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28/07/2014

Le roi de la quenelle

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La quenelle, ça se fait sans chapeau

 

Nos braves « dissidents » autoproclamés réussissent le tour de force d'aduler Vladimir Poutine et, en même temps, de haïr Israël et le « sionisme ».

Comment réussissent-ils à concilier leur amour de l'hôte du Kremlin et celui de la cause palestinienne (enfin, surtout leur antisionisme qui n'est guère, le plus souvent, qu'un antijudaïsme rebaptisé) ? Mystère ; ou plutôt, non. La réponse ? L'inculture. L'ignorance. Une méconnaissance totale des véritables relations entre Moscou et Tel Aviv.

Vous croyez, bande d'imbéciles heureux, que parce que la Russie soutient le régime d'Assad en Syrie et celui des Mollahs en Iran, elle est l'ennemie d'Israël ? Mais pas le moins du monde ! Non contente de faire du commerce avec l'Etat hébreu, la Russie en est également un partenaire militaire.

Et Poutine vient encore d'illustrer tout récemment la qualité de ces relations, en recevant chaleureusement à Moscou une délégation internationale de plus d'une douzaine de rabbins, auxquels il a fait force démonstrations de philosémitisme, d'antinazisme et d'antirévisionnisme. Ce, le 9 juillet 2014, soit au lendemain du lancement par Israël de l'opération « Bordure protectrice » contre le Hamas à Gaza. De quoi choquer, probablement, nos aimables invités à bras tendu de ce week-end...

Ce n'est pas tout. Ce bon Vladimir Vladimirovitch est décidément le roi de la quenelle ! Ha oui alors ! Nettement plus fort que Dieudonné !

Figurez-vous qu'il a déclaré aux rabbins précités : « Je soutiens la lutte d'Israël, car il tente de protéger ses citoyens ».

Sous-entendu, contre les Palestiniens, notamment. A Gaza, vous pensez qu'on en dit quoi, surtout en ce moment ?

Cerise sur le gâteau, un article du Moscow Times nous apprend qu'en raison de l'absence intéressée de soutien israélien à la position américaine à l'ONU, relative à la crise ukrainienne, « à la fin du mois de mai, se méfiant des critiques [et donc, des écoutes] des États-Unis, Israël et la Russie ont décidé d'installer une ligne de communication spéciale, cryptée [vous avez bien lu !], entre le Kremlin et le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou ».

Et « l'Empire », il en dit quoi ?

Bande de simplets !

Réconciliez-vous, qu'ils disaient

(Manifestation « pro-palestinienne », Paris, Place de la République, 26 juillet 2014)

Source

Rappel - Les réjouissances du 19 juillet 2014, toujours à Paris :

Deux vidéos indispensables, tirées de l'excellent blog Underworld France :

Critique de la valeur

(Merci pour l'inspiration à un jeune anar qui se reconnaîtra ;-) )

27/07/2014

Simplismes « dissidents »

Source

La Russie bombarde l'Ukraine (màj : photos satellite)

Et maintenant (27 juillet 2014), ce sont les images satellite qui le prouvent :

Source

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Ce n'est pas moi qui le dis, mais les soldats russes eux-mêmes. Ainsi que des civils russes :

L'ARMÉE REGULIÈRE RUSSE BOMBARDE L'UKRAINE DEPUIS LE TERRITOIRE RUSSE, ET LE MONDE DIT CIVILISÉ NE MOUFTE PAS.

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Vol MH17 : les aveux des terroristes

Un lance-missiles Buk des terroristes, photographié par l'équipe de Paris-Match sur un camion volé à Donetsk, en train d'arriver dans la ville de Snijné au matin du 17 juillet 2014

 

Que s'est-il passé ? Le jour où le vol MH 17 a été abattu

Snijné, Ukraine - Il était l'heure du déjeuner quand un lance-missiles chenillé équipé de quatre engins sol-air SA-11 arriva en ville et se gara dans la rue Karapetyan. 2.400 kilomètres plus à l'ouest, les passagers au départ du vol Malaysia Airlines MH17 étaient en train de se faire enregistrer.

Les habitants ont raconté que cela avait été une journée bruyante dans cette ville de l'est ukrainien. Beaucoup de matériel militaire l'avait traversée. Mais malgré tout, il aurait été difficile de rater le volumineux système de missiles, également connu sous le nom de Buk M-1. Il a laissé de profondes empreintes de chenilles sur l'asphalte, en grondant au milieu d'un petit convoi.

Les véhicules s'arrêtèrent devant les journalistes de l'Associated Press (AP). Un homme portant un treillis peu familier, parlant avec un accent russe caractéristique, vérifia qu'ils n'étaient pas en train de filmer. Ensuite, le convoi se remit en route, pour une destination inconnue au cœur de la rébellion pro-russe de l'Ukraine orientale.

Trois heures plus tard, des gens à 10 kilomètres à l'ouest de Snijné entendirent de grands bruits.

Et puis ils virent des morceaux de métal tordu - et des corps - tomber du ciel.

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26/07/2014

Charnier « séparatiste »

Source

Voilà à quoi Poutine a été formé

 

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Continuité victimaire et paranoïaque

24/07/2014

Europe, Russie, Etats-Unis : un ménage à trois

Au G-8 en Irlande, en juin 2013

 

Depuis des années, les pays occidentaux font comme si Moscou était devenu un partenaire démocratique acceptable, en échange de faveurs économiques que le chef du Kremlin leur dispense ou qu'il leur fait miroiter.

Les dirigeants de l'Occident ferment les yeux et acceptent d'évoluer dans la réalité virtuelle conçue dans les laboratoires de propagande de Moscou. Cela pour l'amour des affaires florissantes avec les oligarques russes ou l'espoir d'un rabais sur le prix du gaz. D'Angela Merkel à David Cameron en passant par François Hollande, les leaders des grandes puissances d'Europe occidentale ont choisi la voie facile.

L'équation est simple : personne ne met en danger sa popularité, c'est-à-dire sa politique interne – qui dépend en fait du prix du chauffage en hiver – pour des prises de position susceptibles d'ennuyer Poutine.

L'opinion publique doit réagir

Les hommes politiques européens n'ont plus, depuis longtemps, le courage de prendre position pour des principes sains, malgré l'opinion publique qui peut montrer ou même ressentir une réelle indignation envers les abus de la Russie. Elle ne manquera pas de les sanctionner par les urnes si, par exemple, le gaz devait voir son prix augmenter de manière significative. Au fond, les politiciens ne font que donner à la populace ce qu'elle mérite.

Au final, l'annexion de la Crimée, la guerre dans l'est de l'Ukraine et la recherche des coupables du crash de l'avion de la Malaysia Airlines ne sont que des sujets de bavardage autour d'une bière et de la une des journaux. Les politiciens ne risquent pas de déclencher la colère du Kremlin et de provoquer l'inconfort de leurs propres électeurs, habitués depuis plus d'un demi-siècle à une vie paisible et opulente. Le seul cas de figure qui permettrait un autre scénario impliquerait que l'opinion publique occidentale exerce une pression réelle et ferme, indiquant clairement à ses gouvernants qu'ils sont prêts à renoncer, par principe, à leur niveau de vie.

Surtout ne pas blesser la Russie

Au risque de paraître cynique, je ne crois pas qu'un tel scénario puisse advenir. Les Européens de l'Ouest sont tentés de ne pas intervenir en espérant que les vagues russes s'arrêteront à leurs frontières. Voire même à s'allier avec les Russes, à condition d'y trouver leur compte !

Et les Américains, me direz-vous ? Resteront-ils les bras croisés ? Ménage à trois ! Pendant que les Etats-Unis bayaient aux corneilles, la demoiselle Europe s'est laissé conter fleurette par le brigand russe. Eh bien, si la volage Europe préfère batifoler secrètement avec la Russie, que peuvent-ils faire ? Que faire lorsque l'épouse se lasse du mari et s'éclipse tous les jours dans la guérite du garçon de piscine ? On essaie de discuter, on la secoue un peu et, au final, on la laisse partir. Peut-être qu'elle préfère être avec un jeunot ou peut-être que cela lui servira de leçon et qu'elle reviendra repentie.

Source française

Source roumaine

(Je remercie @Erone pour le tuyau.)