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15/09/2013

L'existence est éphémère


Commentaires

Confirmation, donc. Merci pour le lien.

L'engagement au FN, c'est apparemment le seul "courage" à la portée des intellectuels.

Bon, si en plus Chauprade s'affirme "libéral en économie", c'est le pompon.

Écrit par : Boreas | 15/09/2013

Un pas aprés l'autre Boréas.

Écrit par : Three piglets | 15/09/2013

Effectivement, si c'est à Chauprade que tu fais allusion, il est possible qu'il évolue, tout comme le FN n'est qu'une étape dans la radicalisation collective (encore que, pour certains, ce soit manifestement une destination finale, voire une rente, ou encore une digue contre cette radicalisation...).

Si tu parles du sujet de ce billet, aucune impatience de ma part.

Mais sans penser souvent à la mort (ce qui n'a rien de négatif ou de morbide), comment vivre l'instant ?

Écrit par : Boreas | 15/09/2013

Je parle de Chauprade.
Le Pen, c'est Kérenski.

Le front déborde le système des partis, et le front se fera déborder par moins bourgeois et plus technicien.
Bolchévisation en somme de la dissidence.
Cela nécessite un travail collectif, des secteurs attribués, et surtout pas une bannière unique.

Sur la mort, c'est un peu comme la vie. L'affronter avec courage.
Et pour vivre l'instant présent? Dans le combat.

Écrit par : Three piglets | 15/09/2013

sur la mort:

« A 19 ans à peine, nous sommes déjà morts. Comment continuer à vivre ? Après ces cercueils, comment coucher avec des femmes, boire de la bière, jouir de la vie ?

Nous sommes pires que des centenaires décrépits. Eux au moins ont peur de la mort, alors que nous, nous n’avons plus peur de rien. Nous ne voulons rien. Nous sommes des vieillards, car être vieux, c’est vivre du passé, n’est-ce pas ? Or il ne nous reste que le passé.

La guerre a été l’acte le plus important de notre existence, et nous l’avons accompli. La meilleure partie de notre existence, sa partie la plus lumineuse, a été la guerre. Il n’y aura désormais rien de meilleur.

Et sa partie la plus noire, la plus sordide a aussi été la guerre. Il n’y aura rien de pire non plus. J’ai vécu ma vie. »

La Couleur de la guerre par Arkadi Babtchenko - récits traduits du russe par Véronique Patte - éd. Gallimard. (témoignage de première bourre et tragique sur la guerre en Tchétchénie++)

Écrit par : hoplite | 16/09/2013

Orages d'acier de Jünger m'a aussi beaucoup marqué (comme toi, je suppose).

Et Les Réprouvés d'Ernst Von Salomon.

Et Le Feu de Barbusse.

Et Gaspard de René Benjamin.

Et mon deuxième billet de ce jour, que ton commentaire m'a inspiré, ce dont je te remercie, mon ami.

Écrit par : Boreas | 16/09/2013

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