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31/10/2013

Etat acheté, Etat complice

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Un seul souci : le Bien Commun

 

« Les PPP ce sont les partenariats public-privé. C’est une façon moderne et politiquement correcte de parler de concession.

Une concession, comme son nom l’indique, c’est lorsque l’État concède un droit par définition public à un opérateur privé qui gère pour le compte de l’État et encaisse une part substantielle des bénéfices.

Ce fut le cas avec nos autoroutes, payées avec l’argent du contribuable pendant des décennies. Une fois globalement achevé, notre réseau autoroutier a été privatisé, une misère évidemment, depuis nous n’avons obtenu aucune amélioration du service rendu. En revanche, les prix des passages aux péages ont très fortement augmenté, enrichissant non plus la collectivité et l’État mais des sociétés privées. Bravo. C’était vraiment une excellente idée.

Lorsque l’on est stupide ou malhonnête, on poursuit ce type de politique absurde.

C’est ainsi que la Taxe Poids Lourds, la fameuse écotaxe sur laquelle le gouvernement vient de reculer mais sans doute provisoirement, le temps d’une concertation globale, a été confiée, en tout cas sa perception, à une entreprise privée nommée Écomouv’ et dont le capital est détenu à 70 % par une entreprise italienne.

Le petit problème c’est que cette taxe ne rapportera à l’État qu’environ 600 millions d’euros, en tout cas c’est ce qui a été dit par le gouvernement et avancé comme estimation, alors que le montant total est évalué à plus d’un milliard d’euros…

La différence, vous l’aurez compris, va aller dans les poches d’une entreprise privée à l’actionnariat étranger venant prélever pour le compte de notre gouvernement une nouvelle gabelle et un droit de passage moderne, habitudes qui avaient été abolies lors de la révolution française.

L’Écot-axe, c’est l’antichoc de simplification !

Non l’écotaxe n’est pas écologique. L’écotaxe est un nouvel impôt, tout le reste étant peu ou prou de la littérature et je reviendrai un peu plus bas sur ce que serait une véritable politique écologique et une véritable fiscalité écologique qui favoriseraient les productions locales… car de tout cela, il n’est évidemment aucunement question. Ce dont il est question dans cette affaire de l’écotaxe, c’est du vol organisé et de la rapine du peuple français par des intérêts privés avec la complicité de l’État français. Voilà la triste, très triste réalité. (...) »

Charles Sannat

29/10/2013

Le pays réel : 80 % des Français de sang

France 3, 28 octobre 2013

Ce que l'industrie du cancer ne veut pas que vous sachiez

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Allez lire sur le Bistro Bar Blog cette traduction d'un article américain, ça vaut vraiment le coup. Pour une fois qu'on peut lire autre chose que la propagande du complexe médico-pharmaceutique dans la presse mainstream...

Extrait et résumé : « Le traitement conventionnel du cancer est une énorme et coûteuse tromperie – un non-traitement qui rend malade et tue plus de gens qu'ils ne les "guérit". Il ne peut jamais guérir quoi que ce soit car il empoisonne le corps, ce qui ne fait qu'entraîner plus tard d'autres maladies ».

27/10/2013

Les « humains » méritent-ils d'être sauvés ?

Je remercie mon ami G. de m'avoir signalé l'existence de ce vieux documentaire, ainsi que celle de ce bouquin.

26/10/2013

Accumulation du capital

France Info, 3 septembre 2013

25/10/2013

Bande de chameaux

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« Le chef des services de renseignement saoudiens a déclaré que son pays allait "prendre ses distances" avec les Etats-Unis en raison de leur passivité à l'égard de la situation en Syrie et de leur détente apparente avec l'Iran, a-t-on appris mardi de source proche du pouvoir saoudien.

Le prince Bandar bin Sultan a tenu ces propos devant des diplomates européens, a précisé cette source selon laquelle cette évolution aura des conséquences importantes sur les relations entre les deux alliés, notamment dans les domaines des ventes d'armes et du commerce du pétrole.

Le prince Bandar a jugé que les Etats-Unis restaient impuissants face au conflit israélo-palestinien et qu'ils auraient dû soutenir l'Arabie saoudite lorsque cette dernière est intervenue à Bahreïn pour y réprimer des manifestations antigouvernementales en 2011, a-t-on ajouté de même source.

Cette "prise de distance vis-à-vis des Etats-Unis est importante (...) L'Arabie ne veut plus se trouver dans une situation de dépendance", a-t-on ajouté. "Le prince Bandar a dit aux diplomates qu'il prévoyait de limiter les échanges avec les Etats-Unis, cela après que les Etats-Unis se sont montrés incapables de mener une action efficace sur la Syrie et sur la Palestine."

"Les relations avec les Etats-Unis se détériorent depuis un moment car les Saoudiens ont le sentiment que les Américains se rapprochent de l'Iran et aussi parce que Washington n'a pas soutenu l'Arabie saoudite durant le soulèvement à Bahreïn." (...)

Les Etats-Unis et l'Arabie saoudite sont alliés depuis la naissance du royaume wahhabite en 1932. Cette alliance a fourni à Ryad un puissant protecteur et les Américains ont pu de leur côté compter sur le pétrole saoudien.

Autre signe du mécontentement saoudien, le royaume a annoncé vendredi qu'il refusait d'occuper son siège au Conseil de sécurité de l'Onu pour dénoncer notamment la gestion du conflit syrien par la communauté internationale. (...)

L'Arabie saoudite est le premier pays exportateur de pétrole et sa banque centrale détient environ 690 milliards de dollars d'actifs étrangers, en grande partie des bons du Trésor américain. »

Source

23/10/2013

Le sécessionnisme monte aux Etats-Unis

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J'ai découvert la version américaine de l'article qui suit, daté du 9 octobre 2013, via l'excellent site dedefensa.org. Trouvant ce texte intéressant en raison des faits qu'il relate (plutôt que de la sensibilité idéologique et politique de son auteur, que je ne partage pas davantage que celle qu'il critique), je l'ai traduit.

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Lundi [7 octobre - ndt], le New York Times a rapporté que onze comtés du Colorado tentent de se libérer de l'autorité de leur État. Bien sûr, des hommes comme le gouverneur du Texas, Rick Perry, sont allés plus loin et ont menacé de sécession le gouvernement fédéral. Il n'est pas beaucoup remarqué que des parties du pays agissent comme si elles s'étaient déjà séparées de l'Union. Elles ne reconnaissent pas les lois et les décisions de la Cour suprême, ou les garanties constitutionnelles de la liberté d'expression. Par exemple, dix-sept États ont violé le Premier Amendement en empêchant ou en entravant le travail des « navigateurs » - organismes et entreprises financés par le gouvernement fédéral pour éduquer le public aux moyens de suivre les règles de l'Affordable Care Act. Certains groupes tentent régulièrement d'empêcher les centres de santé de conseiller les femmes sur le droit à la contraception. Cette année, huit législatures étatiques ont promulgué des restrictions à la liberté du droit de vote susceptibles de violer le Quatorzième Amendement, et des mesures similaires sont en suspens dans d'autres États.

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17/10/2013

Bientôt la fin

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« (...) L’oligarchie s’imagine qu’elle peut gouverner le monde contre la volonté des peuples. Elle croit que l’économie constitue l’horizon indépassable de l’humanité et que la post-démocratie représente le meilleur régime politique possible. Elle croit incarner la fin de l’histoire.

Mais tout cela n’est qu’illusion. Le petit club des privilégiés qui composent l’oligarchie prend ses désirs pour des réalités : des désirs qui reposent au surplus sur un présupposé à caractère raciste, celui qui pose que le modèle anglo-saxon serait le seul et le meilleur possible.

Il ne faut pas surestimer le pouvoir de l’oligarchie dans la mesure où les faits ne cessent de la démentir.

Les identités et les cultures résistent à l’impérialisme des marchés. Les crises financières à répétition montrent que l’oligarchie ne maîtrise plus l’économie. La puissance américaine est ébranlée même si elle reste encore redoutable, car les pays émergents rendent le monde toujours plus multipolaire.  Et en Europe même l’oligarchie se trouve de plus en plus contestée, au fur et à mesure que la crise se développe.

Le Système oligarchique ne tient que parce qu’il ne fait pas encore l’objet d’une contestation globale et parce qu’aucun concurrent crédible ne se dresse devant lui, si l’on excepte le cas de l’Islam radical, mais qui ne peut concerner les Européens.

Mais on sent que les temps d’une nouvelle alternative politique au Système oligarchique occidental approchent. (...)

Si l’on s’en tient au monde factice que nous présentent les médias, il y a tout lieu de se montrer pessimiste en effet sur l’avenir de l’Europe. Mais si l’on examine plus précisément la réalité, on perçoit les germes du renouveau européen : en particulier dans la population active et dans la jeunesse.

Car la situation de l’Europe occidentale ressemble beaucoup à celle de l’URSS sur sa fin : une nomenklatura coupée du peuple et qui cumule tous les pouvoirs, des intellectuels entrant en dissidence contre l’idéologie du Système, une propagande officielle déconsidérée, une perte de compétitivité croissante, des Etats réduits à leur rôle répressif.

Le Système occidental apparaît puissant vu de l’extérieur, mais il est vermoulu à l’intérieur. Le mur médiatique se fissure déjà. D’autres murs tomberont. L’oligarchie ne cesse de nous répéter qu’il faudrait s’adapter – donc se résigner – à ce monde. De plus en plus d’Européens pensent au contraire qu’il est encore temps de le changer.

Et comme aimait à l’écrire le grand historien disparu Dominique Venner, "l’histoire est le lieu de l’inattendu". »

Source

16/10/2013

Rien n'a changé, M'sieur le député


Voici l'opus N°6 des soliloques d'Honoré "Les six mille francs aux frais de la princesse".
Ce sont les impressions chantées d'Honoré Constant, député de la Seine, après le vote de l'indemnité parlementaire.

Vrai, c'est chouettos d'être député
C'est pas un métier, c'est un rêve
On n'a pas besoin de comité
Nous on s' mettra jamais en grève
On s' paye des gueuletons épatants
De la rigolade et de la gonzesse
On fout rien, on voyage tout le temps
Aux frais de la princesse

On vote pour le gouvernement
On est de mèche, on est solidaire
On s'en fout un peu du roulement
Et du repos hebdomadaire
On s' fait rouler dans des sapins
Dans des autos, dans des express
Comme les ministes et les rupins
Aux frais de la princesse

Pourtant des fois, je m' dis : Mon vieux
Et tes électeurs t'y penses guère
Honoré sûr qui vaudrait mieux
T'occuper des retraites ouvrières
Mais on pense p'us au populo
Quand on s'envole à toute vitesse
Vers Nice ou vers Monté-Carlo
Aux frais de la princesse

J' vas à Trouville, j' vas à Etretat
J' vas à Vichy, j' vas à Plombières
J' vas partout comme un chef d'état
J' fais mon Monsieur Armand Fallières
J' vas où qu' tous les braiseux y vont
Et j' pagnotte avec la négresse
Chez la Mère Mirette à Clermont
Aux frais de la princesse

Oui ! Mais pour faire ce métier là
Il faut avoir de la galette
Faut s' payer des habits de gala
Et s'offrir du linge de toilette
Et puisque c'est nous les gérants
Pendant qu'on tient les clés de la caisse
On s'est augmenté de six mille francs
Aux frais de la princesse

(Paroles d'Aristide Bruant, datant de 1906 environ, chantées par Patachou en 1962)

12/10/2013

Joseph Tainter sur l'effondrement des sociétés complexes

Prométhée

 

Les civilisations ne sont pas éternelles. Elles ne peuvent pas s'étendre et se complexifier indéfiniment. Malgré ses illusions de toute-puissance, la nôtre subit aussi la loi des rendements décroissants : nous engloutissons toujours plus de ressources pour ne pas faire que maintenir un état stationnaire. Jusqu'à quand ? Joseph Tainter, historien et anthropologue qui a étudié l'effondrement de sociétés passées, apporte des réponses.

La Décroissance : Pour commencer, pourriez-vous définir ce qu'est une société complexe : par quoi se caractérise-t-telle ? En quoi est-elle une anomalie dans l'histoire de l'homme ?

Joseph Tainter : Les peuples de chasseurs-cueilleurs, ce que toutes les sociétés humaines étaient autrefois, n'avaient pas plus d'une poignée d'occupations, et peut-être une petite douzaine de personnalités sociales différentes. Aujourd'hui, par contraste, les sociétés industrielles disposent de milliers d'occupations et de centaines de milliers d'institutions de toutes sortes. Nous avons des technologies, des institutions, des rôles sociaux et des personnalités hautement spécialisés. Nous traitons de grandes quantités d'informations. Dans une société humaine, ces caractéristiques forment l'essence de la complexité. On peut considérer qu'une société est composée d'une structure et d'une organisation. La structure concerne le nombre, la nature et l'arrangement et l'arrangement des différentes parties de la société - les rôles, les institutions et ainsi de suite. L'organisation a trait aux contraintes imposées sur le comportement de ces parties. Une société complexe est constituée de nombreuses parties, dont les types sont particulièrement différents. Elle se compose aussi d'une organisation qui exige que ces parties se conduisent de certaines manières. L'organisation consiste en des normes, des coutumes, des lois, des relations sociales, et toute autre régulation qui contraint les comportements. Sans organisation, une société n'est pas complexe.

Nos premiers ancêtres humains identifiables sont apparus il y a 4 millions d'années, et l'/homo sapiens/ (notre espèce) existe depuis au moins 200.000 ans. Pendant la plus grande partie de cette période, nous avons vécu dans des petits groupes simples, d'une poignée jusqu'à quelques douzaines d'individus qui assuraient leur subsistance. Ce n'est que depuis 10.000 ans que certaines sociétés humaines ont commencé à grossir et à se complexifier. Cette évolution s'est poursuivie jusqu'à aujourd'hui. La tendance à se développer en complexité ne s'est donc déroulée que sur environ 5% de l'histoire humaine, et seulement dans quelques parties de l'humanité. En ce sens, la manière dont nous vivons actuellement est une anomalie. Statistiquement, les conditions humaines normales ont été faites de faibles niveaux de complexité et d'une organisation simple.

La Décroissance : Pourriez-vous résumer votre analyse de l'effondrement des civilisations passées : pourquoi les sociétés complexes sont éphémères et finissent toujours par se heurter à la loi des rendements décroissants ?

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