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09/02/2011

Beethoven ou la noblesse

 

08/02/2011

"Homo americanus, rejeton de l'ère postmoderne", par Tomislav Sunic

Emission Méridien Zéro du 30 janvier 2011, sur RBN France (durée : 1 h 30).


podcast

Source : Méridien Zéro

 

A lire en introduction, cet article de Polémia.

Une visite directe à l'auteur est également possible.

Couverture du livre de Tomislav Sunic

01/02/2011

L'accélération de l'Histoire

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"[Le] phénomène d’ 'accélération de l’Histoire', qui se conjugue et se traduit par une accélération du temps historique qui est nécessairement une contraction, nous semble particulièrement s’affirmer dans les circonstances présentes. Il nous semble en effet que cette contraction du temps traduit la puissance et l’entraînement irrésistible d’événements métahistoriques eux-mêmes d’une très grande puissance. Il s’agit typiquement d’une période 'maistrienne' où le rythme et la puissance des événements surmontent aisément la capacité des hommes placés à la direction des sociétés et des organismes constitués à les comprendre, à les suivre, sans même parler, bien entendu, de les contrôler. De ce point de vue, il s’agit d’une période 'révolutionnaire', mais cela compris en évitant absolument et impérativement de s’attacher au sens idéologique et politique du mot, tel que l’implique spécifiquement le langage de la modernité avec son sens progressiste. On pourrait même avancer qu’il faudrait également et surtout prendre le mot selon son sens initial (celui que rappelait Hanna Arendt), qui est celui d’un 'révolution' d’un astre autour d’un point dans l’espace, et le caractère 'révolutionnaire' serait alors complètement séparé de son sens idéologique en signalant un bouleversement cosmique, cyclique, éventuellement avec un retour sur l'essence de l’origine de lui-même (qu'on pourrait nommer Tradition), enrichi de l’expérience et de l’enseignement de la période. Sans s'attacher au sens précis de l'image qui conduirait à un débat qui n'est pas le sujet autour de thèses connues (théorie cyclique, l' 'éternel retour', etc.) mais en s'attachant exclusivement à son symbolisme, l’interprétation contredit absolument les références au Progrès, à la modernité, à un 'sens de l’Histoire' progressiste ou néo-libéral, voire neocon ; non seulement elle les contredit mais, plus encore, elle s’institue résolument au-dessus de ces références, en réduisant celles-ci à une mystification complète et à une falsification dérisoire. Cette interprétation transforme la crise politique et historique en une crise métahistorique et eschatologique, au-delà de la moindre influence décisive de l’action humaine concertée selon les instructions du Système qui a phagocyté l’évolution de notre civilisation en la transformant en une 'contre-civilisation' absolument maléfique".

Philippe Grasset

"La crise n’en est pas une à proprement parler mais une structure crisique qui s’étend comme une pandémie, et avec un caractère eschatologique évident malgré qu’il s’agisse d’événements concernant les sapiens – 'eschatologique', c’est-à-dire échappant au contrôle humain, parce que tout cela se trouve sous l’empire d’un Système lui-même devenu eschatologique et en cours d’effondrement. Avant, une 'révolution' impliquait une surprise, qui entraînait la perte de contrôle par les autorités au profit des 'révolutionnaires' ; d’où la fausseté de la théorie des dominos, puisqu’une révolution faisait craindre la contagion, suscitait des mises en alerte, effaçait l’effet de surprise chez les autres, conduisait à des révolutions avortées et démentait la théorie. On peut faire l’hypothèse qu’avant, dans l’époque géopolitique qui précéda notre époque psychopolitique, le désordre 'révolutionnaire' ne se serait pas si aisément diffusé en Egypte, après la Tunisie, même dans le stade actuel de la diffusion des manifestations. La différence est, à notre sens, moins dans la peur des autorités que dans la notion de l’effondrement du contrôle général, et cette notion de contrôle s’étendant jusqu’au domaine nécessairement inconscient de la psychologie, qui ne serait pas un acte de propagande mais la simple situation marquée par l’assurance que tous les esprits, y compris ceux de ses adversaires, restent bien à l’intérieur de la logique du Système – sa bulle virtualiste, en vérité.

Aujourd’hui, le 'contrôle' n’existe plus (la bulle est crevée, le virtualisme à l'agonie), y compris aux USA où l’on passe son temps à spéculer sur la forme que prendra l’effondrement… des USA. La psychologie collective 'sent' bien cela, cette odeur de poudre, ces bruits sourds annonçant le séisme. Les directions politiques ont moins 'peur du peuple' qu’elles ne sont épuisées psychologiquement, sans conviction, affaiblies par la corruption du discours faussaire du virtualisme, et même obscurément conscientes de la justesse des réactions populaires (infection psychologique par l’évidence de la justesse de la crise). Aujourd’hui, l’événement n’est plus politique ('révolution', 'réforme', bla bla bla), il est fondamentalement psychologique, dans la réalisation inconsciente qui pèse d’un poids terrible sur notre raison si satisfaite d’elle-même que ce Système qui s’est construit sur la vanité de cette même raison ne tient plus, qu’il s’effondre à son rythme, comme une énorme chose pourrie et rongée par les termites. Dans ce cas, la théorie des dominos, qui était une construction théorique non réalisée dans les temps d'avant, reprise d’ailleurs par les imprudents neocons, marche à plein, par le canal de la psychologie. La surprise nécessaire aux 'révolutions' qui ont bercé d’illusions sanglantes notre XXème simple n’est plus nécessaire car nous sommes placés devant la fatalité de l’effondrement, comme une gigantesque contagion globalisée, – la fatalité ayant remplacé la surprise et garantissant l’expansion de la pandémie. (Enfin, on vous l’avait bien dit : la globalisation est une affaire qui marche.)

Philippe Grasset

31/01/2011

La phalange hoplite, exemple de la solidarité nécessaire

"Passant, va dire à Sparte que nous sommes morts ici pour obéir à ses lois" (inscription du poète Simonide de Céos sur le mausolée érigé au sommet du mont Kolonos, lieu de la mort des derniers Spartiates ayant participé à la bataille).

A cent mille lieues au-dessus de notre méprisable civilisation de boutiquiers, la bataille des Thermopyles a opposé, voilà vingt-cinq siècles, quelques centaines de Spartiates à des dizaines de milliers de Perses.

Ce fut, après trois jours de combats, une défaite grecque mais, à terme, une victoire, puisque jamais les Perses ne purent conquérir la Grèce.

En 1814, un magnifique tableau de Jacques-Louis David vint illustrer ce symbole de l'héroïsme, du sacrifice et du mépris de la noblesse guerrière pour la mort.

En 1962, Hollywood tenta, non sans charme (le film étant réalisé par l'excellent Rudolph Maté) mais avec sa mièvrerie coutumière, de reconstituer cet épisode des guerres médiques avec, dans le rôle du roi Léonidas 1er de Sparte, Richard Egan.

C'est en 2007 que sortit "300", film fantastique, ambigu et controversé, inspiré de la bande dessinée du néo-conservateur américain Frank Miller, elle-même adaptée de la tentative cinématographique de 1962, avec l'Ecossais Gerard Butler dans le rôle principal.

Cette oeuvre manichéenne, peuplée de monstres, infidèle en diable à la réalité historique, constamment baignée d'une lumière crépusculaire, comporte malgré tout quelques scènes d'anthologie, que voilà, pour l'essentiel.

Elles ne m'intéressent pas pour leur aspect violent et/ou spectaculaire (le cinéma anglo-saxon a le défaut de céder très souvent au grand-guignol), mais en raison de la solidarité, de la noblesse et de l'héroïsme qu'elles illustrent et qui devraient nous guider.

A bas le matérialisme.

Vive les phalanges d’hoplites.

Puissions-nous faire preuve de la même intelligence du monde.

27/01/2011

Alaska, pays des aventuriers, pays de tous les rêves

00:05 Écrit par Boreas dans Nature | Lien permanent | Tags : alaska, aventure, rêves, aurores boréales |  Facebook | |  Imprimer | Pin it! |

22/01/2011

La jeunesse sacrifiée à la rente

Tous les sociologues et profs à Sciences-Po ne sont pas des imbéciles. Louis Chauvel le démontre.

21/01/2011

Même Cabrel peut avoir du talent

23:27 Écrit par Boreas dans Musique, Poésie | Lien permanent | Tags : francis cabrel, hors saison, talent |  Facebook | |  Imprimer | Pin it! |

20/01/2011

Les éco-Tartuffes

Alain Cotta : sortir de l'euro ou mourir à petit feu

Voilà un vrai débat, qui agite principalement les sphères patriotes françaises ayant un peu de connaissances en économie (merci, au passage, à Médias France Libre pour la vidéo qui suit).

C'est l'occasion de souligner que, désormais, les idées nouvelles, celles qui ont de l'avenir, ne sont plus celles que sécrètent le système en place et ses élites épuisées.

La relève des idées annonce généralement celle des formes politiques et sociales et le fait que ces idées descendent enfin, avec quelque bonheur médiatique, au plan du concret (l'économie et le social, domaines trop méprisés par les idéalistes rêvant de changer la société sans l'empoigner au collet, ou plutôt par les couilles), est le signe - un de plus - d'une révolution des mentalités, augure d'un basculement pratique.

Le professeur Cotta se dit favorable à un retour à l'euro comme monnaie commune uniquement. Je partage son avis, probablement pour des raisons plus politiques que les siennes, mais surtout parce que la crise accélère sa progression et qu'il ne me semble pas qu'il y aura place pour le "mourir à petit feu".

L'Europe est en proie, comme l'ensemble de l'Occident et même du monde, aux banquiers fous de l'anglosphère, qui ne sont en fait que de simples voleurs à grande échelle.

Elle est en proie à un véritable pillage, au moyen de la création ex nihilo de monnaie scripturale et même fiduciaire (à cet égard, l'exemple de la Fed n'est pas isolé : la BCE est également, dans une moindre mesure, l'instrument de la finance privée, puisqu'elle est le jouet de la Commission Européenne, haut lieu de lobbying, s'il en est ; sa politique de taux prouve d'ailleurs cet asservissement).

L'existence même du prêt à intérêt, longtemps prohibé par le passé, devrait être un vaste sujet de débat.

On ne pourra pas sortir de  la servitude et de la décadence, sans un retour à la souveraineté monétaire et une abolition de la rente ou, au moins, une sévère limitation de celle-ci.

Mais en attendant la réalisation de cet idéal, qui sera imposée, après que la crise aura jeté bas l'oligarchie actuelle, par la nécessité autant que par la meilleure compréhension de dirigeants européens nécessairement nouveaux ; en attendant, eh bien il faut, bon gré mal gré, "chevaucher le tigre" (si on peut parler de tigre en visualisant les tronches de cake de Barroso, de Merkel et de Van Rompuy !).

Et c'est là que je suis en désaccord avec bien des souverainistes dont, à mon avis, l'idéal obscurcit le jugement ; et que je rejoins Alain Cotta.

L'actuelle fuite en avant est d’abord financière et monétaire, mais, bien que toujours dans le cadre de la recherche, avant tout, d'un sauvetage des banques, elle se transforme de plus en plus en une stratégie(s) politique(s) adaptée(s) à la guerre monétaire en cours ; et, comme le système est principalement fondé sur la communication, en guerre des signes (financiers et monétaires, mais fondamentalement politiques maintenant).

Si on raisonne en terme de puissance, de géoéconomie, de géopolitique, je pense que seule compte la fin (le retour du politique, à tout prix, parce qu'il n'y a que lui comme instrument salvateur, face au despotisme du fric) ; que nous avons dépassé le stade où la question des moyens a réellement encore un sens.

En réalité, personne n’a intérêt à sortir de la zone euro en ce moment (dans l'urgence).

Donc, à mon sens, personne ne le fera, d’autant plus qu’un pays membre ne peut pas en être expulsé, ce qui empêche les Allemands de conditionner leur participation à la collectivisation des dettes, à un « nettoyage censitaire » du club…

Les Allemands étant les plus exposés aux dettes des "PIGS", sont sans doute ceux qui ont le plus intérêt à rester dans l’euro.

Si les "PIGS" tombent, l’Allemagne tombe. Et tous les autres aussi (effet domino).

C’est aussi simple que ça.

Soit la zone euro tient bon (et je pense que c’est ce qui va se passer, même au prix de la monétisation des dettes par la BCE sans garde-fou, c’est-à-dire sans statut de prêteur en dernier ressort et sans capital suffisant – de toute façon, ainsi que le dit Olivier Delamarche, aujourd’hui, tout passe, on peut faire n’importe quoi, les marchés sont dans la stratosphère, dans la biture intégrale ; donc, pourquoi se gêner ?) ; soit elle craque et nous sommes morts.

Parce que les USA ne nous rateront pas, une fois à terre. Comme ils n'ont pas raté la Russie après effondrement de l'URSS. Ne nous leurrons pas sur la possibilité d’instaurer miraculeusement dans cette hypothèse, au plan national et dans l’urgence, tout ce qui manque aujourd’hui : élites politiques désintéressées, souveraineté monétaire et financière, protectionnisme, réindustrialisation… Luna Park !

Mieux vaut survivre dans la folie financière, jusqu’à l’effondrement de l'anglosphère, qui provoquera évidemment le nôtre, mais sans nous tuer et en nous donnant l’opportunité de nous libérer de la tutelle qui nous est imposée depuis soixante ans.

17/01/2011

Des vessies, ou des lanternes ?

 

Je vous propose un petit test (ATTENTION : âmes sensibles, s'abstenir - je vous aurai prévenus !).

Pour y participer, il vous faudra avant tout jouer le jeu : c'est très simple, il vous suffit de respecter strictement l'ordre de lecture de ce billet, sans tricher en changeant le processus proposé.

Si vous êtes d'accord :

1/ allez d'abord consulter l'article auquel mène ce lien ; ensuite, revenez ici ;

2/ puis, cliquez sur cet autre lien et prenez connaissance de ce à quoi il conduit ; puis, revenez de nouveau ici ;

3/ laissez-moi un commentaire pour me faire part de vos impressions.

Je m'engage à répondre ensuite à vos éventuelles questions, dans la mesure de mes moyens.