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Le FN en manque de radicalité

Vous pouvez aussi lire cet article et surtout, celui-ci.

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« Faut y aller à la 12,7 ! »

(Trouvé sur l'excellent blog Le courrier de Underworld France)

Un discours bien plus sain, derrière son apparence provocatrice et violente, que le réconciliationnisme illusoire prôné par les soralo-dieudonnistes.

Un discours, surtout, largement partagé par le peuple français, qui veut la remigration. D'où le malentendu du FN (y compris dans l'esprit du vieil Algérien qui parle ici), parti assimilationniste surfant électoralement sur une tromperie qu'il entretient sciemment.

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29/06/2014 | Lien permanent

Dieudonnisation de la lepénisation des esprits

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Quelques renseignements ici.

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La montée de Kerenski (Attali : « le FN 1er parti de France »)

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La petite entreprise qui ne connaît pas la crise

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« Le parquet de Paris a ouvert en avril une enquête préliminaire, toujours en cours, sur le micro-parti de la présidente du FN Marine Le Pen, a-t-on appris jeudi de source judiciaire, confirmant une information de Mediapart.

Cette enquête, confiée à la Brigade financière de la police judiciaire parisienne, porte aussi sur le micro-parti de Jean-Marie Le Pen, Cotelec. Les investigations concernent notamment les prêts accordés par ces deux structures à des candidats FN lors des cantonales de 2011 et des législatives de 2012, a-t-on précisé à l'AFP.

Selon la source judiciaire, l'enquête a démarré après une "dénonciation" de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP), qui n'a souhaité faire aucun commentaire à l'AFP. Le micro-parti Jeanne, lancé fin 2010, est dirigé par des proches de la présidente du FN. (...)

Alors que Mediapart évoque des taux d'intérêts "particulièrement élevés de 6,5% ou 7%" dans les prêts accordés par Jeanne à des candidats frontistes, Marine Le Pen a répondu qu'il s'agissait d'un "débat (...) complètement dérisoire quand on sait que ces prêts sont de court terme".

Selon Mediapart, Jeanne a fourni des kits de campagne électorale aux candidats FN pour les cantonales de 2011 et les législatives de 2012, kits conçus par la société Riwal, dirigée par Frédéric Chatillon, un proche de Marine Le Pen et ancien leader du Gud, le syndicat étudiant d'extrême droite. Une source au FN a confirmé que Riwal était le "prestataire principal" de Jeanne.

Selon les comptes du micro-parti pour l'année 2011, consultables sur le site de la CNCCFP, Jeanne a effectué cette année-là pour quelque 1,7 million d'euros d'achats et a facturé pour 1,8 million d'euros de "services" aux "candidats pour les campagnes électorales". Selon Mediapart, ce chiffre a atteint près de 9 millions d'euros en 2012, année des législatives.

Pour Marine Le Pen, "la CNCCFP a validé les comptes de Jeanne sans aucune remarque et les comptes de campagne des candidats qui ont bénéficié des prêts ont tous été validés sans aucune remarque".

La CNCCFP avait validé les comptes de la campagne présidentielle 2012 de Marine Le Pen et jugé qu'elle devait être remboursée par l'Etat au maximum légal, soit 8 millions d'euros. Mais la commission avait exclu plusieurs dépenses, estimant que celles-ci ne devaient pas être remboursées. Parmi elles, les intérêts de prêts accordés à la candidate par Cotelec et Jeanne. A ce titre, 254.430 euros d'intérêts d'emprunts avaient été retirés. »

Source

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Pure propagande, me diront les zélotes de la SARL Le Pen. Vous vous faites l'écho des gauchistes de Mediapart, vous hurlez avec les loups, la Justice est vendue et vous aussi, bla bla bla.

Alors, en complément, je cite, pour son intérêt, disons... polémique, ce commentaire paru sur F.Desouche le 31 mai dernier (vu le comportement procédurier de la petite entreprise familiale en question, je le cite sous toutes réserves bien sûr, et sans garantie, en précisant qu'il n'est pas de moi et que je ne saurais être responsable d'une inexactitude qu'il pourrait contenir, mais à laquelle je ne crois pas du tout, d'autres sources m'ayant raconté les mêmes choses) :

« Pour avoir l'investiture FN il FAUT " acheter" le kit de campagne FN.
A savoir un gros pack comprenant plein de choses (affiches diverses, cartes postales et cie) dont on sait pertinemment, vu son ampleur, que les deux tiers ne seront pas utilisés.
Et encore je suis gentil car au vu du nombre de militants, les collages… Bref, donc acheter le kit FN.
Mais il a un coût et pas des moindres.
19.000 euros, rien que ça.
Cela en fait du papier cette somme, non ? De là à dire que c'est surfacturé… Hein, non je ne l'ai pas dit.
Bon revenons à cette investiture exigeant l'achat du pack en question.
Ben non, tout le monde n'a pas cette somme, alors ?
Eh bien une officine s'occupe de "prêter" aux candidats la somme exigée pour régler le pack dont l'acquisition est elle aussi exigée par le Front.
Cette somme sera remboursée plus tard par l'État qui rembourse jusqu'à (sauf erreur mais je ne crois pas) jusqu'à 30.000 euros de frais de campagne pour les candidats dépassant 5%.

L'officine de "prêt" en question s'appelle du joli et patriotique nom de… "Jeanne".
Et devinez qui est derrière ? Allez je vous donne une piste, ses initiales sont... MLP, ça vous donne une indication, là ?

Auparavant, il y avait la Cotelec, qui elle, avait un monsieur dont les initiales sont JMLP à sa tête, mais sa fille a elle aussi des besoins, donc… Jeanne.

Eh oui, parce que si "Jeanne" a la bonté de prêter cet argent pour faire acheter SON kit de campagne par les candidats, sous peine de ne pas être investis, ce n'est pas gratuit, et les intérêts sont... ben ils sont, quoi et pas des moindres.
Faut bien vivre, hein, m'sieur dame.

Vous imaginez si, en plus, l'imprimeur qui fabrique ces kits si énormes et chers, était inclus dans Jeanne ? Ce serait dingue, pas vrai ?
Non, je ne l'ai pas dit, pourquoi ?

Pour la "petite histoire", sachez qu'un (vrai et sincère) candidat FN a voulu faire réduire le volume, donc le coût du kit incriminé, car ayant engagé des frais dans un local de campagne, et ceux-ci allaient au delà des 30.000 euros remboursés par l'État après les élections, s'est vu refuser cette réduction du volume et du coût du pack FN.
Et menacer de se voir retirer l'investiture, s'il n'obtempérait pas.
Eh non, ça rigole plus quand il s'agit de blé, au FN ! »

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La machine à perdre continue sa route

Le pestiféré avec Sainte Jeanne d'Arc 2012

 

C'est là :

« Laurent Ozon annonce sa démission du FN ».

Le Front National, parti assimilationniste où il ne faut surtout rien dire contre l'immigration, sous peine d'excommunication ?

Je grossis volontairement le trait, parce que la ligne « dédiabolisante » de l'entreprise MLP m'exaspère, mais franchement, si la radicalité est l'avenir, comme je le pense... Une chose est sure, cet avenir n'est pas au FN.

Solidarité avec Laurent Ozon.

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ADDENDUM DU 15 août 2011 (merci à @Artodios Chartrelois pour l'illustration sur le forum F.Desouche et à @Anne Onyme pour me l'avoir signalée)

Capture d'écran du compte Twitter de Laurent Ozon (déclarations supprimées depuis lors) :

Sur RTL ce soir, il s'est moins largement exprimé. Ne souhaitant pas nuire au FN, manifestement.

Coïcidence (?) : la page Wikipédia consacrée à Laurent Ozon vient d'être supprimée. Mais la voilà en cache.

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Marine Le Pen manipulée ?

 

Depuis quelques mois, on sait que la présidente du Front National s'est assuré les services de conseillers occultes et notamment, de deux hauts (?) fonctionnaires, à l'anonymat paraît-il obligé pour cause de sécurité professionnelle.

Je viens d'apprendre, sans pouvoir nommer mon informateur, que, de sources internes au FN, MLP serait complètement soumise intellectuellement, pour les aspects économiques et écologiques de son programme et de ses discours, à ces deux inconnus dont personne ne sait de quel chapeau ils sortent, mais qui émargeraient au Ministère des Finances, et que le départ de Laurent Ozon serait bel et bien lié à leur influence.

Ozon aurait soumis le résultat de ses travaux à MLP, qui à son tour, ne jurant que par ses deux éminences grises, le leur aurait transmis pour approbation. Les deux conseillers secrets l'auraient rejeté et remplacé par leur propre travail de « plumes », très différent, avec la bénédiction de la présidente. Ce dont Laurent Ozon, qui faisait allusion récemment à « deux plumes néocons de MLP » sur son compte Twitter, ne pouvait que tirer une conclusion logique, quant à l'utilité de sa présence au sein de l'équipe, officielle celle-ci, du FN.

Je mets tout cela au conditionnel, car l'héritière de la SARL Le Pen a pris l'habitude de dégainer les dépôts de plaintes comme Lucky Luke son 45, mais selon ma source, parmi les cadres du FN, dont beaucoup désapprouveraient la confiance placée par leur tête d'affiche en ses deux mentors officieux, ce serait un secret de polichinelle.

Il faut rappeler que, selon Laurent Ozon, « l'objectif prioritaire poursuivi par ce groupe » [comprendre : « les deux plumes néocons de MLP » et ceux qui sont derrière] « est l'instrumentalisation du FN et de sa présidente comme bélier contre l'€uro ».

L'Euro, qui sera encore le sujet de mon prochain billet.

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Les « deux neurones » et l'instinct de conservation

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Révolution = par-delà « droite » et « gauche »

Orwell avait raison... Voilà l'ennemi.

 

Paul Jorion a encore vu le loup, mais sans le reconnaître (lisez bien sa dernière phrase) :

« Vous écrivez, dans "La guerre civile numérique" (Editions Textuel, 2011), que nous sommes dans une "situation prérévolutionnaire". N’est-ce pas exagéré ?

Non, le parallèle peut être fait avec 1788 : tout le monde a bien analysé la situation, mais la classe dirigeante reste "assise  sur ses mains", comme on dit en anglais, elle espère que les choses vont s’arranger d’elles-mêmes. C’est criminel.

Vous pensez donc que les gens vont se révolter ?

Oui… Les mouvements d’indignés sont des protestations qui restent assez domestiquées. Dans certains pays, les gens réagissent en fonction de leur degré de souffrance : ils manifestent un peu quand ils souffrent un peu, et davantage s’ils souffrent plus... Mais en France, on n’a pas cette tradition. On encaisse jusqu’à un certain seuil, et puis ça explose.

Et vous pensez que nous y sommes ?

Oui, on arrive à un seuil. Cela se manifeste de manière indirecte, dans le nombre de gens qui se disent prêts à voter pour le Front national. Je discutais l’autre jour avec un chauffeur de taxi : il m’a fait une analyse de la situation qu’on dirait d’extrême gauche, et à la fin il m’a expliqué qu’il allait voter pour Marine Le Pen… Cela n’avait pas de sens au niveau politique, mais c’était sa manière à lui d’exprimer son indignation. »

« Pas de sens au niveau politique » ! Les bras m'en tombent, devant pareil aveuglement.

Pourtant, l'argumentaire pour démolir, idéologiquement, tant la « droite » que la « gauche », on le trouve, par exemple, dans les bouquins de Michéa.

Cet argumentaire revient à dénoncer, chez les uns et les autres, les mêmes aberrations fondées sur les mythes du progrès et de la croissance, et le même désintérêt pour le peuple au nom de principes uniformément libéraux, au plan philosophique, bien que d'apparences différentes.

C'est cela qui étonne Jorion, désarçonné par ce qu'il appelle une « analyse qu'on dirait d'extrême gauche » chez son chauffeur de taxi prêt à voter MLP.

Manifestement, il n'a pas compris que la reprise, par MLP, de la question sociale peu à peu abandonnée par la « gauche », depuis bien longtemps (à partir de l'affaire Dreyfus), est en réalité, politiquement, la clé de la réunification du peuple français par-delà un faux clivage, par-delà une fausse alternance qui l'ont enfermé dans une prison électorale binaire, paravent d'une dictature des riches.

Mais pour autant, MLP et le FN représentent-ils réellement une alternative révolutionnaire ?

Non, bien sûr, sauf aux yeux de quelqu'un comme Jorion, intellectuel bourgeois largement conformiste, pour qui un simple changement discursif de l'offre électorale et le choix d'un bulletin de vote sont manifestement synonymes, en eux-mêmes, de révolte, de franchissement de seuil révolutionnaire.

Le fait que les lignes bougent au plan de l'analyse des faits, et que la grille de lecture et surtout, le catalogue de vente de certains politiciens plus ou moins sincères commencent à s'adapter aux désirs profonds du peuple français, est certes une bonne chose.

Mais cela ne peut constituer qu'une étape.

Le système électoral est ainsi fait que personne n'est autorisé par les acteurs de la « fabrication du consentement » à prendre les pseudo-rênes du pouvoir, sans avoir préalablement montré patte blanche et s'être fait reconnaître comme membre du club politicien estampillé « correct ».

MLP, même élue (ce qui n'arrivera pas - je ne dis pas ça pour décourager de voter, le vote a son utilité en termes d'entretien de réseaux et de tribunes), ne pourrait que confirmer cet axiome toujours vérifié.

Pour qu'une révolution politique advienne (et je ne parle pas de plaies et de bosses, de « guerre civile » telle que certains sur F.Desouche la souhaitent sans la connaître...), il est d'abord nécessaire qu'après l'élection ratée de MLP, le mécontentement passe par une étape supplémentaire, que naisse une véritable radicalisation populaire, concrète et pas seulement votatoire ; que, chez quelques-uns au moins, un impérieux besoin d'action rejoigne l'intelligence situationnelle et que se constitue une « avant-garde active » (copyright Three piglets) pour porter la volonté du plus grand nombre.

Ce n'est pas en mettant un bulletin dans l'urne (acte d'ailleurs sans le moindre risque) que nous pouvons espérer abattre un système qui ne se légitime que par des élections truquées. Le simple fait que ce bulletin soit autorisé est une marque de manipulation.

Si nous voulons que ça change, il va falloir un peu plus de couilles et de boulot (et un peu moins de grandes gueules).

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Le FN en voie de finisation

Le logo bleu du parti italien de la « dédiabolisation », 1995

 

Marine de la SARL Le Pen et son entourage multiplient les déclarations sur un éventuel changement de nom du Front National.

Déjà, le 12 avril 2012, tout en affirmant que son « objectif » était « d'arriver au second tour » (pas de bol, c'est loupé, et largement), elle disait au Monde, à ce sujet : « On veut faire un rassemblement pour les législatives. Si c'est un succès, si cet élargissement devient une réalité, c'est une réflexion que l'on aura ».

Que l'on aura, ou qu'on a déjà ?

Toujours ce discours « stratégique », toujours cette communication politicienne cousue de fil blanc.

Déjà, pour sa campagne présidentielle, MLP a fait disparaître de ses affiches le nom de son parti et son logo.

Pour les législatives, ce sera le « Rassemblement bleu Marine » et plus si affinités (voir aux environs de 8'00). Si affinités avec qui ? De la part de quelqu'un qui veut faire imploser (ou exploser, on ne s'embarrasse pas de sémantique) l'UMP ? Devinez.

Plus amusant encore - enfin, c'est selon -, alors que les Français sont demandeurs d'une parole politique vraie et sincère, sans langue de bois médiatique, loin de l'électoralisme partitocratique et de ses figures imposées ou plutôt communément admises par ses acteurs, le magazine Challenges nous apprenait, le 24 avril 2012, qu'en réalité Louis Aliot (Monsieur Marine) a déposé « en toute discrétion » à l'INPI (Institut National de la Propriété Industrielle), le 12 janvier dernier, le nom « Alliance pour un rassemblement national ».

Vous, je ne sais pas, mais pour ma part, cette onomastique mercatique (« c'est chié, hein ? », comme dirait Jack Lang pastiché par Laurent Gerra), alliée à une stratégie transparente, me rappelle furieusement un certain Gianfranco Fini.

Comment s'appelait le parti de ce grand homme ? Ah oui, « Alleanza Nazionale » (Alliance Nationale). Tiens, déjà.

Et où en sont-ils, maintenant ?

Sans abuser d'une comparaison qui n'est pas parfaite et à laquelle ne tiennent que les gauchistes obtus, puisque le FN n'a jamais rien eu (pas plus que moi, je le précise au passage) de « néo-fasciste », notons quand même que le MSI (Mouvement Social Italien) était solidement implanté dans le paysage politique italien depuis le début des années 1970, sous l'impulsion de Giorgio Almirante, quand celui-ci passa la main à Fini (1987).

A partir de 1994, Fini décide de se « dédiaboliser » (encore : déjà !) et entre au gouvernement de Silvio Berlusconi. Au congrès de Fiuggi en 1995, du MSI naît l'Alliance Nationale. Le colossal succès électoral de 1996 fait croire à Fini que sa stratégie, consistant à multiplier les reniements et les gages d'honorabilité bien-pensante, est la bonne. Il ne cesse alors de couler son discours dans le moule du conformisme le plus politiquement correct, le plus libéral et le plus atlantiste.

Le logo du MSI, la flamme tricolore qui avait d'ailleurs été copiée par le FN en France, est conservé (on ne sait jamais, des fois que ça continuerait à amener des voix...), mais intégré sur le mode mineur dans un macaron à dominante... bleue. Même si ce bleu n'est pas un bleu marine.

Bref. Tout ça pour quoi ?

Dissoute en 2009, l'Alliance Nationale se fond dans Le Peuple de la liberté, mouvement au nom aussi attrape-tout que celui de l'UMP chez nous, aussi creux que son président Berlusconi et au logo (là aussi) bleu.

Fini, qui a clairement joué sa carte personnelle pendant toutes ces années où, comme en France la SARL Le Pen (dans un autre genre), il a renié son passé, trahi ses amis qui ont vainement essayé de s'en relever politiquement, un peu comme chez nous à travers le MNR, le Parti de la France et la Nouvelle Droite Populaire ; Fini, donc, est fini, comme la « droite nationale » italienne a été laminée par son action.

Je sais, Fini fini, c'est facile ; mais c'est vrai. Après avoir été plusieurs fois ministre et avoir participé à la rédaction du traité de Lisbonne, il est encore président de la Chambre des députés, mais a été en conflit avec Berlusconi après avoir mangé trop longtemps au même râtelier, scandale immobilier et autres bagatelles à la clé, et voit désormais son salut personnel dans le centrisme.

Devenu un politicien-savonnette comme les autres, il a créé récemment un énième mouvement-parti, Futur et liberté pour l'Italie (tout un programme). Vous vous doutez que, contrairement à son nom, la finalité de ce gadget éphémère n'est pas le service de la nation et du peuple italiens, mais tout simplement celui de ses dirigeants qui, comme toute la classe politique, visent avant tout la meilleure place devant la gamelle.

Alors certes, me diront les marinolâtres, il n'existe aucune preuve que leur idole et son parti se dirigent vers un destin similaire à celui du triste sire Fini.

C'est vrai. Les preuves ne se constituent qu'au fil du temps et ce qui n'est pas encore arrivé ne peut donc être démontré d'avance.

Mais les indices s'accumulent, vous ne trouvez pas ?

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