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19/08/2011

Hollywood, paradis des pédomanes

 

Interview de l'acteur Corey Feldman dans l'émission "Nightline Primetime : Celebrity Secrets" sur ABC, le 10 août 2011.

Lire aussi ABC News (la traduction est ) et le Huffington Post (la traduction est ici).

10/07/2011

Salauds de pauvres !

Juste une question : vous trouvez qu'il y a quelque chose de changé, aujourd'hui ?

11/03/2011

"Inside job" en intégral, VOSTFR

Ce film, c'est un cadeau de l'ami SPOILER. Merci à ce grand dénicheur.

Prévoyez le couscous et le pinard, y en a pour près de deux heures.

 

31/01/2011

La phalange hoplite, exemple de la solidarité nécessaire

"Passant, va dire à Sparte que nous sommes morts ici pour obéir à ses lois" (inscription du poète Simonide de Céos sur le mausolée érigé au sommet du mont Kolonos, lieu de la mort des derniers Spartiates ayant participé à la bataille).

A cent mille lieues au-dessus de notre méprisable civilisation de boutiquiers, la bataille des Thermopyles a opposé, voilà vingt-cinq siècles, quelques centaines de Spartiates à des dizaines de milliers de Perses.

Ce fut, après trois jours de combats, une défaite grecque mais, à terme, une victoire, puisque jamais les Perses ne purent conquérir la Grèce.

En 1814, un magnifique tableau de Jacques-Louis David vint illustrer ce symbole de l'héroïsme, du sacrifice et du mépris de la noblesse guerrière pour la mort.

En 1962, Hollywood tenta, non sans charme (le film étant réalisé par l'excellent Rudolph Maté) mais avec sa mièvrerie coutumière, de reconstituer cet épisode des guerres médiques avec, dans le rôle du roi Léonidas 1er de Sparte, Richard Egan.

C'est en 2007 que sortit "300", film fantastique, ambigu et controversé, inspiré de la bande dessinée du néo-conservateur américain Frank Miller, elle-même adaptée de la tentative cinématographique de 1962, avec l'Ecossais Gerard Butler dans le rôle principal.

Cette oeuvre manichéenne, peuplée de monstres, infidèle en diable à la réalité historique, constamment baignée d'une lumière crépusculaire, comporte malgré tout quelques scènes d'anthologie, que voilà, pour l'essentiel.

Elles ne m'intéressent pas pour leur aspect violent et/ou spectaculaire (le cinéma anglo-saxon a le défaut de céder très souvent au grand-guignol), mais en raison de la solidarité, de la noblesse et de l'héroïsme qu'elles illustrent et qui devraient nous guider.

A bas le matérialisme.

Vive les phalanges d’hoplites.

Puissions-nous faire preuve de la même intelligence du monde.

25/12/2010

L'horreur américaine

Au passage du ridicule Santa Claus, symbole mercantile de la croyance aux bobards chez nos "amis" d'outre-Atlantique, je pense souvent au sort malheureux de Frances Farmer, actrice dans les années 1930.

Un magnifique être humain, révolté et rebelle, dont le rêve américain n'a pas ressemblé aux promesses de ses promoteurs.

En 1982, douze ans après sa mort, un film a plus ou moins retracé son calvaire (elle a passé des années en hôpital psychiatrique, en butte à des traitements inhumains, alors qu'elle n'était à l'évidence atteinte d'aucune pathologie mentale).

En voilà un extrait, avec Jessica Lange dans le rôle-titre :


Et voici la vraie Frances Farmer :

Elle n'avait qu'un défaut.

En plus d'être belle, elle était intelligente.

Les marchands de soupe n'ont pas apprécié.

FrancesFarmer2.jpg

29/10/2010

Sombreville

Après Blade Runner, encore un film allégorique de l'état de sommeil où est plongé notre monde : "Dark City" (littéralement, Sombreville), d'Alex Proyas (1998).

Un monde urbain dont les habitants se réveillent sans mémoire, où tout s'arrête à minuit pour être remodelé à la guise de mystérieux machinistes, les "Etrangers", dont personne ne sait rien.

Bien meilleur, à mon avis, que le pauvre Matrix-machin-truc (sauf la première partie du premier volet, avec son excellente idée de pilule bleue / pilule rouge).

Bande annonce :

Début du film (en VO, hélas - impossible de trouver une VF) :

Un long passage en VF :

20/10/2010

Moutons partout, humains nulle part ?

Extraits du film « I comme Icare » (1979), fondés sur l'expérience de Milgram, menée aux Etats-Unis de 1960 à 1963.


 

 

03/10/2010

Battons-nous, ou mourons comme des lâches

Trois films, trois exemples à suivre - quant à leur esprit viril uniquement, puisque l'attaque frontale en terrain découvert serait, de nos jours, aussi suicidaire que stupide et ne fait plus fantasmer que les romantiques au petit pied et les frustrés en mal de défoulement.

D'abord, vive l'Ecosse.

Tirée du film de Mel Gibson, "Braveheart" (1995), la harangue de William Wallace avant la bataille de Stirling (11 septembre 1297), prélude à l'indépendance du pays arrachée à l'ennemi anglais (1328) :

Voilà des mots qui devraient nous toucher particulièrement.

Non seulement parce que les Ecossais sont nos amis, au moins depuis l'Auld Alliance, non seulement à cause de l'exécration que tout bon Français voue à l'Angleterre, et pas uniquement  à cause de Jeanne d'Arc ; mais surtout en raison de notre situation de peuple soumis à l'Occident anglo-américain, avec ses pseudo-valeurs et son matérialisme répugnant ; de peuple soumis à l'hyperclasse transnationale issue de cet Occident, et envahi tant par ses produits marchands et sous-culturels que par une immigration de peuplement qui lui sert d'outil de contrôle social.

Comme pour les Ecossais en 1297, ce qui est en jeu pour nous, c'est notre survie et notre liberté en tant que peuple.

Nous ne ferons pas l'économie du combat, et pas seulement derrière un écran d'ordinateur.

*

Ensuite, à bas l'Anglosphère et ces rats de Yankees.

En VO (mais c'est sans importance), extraite du film éponyme de Kevin Kostner (1990), la scène de la libération de "Danse avec les loups", ex John Dunbar, devenu un vrai Sioux Lakota :

... John Dunbar, devenu un vrai Sioux Lakota, puisqu'il est impossible pour "un véritable être humain" (dixit "Oiseau bondissant", le shaman du film) d'avoir quoi que ce soit en commun avec la civilisation des "tuniques bleues", mélange de mercantilisme bien-pensant et d'hystérie vétérotestamentaire assassine.

Car, comme le disaient les généraux Sherman : "Nous devons agir avec une sérieuse détermination contre les Sioux, même jusqu'à leur extermination, hommes, femmes et enfants. (...) Au cours d'un assaut, (...) les soldats ne peuvent s'arrêter pour distinguer entre hommes et femmes, ou même faire une discrimination entre les âges" et Sheridan : "Les seuls bons Indiens que j’aie jamais vus étaient morts".

Alors qu'au contraire, la noblesse est du côté indien.

N'en déplaise aux américanolâtres et aux esprits binaires obsédés par la seule couleur de peau, je trouve jouissif de voir, dans cette scène de bataille, des Sioux sans la moindre arme à feu massacrer des dégénérés surarmés, avec la participation de leur frère blanc qui n'a en rien renié, lui, les qualités de tout homme digne de ce nom.

*

Et enfin, via le rêve d'un monde ressemblant peut-être à notre lointain passé, mais qui est en même temps une allégorie de notre époque, voici une guerre entre l'idéal de nous-mêmes et tout ce qui est sot, agressif et laid.

Aragorn, "Grand-Pas", le héros de Tolkien, fait son véritable retour dans ce troisième volet de la trilogie cinématographique du "Seigneur des anneaux" ("Le retour du roi", 2003), et sera couronné après la défaite du Big Brother de l'histoire, Sauron, "l'oeil qui voit tout" et envoie ses contrefaçons d'humains, les Orques, tenter de conquérir un monde qu'il jalouse et convoite pour une simple et bonne raison : il n'y aura jamais part ; ce qu'il essaie d'en faire est impossible ; le monde des hommes n'est pas pour les monstres et le pouvoir n'y est que transitoire.

Finalement, c'est peut-être à cela que se résume notre destin : vaincre les monstres issus de l'achèvement d'un cycle de civilisation, pour restaurer la sagesse, la force et la beauté, ces trois piliers du temple de notre âme et de notre identité que, pour l'anecdote, la franc-maçonnerie spéculative, cette contrefactrice des arcanes antiques, a repris à son compte dans l'inversion ambiguë de toutes les valeurs.

Une belle scène de bataille, en tout cas, qui voit l'arrivée des cavaliers du royaume du Rohan, au secours de Minas Tirith, la capitale assiégée du Gondor :


La suite (non montrée ici) comporte une lutte victorieuse contre des ennemis venus du sud, montés sur des Oliphants, sortes d'éléphants géants, transparente allusion à la bataille de Zama qui, en 202 avant JC, illustra le triomphe de l'intelligence romaine sur la force carthaginoise.

Qui n'a rếvé de combattre aux côtés d'Aragorn, de se battre pour sa liberté et celle de ses semblables ?

Au lieu de crever dans son lit, comme un bourgeois pétochard essayant juste de conserver son confort, dût-il abdiquer toute dignité ; comme Harpagon protégeant sa cassette.

Alors, battons-nous.

Peut-être pas joliment, comme dans ces films qui ne sont que des évocations.

Mais courageusement, intelligemment et sans trêve.

Soyons rusés et déterminés.

Soyons solidaires, pensons collectif.

Vive la crise.

Vive la révolution.

05/09/2010

"Plus humain que l'humain, telle est notre devise"

"Blade Runner", de Ridley Scott, 1982

Un chef-d'oeuvre visuel, doublé d'une réflexion sur la nature humaine.

 

 Vidéo 1 : une bande-annonce qui n'en est pas une

 

Vidéo 2 : la meilleure scène de ce film-culte, en VF, dans la version "director's cut" de 1992

 

Vidéo 3 : pour les passionnés, la même scène plus complète, en VO, dans la version "final cut" de 2007 (observez bien, là où s'envole la colombe, une différence, esthétiquement très importante)

 

Vidéo 4 : le générique et le début du film, version initiale et "director's cut". A couper le souffle.

 

Vidéo 5 : le générique, version "final cut", qui confirme les intentions du réalisateur.