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20/06/2014

Ras le football

25/07/2012

Connerie catholique

Claques.jpg

Je ne porte pas la moustache, mais le coeur y est...

 

Je viens de recevoir - les dieux seuls savent par quel biais mon adresse mail est venue à la connaissance des imbéciles auteurs de cet envoi - le message aberrant qui suit :

« S'il y a un fait majeur dans la France d'aujourd'hui, c'est bien le développement de l'islam.

Or, devant ce fait majeur, l'Eglise reste étrangement timorée, tout au moins dans sa partie la plus visible. Tout se passe comme s'il ne fallait surtout pas convertir les musulmans au christianisme.

Il existe bien, au sein de la conférence des évêques de France, un "Service des relations avec l'islam" (alors qu'on peut naturellement dialoguer avec les musulmans, mais certainement pas avec l'islam). Mais ce service ne fait rien pour l'évangélisation des musulmans.

Pire : les musulmans qui, malgré les nombreux obstacles, demandent le baptême sont trop souvent traités en parias dans notre Eglise.

Il est urgent de réagir !

Il faut absolument changer de fond en comble les principes du dialogue islamo-chrétien en France.

Alors, signez vite et faites signer la supplique que nous venons d'adresser au cardinal Vingt-Trois, et à ses confrères dans l'épiscopat.

C'est très simple: il vous suffit d'écrire votre courriel au bas de cette supplique, en cliquant ici.

Il faut absolument que nous soyons des milliers pour qu'enfin, l'Eglise de France prenne à bras-le-corps cette mission prioritaire : annoncer Jésus-Christ aux millions de musulmans présents sur le sol français !

Merci de votre aide, de votre soutien, et de votre prière.

L'équipe de Riposte catholique »

Passons sur le fait, déjà, de SUPPLIER un prélat immigrophile de faire plus et mieux. Passons aussi sur les nombreuses prises de positions hautement critiquables des catholiques d'aujourd'hui et souvent d'hier.

Je sais bien qu'il n'y a rien de plus crétin qu'un moderne chrétien (ce n'est même pas une insulte, les deux mots ont la même étymologie), que pour lui, peu importent l'origine et l'identité d'un humanoïde pourvu qu'il ait deux bras, deux jambes et une tête (et encore !), que le mot d'ordre de l'évangélisationAllez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit »), loin d'avoir été discrédité à ses yeux par des siècles de totalitarismes coloniaux jésuito-cautionnés, est encore pour lui le fantasme universaliste et unificateur suprême...

Quand même.

Etre aveugle au point de croire que l'important, en ces temps de submersion migratoire (pas seulement mahométane), en ces temps de Grand Remplacement (pas seulement musulman), c'est de convertir les allogènes ; être naïf au point de s'imaginer qu'une fois convertis ils deviendraient différents (nécessairement en bien, d'ailleurs, ce qui, revenant à dire qu'il n'y a que de bons chrétiens, est un postulat d'une présomption assez croquignolette), que de Mohamed Merah on aurait fait un petit chanteur à la croix de boix et de Fayçal Moktari un oblat de Marie-Immaculée ; être à tel point déconnecté de la réalité, surtout, que quand bien même nos immigrés seraient tous de braves agneaux, on ignore que par leur présence en grand nombre, profitant à la ploutocratie uniquement, ils mettent en danger le substrat ethnique des peuples européens et donc, l'existence même de ceux-ci... c'est vraiment, vraiment con.

Les bras m'en tombent dès qu'une ânerie pareille se présente à moi, mais à chaque fois c'est la même chose, j'ai immédiatement la vision d'une jubilatoire boîte à gifles, corrigeant en mode automatique et multi-baffeur les culs-bénis contrevenant aux lois naturelles élémentaires de la proximité et de la solidarité ethniques.

Même en présentant les choses autrement, ces ahuris contribuent à notre destruction collective exactement autant qu'un Martin Hirsch par exemple.

Le résultat est le même, c'est la promotion du métissage et la dissolution dans la violence « Multikulti » et les conflits multiethniques, comme au Brésil, où les différentes races, Messieurs les modernes chrétiens crétins, partagent pourtant à 90 % la même religion... la vôtre, bande d'incurables andouilles.

12/04/2012

Mondialisation = contagion

 

« (...) Les partenaires économiques des Etats-Unis tirent la sonnette d’alarme.

Le vrai problème pour les Etats-Unis pourrait provenir non pas de la nervosité des investisseurs (qui s’en remettent presqu’aveuglément à leurs algorithmes), mais de celle de leurs principaux partenaires économiques.

Après le coup de semonce du patron de la banque centrale chinoise le week-end précédent — qui avertissait Ben Bernanke que la mise en oeuvre d’un QE3 serait très mal perçu par Pékin — c’est au tour de Dilma Rousseff, la présidente du Brésil, de fustiger la politique monétaire ultra-accommodante à tendance laxiste des Etats-Unis et de l’Europe.

Elle rappelle sans détour que le recours immodéré à la planche à billets pousse les feux de l’inflation dans les pays émergents par le biais d’un afflux massif de capitaux sans lien avec les perspectives de croissance locale. Cela provoque de fortes tensions sociales en causant la flambée de l’énergie et des produits de première nécessité.

Un phénomène que les autorités chinoises redoutent également — mais Pékin va plus loin en reconnaissant aujourd’hui que la surabondance de crédit et de liquidités a engendré de mauvais investissements à grande échelle. Pensons notamment aux usines sans débouchés… aux forêts de tours sans propriétaires ni occupants… à la corruption à tous les échelons de la société.

Pékin admet que les créances douteuses pourraient atteindre 15% de l’encours des prêts consentis par les principales banques du pays. Mais des experts occidentaux estiment que le montant total se situerait déjà autour de 20% et pourrait atteindre rapidement 25% si la croissance chinoise devait connaître un coup de frein plus brutal que celui annoncé début mars.

La Chine, locomotive de la croissance… ou pas ?

Beaucoup d’économistes commencent à mettre en doute la réalité des chiffres sur lesquels les conjoncturistes s’appuient pour affirmer que la Chine demeure la locomotive de la croissance mondiale. Certes, l’activité et la demande intérieure demeurent soutenues (surtout en matière de produits de luxe) mais grèves, manifestations et fermetures d’usines se multiplient depuis un an, ce qui prouve qu’une crise couve sous un vernis de prospérité.

Enfin, (...) Ben Bernanke s’alarmait la nuit dernière des “risques potentiels” que continue de faire peser le shadow banking sur la stabilité du système financier.

Près de 50% des transactions sur les produits de taux passent par le shadow banking, où les intermédiaires privés s’échangent entre eux des produits dérivés présentant des niveaux de risque inconnus dans la plus parfaite opacité.

Un système totalement dérégulé (et désormais incontrôlable) dont il convient de souligner à quel point Alan Greenspan l’avait appelé de ses voeux et encouragé sans relâche de 1996 à 2006. »

Philippe Béchade

« (...) C’est Ben Bernanke qui a malencontreusement soulevé un coin de la carpette maudite du shadow banking dans la nuit de lundi à mardi.

Le patron de la Fed estime que c’est de là que pourrait venir le danger pour le système bancaire américain. Il s’agit de dizaines de milliers de milliards de dollars de transactions de gré à gré sur des produits volatils (monétaires et obligataires) dont personne ne connaît le degré de risque induit.

Il est déjà assez compliqué de se faire une idée de la solidité des banques américaines avec les actifs complexes figurant dans leurs bilans (leurs ratios de solvabilité sont gonflés à l’hélium lors des stress tests)… Mais allez savoir quels sont les risques embusqués dans le hors bilan, alors que la plupart des contreparties sont immatriculées dans des paradis fiscaux où le pouvoir d’investigation de la Fed est quasi nul.

Ben Bernanke redoute que les dettes souveraines européennes représentent un danger significatif de pertes pour les banques américaines. C’est sûr qu’avec des taux longs espagnols qui flirtent avec les pires niveaux de l’automne 2011 (6,5%), il y a de quoi se montrer raisonnablement inquiet pour les semaines qui nous séparent des élections en France et en Grèce. (...) »

Philippe Béchade