22/01/2011
La jeunesse sacrifiée à la rente
Tous les sociologues et profs à Sciences-Po ne sont pas des imbéciles. Louis Chauvel le démontre.
02:15 Écrit par Boreas dans Crise, Economie, Politique, Société | Lien permanent | Tags : jeunesse, louis chauvel, sociologie, rente, sacrifice, horreur, faibles, chômage, générations, soixante-huitards, rentiers, gauche, droite, libéralisme | Facebook | | Imprimer | |
21/01/2011
Même Cabrel peut avoir du talent
23:27 Écrit par Boreas dans Musique, Poésie | Lien permanent | Tags : francis cabrel, hors saison, talent | Facebook | | Imprimer | |
20/01/2011
Les éco-Tartuffes
20:42 Écrit par Boreas dans Crise, Economie, Nature, Propagande, Société | Lien permanent | Tags : écologie, écologistes, capitalisme, nicolas hulot, yann arthus-bertrand, publicité, françois pinault, liliane bettencourt, destruction, pollution, prédation | Facebook | | Imprimer | |
Alain Cotta : sortir de l'euro ou mourir à petit feu
Voilà un vrai débat, qui agite principalement les sphères patriotes françaises ayant un peu de connaissances en économie (merci, au passage, à Médias France Libre pour la vidéo qui suit).
C'est l'occasion de souligner que, désormais, les idées nouvelles, celles qui ont de l'avenir, ne sont plus celles que sécrètent le système en place et ses élites épuisées.
La relève des idées annonce généralement celle des formes politiques et sociales et le fait que ces idées descendent enfin, avec quelque bonheur médiatique, au plan du concret (l'économie et le social, domaines trop méprisés par les idéalistes rêvant de changer la société sans l'empoigner au collet, ou plutôt par les couilles), est le signe - un de plus - d'une révolution des mentalités, augure d'un basculement pratique.
Le professeur Cotta se dit favorable à un retour à l'euro comme monnaie commune uniquement. Je partage son avis, probablement pour des raisons plus politiques que les siennes, mais surtout parce que la crise accélère sa progression et qu'il ne me semble pas qu'il y aura place pour le "mourir à petit feu".
L'Europe est en proie, comme l'ensemble de l'Occident et même du monde, aux banquiers fous de l'anglosphère, qui ne sont en fait que de simples voleurs à grande échelle.
Elle est en proie à un véritable pillage, au moyen de la création ex nihilo de monnaie scripturale et même fiduciaire (à cet égard, l'exemple de la Fed n'est pas isolé : la BCE est également, dans une moindre mesure, l'instrument de la finance privée, puisqu'elle est le jouet de la Commission Européenne, haut lieu de lobbying, s'il en est ; sa politique de taux prouve d'ailleurs cet asservissement).
L'existence même du prêt à intérêt, longtemps prohibé par le passé, devrait être un vaste sujet de débat.
On ne pourra pas sortir de la servitude et de la décadence, sans un retour à la souveraineté monétaire et une abolition de la rente ou, au moins, une sévère limitation de celle-ci.
Mais en attendant la réalisation de cet idéal, qui sera imposée, après que la crise aura jeté bas l'oligarchie actuelle, par la nécessité autant que par la meilleure compréhension de dirigeants européens nécessairement nouveaux ; en attendant, eh bien il faut, bon gré mal gré, "chevaucher le tigre" (si on peut parler de tigre en visualisant les tronches de cake de Barroso, de Merkel et de Van Rompuy !).
Et c'est là que je suis en désaccord avec bien des souverainistes dont, à mon avis, l'idéal obscurcit le jugement ; et que je rejoins Alain Cotta.
L'actuelle fuite en avant est d’abord financière et monétaire, mais, bien que toujours dans le cadre de la recherche, avant tout, d'un sauvetage des banques, elle se transforme de plus en plus en une stratégie(s) politique(s) adaptée(s) à la guerre monétaire en cours ; et, comme le système est principalement fondé sur la communication, en guerre des signes (financiers et monétaires, mais fondamentalement politiques maintenant).
Si on raisonne en terme de puissance, de géoéconomie, de géopolitique, je pense que seule compte la fin (le retour du politique, à tout prix, parce qu'il n'y a que lui comme instrument salvateur, face au despotisme du fric) ; que nous avons dépassé le stade où la question des moyens a réellement encore un sens.
En réalité, personne n’a intérêt à sortir de la zone euro en ce moment (dans l'urgence).
Donc, à mon sens, personne ne le fera, d’autant plus qu’un pays membre ne peut pas en être expulsé, ce qui empêche les Allemands de conditionner leur participation à la collectivisation des dettes, à un « nettoyage censitaire » du club…
Les Allemands étant les plus exposés aux dettes des "PIGS", sont sans doute ceux qui ont le plus intérêt à rester dans l’euro.
Si les "PIGS" tombent, l’Allemagne tombe. Et tous les autres aussi (effet domino).
C’est aussi simple que ça.
Soit la zone euro tient bon (et je pense que c’est ce qui va se passer, même au prix de la monétisation des dettes par la BCE sans garde-fou, c’est-à-dire sans statut de prêteur en dernier ressort et sans capital suffisant – de toute façon, ainsi que le dit Olivier Delamarche, aujourd’hui, tout passe, on peut faire n’importe quoi, les marchés sont dans la stratosphère, dans la biture intégrale ; donc, pourquoi se gêner ?) ; soit elle craque et nous sommes morts.
Parce que les USA ne nous rateront pas, une fois à terre. Comme ils n'ont pas raté la Russie après effondrement de l'URSS. Ne nous leurrons pas sur la possibilité d’instaurer miraculeusement dans cette hypothèse, au plan national et dans l’urgence, tout ce qui manque aujourd’hui : élites politiques désintéressées, souveraineté monétaire et financière, protectionnisme, réindustrialisation… Luna Park !
Mieux vaut survivre dans la folie financière, jusqu’à l’effondrement de l'anglosphère, qui provoquera évidemment le nôtre, mais sans nous tuer et en nous donnant l’opportunité de nous libérer de la tutelle qui nous est imposée depuis soixante ans.
02:41 Écrit par Boreas dans Crise, Economie, Politique | Lien permanent | Tags : alain cotta, euro, troubles sociaux, idées nouvelles, souveraineté, monnaie commune, système, finance, pillage, anglosphère | Facebook | | Imprimer | |
17/01/2011
Des vessies, ou des lanternes ?
Je vous propose un petit test (ATTENTION : âmes sensibles, s'abstenir - je vous aurai prévenus !).
Pour y participer, il vous faudra avant tout jouer le jeu : c'est très simple, il vous suffit de respecter strictement l'ordre de lecture de ce billet, sans tricher en changeant le processus proposé.
Si vous êtes d'accord :
1/ allez d'abord consulter l'article auquel mène ce lien ; ensuite, revenez ici ;
2/ puis, cliquez sur cet autre lien et prenez connaissance de ce à quoi il conduit ; puis, revenez de nouveau ici ;
3/ laissez-moi un commentaire pour me faire part de vos impressions.
Je m'engage à répondre ensuite à vos éventuelles questions, dans la mesure de mes moyens.
13:59 Écrit par Boreas dans Culture, Identité, Philosophie, Propagande, Psychologie | Lien permanent | Tags : apparences, vérité, mensonge, interprétation, sources, vérification, test, impressions | Facebook | | Imprimer | |
16/01/2011
La France est sauvée !
Merci papa !
Marine Le Pen, l’assimilationniste au “rouleau compresseur républicain” (revoyez son interview - à 7'00 -, si vous ne me croyez pas), a gagné l'élection à la présidence du Front National.
Victoire à la Pyrrhus car, un mal pour un bien, au moins, comme ça, les choses sont claires.
Le FN appartient à la famille Le Pen. La COTELEC, seul réservoir de financement du parti, le confirme.
Les élections restent un piège à cons, que ce soient celle qui élève en ce moment Marine Le Pen ou celles qui sont censées lui permettre, à l'avenir, de "sauver la France", crétinerie que j'ai lue un peu partout sur le Net.
De tout cela, il ne sortira strictement rien, sinon un nouvel espoir déçu pour des millions de braves gens naïfs et des années de gloses vaines et futiles sur la satisfaction d’avoir fait un “bon score” dans les urnes truquées du système.
Pour ma part, après 26 ans de soutien électoral et autres, par pur pragmatisme "réseauphile" puisque je ne crois pas aux élections, je ne voterai plus jamais FN et je ne ferai plus jamais rien pour ce parti, qui est décidément, comme les autres, un attrape-nigauds.
Je ne suis ni catholique (traditionnaliste ou non), ni totalement anti-avortement, ni “homophobe”, ni adepte de la droite-naphtaline ou de la droite tout court, ni “antisioniste”, ni rien de tout ce qui fait trembler pour leur réputation et leurs espoirs de dédiabolisation tous les modernes héros de la “droite nationale”. Non.
Je suis simplement, sans doute, un crétin encore pire que tous les autres.
Malgré toutes les avanies, malgré le népotisme et les bassesses de la direction du FN, malgré la purge stalinienne de 1998 et les autres qui ont suivi, malgré le reaganisme débile des années 1985, malgré la farce hypocrite de l'Union des Patriotes, malgré la campagne désastreuse de 2007, malgré tous mes désaccords de fond avec le FN lepénien (pléonasme), je respectais et respecte encore JMLP et ses idées, je pensais qu’il fallait néanmoins pousser le pragmatisme jusqu’à continuer de soutenir ce parti pour entretenir ses financements et surtout "ses" réseaux, pourtant de plus en plus inexistants (il est vrai que certains, comme Bruno Gollnisch ou Yann Redekker, auront toujours ma sympathie).
Mais là, c’est trop. Le vase est plein, il déborde, le dégoût me prend et je balance tout par la fenêtre.
Marre du FN “Travail Ma fille Patrie”, comme le titre L'Huma, pour une fois dans le vrai. Marre du républicanisme extrémiste et laïcard de Marine Le Pen, qui la conduit à renier la lutte totale contre l’immigration allogène.
Peut-être est-elle très humaine, très loyale, très généreuse, très droite, très bien et tout et tout. M’en fous, de connaître ses vraies motivations. M’en tape, de savoir si elle est vraiment opportuniste et carriériste, comme beaucoup le pensent, en faisant référence, il est vrai, à certaines déclarations troublantes.
Sauf en économie (et encore, est-elle sincère ?), je ne partage pas nombre de ses idées, à supposer qu’elle en ait réellement. La critique politique, ça ne consiste pas à trouver les gens "sympa", mais à les juger sur leurs actes. Et les actes politiques de Marine Le Pen, puisqu'elle n'est pas au pouvoir, ce sont ses discours.
C’est tout simple, comme Paul de Tarse, hier matin, je suis tombé de mon âne, j’ai eu la révélation. Mais pas pour créer une religion. Juste pour arrêter les conneries.
Le FN, je n’en veux plus. Qu’il fasse ce qu’il veut.
Je le dis sans rancune, sans regrets, sans haine, je ne condamne pas les adhérents et les soutiens du FN ; à chacun ses expériences. Mais moi, on ne m’y prendra plus. Dégoût total et définitif.
Si vous cherchez un leader, ce qui n'est pas mon cas (la légende de l'homme providentiel, très peu pour moi ; à chacun de bosser au mieux et rien ne vaut la force du collectif), j’ai vu d’excellentes vidéos d’Arnaud Gouillon, le candidat du Bloc Identitaire à la présidentielle de 2012, un jeune type intelligent, impressionnant de maturité et de détermination.
Ce gars-là est manifestement très bien, comme d'autres de sa génération, et je me rends compte, de plus en plus, depuis quelques temps, que je partage bien des choses avec le BI (pas tout, mais beaucoup) et notamment, le fait qu’il attire, lui, la jeunesse avec des idées anti-système, n’en déplaise à ceux qui l’assimilent bêtement aux eurocrates de Bruxelles parce qu’il défend une vision de l’Europe (complètement différente de l’UE actuelle, mais ça, les zélotes de l’amalgame diffamatoire ne veulent pas le savoir).
Cela dit, dans quelle mesure le jeune candidat du BI à la présidentielle pourrait-il être l'instrument d'un Fabrice Robert, qui déclarait il y a un an :
" Depuis quelques semaines, on voit comme une évolution du discours de Marine Le Pen sur l’islam, l’immigration clandestine. On se sent beaucoup plus proche d’elle que d’un Bruno Gollnisch. Je pense qu’elle est en train de faire évoluer sa ligne. On analyse avec intérêt ce qu’elle propose, on ne veut pas insulter l’avenir. Il est possible que dans quelques mois, quelques années, on puisse travailler ensemble " ?
Il est vrai qu'il a dit ensuite, à l'Université de rentrée du BI en septembre dernier :
"Marine Le Pen n’est pas une identitaire. Elle le reconnaît elle-même volontiers en se définissant comme une républicaine. Par cette définition, elle cousine idéologiquement avec toutes les composantes du système. Car la république de Marine Le Pen, comme celle du système, est une anti-république. C’est la république des masses et non la république du peuple. C’est la république des consommateurs et pas des Français. C’est la république d’une nation sans unité culturelle et sans unité ethnique. Bref, c’est tout le contraire d’une vraie république".
Mais tout récemment, il a émis l'opinion suivant laquelle :
"Ceux qui arrivent doivent accepter la culture française. Les musulmans voudraient imposer leurs valeurs, mais c’est à eux de s’intégrer".
Cela veut-il dire, pour autant, qu'il soit devenu assimilationniste ? Je ne le pense pas, mais après tout, à part lui-même, qui le sait ?
Dans le panier de crabes des tractations politiciennes, des organigrammes cachés, à qui se fier ? Qui nous dit qu'à terme, Fabrice Robert ne demandera pas à Arnaud Gouillon de lui laisser la place, avant d'appeler à voter Marine Le Pen en 2012, voir de rallier son équipe ?
Quoi qu'il en soit, j’en ai marre du FN, parti de l’hospice et du déambulateur, mais aussi des jeunes "décomplexés" ; marre des nostalgiques de l’Algérie française qui viennent me bassiner avec ce que Salan a fait et ce que de Gaulle aurait dû faire ; marre de ceux parmi les cathos qui me reprochent ma mécréance, à moi le pagano, mais qui, souvent, sont prêts à adopter l’Afrique entière pour peu qu’elle se convertisse ; marre de la com’ électoraliste, des discours assimilationnistes de Valmy et de la dalle d’Argenteuil et de l’affiche de la beurette ; marre des trahisons des activistes de terrain pour parachuter les copains parisiens ; marre du soutien au mariage gay voire à l’adoption par les homosexuels ; marre des appels du pied à l’UMP ; marre du FN, parti sans moyens ni volonté réelle, et marre des discours qui prétendent le contraire.
Place aux jeunes et aux gens intègres. Pas à un parti qui a trahi tous ceux qui l’ont porté là où il est. Place à ceux qui veulent réellement agir !
Je vous le dis, si vous croyez en Marine Le Pen, vous serez tous, un jour, des déçus du FN.
Parce qu'il va permettre à Sarkozy, l'homme de l'anglosphère, d'être tranquillement réélu en 2012 (Marine Le Pen n'a été adoubée par le système que pour cela, parce que Gollnisch ne ferait pas assez de voix pour être au deuxième tour de l'élection présidentielle, comme JMLP en 2002 avant de se faire atomiser par Chirac nanti des voix de la "gauche").
Parce qu'il va se normaliser, se "dédiaboliser" par de nouvelles purges et de nouveaux discours valmyesques et argenteuiliens (on ne peut d'ailleurs exclure un retour d'Alain Soral au FN), se respectabiliser encore davantage, s'offrir un lifting à la Gianfranco Fini, se rapprocher de l'UMP au gré des besoins de celui-ci.
Peut-être même, si la crise économique ne pulvérise pas assez vite nos chères élites, Marine Le Pen sera-t-elle ministre dans quelques années, bien encadrée dans "l'ouverture" chère à Talonnette 1er, autorisée ainsi par le système à gesticuler, elle aussi, contre les "racailles" avec son "Kärcher" personnel, à base de discours et d'opérations policières médiatiquement musclées, servant les desseins de l'oligarchie à laquelle elle aura vendu son âme.
Le FN, pour moi, désormais, c’est : “poubelle”. Aucun parti ou mouvement qui ne voudra pas clairement virer au moins 90 ou 95 % des allogènes et qui n'appellera pas conjointement à l'union des patriotes, n’aura plus jamais ma voix.
Je resterai chez moi, s’il le faut, à regarder de loin la foire aux gogos des élections. Je cultiverai mon jardin en préparant, avec les vrais dissidents, avec les vrais ennemis de la gauche caviar et de la droite foie gras, la révolution.
La vraie, pas celle de palais.
"Un peu de patience et beaucoup de travail".
02:58 Écrit par Boreas dans Crise, Identité, Politique | Lien permanent | Tags : marine le pen, élue, présidente, fn, front national, bi, bloc identitaire, fabrice robert, arnaud gouillon | Facebook | | Imprimer | |
13/01/2011
Le monde est parfait...
09/01/2011
La résistance à l'immigration, ça devrait toujours être ça !
Je remercie le camarade Léonidas, qui intervient sur F.Desouche et sur Fortune, de m'avoir fait connaître cette réjouissante vidéo d'Ewald Stadler, parlementaire autrichien du BZÖ.
Voilà des propos qu'on aimerait entendre plus souvent en France, où notre merveilleuse liberté d'expression constitutionnelle ne peut, par pudeur forcée (nous vivons dans un pays tout de délicatesse et d'amabilités, c'est proverbial), accéder ni à l'Assemblée Nationale, ni au Sénat.
19:35 Écrit par Boreas dans Crise, Culture, Identité, Politique, Propagande, Société | Lien permanent | Tags : ewald stadler, bzÖ, autriche, ambassadeur, turquie, turc, liberté d'expression, immigration, moeurs, islamistes, islamisme, islam | Facebook | | Imprimer | |
L'homme qui trouvait tout le monde "stupide"...
13:17 Écrit par Boreas dans Economie, Histoire, Propagande, Psychologie, Société | Lien permanent | Tags : edward bernays, sigmund freud, consumérisme, consommation, acheter, vendre, stupidité, usa, etats-unis | Facebook | | Imprimer | |
08/01/2011
La danse des chevaliers
Extrait du ballet "Roméo et Juliette" de Sergueï Prokofiev.
15:49 Écrit par Boreas dans Culture, Identité, Musique | Lien permanent | Tags : sergueï prokofiev, danse, chevaliers, roméo et juliette | Facebook | | Imprimer | |