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Enigme (3)

A votre avis, qu'est-ce qu'il se dit ?

1 - T'as vu, François ? C'est serré, hein ? T'as peur, hein ?

2 - Guaino va me trouver un truc pour séduire à la fois les électeurs du FN et du MODEM...

3 - Si je gagne, comment que j'vais m'augmenter, moi !

 

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« Terroristes », c'est bien le mot (suite)

Les séparatistes pro-russes - euphémisme cher à tous les poutinophiles - du Donbass n'hésitent pas à bombarder l'armée ukrainienne depuis les églises des localités qu'ils contrôlent. Ici, il y a quelques jours, depuis un cimetière à Sloviansk (vidéo prise par ces purs héros porteurs du ruban de Saint Georges).

L'objectif ? Attirer des représailles sur les édifices religieux, permettant ainsi d'accuser les militaires de s'en prendre non seulement à des civils innocents, mais encore à la religion et aux prêtres.

Voilà les méthodes de ces salopards, que soutiennent en France le FN et la « dissidence » autoproclamée.

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Une journée dans le ventre de la bête

 

Voilà, rue de Solférino au siège du PS, le point culminant, à mon sens, d'une journée militante de vingt heures que votre serviteur a eu le bonheur de vivre à Paris hier.

Ce qu'on voit sur cette vidéo, dont je sais qui l'a prise puisque c'est l'une des personnes avec lesquelles j'ai eu le privilège d'arpenter les rues roses et bleues de la capitale, je l'ai vu en direct, dans le réel (on me voit d'ailleurs fugitivement sur un trottoir), j'ai crié « Hol-lande dé-mission », j'ai ri, hurlé bravo et applaudi avec d'autres, Identitaires comme passants, et la joie que ça m'a causé n'est pas transmissible. Elle me restera comme celle d'un grand moment, j'en suis fier comme un gamin d'une victoire dans un jeu de piste, d'une fierté toute simple de qui est simplement solidaire d'une cause juste et le montre, sans forfanterie car ce sont les jeunes Identitaires qui ont agi et pas moi, simplement d'avoir été là et d'avoir eu la chance de voir et d'acclamer.

Une photo « personnelle » inédite (cadeau, en réalité, d'un camarade apitoyé par le décès malicieux de la pile de mon appareil et la primitivité de mon portable) :

(En haut à gauche de la banderole, vous pouvez voir le parapluie rose dont je parle plus bas)

 

Le sublime de cette journée, en réalité, a été partout.

Dans la gentillesse des camarades parisiens avec lesquels je l'ai vécue et dont l'un m'a hébergé juste en-dehors de Paris pour me permettre d'être à pied d'oeuvre dès dimanche matin tôt, reposé et en forme pour des heures et des heures de marche.

Dans l'irruption des Identitaires, le matin vers la Porte Dauphine, lieu de rassemblement des élus, pour réclamer à « Jean-François » (Copé) la promesse d'abroger la loi Taubira (en cas de victoire UMP en 2017), sachant que bien évidemment l'intéressé n'a nullement cette intention en réalité.

Dans les innombrables hommes et femmes de tous âges, jolies jeunes filles, braves garçons joyeux et bien élevés, enfants, familles, tous déterminés et courageux, venus souvent de très loin malgré le matraquage politico-médiatique dissuasif sur les prétendues violence et dangerosité du mouvement, croisés partout, tapissés d'autocollants, portant drapeaux, bannières, pancartes, scandant « Hollande, ta loi, on-n'en-veut-pas » ou « Première, deuxième, troisième géné-ra-tion, nous sommes tous des enfants d'hétéros », vieillards affrontant les barrages de CRS et clamant leur droit à la liberté de manifester.

Dans l'énorme rassemblement des Invalides, vers lequel ont convergé, depuis la mi-journée, en flots incessants et multiples, les trois cortèges partis des différents points de ralliement.

Dans la nique perpétuelle au mur d'adversité érigé par un régime aux abois, terrorisé par une mobilisation populaire totalement pacifique et bon enfant, supprimant des RER et fermant des stations de métro, dressant de multiples murailles d'une quantité jamais vue de CRS et de gendarmes mobiles, obligeant sans cesse les manifestants à rebrousser chemin pour effectuer des détours géants afin de rejoindre leurs destinations, ou à déjouer les obstacles en escaladant des grilles de square pour se faufiler derrière les tristes bouledogues caparaçonnés d'un pouvoir autiste et méchant, juste pour pouvoir s'exprimer, droit pourtant garanti par la Constitution.

Dans les feux, les slogans (« Dictature socialiste », « Hollande démission », « Police politique », « CRS, en banlieue », « CRS, à Barbès »...), les chants (dont les goguenards « On n'entend pas chanter les CRS », « CRS, une chanson »...) et les danses des derniers carrés de veilleurs et autres irréductibles, finalement chassés des Invalides, vers 23 heures, par un déferlement incroyable de milliers de robocops en armure, divisant les manifestants en carrés et les repoussant peu à peu vers les extérieurs dans une image évoquant les batailles en ligne de la Guerre de Sept Ans, la stratégie en moins, avant de les suivre dans les rues avoisinantes à grand renfort de gaz, au point que j'ai vu certains manifestants dresser pour protéger leur repli, sans causer de dommages, des barricades au moyen de matériels de travaux publics, réveillant les bourgeois de l'avenue de la Motte-Picquet dans un fracas de tôles et de planches.

Dans l'usage de l'écharpe et du sérum physiologique pour lutter contre les gaz lacrymogènes généreusement répandus, aux Invalides et dans une station de métro voisine au moins, par la maréchaussée décidément empressée à rendre symbolique, par sa disproportion, toute action répressive ; ce qui donnait à tout manifestant un air de Gavroche en révolution du plus bel effet.

Dans la rencontre fortuite, aux alentours de minuit, dans le métro, de Fabrice Robert, occasion d'une chaleureuse poignée de main. Fraternité de la dissidence. Absence de hasard. Plénitude de sens.

Et, par-dessus tout, dans ce parapluie rose utilisé par un Identitaire au balcon du siège du PS, rue de Solférino, pour se protéger des gaz également vaporisés par le service de sécurité local (qui n'a pas insisté, découvrant à ses dépens que le vent lui était contraire et que les Zids bien rôdés à la communication se mettaient aussitôt, déclenchant l'hilarité des badauds, à crier : « Le PS nous gaze ! ») ; parapluie qui, après l'arrestation des dangereux terroristes à banderole, est lentement tombé comme une feuille morte, dans une image irréelle, comme au cinéma, symbole de la chute du pouvoir socialiste dans l'ignominie, la honte et le ridicule.

Images sublimes, oui, de la résistance française à un pouvoir méprisant, à une dictature qui ne dit pas son nom et qui prétend opérer « une réforme de civilisation » alors qu'elle n'a aucune légitimité démocratique (au deuxième tour de la présidentielle de 2012, 52 % des électeurs de Hollande ont surtout voté contre Sarkozy), sous l'impulsion d'un microscopique lobby gay qui proclame sans vergogne que, pour lui, « le mariage n'est qu'un début ».

Images sublimes d'un retour du peuple français, qu'on croyait endormi à tout jamais, sur le terrain politique, via une lutte pour la survie de la composante la plus essentielle de la société : la famille, la protection de l'enfant, le refus de laisser des fanatiques capricieux et sans conscience faire d'un bébé une marchandise.

Sur l'autoroute, pendant le trajet du retour vers ma campagne irréellement douce, si tranquille sous la lune et les étoiles, si pure en comparaison de Paris habituellement devenue une bête monstrueuse envahie par une foule cosmopolite et interlope mais pour une fois, en ce 26 mai, redevenue si française et si pimpante dans un conflit pourtant fondamental avec le système de domination, j'ai eu tout le temps de réfléchir.

En me couchant, ce matin à cinq heures, je n'avais pas envie de dormir.

Je pensais à Dominique Venner, à son sacrifice trop souvent incompris, je pensais à nos lointains ancêtres de toutes extractions, à toutes ces figures, humbles ou grandes, à ce lien de sang et d'Histoire qui nous unit tous dans une communauté d'âme et de destin qui fait que jamais nous ne pourrons renoncer à notre identité, oublier le chemin parcouru ensemble, les particularismes si forts qui font de nous un peuple ; que jamais, nous ne nous rendrons ; qu'il n'est pas question d'abandonner la lutte ; qu'ensemble, nous vaincrons.

J'étais merveilleusement heureux.

Et au réveil, j'étais prêt à repartir.

Ça ne me passera jamais.

Chers Français, mes frères, je vous aime.

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La théorie du genre, c'est du pipeau... dixit Judith Butler

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Avec un visage si masculin, quelques problèmes d'identité sexuelle n'ont rien d'étonnant... Elle me fait penser à Caroline Fourest, mais en plus fin.

 

« (...) Loin d’être une idéologie, les gender studies (études sur le genre) ne sont qu’une nébuleuse de recherches, menées depuis une trentaine d’années aux États-Unis. Y coexistent des sensibilités et des courants fort divers, des plus modérés jusqu’au radicalisme insensé de certains groupuscules lesbiens. Au départ, on était d’accord pour admettre que, dans la classification sexuée des êtres humains, des éléments culturels entraient en ligne de compte. C’est une évidence. On "apprend" ainsi à une fillette à devenir une femme, de même que l’on "prépare" un garçonnet à être un homme. Sauf exception, le culturel et le biologique combinent leurs effets, y compris parfois pour justifier une domination masculine. (...)

Hélas, certains courants extrémistes, menés voici 25 ans par la philosophe Judith Butler, avaient radicalisé leur position en soutenant que le "biologique" n’avait plus d’importance et que tout dépendait du "culturel" et du "politique". Il s’agissait de récuser ce que ces groupes considèrent comme une assignation à une sexualité donnée afin de combattre des dominations dont les femmes et les gays feraient les frais. Le livre de Judith Butler (Trouble dans le genre) incarnant ce courant minoritaire date de 1990. Vingt-trois ans plus tard, c’est à lui que les promoteurs français du "genre" se réfèrent sempiternellement. Faisant cela, ils mentent par omission. Gravement.

Tout à leur éloge de Judith Butler, ils se gardent bien de dire qu’entre-temps celle-ci a récusé les thèses radicales qu’elle formulait dans son premier livre, se reprochant d’avoir obéi à une phobie du corps. Elle a même fait preuve de courage en se moquant d’elle-même et en qualifiant ces premiers textes de
"trop vite écrits". Butler ajoutait récemment : "Vous devez savoir qu’aux États-Unis, dans ma jeunesse, j’étais une gouine de bar qui passait ses journées à lire Hegel et ses soirées dans un bar gay, lesbien et drag-queen".

Aujourd’hui, elle a fait un pas de plus dans l’autocritique en dénonçant le "nationalisme gay", à la limite du racisme, qui polluerait selon elle la lutte occidentale contre l’homophobie. Or, rien de tout cela n’est jamais évoqué par les avocats français du "genre". Pas un mot. Je pense au sociologue Éric Fassin. Dans un livre d’entretiens avec (...) ­Véronique Margron (Homme, femme, quelle différence ? chez Salvator), il cite Judith Butler mais s’en tient obstinément au premier livre de cette dernière (dont il avait préfacé la traduction française) sans jamais mentionner le revirement de son auteur. (...) »

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Conscience de classe

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« Le vote front national est un vote de classes populaires. Dans les beaux quartiers, on ne se reconnaît pas dans l’idéologie du FN. D’abord parce que le discours du Front national est politiquement trop primaire pour correspondre aux classes moyennes et supérieures diplômées, qui contrairement aux gens du peuple, ont la possibilité de mener une analyse de fond, de mobiliser des références culturelles, de mettre en perspective historique. Pour les habitants des beaux quartiers, c’est un vote inélégant, brutal, xénophobe. Or il faut que la politique soit policée, que les choses soient enveloppées, pour que cette bourgeoisie fortunée continue à mener la France, l’Europe, la mondialisation, en obtenant l’adhésion du reste de la société, en passant le plus inaperçue possible. Pour que le système capitaliste passe pour le seul viable, naturel. Et que les dominants apparaissent comme méritant de l’être. Le vote FN est contre-productif par rapport à leurs intérêts de classe.

Ceci dit, c’est une représentation de la société qui, si elle ne les concerne pas, leur convient pour les autres. Elle met en scène les conséquences du système capitaliste sans remettre en cause ce système lui-même. Et elle pique des voix à la gauche radicale qui, elle, conteste le système. Mieux vaut que les petites gens s’en prennent aux étrangers plutôt qu’ils s’intéressent aux oligarques ou mettent le nez dans les services de gestion privée des grandes banques. »

Monique Pinçon-Charlot (ce n'est pas parce qu'elle soutient Mélenchon qu'elle a tort)

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Le Parthénon et Beaubourg

Chef-d'oeuvre libéral

 

Chef-d'oeuvre « socialiste »

 

A force de parler des droitards libéraux, auxquels s'applique strictement le qualificatif de « réactionnaires », je m'aperçois que je les ai rarement décrits, tant leur morphotype me paraît facile à repérer et à brocarder.

Il s'agit de ces super-génies qui, tout en admettant que le « Système » est pourri, qu'il enrichit aux dépens de la collectivité des élites improductives et parasitaires, qu'il engraisse des oligopoles et des conglomérats multionationaux (produits logiques d'une concurrence débridée entre squales de concours, dans le cadre d'un libre-échange mondial gangrené de lobbies et d'instances arbitrales noyautées), qu'il appauvrit et déracine les peuples en nourrissant l’immigration et les délocalisations, qu'il entretient et accroît le chômage, nous prient néanmoins de croire que dans cette compétition truquée que leur superstition libérale nomme un darwinisme social, tout le monde a encore sa chance, à condition de s’en donner les moyens, de libérer les énergies, d'amoindrir l'emprise de l'État, blablabla...

Ce discours religieux sans nuance est, le plus souvent, une illustration du comportement de larbin du « Système », car il est en général tenu par des gens qui n'ont rien de grands capitalistes, qui ne rêvent que d'imiter les idoles économiques et financières que leur présentent des médias complaisants (Steve Jobs, Bill Gates, Bernard Arnault...) et, surtout, de devenir aussi riches qu'elles.

Rien d’étonnant à l’échec de la pseudo-contestation « d’extrême-droite libérale » (autre nom de la droite d’argent, dont le domicile français est à l’UMP mais dont certains membres trouvent qu’on n’y tape pas assez fort sur le soviétisme qui, comme chacun sait, est seul à l'origine de tous nos maux, vingt ans après la chute de l'URSS...). Quand on ne comprend rien en-dehors de sa grille de lecture idéologique, on se condamne à ne rien pouvoir changer.

Au fond, d’ailleurs, on ne veut rien changer.

On veut juste nettoyer le lieu où l’on se sent si sûr de son bon droit : le nettoyer des immigrés délinquants ou trop voyants, des chômeurs nécessairement paresseux, des forcément ignares critiques du divin libéralisme…

Mais pas changer de « Système ».

C’est cela qui nous différencie et nous différenciera toujours, Messieurs les super-génies.

Les vrais patriotes ne sont pas préoccupés en priorité par leur confort, ni par le contenu de leur porte-monnaie.

Alors, comme il est quand même un peu gênant d'avouer son addiction matérialiste (ça fait trivial, grossier, vulgaire, surtout en société - merde quoi, on tient à son image dans les dîners en ville), les droitards libéraux, eux, tiennent un discours pseudo-idéaliste, nous expliquant que le libéralisme est un courant de pensée s’appuyant sur la supériorité de la liberté sur la coercition et l’arbitraire. Ô noblesse, ô désintéressement, ô généreuse volonté libératrice ! C'est beau comme du Mao Tsé Toung.

Un exemple édifiant ici, classique et volontairement provocateur, de l'incarnation pratique de ces belles phrases...

 

Le libéralisme, nous disent doctement ces super-génies, ne s’affranchit pas de certaines règles (respect d’autrui, de la propriété privée, etc.), mais ces règles sont contractuelles, et donc acceptées et reconnues par tous.

Ouais enfin, par tous, sauf par ceux qui se révoltent contre elles parce qu'ils n'ont pas été parties au contrat et ne l'auraient d'ailleurs pas signé.

Que des gens qui n’existent pas, ou qui ne peuvent être que degôôôche, bien sûr.

Le travail des enfants lors des révolutions industrielles n’est qu’un exemple, mais un exemple emblématique de l'insanité de ces théories, puisque la nostalgie libérale tend toujours vers un passé idéal qui aurait été dévoyé par la méchanceté étatique, et qu’il conviendrait de restaurer en appliquant enfin la pureté des principes fondateurs, etc.

Un peu comme pour les communistes, avec leur croyance en l’égalité et la bonté fondamentales de l’homme dans l’état de nature, selon Rousseau.

Encore que ces fadaises issues, comme bien d’autres, des « Lumières », soient finalement communes aux libéraux et aux marxistes, dont les buts et bases idéologiques sont similaires.

Le libéralisme (politique comme économique) est une utopie progressiste, comme l’a montré Jean-Claude Michéa.

Exactement comme le communisme.

Ces deux utopies se rejoignent « philosophiquement », puisqu’elles ont les mêmes racines intellectuelles (les « Lumières », l’universalisme pseudo-scientifique, le matérialisme, les mythes du progrès et de la croissance infinie, une dialectique mécaniste dans la lecture de l’Histoire…).

Elles ne diffèrent, en gros, que sur les moyens à employer pour parvenir à un bonheur matériel. Grand Matin de la liberté, contre Grand Soir de l’égalité.

Il y a, par ailleurs, une ambiguïté dans cette histoire de liberté.

LA liberté est inaliénable, mais c’est une évidence « spirituelle », qui échappe donc aux matérialistes qui ne peuvent en faire qu’une espèce de liberté de conscience ; ce qui revient à en faire une liberté parmi d’autres. Je rappelle au passage que je ne suis pas chrétien et ne m’enferme donc pas dans les dogmes d’une religion (ni d’une idéologie, d’ailleurs).

Et je rappelle qu’étymologiquement, « philosophie » signifie « amour de la sagesse » et ne peut donc désigner qu’une pratique et non des constructions intellectuelles.

Tout comme « religion », en tout cas selon Cicéron et non dans les dérives ultérieures, évidemment intéressées, signifie « répétition de rites », pratique et non dévotion à un compendium dogmatique.

Il y a, derrière ces mots que l’Histoire et, surtout, la modernité ont fait dévier de leurs sens premiers, un monde que les savants Cosinus d’aujourd’hui et tous leurs suiveurs, adorateurs de la divine technologie, ne peuvent pas comprendre… sauf qu’ils le parodient en cherchant leur Graal dans le scientisme et ses rites de bazar (voir l’homo festivus affairé aux rites de son téléphone mobile). Bref.

LES libertés, elles, sont relatives et subjectives, mais elles ne vont pas sans devoirs pour les justifier, à moins d’être… anarcho-libéral, par exemple.

Comme de toutes choses relatives, on peut en faire un absolu idéologique, mais cela ne marchera que si la société accepte de fonctionner selon les critères d'une telle doctrine.

Or, si le libéralisme, depuis au moins 200 ans, NE FONCTIONNE PAS, pas plus que le communisme, c’est parce qu’il s’agit d’utopies, c’est-à-dire de théories inconciliables avec le réel.

Quant aux mécanismes historiques des tentatives d’imposition aux peuples de ces utopies, la preuve est faite que les droitards libéraux vivent en symbiose progressiste avec les gauchistes libéraux.

 

Tiré d'un autre article auquel je renvoie souvent, un passage qui résume parfaitement ce que je pense de l’incompatibilité radicale entre patriotes réels et « droite nationale-libérale » :

« (...) la droite européenne a été progressivement forcée de cohabiter, tout au long du XIXème et surtout du XXème siècle, avec le capitalisme et la bourgeoisie, pour contrer le communisme. Ce mouvement a notamment débouché sur l’éclosion d’une "droite libérale". Or ce positionnement était contre nature, puisque les principes qui fondent la vue du monde de droite (primauté du spirituel sur le matériel, respect de l’ordre et des communautés naturelles, localisme, enracinement, prise en compte des différences humaines, primauté des principes souverains et héroïques sur la possession des richesses matérielles, primauté de l’être sur l’avoir, sens de la responsabilité et du devoir) sont justement remis en cause par le triomphe du capitalisme et de la bourgeoisie, et par celui de l’idéologie du libre-échange mondialiste.

Les socialistes du XIXème siècle l’avaient d’ailleurs prophétisé au vu du capitalisme naissant, mais ce qui se passe depuis la fin du XXème siècle en apporte la preuve expérimentale, tout comme le communisme a apporté la preuve concrète que le collectivisme était une impasse.

De même, le socialisme européen avait un positionnement ambigu vis-à-vis du capitalisme : il plaidait pour la révolution, mais sa critique de la société bourgeoise reflétait aussi la nostalgie de l’ordre traditionnel ancien, en particulier l’appel au principe de solidarité et de communauté contre l’individualisme bourgeois, ainsi que la volonté de détruire le règne de l’argent. (...) »

Même revêtu d'un alibi chrétien, il est logique que, ne croyant en rien qui, hormis des forces mécaniques supérieures, dépasse sa conception matérialiste de toute chose et de l’être humain en particulier, le droitard libéral ne puisse guère concevoir d’entrave à « la » liberté utopique qu'il appelle de ses voeux.

Néanmoins, de tout temps (enfin, sauf pendant la parenthèse moderne, dont chacun peut voir à quel point elle est tout sauf « enchantée »…), c’est-à-dire dans toutes les sociétés traditionnelles, les libertés civiques ont été bornées et soumises à des règles qui, pourtant, pesaient certainement moins que l’obligation actuelle de se conformer au « tout vaut tout », « tout est permis », « il est interdit d’interdire », pendant que l’ingénierie sociale de la haute finance, des multinationales et des « entrepreneurs politiques » stipendiés nous organise consciencieusement l’enfer sur terre…

Il est vrai qu’aujourd’hui, en plus de s’imaginer follement, parfois, que leurs mauvais bergers oeuvrent malgré tout pour le bien commun, la plupart des gens, dûment conditionnés, sont bien incapables d’imaginer qu’accepter des devoirs, des contraintes, un destin, peut représenter une prise de contact avec LA liberté.

C’est le sens du mot gothique « arbeo », qui a donné l’allemand « Arbeit », travail, lequel, loin de rejoindre la racine latine « tripalium » (instrument de torture), a une dimension d’héritage, de noblesse dans l’acceptation, certes forcée mais nécessaire, des activités auxquelles contraint l’existence.

C’est le sens, aussi, du refus médiéval de donner la primauté à l’enrichissement, à l’excès de travail, à la technologie ; de faire passer, avant tout cela, les rites sociaux, les devoirs religieux, les plaisirs, la vie contemplative, la réflexion, etc.

Autre exemple : le travail nécessaire pour devenir Botticelli est bien supérieur à celui qu’il faut pour faire un Man Ray, mais le résultat ne se voit pas que dans l’oeuvre : Botticelli ayant « intégré » l’essentiel de la technique nécessaire et n’ayant besoin que d’un matériel de base, alors que Man Ray ne pouvait se passer d’un appareil sophistiqué…

Autant dire que les béquilles intellectuelles et technologiques issues du pseudo-progrès, n’enrichissent pas l’homme ; au contraire, elles le diminuent, le « désintériorisent », le dépossèdent, font de lui un impuissant, suiveur, dépendant, atomisé, client idéal de toutes les foutaises.

Si bien que l’illustration suprême des « libertés » à notre époque, devient la boutique de sextoys ; l’individu ainsi totalement « extériorisé » et déshumanisé finissant par n’être plus qu’un corps dénué de toute identité autre que physique, n’ayant plus qu’à se branler, seul avec ses créations fantasmatiques.

Conclusion symbolique et provocatrice d’un processus éminemment moderne et matérialiste.

 

Il n'y a pas d'amélioration possible grâce au libéralisme. C'est un prédicat mensonger, de nature idéologique et superstitieuse. L'utopie libérale est tout simplement incapable de donner davantage que ce qu’elle a donné jusqu'à aujourd’hui, pour des raisons ontologiques.

Par conséquent, il est inutile d’accuser quiconque autre que ses adeptes de l’avoir fait dévier (la célèbre formule satirique « tu dévies, camarade, tu dévies ! » rappelle l’URSS autant que les monétaristes « Chicago Boys ») ou de l’avoir travestie en « féodalisme » (caricature encore éminemment progressiste, notons-le au passage).

Précisons aussi, pour répondre par avance à une éventuelle objection sur ce point, que je ne caricature même pas les propos des droitards libéraux, puisqu'ils n'existent, tout simplement, véritablement, que dans la parodie du religieux qu'ils critiquent : leur croyance à « la » liberté, c’est une part de leur religion.

Contredite par les faits, ce qu'ils ne peuvent accepter, tant ils adorent aussi le « progrès » et ne peuvent pas non plus concevoir qu'il s'agisse également d'une idole mensongère.

Ils trouvent positive, dans tous ses aspects, la destruction moderne de ce qui a fonctionné pendant des millénaires, sauf en ce qui concerne leur sécurité et leur confort matériels.

Nous leur disons que nous sommes les héritiers d’une longue mémoire, et ils nous balancent : « Du passé, faisons table rase ».

Ils font l'éloge du libre-échange, de la libre circulation des hommes et des biens, allant jusqu'à encenser l'immigration clandestine.

L'identité - et encore - ne les intéresse vraiment un peu, qu'en période d'émeutes ethniques, mauvaises pour les affaires (on l'a vu l'été dernier en Angleterre).

Ils se déclarent, souvent, favorables au mariage gay et, plus grave encore, à l’adoption par les homosexuels, laquelle contribuerait encore davantage à détruire la cellule familiale et l’équilibre des enfants.

Ils nous accusent de nier l’individualité de l’être humain et de promouvoir sa soumission à des rites, traditions, collectifs, etc., hérités d’un passé qu’il n’a pas choisi (termes authentiques, tirés d'une discussion).

Voilà qui est révélateur. Mais on ne choisit pas son passé, c’est-à-dire sa filiation et l’histoire de ses ancêtres ! Et où ces super-génies ont-ils lu que nous souhaiterions l’effacement de l’homme devant la société ? Cela relève de l’imaginaire.

Qu'ils le veuillent ou non, un peuple, c’est une ou plusieurs ethnies, une ou plusieurs cultures, réunies par proximité et affinités et par une histoire commune, sur un territoire.

Alors, qu'est-ce que ces déracinés culturels et intellectuels peuvent bien venir faire sur des sites identitaires comme F.Desouche, s'ils ne partagent pas cette vision des choses ? Puisque, si elle n’est pas la leur, en quoi sont-ils « de souche » (expression à laquelle, comme d'autres, je préfère « de sang » et secondairement « d'esprit »)?

Libre à eux de refuser l’héritage. Ils pourraient vivre n’importe où, adopter n’importe quelle identité sociale et culturelle QU'ILS AURAIENT CHOISIE, comme ils disent, par exemple à New York ou à Los Angeles… Mais pourquoi s'obstiner à nous emmerder là où ils n'ont rien à faire ni, surtout, à partager ?

Politiquement et économiquement, il est amusant de les voir nous reprocher une prétendue proximité avec « les socialistes » (au sens caricatural et manichéen qu'ils donnent à ce mot, de par leur fixisme imaginatif, leur immobilisme conceptuel et leur linéarisme h

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Douguine veut conquérir et annexer l'Europe

C'est à partir de 6' 00", puis à 12' 00", à 24' 00" et à 39' 52".

Le gourou eurasiste de Poutine décrit ce que doit être - est déjà - le soft power russe nécessaire à cette conquête et à cette annexion, explique que le « tsar » de Russie dirigera l'Europe pour la sauver de « l'Antéchrist » et désigne expressément le FN comme « cinquième colonne » russe.

Quenelle de 375.000 aux doux rêveurs de la « dissidence » autoproclamée, qui croient à une « alliance » avec l'Ours russe (les enfants, apprenez que l'ours est un animal sauvage et brutal, pas un nounours...) !

N.B. : je me fiche de l'opinion de Galia Ackerman, qui voit des « fascistes » et des « antisémites » partout - comme les poutinophiles, donc, mais ailleurs. La seule chose qui m'intéresse ici est ce que dit Douguine, dûment enregistré par des Russes, sur le site Russia.ru.

Ce type est vraiment un dingue. Quand on pense que de Benoist et l'équipe de la revue Eléments le considèrent comme un ami...

Cela dit, Douguine n'est guère davantage qu'un dingue. N'en déplaise à son moralisme pseudo-nietzschéen, c'est bel et bien le fric qui dirige son pays (selon un modèle libéral), et pas son mysticisme fumeux. Et c'est pourquoi, s'il a l'oreille de Poutine, il est certain que celui-ci ne l'écoute que pour exploiter ce qui peut servir les intérêts de sa clique.

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Synthèse

Et, pendant ce temps :

« Le Bureau national (BN, direction) du PS, réuni ce mardi, demande la dissolution des groupes "de l'extrême droite identitaire", après notamment les troubles survenus dimanche soir à l'issue de la manifestation des opposants au mariage pour les couples homosexuels, et dénonce "la responsabilité complice de la droite dans l'escalade des violences".

Cette manifestation "a une fois de plus révélé la violence de plusieurs groupes de l'extrême droite identitaire, dans les slogans comme dans les actions", souligne le BN dans un communiqué.

"Depuis plusieurs mois, ces groupes ont utilisé le débat sur l'égalité des droits, délibérément radicalisé par la droite, comme une opportunité pour diffuser des appels à la haine et à la violence (...) Ils ont visé les partis politiques, les journalistes, les forces de l'ordre. L'attaque du siège du Parti socialiste, dimanche dernier, et la perturbation de la célébration du 70e anniversaire de la création du Conseil national de la Résistance sont les dernières illustrations des actions inacceptables que mènent ces groupes", poursuit le texte.

"Ces actions, par leur radicalité et leur violence, sont d'une gravité inexcusable (...) Ces groupes extrémistes tombent sous le coup de la loi. Le Parti socialiste en demande la dissolution", souligne le BN. (...) »

Source

Le ridicule ne tue plus.

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Lordon progressiste, Michéa conservateur

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Euh... J'ai pô tout compris !

 

Frédéric Lordon, très pertinent quand il se limite aux sujets économiques, vient de pondre deux petites analyses critiques de la pensée de Jean-Claude Michéa, qui ne décevront que les naïfs et confirment juste qu'en réalité, l'auteur du Complexe d'Orphée a décidément raison de distinguer la vraie gauche, à laquelle il appartient sans aucun doute, de la fausse, dernièrement épinglée, qui inclut manifestement Lordon et ses pareils, ces derniers étant pourtant en général bien plus médiocres que celui-ci.

C'est à lire et ici.

Au plan social, Lordon se déclare clairement progressiste, là où Michéa est conservateur, ce qui déplaît grandement à nos bonnes consciences degôche, électoralement dépendantes de leur clivage artificiel d'avec une droâte tout aussi fausse que leur gôche, et inconsciemment bourgeoises (à l'appellation bobo, bourgeois bohème, je préfère bourgeois tout court, beaucoup plus signifiant en profondeur).

Mais si, dans l'analyse du progressisme, Michéa est intelligent, Lordon, ultra-conformiste (Bourdieu à la rescousse), n'est qu'un intellectuel, aux arguments aussi faux que tarabiscotés.

Au point qu'en lisant un autre article récent de sa part (passons sur quelques critiques relativement fondées du FN qu'on y trouvera aussi, ce n'est pas le sujet ici), je me dis que décidément, les gauchistes, même sympathiques, culturés, la langue et le clavier bien pendus, restent d'indécrottables agents du « Système ».

Classiquement, comme Mélenchon l'apparatchik rabatteur du PS, ces extrémistes républicains affirment, contre toute réalité historique et juridique (cf. les textes constitutionnels), que la Révolution aurait érigé en principe l'immigrationnisme et l'indistinction ethnique. Ils seraient bien sûr dans l'impossibilité de le prouver, on est donc prié de les croire sur parole.

Il est piquant de voir le principal penseur antilibéral français attaqué par l'une des icônes de la gogôche anticapitaliste à la Mélenchon, dont le plus pressé est la régularisation des immigrés clandestins, comme si l'indéniable déflation salariale par l'immigration était principalement le fait de ceux-ci...

Au passage, le sieur Lordon se garde bien, du haut de sa science tout universitaire, d'aller demander aux ouvriers autochtones ce qu'ils en pensent, comme de remarquer que bien des libéraux partagent sa sympathie, voire son idée. Au contraire, souligner l'adhésion du MEDEF à l'idéologie du vivre-ensemble lui sert, via une contorsion mentale grotesque, à accuser le patronat de servir au FN la soupe de la xénophobie économique !

Mais là où il culmine dans la mauvaise foi et le conformisme les plus répugnants, c'est lorsqu'il s'élève contre le « fixisme » social de l'ordre ancien, sans jamais observer que la sécurité et la protection de l'emploi étaient souvent bien plus forts sous l'Ancien Régime, société organique avec son système des corporations, que dans la mondialisation néo-libérale, que pourtant il condamne, société éclatée et atomisée où les syndicats ne sont que des garanties d'exploitation politiquement correcte.

Lordon, en définitive, se montre incapable de dépasser ses parti-pris idéologiques.

Quand il finasse interminablement pour essayer de démontrer que Michéa ne saurait pas ce qu'est la common decency, la décence commune chère à Orwell, laquelle ne serait qu'un concept creux, il ne fait que tomber dans le relativisme le plus minable et le plus artificiel, en niant à grand renfort de poncifs bien-pensants ce qui est une évidence culturelle et anthropologique pour le commun des mortels enraciné dans la morale européenne plurimillénaire.

Quand il fait l'éloge du « bougisme », voire du nomadisme modernes, on croirait lire de l'Attali...

J'ai la flemme de dresser la liste de toutes les pâles critiques lordonesques, comme par exemple celle consistant à reprocher à Michéa de ne pas accorder aux prétendues solutions prônées par Marx et Engels la même valeur qu'à leurs analyses économiques et sociales, ou encore celle par laquelle il prétend imputer au populo les mêmes perversions et responsabilités qu'aux élites, sans réaliser qu'il rejoint par là, dans une conception universaliste et très pessimiste de la nature humaine, les penseurs libéraux du moindre mal...

Non, décidément, ce Lordon-là, faible penseur caché derrière une rhétorique alambiquée qui ne peut faire illusion que sur les gogos, est un piètre Lordon, un Lordon de commande, un Lordon aux ordres de sa chapelle plus ou moins mélenchoniste, une fade décalcomanie du Lordon brillant et décapant en guerre contre la Bourse et le capitalisme débridé.

Lordon, merde quoi ! Tu vaux mieux que ça. Tes attaques contre Michéa ne prouvent qu'une chose : il a raison, et ça vous dérange, vous les bourgeois degôche.

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La gamelle des politiciens

 

Au risque de passer pour un moraliste, un idéaliste, un je-ne-sais-quoi qui déplaît notamment aux droitards soucieux d'en mettre à gauche, pour qui leur propre survie économique prime la cause du peuple dont ils prétendent faire partie, je n'hésite pas à dire que l'argent est un danger, que sa passion est un vice et son accumulation, une nuisance sociale.

Pour preuve, je ne saurais trop remercier l'ami @agaric qui m'a fait parvenir un lien vers un blog qui tente de répertorier les revenus de nos principaux politiciens ; lien, que je m'empresse d'ajouter aux incontournables de ce blog.

On apprend ainsi que les revenus bruts mensuels des principaux postulants à la présidentielle 2012 (tous « candidats du peuple », bien sûr, comme le titulaire de la charge) sont les suivants :

- Nicolas Sarkozy : 22.720,49 €

- François Hollande : 16.269,49 € (en fait, davantage, mais il existe un plafond légal, au-delà duquel est pratiqué un écrêtement, donc il ne peut palper l'intégralité, le pauvre)

- François Bayrou : 13.512,15 € (+ quelques bons milliers d'euros de retraites diverses et revenus fonciers)

- Jean-Luc Mélenchon : 12.255,87 € (+ 7.000 € environ de retraites diverses)

- Marine Le Pen : 14.916,90 € (eh oui !)

Sur les « petits candidats », nous avons :

- Nicolas Dupont-Aignan : 16.269,49 € (mais en fait, il est dans le même cas que François Hollande)

- Eva Joly : 12.255,87 € (+ sa retraite de magistrate, une paille)

La gamelle est bonne, hein ? Bref.

Précisons que d'après les informations non officielles en ma possession, Louis Aliot, compagnon de MLP et vice-président du FN, disposerait d'une enveloppe mensuelle de 20.000 € pour ses notes de frais.

Vous avez dit dissidence ? De quoi mériter un abonnement au dîner du Siècle, oui.

Allez-y, votez maintenant.

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