Rust, en survolant le Kremlin – le jeune Snowden a arraché le masque cachant le visage de sa patrie. On est loin de cette représentation des Etats-Unis, symbole de la démocratie et des valeurs étatiques fondamentales. La Chine n’est pas particulièrement connue comme Preaceptor Libertatis, la Fédération de Russie non plus d’ailleurs. Et pourtant, la Russie se présente, depuis un certain temps, comme courageuse représentante des droits humains. Autrement dit, on reprend aux Etats-Unis et à l’Occident ce droit qu’on croyait inaliénable de représenter ces valeurs. On n’a pas oublié que, déjà, lors de la guerre de 1999, la République fédérale de Yougoslavie, en violation du droit international, fut sacrifiée au nom des intérêts particuliers des Américains. Et maintenant cela ! Les dirigeants chinois n’ont pas été hissés au gouvernement selon les règles qui nous sont chères. Mais cela ne signifie pas qu’ils n’évaluent pas soigneusement les intérêts de leur pays. Ils l’ont certainement aussi fait lorsqu’ils ont laissé la voie libre à ce jeune homme de se rendre à Moscou. C’est ainsi qu’ils ont créé des conditions propices pour que le ballon placé devant leurs pieds par le jeune Américain et les Etats-Unis vacillants, reste en l’air.
La rage de tout contrôler, qu’Edward Snowden avait décelée au sein de la National Security Agency (NSA) et chez ses clients, n’aurait pu être découverte à un pire moment. Ce qu’il avait à dire concernait surtout l’Allemagne, ce sont nous, les Allemands qui nous trouvons dans la ligne de mire de l’Etat fouineur américain. Il y a de quoi se frotter les yeux, car – indépendamment des guerres menées en violation du droit international – on se sent plutôt comme un allié des Etats-Unis et non pas comme un repaire du terrorisme international. Ce fut un magnifique signal, envoyé juste avant la visite à Berlin du président Obama. Mais la suite fut pire : nous sommes l’objectif officiellement déclaré de la surveillance totale, en commun avec nos amis européens, et pourtant nous nous trouvons dans une situation pour le moins singulière. La clause des Etats ennemis de la Charte des Nations Unies reste d’actualité dans la centrale de la NSA à Fort Meade.
23:32 Écrit par Boreas dans Crise, Géopolitique, Propagande, Psychologie, Stratégie | Lien permanent | Tags : etats-unis, ennemis, allemagne, europe, nsa, prism, echelon, sigint, cia, eward snowden, surveillance, espionnage, souveraineté limitée, doctrine brejnev, droit international, accord de libre-échange transatlantique | Facebook | | Imprimer | |