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21/10/2012

Soutien aux Identitaires

Thermopyles.jpg

 

Depuis quelque temps, je suis en panne d'inspiration.

Un brin de recul repris dans les montagnes, doublé d'un vieux dégoût des paroles inutiles et d'un ras-le-bol de l'inaction forcée dans un système totalitaire soft qui nous tient par les couilles avec la peur, pour les dissidents, de se retrouver clochards après des poursuites pénales iniques qui leur feraient perdre leur boulot, leur toit, voire leur famille.

Alors que les « divers » peuvent quasiment tout se permettre, ne risquant même pas de perdre leurs allocs quels que soient leurs crimes, nous sommes, nous, pieds et poings liés dans notre honnêteté native, obligés d'assister en fulminant, en bouillonnant de rage contenue, à la grande braderie, au massacre quotidien de notre peuple, de notre pays.

La haine, oui la haine, ne peut que monter contre les ordures, le plus souvent des compatriotes, qui sont les auteurs et les responsables de cette situation ; une haine qui ne sert à rien mais qui permet de tenir, jusqu'à la délivrance tant espérée, en rêvant stérilement de régler leur compte à ces traîtres, de les éliminer comme ils veulent nous éliminer, car ce sont nos ennemis mortels et ils ne méritent rien de moins.

Enfin... Les patriotes sont de braves gens, des gens de coeur. Ils ne sont pas cruels et jamais, j'en suis sûr, même quand nous parviendrons à renverser ces oligarchies stupides et autistes (qui se seront probablement écroulées d'elles-mêmes), il n'y aura d'épuration massive. Quelques pendus pour l'exemple suffiront à purger la vindicte populaire.

Mais pour en revenir à ce blog, que dire que je n'ai pas déjà dit, qui n'ait pas été dit ailleurs ? Ecrire, parler, c'est bien joli, mais même si ça peut aider à ouvrir quelques yeux et déclencher quelques remises en question, ça ne satisfait pas une envie d'action, une envie de concret cadenassée par la dictature.

A quoi bon parler si le « Système » reste désespérément le même ?

C'est dans ces sombres ruminations de taulard frustré (les mêmes, à peu près, que celles de bien des camarades connus et inconnus) que j'ai eu vent, avec un frisson d'enthousiasme et d'admiration, de l'acte de résistance de l'année.

Au vu des réactions crypto-soviétiques déchaînées - par une simple demande de référendum ! - parmi les crapules subventionnées du totalitarisme ambiant, n'importe qui de sensé peut constater que Génération Identitaire a visé juste.

Aux yeux des commissaires du peuple de la LICRA, du MRAP, de SOS Racisme, de l'UEJF, du PS, de l'UMP, du Front de Gauche, d'EELV et autres représentants autoproclamés de la décence et de la démocratie, quand il s'agit de réclamer qu'on demande enfin son avis au peuple français sur l'immigration et l'islamisation de son pays, une dizaine de tapis de prière mouillés par la pluie deviennent des martyrs objets de viles déprédations ; l'entrée pacifique dans le chantier de construction d'une mosquée non encore consacrée tourne à l'effraction et au sacrilège ; la revendication identitaire est baptisée incitation à la haine raciale ; des peines exemplaires sont exigées contre les fanatiques auteurs de ces véritables crimes contre l'humanité ; auteurs, qui sont réputés vivre il y a treize siècles selon certains arriérés congénitaux alors que, n'est-ce pas, notre submersion ethnique ne peut être que le summum d'une volonté de coexistence pacifique marquant un progrès insurpassable...

De qui se moque-t-on ?!

Chaque jour, la violence exercée contre notre peuple se fait plus intense. Chaque jour, nos droits sont un peu plus réduits, un peu plus rognés par une technocratie brutale et aveugle qui va jusqu'à nier notre existence, sans parler de notre identité. Chaque jour, les kapos délinquants (immigrés, pour l'essentiel) de cette technocratie tuent, violent, violentent, volent, squattent et dégradent bâtiments publics et privés, insultent, diffament et que se passe-t-il ? Rien, ou si peu. Ce doivent être les inconvénients normaux d'une intégration à laquelle plus personne, en réalité, ne croit... En réalité, nos stupides et autistes dirigeants cautionnent et entretiennent un communautarisme croissant, dans le but manifeste (mais illusoire) de substituer à un peuple qui pense mal, des immigrés que les connivences de circonstance ne rendront pas plus malléables.

Tout cela, pour conserver leurs gamelles et leur position dominante.

Deux poids, deux mesures.

Les Identitaires ont publiquement démasqué, de manière simple et efficace, un des aspects principaux de la dictature que nous subissons, et dont les bien-pensants, apparatchiks du régime, voudraient faire croire qu'il s'agit d'une démocratie.

C'est pour cela, et uniquement pour cela, que les salopards associatifs subventionnés, les médias du capital et les politiciens véreux hurlent à la curée soi-disant légaliste contre la dissidence soi-disant d'extrême-drouâte. Pas de liberté pour les ennemis de la liberté, air connu de tous les totalitarismes.

Il faut donc poursuivre dans cette voie et continuer de démasquer, pour un peuple massivement convaincu du caractère excessif de l'immigration, la forfaiture de ses dirigeants. L'écho international de cette première action (Washington Post, El Mundo...) est par ailleurs encourageant, même s'il est bien sûr conformiste.

Les Identitaires appellent à la résistance. C'est bien le mot.

21/04/2012

La mort est dans le pré

Documentaire diffusé sur France 2 le mardi 17 avril 2012 à 22 H 40.

 

20/02/2012

Quand Pierre-Joseph Proudhon flinguait Rousseau (1851)

Portrait de Pierre-Joseph Proudhon en 1853 (avec ses filles), par Gustave Courbet, 1865

 

Merci à @alain21 qui m'a mis sur la piste de ces extraits de l'ouvrage de Proudhon, écrit à la prison Sainte-Pélagie où il était détenu pour « offense au Président de la République » et intitulé Idée générale de la Révolution au dix-neuvième siècle :

« (...) Rousseau, dont l’autorité nous régit depuis près d’un siècle, n’a rien compris au contrat social. C’est à lui surtout qu’il faut rapporter, comme à sa cause, la grande déviation de 93, expiée déjà par cinquante-sept ans de bouleversements stériles, et que des esprits plus ardents que réfléchis voudraient nous faire reprendre encore comme une tradition sacrée. (...)

Le Contrat social est l’acte suprême par lequel chaque citoyen engage à la société son amour, son intelligence, son travail, ses services, ses produits, ses biens ; en retour de l’affection, des idées, travaux, produits, services et biens de ses semblables : la mesure du droit pour chacun étant déterminée toujours par l’importance de son apport, et le recouvrement exigible à fur et mesure des livraisons.

Ainsi, le contrat social doit embrasser l’universalité des citoyens, de leurs intérêts et de leurs rapports. — Si un seul homme était exclu du contrat, si un seul des intérêts sur lesquels les membres de la nation, êtres intelligents, industrieux, sensibles, sont appelés à traiter, était omis, le contrat serait plus ou moins relatif et spécial ; il ne serait pas social.

Le contrat social doit augmenter pour chaque citoyen le bien-être et la liberté. — S’il s’y glissait des conditions léonines ; si une partie des citoyens se trouvait, en vertu du contrat, subalternisée, exploitée par l’autre : ce ne serait plus un contrat, ce serait une fraude, contre laquelle la résiliation pourrait être à toute heure et de plein droit invoquée.

Le contrat social doit être librement débattu, individuellement consenti, signé, manu propriâ, par tous ceux qui y participent. — Si la discussion était empêchée, tronquée, escamotée ; si le consentement était surpris ; si la signature était donnée en blanc, de confiance, sans lecture des articles et explication préalable ; ou si même, comme le serment militaire, elle était préjugée et forcée : le contrat social ne serait plus alors qu’une conspiration contre la liberté et le bien-être des individus les plus ignorants, les plus faibles et les plus nombreux, une spoliation systématique, contre laquelle tout moyen de résistance et même de représailles pourrait devenir un droit et un devoir.

Ajoutons que le contrat social, dont il est ici question, n’a rien de commun avec le contrat de société, par lequel, ainsi que nous l’avons démontré dans une précédente étude, le contractant aliène une partie de sa liberté et se soumet à une solidarité gênante, souvent périlleuse, dans l’espoir plus ou moins fondé d’un bénéfice. Le contrat social est de l’essence du contrat commutatif : non-seulement il laisse le contractant libre, il ajoute à sa liberté ; non-seulement il lui laisse l’intégralité de ses biens, il ajoute à sa propriété ; il ne prescrit rien à son travail, il ne porte que sur ses échanges : toutes choses qui ne se rencontrent point dans le contrat de société, qui même y répugnent.

Tel doit être, d’après les définitions du droit et la pratique universelle, le contrat social. Faut-il dire maintenant que de cette multitude de rapports que le pacte social est appelé à définir et à régler, Rousseau n’a vu que les rapports politiques, c’est-à-dire qu’il a supprimé les points fondamentaux du contrat, pour ne s’occuper que des secondaires ? Faut-il dire que de ces conditions essentielles, indispensables, la liberté absolue du contractant, son intervention directe, personnelle, sa signature donnée en connaissance de cause, l’augmentation de liberté et de bien-être qu’il doit y trouver, Rousseau n’en a compris et respecté aucune ?

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22/10/2011

Trois citations insolites

« J'emmerde la cupidité du monde des affaires » - New York, 15 octobre 2011

 

  • « Je n’ai pas le pouvoir, la France comme le reste du monde est assujettie à une dictature financière qui gère tout. »

(François Mitterrand, cité par sa veuve Danielle dans « Le Livre de ma mémoire », Editions Jean-Claude Gawsewitch, 2007 - cf. la Tribune de Genève du 22 novembre 2007)

 

  • « La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l’Amérique . Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort apparemment. Oui, ils sont très durs les américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde. C’est une guerre inconnue, une guerre permanente, sans mort apparemment et pourtant une guerre à mort. »

(Francois Mitterrand juste avant de mourir, cité par Georges-Marc Benamou dans « Le dernier Mitterrand », Editions Plon - Omnibus, 1997 - cf. Vigile.net)

 

  • « Une haute bourgeoisie s’est renouvelée. (…) C’est l’appareil d’Etat qui a fourni au capitalisme ses nouveaux dirigeants. (…) Venus d’une culture du service public, ils ont accédé au statut de nouveaux riches, parlant en maîtres aux politiques qui les avaient nommés. »

(François Hollande dans « Devoirs de vérité », Editions Stock, Paris, 2006, p. 159-161 - cf. le Monde diplomatique, juin 2010)

20/09/2011

Michel Drac : « Crise, le moment décisif approche »

 

 

Intervention de Michel Drac sur Le Libre Teamspeak, le 18 septembre 2011. N.B. : les 9 premières minutes présentent quelques coupures de son.

Merci à @Eisbär pour les liens, sur fortune.fdesouche.com.

Pour lire le texte de la conférence, cliquez ici.

18/07/2011

SOS Dictature

Nous sommes tous frères (enfin, sauf le type par terre, il est vraiment trop blanc)

 

Je sais, l'information a déjà été reprise ailleurs (notamment sur F.Desouche, toujours très rapide), mais l'illustration est trop belle pour que je ne la relaie pas, de la dictature systémique, de la police de la pensée financée par la partitocratie au service du capital, retournant contre nous une part de nos propres impôts :

« en 2009, derniers chiffres connus, SOS Racisme percevait, pour fonctionner, 904.596 euros de subventions publiques et... 18.669 euros de cotisations de ses membres !!! » (source)

Il n'y a personne en face, ou presque.

Que de l'argent et quelques boutiquiers cyniques, entretenant à leur profit l'immigration-invasion et son lumpenproletariat racailleux, ingénierie sociale à usage terroriste et dissolvant.

23/08/2010

La tenaille

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"La démocratie se confond exactement, pour moi, avec la souveraineté nationale. La démocratie, c'est le gouvernement du peuple par le peuple et la souveraineté nationale, c'est le peuple exerçant sa souveraineté sans entrave."

Charles de Gaulle, conférence de presse du 27 mai 1942

 

"S'il y a quelqu'un ici qui doute encore de ce que l'Amérique soit l'endroit où tout est possible, qui se demande si le rêve de nos Pères fondateurs est encore vivant, qui s'interroge sur le pouvoir de notre démocratie, ce soir vous lui avez répondu."

Barack Hussein Obama, discours du 04 novembre 2008

 

Comment se fait-il que l'immense majorité des populations occidentales croie vivre en démocratie ?

Comment est-il possible que, scrutin après scrutin, l'électeur revote pour ceux qu'il avait écartés lors d'une précédente élection, au profit d'autres tout aussi peu fiables ?

Comment en arrive-t-on à une pareille stabilité du régime, à une semblable pérennité d'une forme de gouvernement et surtout, à une telle continuité dans l'alternance des gouvernants ?

Questions, certes, d'une insigne banalité, et dont l'importance est généralement écartée par les esprits forts en se référant au fameux mot de Churchill ("La démocratie est le pire des systèmes, à l'exclusion de tous les autres") et par le populaire en citant Coluche, après Jean-Louis Barrault ("La dictature, c'est 'ferme ta gueule' ; la démocratie, c'est 'cause toujours'") .

Dame, c'est pas terrible, mais y a pas mieux, on vous dit. C'est tout simple, non ?

Admettons.

Par conséquent, nécessairement, presque tout le monde reconnaît que ce qui est censé être le pouvoir du peuple n'est, en réalité, que la captation de ses voix (enfin, de celles du nombre sans cesse décroissant des électeurs qui croient encore suffisamment à ce système pour se rendre aux urnes, là où ils n'y sont pas obligés par la loi, comme en Belqique).

Captation, comme l'a dit Noam Chomsky, par la propagande ("La propagande est aux démocraties ce que la violence est aux dictatures") ou fabrication du consentement.

Et pourtant, presque tout le monde s'en fout.

Vous ne me croyez pas ?

Allez donc admirer l'ardeur de la transhumance quotidienne vers les centres commerciaux...

Comme l'écrivait Jack London, "J'aspire à l'avènement d'une époque où l'homme réalisera des progrès d'une plus grande valeur et plus élevés que son ventre, où il y aura pour pousser les hommes à l'action un stimulant plus noble que le stimulant actuel, qui est celui de leur estomac." (Ce que la vie signifie pour moi, 1905).

Le même Jack London qui, l'année de sa mort, faisait dire à un de ses personnages : "La plupart des hommes sont des imbéciles, et c'est la raison pour laquelle il faut se préoccuper des rares hommes qui sont sages" (Les Ossements de Kahekili, 1916).

Rien de nouveau sous le soleil.

Sauf que le gouvernement des imbéciles par d'autres, tout aussi imbéciles mais plus rusés, pourrait bien échoir bientôt aux "rares hommes qui sont sages"... Faute de sous pour acheter la paix civile, faute d'idées pour remplacer les sous. Mais n'anticipons pas.


Le premier principe d'un système de domination accepté de bon gré par les dominés, c'est de revêtir une apparence innocente. En d'autres termes, d'être invisible ou, au moins, de passer inaperçu.

En matière politique et donc, également, économique (car si, dans le passé, l'économie a toujours été subordonnée au politique, de nos jours, elle se confond avec lui au point qu'on parle de "gérer" un pays...), il s'agit, en pratique, de transposer au réel un principe ternaire.

C'est la bonne vieille dialectique (souvent considérée, à tort, comme hégélienne), la trinité "thèse-antithèse-synthèse", détournée par nos modernes satrapes, qu'ils soient marxistes ou libéraux.

Le principe en est simple et déclinable à l'infini, suivant les orientations propagandiques de chaque composante du système de domination et à tous les étages de celui-ci.

Par exemple, il a été résumé par François-Bernard Huyghe, en ce qui concerne les néo-conservateurs nord-américains, comme étant "un usage sans complexe de la force au service d’un usage moral du pouvoir".

Autrement dit, "l'Occident est pacifique et bon et doit être préservé" (thèse), "l'Irak est mauvais car il soutient Al Qaïda qui attaque l'Occident" (antithèse), "donc nous devons taper sur l'Irak même si nous sommes pacifiques" (synthèse).

Cette dialectique est utilisée pour convaincre un maximum de gens, et ça marche (si vous en rigolez rétrospectivement, rappelez-vous quand même le nombre d'Américains, et même d'Européens, convaincus par les diatribes relatives à "l'Axe du Mal" et aux "armes de destruction massive").

L'outil est articulé, avec le soutien des médias, pour disqualifier tout contradicteur.

Comment, vous ne croyez pas que l'Occident soit intrinsèquement bon ? C'est donc que vous êtes un soutien aux fondamentalistes musulmans, ou au moins un idiot utile !

Comment, vous ne croyez pas que l'Irak soutienne Al Qaïda et possède des armes de destruction massive ? Vous n'avez pas vu ce qu'ILS ont fait au World Trade Center ? C'est donc que vous êtes un naïf, ou un sans coeur !

Comment, vous ne croyez pas qu'il faille taper sur l'Irak ? C'est donc que vous avez l'ensemble des deux défauts précédents !

Bref, vous êtes prié de croire que c'est nous les bons et eux, les méchants.

Si vous dites "menteurs", vous êtes un con et un salaud.

CQFD.

 

En fait, c'est encore beaucoup plus rusé que ça.

En tant que Français, vous vous êtes dit, en voyant Villepin à l'ONU, s'opposer à une intervention militaire en Irak : "Ah, le brave homme !" ou, au moins : "Ouf, en France au moins, nous ne tombons pas dans l'excès bushiste !"

Que nenni. Poudre de perlimpinpin.

Pensez-vous vraiment que ce bon Galouzeau, apparemment intègre et droit puisque s'opposant à la saloperie bushienne, se souciait réellement de l'Irak ?

Et à supposer qu'il s'en fût soucié, que sa bravade onusienne mettait en cause, en quoi que ce soit, non seulement, concrètement, le principe même de l'attaque mais, surtout, l'adhésion de Villepin au système de domination et à son fonctionnement ?

Un indice : ce personnage est un copain d'Azouz Begag, sympathique allogène, ancien ministre, qui vient de rejoindre son très désintéressé mouvement République Solidaire et avait déclaré, en 2005 : "il faut traverser le périphérique, aller chez les indigènes là-bas, les descendants de Vercingétorix... Il faut casser les portes et, si elles ne veulent pas s'ouvrir, il faut y aller aux forceps. Partout où la diversité n’existe pas, ça doit être comme une invasion de criquets, dans les concours de la fonction publique, dans la police nationale… Partout, de manière à ce qu’on ne puisse plus revenir en arrière".

Passons.

Il faut bien comprendre qu'une telle collusion n'est pas isolée.

Bien au contraire, elle est emblématique.

Emblématique aussi, et bien davantage encore, le financement de la Révolution russe et de l'URSS par la haute finance et les grandes entreprises occidentales.

Tout autant que les fondamentaux consanguins du gauchisme et du libéralisme économique.

Non moins que le prétendu clivage entre "droite" et "gauche", dont l'effacement ridiculise l'obstination avec laquelle l'establishment essaie encore de faire croire au droitisme des libéraux, comme au souci du peuple de la gauche internationaliste.

Le libre-échangisme international provoque-t-il des délocalisations, des fermetures d'entreprises, des baisses de salaires ? Le volet social et public du "libéralisme" est là pour prendre en charge les chômeurs et les accompagner dans leur déchéance, en collectivisant donc les pertes dues à l'initiative privée.

La bureaucratie nationale ou européenne freine-t-elle le développement des multinationales ? Le volet libéral du "socialisme" se fait un devoir de pousser à la roue de l'immigration, en finançant celle-ci avec l'argent des travailleurs-contribuables, qui subissent ainsi une seconde pression déflationniste sur leurs salaires.

La "gauche" accusera la "droite" d'horreurs concurrentielles et libérales, sans toutefois s'attaquer à son internationalisme destructeur des peuples et de leur prospérité, contribuant ainsi aux profits du capital.

La "droite" taxera la "gauche" d'infâmies bureaucratiques et collectivistes, sans s'en prendre au financement public des conséquences du libre-échange, puisque l'idéologie qui motive les aides publiques sert les intérêts marchands.

Et pour cause, puisque "droite" et "gauche" sont en toc.

Car, comme l'illustre la fabrication, par l'Angsoc, du faux ennemi Goldstein, dans "1984" d'Orwell, la dialectique du système de domination emploie des adversaires qui n'en sont pas.

Libéralisme et collectivisme, droite et gauche, toujours les deux mâchoires de la même tenaille.

Tentez d'éviter l'un et vous aurez l'autre. A tour de rôle.

De toute manière, on ne vous proposera jamais que l'un ou l'autre.

Voire, un repoussoir (les "extrêmes") censé incarner la dictature, mais qui n'a pas la moindre chance d'hériter du pouvoir.

L'oligarchie cosmopolite qui a confisqué celui-ci, n'entend pas laisser quiconque sortir de son système.

Ses armes, les seules : l'argent et la connerie de la foule. Les deux lui sont indispensables.

Il est illusoire d'espérer voir diminuer la connerie, mais quant à l'argent...