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03/03/2014

Les patriotes ukrainiens, exemple guerrier

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« Assis derrière le clavier, de nombreux camarades occidentaux ont jacassé sur les camarades Ukrainiens, les qualifiant d'agents des Américains, des banquiers, des technocrates.

Les commissaires politiques de chez nous ont invoqué la géopolitique, soudainement devenue la clé unique et absolue de tout, un peu comme la théorie de la plus-value pour les marxistes les plus inexpérimentés.

On a entendu des personnages, ceux qui s'écartaient sans s'exposer quand on nous tirait dessus, émettre des malédictions du genre : "l'extrême droite est un phénomène des agences de renseignement occidentales." (...)

Là bas, des camarades sont allés mourir. Trente, si je ne me trompe pas, dans les rangs du Praviy Sektor, (le Secteur Droit, rassemblement de plusieurs mouvements nationalistes ukrainiens comme Tryzub ou l'UNA-UNSO, ndt) et plus de quinze dans ceux du plus "modéré" Svoboda.

Mais c'est ainsi : des gens qui dans leur vie n'ont jamais été dans une bagarre ni payé une amende, crachent des jugements sentencieux sur celui qui se bat et meurt. (...)

En dehors de ces experts de la vie et de la mort (des autres) qui décident des peuples en regardant une carte sur Google Maps, il y a ceux qui se demandent en toute bonne foi : mais ne sommes-nous pas avec Poutine ?

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25/02/2014

Rugissements

22/02/2014

Lard contemporain

(1991)

02:14 Écrit par Boreas dans Crise, Culture, Identité, Psychologie | Lien permanent | Tags : les inconnus, art contemporain |  Facebook | |  Imprimer | Pin it! |

Pour une autre Europe

19/02/2014

Comprendre la situation ukrainienne

Extrait du journal de TVLibertés du 19 février 2014

16/02/2014

Ernst Jünger, indestructible boussole

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France Culture, 15 février 2014 (émission où certains cherchent à faire passer Jünger pour un cas psychanalytique, un autiste, etc. ; mais il y a Julien Hervier, donc ça vaut le coup ; faites le tri...)

Ernst Jünger chez Pivot, en 1981 :

Sur les figures du Rebelle et de l'Anarque, lisez ceci.

Détruire l'humanité pour imposer la théorie du genre

Jetez aussi un oeil à cet article, tiens.

05/02/2014

Subversion techno-scientifique

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« (...) Dès son origine, la science porte en elle une volonté de subvertir le langage, de le réduire à une fonction utilitaire. Les Grecs visaient déjà un savoir affranchi de la subjectivité des locuteurs. Il faudra attendre l'âge classique pour que ce vœux se réalise pleinement. Déjà loin de Montaigne qui constatait la vanité du savoir, le Discours de la méthode que publie Descartes en 1637, vise la recherche d'un point de certitude pour la construction des sciences : "Ainsi la science se constitue, non plus sur les perceptions mais sur les idées elles-mêmes. La rupture est dès lors faite avec la position épistémologique d'Aristote pour qui la priorité restait accordée à la chose existante". Descartes dissocie notre entendement de notre sens commun, dont il s'agit désormais de faire abstraction. Avec Galilée, il prend parti pour un rapport à la nature et au monde réduits à leur mathématisation.

Telle est la coupure fondamentale d'avec les Grecs : le savoir évacue la question de la vérité : "Désormais, savoir et vérité sont disjoints et le savoir, de ne plus être obligé de se confronter sans cesse à ce qui le fonde, peut se capitaliser. Le savoir peut dorénavant, sans mettre en péril sa validité, 'oublier' la question de la vérité. La démarche de Descartes implique donc un mouvement d'autosuffisance qui, de ne plus s'être encombré de la dimension de la vérité, a pu devenir opérant".

Se libérant de son ancrage dans la vérité, le savoir fonde son origine sur lui-même afin de mieux pouvoir progresser. Cet oubli est une nécessité constitutive de sa méthode et conditionne la puissance opératoire de la science moderne. Autrement dit, le savoir a colonisé la vérité, la vie a été assimilée au savoir. Ainsi, chaque énoncé scientifique rend caduque le précédent énoncé : "La science se charge donc d'oublier le 'dire' pour ne retenir que le 'dit' ".

(...) cette subversion du réel par laquelle la science s'auto-fonde, n'est pas un "dérapage de l'idéologie scientiste". Elle est inhérente à la méthode scientifique moderne, porteuse d'un prétention totalisante et potentiellement totalitaire.

A cet égard, nous vivons aujourd'hui une nouvelle étape, celle où le monde se trouve directement déterminé par les effets de ce progrès, si visibles dans ces objets qui peuplent notre quotidien, du micro-onde à l'ordinateur en passant par la télévision et la pilule contraceptive. Avec le voyage de l'homme sur la Lune, "ce qui jusque-là avait été pensé comme impossible était devenu possible". Dans cette nouvelle et récente étape des développements de la science, la catégorie même de l'impossible est en train de disparaître, et avec elle, la dimension du manque, de la faille, qui sont au cœur du symbolique humain, et seulement par la reconnaissance et l'acceptation desquelles, le sujet humain peut devenir adulte.

Cette étape de la "technoscience" révèle bien que la science est ordonnée en vue de la technique. Les présupposés initiaux de la science aboutissent à la technique, à laquelle la nature devient entièrement subordonnée, et auquel le sujet humain risque de vite l'être à son tour : l'effacement de l'énonciation requis par la méthode scientifique aboutit à sa disparition, alors qu'elle est la propriété première d'un sujet. A cet effacement de l'énonciation, se substitue le "laisser-croire" en la toute-puissance de la technoscience, par laquelle et grâce à laquelle tout est ou sera possible. (...) »

Source

04/02/2014

L'âge des limites

02/02/2014

Quelle pérennité pour le système dissipatif ?