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31/08/2014

Un malheureux accident

En Russie, l'usage des médias est réservé à un certain type de bipèdes

 

Une fois n'est pas coutume, je vais défendre un libéral. Ceux qui connaissent ce blog savent que je suis anti-libéral (ce qui ne veut pas dire communiste ou contre l'entreprise privée) et en seront donc peut-être étonnés.

C'est qu'il y a quand même un minimum de règles à respecter, si on prétend vivre dans une société un tant soit peu civilisée. L'une de ces règles étant la protection des citoyens contre la violence et, a fortiori, contre la violence de l'Etat, puisque c'est celui-ci qui est censé assurer cette protection, en échange du paiement des impôts, etc.

C'est qu'il existe également un minimum de règles sociales entre êtres humains un tant soit peu civilisés, sauf à être une brute néanderthalienne (N.B. : les Néanderthaliens n'étant plus là, ils ne peuvent pas me contredire si je me trompe ; or, il faut bien une image pour décrire ce que je veux dire et il se trouve que j'ai trop de respect pour les porcs pour les comparer au type de soi-disant humains auxquels je pense). Ce minimum consiste, entre autres, à ne pas exercer de violence contre un autre être humain, sinon pour se défendre ou pour réprimer un comportement contraire à l'éthique élémentaire.

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22/08/2014

L'Iran drogué

Source : UNODC World Drug Report 2010

 

(...) Si Marx était né en Iran, il aurait pu dire que l’opium est l’opium du peuple. L’Iran est le plus grand consommateur d’opium dans le monde. Selon des estimations, 4 tonnes d’opium seraient consommées quotidiennement à Téhéran. La tradition perdure depuis des décennies et bien avant la révolution de 1979.

Toutes les couches sociales en consomment, l’ouvrier y cherche de la force pour travailler, le chauffeur routier le consomme pour rester éveillé la nuit, l’artiste et l’écrivain y cherchent l’inspiration, le religieux en prend avant son prêche, le riche en fait son meilleur loisir, le libidineux fait l’éloge de ses effets érotiques et tous les politiciens sont soupçonnés par le peuple d’en consommer.

La manière de le consommer dit beaucoup sur l’origine sociale. Hossein m’explique : « Fumer avec une pipe traditionnelle, c’est la façon royale, car il faut beaucoup de temps et plus d’opium. Ceux qui ont moins de moyens chauffent l’opium avec une épingle en fer et inhalent directement la fumée, les plus pauvres mangent le "sookhté" (le brûlé en persan), le résidu récupéré dans la pipe après la consommation. »

C’est d’ailleurs avec le « sookhté » que les Iraniens sont tombés dans le piège de l’opium au XIXe siècle. A l’époque, les Anglais s’étaient lancés dans le juteux commerce de l’opium à travers le monde. Avec la complicité de la monarchie, ils ont encouragé les agriculteurs à planter du pavot plutôt que du blé. Et pour pousser à la consommation, le gouvernement achetait à un prix très intéressant le « sookhté ». C’est ainsi que l’opium se propage très rapidement dans la Perse. Sven Hedin, géographe et explorateur suédois, de passage à Téhéran à la fin du XIXe, résume : « Téhéran est une ville ou l’Orient insouciant fait la sieste sous l’effet de la drogue anesthésiante de l’Occident ».

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16/08/2014

Pourquoi ne pas sortir de l'euro

N.B. : je ne recommande pas la source (Les Non-Alignés). C'est Adinolfi qui m'intéresse, c'est tout.

19:38 Écrit par Boreas dans Crise, Economie, Géopolitique, Politique | Lien permanent | Tags : gabriele adinolfi, euro |  Facebook | |  Imprimer | Pin it! |

07/08/2014

« Tout a été mis en scène » - Comment fonctionne la machine de propagande russe

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Le propagandiste nazi Joseph Goebbels se sentirait probablement comme un étudiant immature s'il voyait à l'oeuvre la machine de propagande du Kremlin.

Les méthodes des propagandistes sont idéalement illustrées par la confrontation de la spécialiste [lituanienne, ndt] Rūta Vanagaïté avec des journalistes russes, sur les lieux de 1984, le drame de la survie dans un bunker soviétique, un parc d'attraction touristique à thème à 25 kilomètres de Vilnius, qui vous ramène à l'époque de l'URSS.

« Il y a plusieurs années, PBK (Perviy Kanal) est venue au bunker faire un reportage. Ils nous ont demandé ce qui avait lieu ici, comment tout fonctionnait. Nous leur avons tout montré. Alors ils ont demandé s'il était possible que le chien "attaque" le caméraman lors d'une séquence. Bien sûr. Notre chien-loup a "attaqué" le caméraman, a été agressif, tout a été filmé et ils sont partis. Mais il n'y a eu aucun reportage », a dit Vanagaïté.

« Dans les deux semaines qui ont suivi, nous avons eu une visite d'une école russe de Vilnius, bien que les écoles russes ne viennent jamais nous voir. Eh bien ils sont arrivés, ont payé l'entrée, mais ont été indignés, ont dit que les choses n'étaient pas comme cela à l'époque soviétique et ont refusé de participer. Nous avons proposé, dans ce cas, de les rembourser et leur permettre de ne pas participer. Alors ils ont quand même décidé de participer. Dans les dix jours suivants, nous avons vu PBK diffuser une séquence dans toute la Russie. Ils ont montré un chien agressif et avaient interviewé des enfants qui avaient participé à l'excursion : comment ils avaient été étranglés, comment on leur avait donné des coups de pied, comment l'Union soviétique avait été ridiculisée, comment ils n'auraient jamais pensé que la Lituanie pouvait interpréter son histoire si affreusement. Cela signifie qu'ils avaient envoyé les enfants et que tout avait été mis en scène ! Ils ont tout montré - un chien agressif et des enfants qui parlaient d'étranglement, quoique personne ne les ait touchés. Ils parlaient malgré les images. Imaginez combien avait été investi dans une séquence de cinq minutes », a continué la spécialiste de la propagande et femme politique.

Vanagaïté a déclaré que cela constitue un exemple spécifique du fonctionnement de la machine de propagande russe. A son avis, la Lituanie n'est pas capable de résister à une propagande de ce type, car nos mass-médias sont indépendants et ne suivront pas les ordres de l'Etat comme c'est le cas en Russie.

« La principale règle des élections ou de la propagande : plus grande est l'audience, plus gros est le mensonge. Je pense que jamais des Lituaniens n'oseraient mentir aussi effrontément et professionnellement que le font les Russes. Nos forces ne sont pas égales et notre culture est différente. Nous ne pouvons pas rivaliser avec leur propagande. Après avoir vu cinq émissions de Vremia, même un intellectuel est affecté : tout est si simple, si clairement exposé, ce qui est bon et ce qui est mauvais et l'effronterie le fait ressembler à la vérité. Un mensonge parfait adressé au subconscient », a dit la spécialiste de la propagande.

Neuf méthodes de propagande

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02/08/2014

France rurale, France fragile

01/08/2014

Graphiques

Quelques éléments statistiques relatifs aux échanges entre l'Union européenne et la Russie, qui montrent que celle-ci a infiniment plus besoin de nous, que l'inverse :

 

Interdépendance comparée de l'UE et de la Russie en termes d'échanges

Source

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30/07/2014

Pour La Voix de la Russie, DSK est l'homme de la situation

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« (...) [Selon] Vladislav Belov, expert de l'Institut de l'Europe de l'Académie des Sciences de Russie :

"Je n'exclurais pas la théorie du complot. Strauss-Kahn est tombé dans un piège tendu à dessein et cela pouvait être lié concrètement au désir de ne pas avoir sur la scène politique le puissant adversaire de Nicolas Sarkozy qu’il était à cette époque. Autant que je me rappelle, sa popularité dépassait même par moments celle du président français en exercice et il avait d’assez bonnes chances de gagner la course présidentielle. A la place de Hollande, nous aurions eu le politique énergique, capable et talentueux dont la France avait besoin pour réaliser des réformes à grande échelle, en premier lieu économiques – l’octroi de compétences aux PME. Ou plutôt de la possibilité de réaliser le potentiel existant, ce qui, malheureusement, n’est pas le cas en France en ce moment". (...)

Dominique Strauss-Kahn avec ses principes inébranlables a été vaincu par ses adversaires plus forts. Il a échoué à occuper le poste de président de la République Française, et les Etats-Unis ne lui ont pas pardonné l’accusation d’avoir déclenché la crise mondiale. Est-il juste d'éliminer par ce procédé un acteur aussi influent de la scène internationale – la question est rhétorique… »

Source : La Voix de la Connerie Russie

Pour mémoire, en juillet 2013, Dominique Strauss-Kahn « a été nommé membre du conseil de surveillance de deux institutions financières détenues à majorité par les pouvoirs publics russes : le Fonds russe des investissements directs (RDIF) et la Banque russe de développement des régions (BRDR), contrôlée par le pétrolier Rosneft ».

29/07/2014

Coup d'arrêt

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Les sanctions contre la Russie pourraient donner un coup d'arrêt à son économie, selon un banquier

Les sanctions anti-russes peuvent arrêter la croissance économique et même causer un déclin, a déclaré à la chaîne de télévision Rossia 24 l'ancien ministre délégué au Développement économique.

« Nous avons évalué l'impact des sanctions, différents pourcentages de fuite de capitaux et taux de change », a dit Andreï Klepach, actuel vice-président du conseil d'administration de la Vnesheconombank, visée par ces mesures. « Il y aura manifestement un considérable effet négatif sur la croissance du PIB, moins cette année où il sera limité car différé, qu'en 2015 ».

Cela, a-t-il ajouté, pourrait geler la croissance économique et mener à une crise dépendant [quant à sa gravité] du niveau des sanctions.

En même temps, a déclaré l'ancien ministre délégué, la Russie a des moyens de s'adapter passivement à la situation. « Nous disposons de réserves considérables : les réserves de change et le National Whealth Fund peuvent être investis », a dit Klepach. Dans les circonstances présentes, la Russie pourrait investir l'intégralité du NWF dans le développement économique, a-t-il ajouté.

Le gouvernement russe a récemment accru la part du NWF devant être investie dans des projets d'infrastructures, de 40 à 60 %.

Source : ITAR-TASS

Traduit de l'anglais par mes soins. Reproduction autorisée sous réserve de citer verslarevolution.hautetfort.com en source.

28/07/2014

Réconciliez-vous, qu'ils disaient

(Manifestation « pro-palestinienne », Paris, Place de la République, 26 juillet 2014)

Source

Rappel - Les réjouissances du 19 juillet 2014, toujours à Paris :

Deux vidéos indispensables, tirées de l'excellent blog Underworld France :

Critique de la valeur

(Merci pour l'inspiration à un jeune anar qui se reconnaîtra ;-) )