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26/03/2011

Nucléaire ? Rien à signaler !

Merci à Ferris, sur fortune.fdesouche.com, pour le lien initial vers cette vidéo.

23/03/2011

L' "écologie", un vrai-faux obstacle pour la partitocratie

Sarkozy (américano) et Cohn-Bendit (écolo), copains comme cochons

 

Dans son style habituel de justicier irascible, Jean-Luc Mélenchon a piqué une colère contre les écolos, coupables de ne pas vouloir se désister au profit du Front de Gauche dans les cantons où celui-ci, qualifié pour le second tour des élections en cours, est arrivé devant Europe Ecologie - Les Verts.

"Vous devez tous vous désister en faveur de celui qui est arrivé en tête, c'est ou ça ou la guerre civile, ou les élections démocratiques tranquilles et fermes, ou alors on se met des gifles", a-t-il élégamment déclaré, avec le sens de la mesure qui le caractérise (sans parler de l'insinuation selon laquelle ne pas lui donner satisfaction serait faire le lit de la Bête Immonde, antienne inoxydable des menteurs professionnels, ici sous forme de "guerre civile", ce qui renouvelle un peu le genre...).

Et il a ajouté : "ça vient de la période où tous les républicains quelle que soit leur allégeance se regroupaient tous au deuxième tour pour empêcher les monarchistes ou les bonapartistes de passer. C'est une vieille histoire, la gauche a toujours fait ça".

Certes, les élections étant vues par les politiciens comme un tremplin financier (subventions) et médiatique, sans parler de la rémunération personnelle des élus, Mélenchon n’a aucun mal à trouver une forte motivation pour ses diatribes apparemment idéalistes, et en réalité tout bonnement intéressées.

Mais, au-delà de cet intérêt de bas étage, la fameuse "gamelle" commune à toute notre classe politique, il joue un rôle, ça me paraît évident.

Celui du passionné, sincèrement indigné, excessif certes dans la forme (c’est pour attirer l’attention) mais "vraie gauche" sur le fond… du moins essaie-t-il de le faire croire, en mélangeant allègrement d’assez bonnes analyses économiques, sur certains points, avec un extrémisme républicain immigrationniste et métissolâtre ; ce qui est bien entendu absurde, puisque défendre d’une main le niveau de vie des Français et inviter de l’autre le monde entier à venir le faire baisser (en niant la réalité du phénomène) est aussi inepte que de prétendre vider la mer avec une cuiller.

Bref, Mélenchon est manifestement en mission pour le PS en particulier et, au-delà de l’étiquette « socialiste » (sociale-libérale, en réalité ; l’UMP étant libérale-sociale), pour les classes dirigeantes, dont le club Le Siècle et autres instances transverses illustrent les nombreuses convergences.

Il a pour fonction de détourner cette fameuse "vraie gauche" (qui existe encore), sincère et motivée, ainsi, par conséquent, que le plus souvent trop naïve, de l’objectif éminemment respectable de défendre réellement les intérêts des Français, ce qui nécessiterait de commencer par leur reconnaître une identité ethno-culturelle bien au-delà de ce que j'appelle "l’extrémisme républicain".

Il a également pour rôle de rabattre vers son parti, et vers la grande fable internationaliste métissolâtre, ceux d’entre les écolos dont ce n’est pas le principal dada (même chez Génération Ecologie – Les Verts, il y a, contrairement à ce que l’on croit souvent, pas mal de gens très pertinents dans leurs spécialités, comme Michèle Rivasi ou Yves Paccalet, évidemment dangereux pour les intérêts de lobbies puissants : pétroliers, nucléaires, pharmaco-agro-chimiques, des opérateurs de téléphonie mobile et, par répercussion, financiers).

Ces écolos, il s’agit, pour Mélenchon, de les rabattre vers le PS dans la perspective des présidentielles de 2012, avec une rengaine du genre : "à gauche d’abord, finalement l’écologie c’est secondaire" ou bien : "sans gauche, pas d’écologie ; donc, priorité à la gauche" ; enfin, des sornettes très classiques, pour capter des soutiens et des voix et, là encore, détourner les véritables écolos (je ne parle pas des Nicolas Hulot ou autres histrions médiatiques) des sujets qui devraient les préoccuper en priorité, à la grande satisfaction des destructeurs de la nature et des négateurs d’alternatives…

Evidemment, je ne peux prouver ce que j'avance, dans la mesure où il n'existe pas de trace accessible d'une collusion franchement exprimée entre le sieur Mélenchon et ses commanditaires.

Mais tout le passé du bonhomme (ancien soixante-huitard - leader lycéen -, ancien trotskiste lambertiste membre de l'OCI, membre du PS de 1977 à 2008, sénateur sous cette étiquette pendant dix-sept ans, ancien ministre sous le gouvernement Jospin, en compagnie de Laurent Fabius et autres Ségolène Royal, révolutionnaires bien connus...) est celui d'un apparatchik du régime.

Même s'il pose au défenseur du peuple contre l'oligarchie (avec laquelle il a collaboré pendant trente ans), même s'il claironne qu'avec DSK candidat en 2012, la gauche irait "au désastre", comment pourrait-on penser un seul instant qu'au second tour, il n'appellerait pas à "veauter" pour le sémillant actuel directeur du FMI - pardon, "contre" les ogres fâââchistes Sarkozy ou Marine Le Pen ?

Je veux bien qu'à défaut de pouvoir changer, on puisse évoluer, mais là...

Maintenant, élargissons un peu la réflexion qui, jusqu'ici, bien qu'anticonformiste, ne nous fait pas beaucoup dépasser l'analyse courante de la politique politicienne.

Posons-nous juste trois questions, beaucoup plus intéressantes que les basses manoeuvres du pantin Mélenchon :

1 – Pourquoi, depuis trente ans, l’écologie (terme d’ailleurs inapproprié, désignant  une science essentiellement anthropocentrique, à l'origine du malentendu selon lequel les tenants de l'écologie politique auraient pour but la préservation de la nature, alors qu'elle ne vise, le plus souvent, qu'à rendre acceptable sa destruction partielle au profit du confort humain ; d'où l'emploi, notamment, du très matérialiste terme "environnement", qui élude toute connotation de sacré et de supra-humain) est-elle toujours "de gauche" ?

Réponse : parce que les classes dirigeantes, soumises aux pouvoirs financiers et industriels (dits "de droite" : des écologistes du même bord étant donc réputés peu crédibles), ont intérêt à ce que les débats et actions relatifs à la préservation de la nature soient stérilisés, en s’inscrivant dans le cadre d’une pseudo-alternative de "la gauche" à "la droite" ; pseudo-alternative qui génère, par amalgames, des oppositions au moins aussi fortes que ses soutiens (de toute façon récupérés par "la gauche", et pas au profit des vrais défenseurs de la nature).

2 – Pourquoi, alors qu’une très forte proportion de Français se soucie de la préservation de la nature, les écologistes "de gauche" sont-ils, dans bien des domaines, non seulement globalement inefficaces, mais encore régulièrement divisés par d’invraisemblables luttes intestines, les discréditant régulièrement ?

Réponse : pour permettre, justement, de discréditer les constats, idées, discours ayant trait à la nécessité de préserver la nature ; tout en suscitant l’impression, dans l’opinion, que ce sujet suscite d’intenses débats et une forte activité ; alors que, pendant ce temps, la prédation et la pollution planétaires ne font que progresser de manière géométrique ; ceux qui pourraient plus efficacement lutter contre, ne bénéficiant quasiment d’aucune tribune médiatique.

3 – Pourquoi, a contrario, malgré tout le battage des médias en leur faveur, les scores électoraux des Verts, puis de Génération Ecologie – Les Verts, sont-ils si faibles, si disproportionnés à ce que mériterait un véritable contre-pouvoir écologiste ?

Réponse : parce que les écologistes "de gauche" sont effectivement assez souvent des utopistes ridicules ou de purs hypocrites, de toute façon globalement inefficaces, et que les nombreux électeurs (et abstentionnistes surtout) qui ne sont pas des bobos, ni de doux rêveurs moutonnants, se rendent bien compte de ce qu’ils ne seraient pas représentés par de pareils champions.

Conclusion : il faut bien comprendre que la préservation de la nature et, notamment, de ses ressources, est indispensable et qu’elle n’est ni "de droite", ni "de gauche".

Ce n’est pas parce qu’une bonne partie des "écologistes" sont "de gauche" que tous sont forcément des bobos et des abrutis, ni qu’ils sont dans l’erreur sur  tous les thèmes "écologiques" qu’ils défendent.

Ce n’est pas parce qu’une bonne partie des "écologistes" sont des crétins ou des escrocs, que l’ "écologie", dans la mesure où elle se préoccupe de dénoncer la destruction de la nature et  de tenter de l'empêcher, est en elle-même une crétinerie ou une escroquerie (tout dépend des sujets abordés, mais la plupart sont amplement légitimes et le seraient d’autant plus s’ils étaient traités correctement).

Il serait temps que les formations politiques nationalistes ou identitaires, qui se veulent une alternative systémique, mettent davantage l’accent sur la préservation de la nature, comme cela commence à être fait quant à la question sociale, trop longtemps laissée par elles à l'arrière-plan de leurs programmes et surtout, de leurs discours quand ils pouvaient être médiatisés.

En effet, ce ne sont pas les ridicules Hulot et Arthus-Bertrand, ni même, plus sérieusement, l’Equipe Cousteau, Brigitte Bardot ou la CRIIRAD, qui, malgré leurs efforts trop isolés, pourront empêcher notre monde de devenir très bientôt invivable si rien n’est fait au plan politique ; ce qui nous concerne tous, tant individuellement que collectivement.

21/03/2011

Le nucléaire, c'est super !

Merci à l'ami SPOILER pour ces deux vidéos.


Déchets, le cauchemar du nucléaire

 

La bataille de Tchernobyl

15/03/2011

Notre poison quotidien, par Marie-Monique Robin


Après son passionnant Le monde selon Monsanto, Marie-Monique Robin sort également un livre au titre identique à ce dernier documentaire, diffusé ce soir sur arte : Notre poison quotidien.

Il faut vraiment se cacher la tête dans le sable pour nier la réalité qu'on y trouve...

16/02/2011

Noirceur du monde ?

 Mais la plus grande douceur est d’occuper les hauts lieux fortifiés par la pensée des sages, ces régions sereines d’où s’aperçoit au loin le reste des hommes, qui errent çà et là en cherchant au hasard le chemin de la vie, qui luttent de génie ou se disputent la gloire de la naissance, qui s’épuisent en efforts de jour et de nuit pour s’élever au faîte des richesses ou s’emparer du pouvoir.

Lucrèce, De la Nature, Livre II

 

Par moments, je me dégoûte d'écrire.

Ce blog ne m'est rien, pour ainsi dire. Il ne me sert pas de passe-temps, puisque je n'ai jamais assez de temps. Il n'est pas un défouloir. Pas plus qu'un filet à gratifications. Malgré ce que peuvent donner à penser mon style parfois vif et mes références parfois nombreuses, rien de ce que j'y laisse n'est entièrement impulsif, ni a contrario pleinement intellectualisé.

J'aime à penser que je m'adresse à mes frères, à mes soeurs, à ma famille. Avec tout l'intérêt et le respect que je voue à ce peuple, à ces peuples, de France et d'Europe. Avec la familiarité, aussi, des liens de sang et d'amitié. Avec mon coeur, en tout cas, bien plus qu'avec de simples cellules grises.

Je suis bien loin de tout savoir et j'évite soigneusement de m'exprimer sur des sujets dont je m'estime insuffisamment instruit. Encore ai-je dû me tromper souvent, malgré tout, et sans doute le referai-je. Cent fois sur le métier...

Toujours est-il que par moments, je me dégoûte d'écrire.

Non pas parce l'auditoire ne serait pas à la hauteur. De multiples commentaires de haute tenue m'ont plutôt convaincu que cela valait le coup de se lancer dans une entreprise aujourd'hui aussi banale qu'un blog, pourvu qu'on soit fidèle à ses idées et que celles-ci aient quelque intérêt collectif.

Non pas, non plus, parce que la banalité apparente de notre quotidien me ferait perdre le goût de prendre du recul pour son décryptage, ou parce qu'il y aurait lieu d'être blasé sur des sujets mille fois traités ailleurs et mieux qu'ici, ou encore, a fortiori, parce que la radicalité serait subitement devenue hors de saison.

Non.

Mais simplement, parce que nous baignons dans "le règne de la quantité" (Guénon) et que, quoi qu'on dise, quoi qu'on écrive, quel que soit le degré de qualité qu'on tente de mettre dans un texte envoyé sur la Toile, il ira, lui aussi, surpeupler un cyberespace déjà complètement saturé des milliards de dégueulis verbaux de cohortes d'infinis crétins.

Et un tel merdier, parfois, ça dégoûte. Si tout vaut tout, et c'est bien le cas quantitativement dans cette méga-démocrassie du Net, c'est que rien ne vaut rien. Donc, à quoi bon ?  Y a des jours, je préfère me taire et me retrancher du monde, plutôt que de balancer mes réflexions dans le gélatinodrôme.


Un ami me disait récemment : "ton problème, c'est que tu crois encore en l'Homme".

J'ai pas mal médité cette observation, bien plus remplie, à la vérité, de bonne sollicitude que de désespoir ou de nihilisme. Mais que le solipsisme de son auteur n'exempte pas d'inévitable subjectivité.

Entre autres, je l'ai méditée, bien sûr, sous l'angle de l'éternel antagonisme théorique de l'universalisme et du nominalisme : l'Homme (abstrait) existe-t-il ? Si oui, quel est-il, blablabla...

Mais, heureusement pour moi, surtout sous l'angle social. Vivant.

J'ai donc une réponse. Toute bête, au ras des pâquerettes. Et qui me suffit, sous réserve d'une quelconque validité de notre petit théâtre d'ombres au regard du chant des galaxies et de la complainte des enzymes gloutons.

Oui, je crois en ceux des hommes qui m'ont prouvé que je faisais bien de placer en eux ma confiance. Et je crois en tous leurs semblables qui, nécessairement, existent sans que je les aie rencontrés ni ne puisse espérer les rencontrer jamais (sauf, notamment, par le biais de ce blog).

Il est vrai que de tels hommes, il y en a fort peu, et que c'est pour cela, entre cent autres raisons, que je suis élitiste.

Quant aux autres, dois-je le dire tout net, au fond, je m'en fous. Avec une nuance. Comme disait Franz Liszt : "Aime le peuple, évite la foule". Comprenne qui pourra.

Les vertus humaines sont comme les vices humains. Elles sont enracinées profondément dans quelques natures d'exception, qui n'ont d'autre justification à exister que de les incarner en les exprimant (drôle d'image, je sais), pour la plus grande gloire de ce que les Anciens appelaient les Dieux, ou les Archétypes, ou les Idées.

Pensez seulement aux Jeux Olympiques (les vrais, pas leur parodie moderne, même encore coubertinesque).

En fait, ainsi que Gustav Meyrink l'a écrit dans Le Golem (quand il parle du tirage de boules de couleurs différentes et du rôle des criminels dans la société), c'est ça, le problème de la qualité ; comme celui de la "noirceur du monde" est celui de la quantité.

C'est le fait que ce qui est donné à quelqu'un, lui est donné une fois pour toutes. Et que ce qui ne l'est pas, ne le sera jamais.

Toutes les controverses sur l'inné et l'acquis m'ont toujours fait me gondoler de rire. La bonne sagesse des soudards de tous les pays, exprimée dans un humour souvent scatologique, contient plus de vérité à cet égard que tous les traités savants.

En résumé, un caractère fort, c'est un caractère fort. Vous aurez du mal à le plier à ce qui ne lui convient pas, mais il développera aisément ses qualités naturelles. Et un caractère faible, c'est le contraire. Vous aurez beau lui proposer la meilleure éducation, les meilleures chances sociales et professionnelles, il cédera trop facilement, là où un concurrent moins aidé mais plus doué se jouera de l'obstacle.

De même, prenez deux êtres dont les dons physiques sont inversement proportionnels à la force mentale, et faites-les se mesurer (dans des limites raisonnables, hein, je ne vous parle pas d'emblée d'ordalie ou de flingage à la Rambo). En général, c'est le mental qui fera la différence, l'esprit dominant la matière.

De même, prenez un type énergique, de nature loyale, porté à la finesse et à la droiture, et mettez-le au défi de convaincre une chiffe molle consensuelle, sans idées ni valeurs ni fidélité, que le grand jeu de l'existence consiste à sortir de l'horizontalité pour se se mettre sur un axe vertical. Vous m'en direz des nouvelles, si vous n'êtes pas carrément saisi d'une envie de meurtre au bout de cinq minutes.


Ce déterminisme est difficile à encaisser pour des Occidentaux, chez lesquels la gratification égotique représente le summum de la réussite existentielle et pour qui le mythe de la "Liberté" est le pauvre postulat théorique d'un libre-arbitre aussi illusoire que nié par toutes les sociétés traditionnelles.

Il est quasiment inacceptable, pour ce type "humain", de percevoir que la seule liberté réside dans la qualité de l'acceptation. Acceptation de ce qui arrive (quoi que ce soit), non de ce qu'on fait arriver... Mais là, il faudrait parler aussi du fantasme du "faire", comme de pourquoi il faut néanmoins jouer son rôle, et je crois avoir déjà donné.

Croire qu'on peut faire débouler, sur commande, de la qualité dans notre civilisation purement quantitative, ou dans un humanoïde pur consommateur de quantité, c'est non seulement une ânerie de champion du monde, contraire à toute réalité observable, mais c'est surtout un crédo du confusionnisme régnant, par lequel le système arrive à faire des esclaves même avec des bonnes intentions, de type humaniste, éducatif et libéral.

Culturellement, le type européen le plus évidemment opposé à cette guimauve intellectuelle et sentimentale de l' "éducation" et de la "liberté", avec son carnaval ultime des droits-de-l'homme, c'est le type grec. Celui de la tragédie grecque aussi, par conséquent, petite partie, chronologiquement, de la création théâtrale de la Grèce Antique ; tragédie, qui n'a certes pas existé pour inspirer aux Grecs classiques une terreur, disons judéomorphe, de leurs dieux...

Qui sait, d'ailleurs, que le mot "tragédie" vient du grec "tragos", qui signifie "bouc", animal sacrifié en l'honneur de Dionysos à l'ouverture des festivals de théâtre athéniens ? L'analogie me vient toujours à l'esprit, avec la morphologie du dieu Pan, diabolisé ensuite par les Chrétiens à qui il fallait absolument un diable...

Pour en revenir à l'opposition entre le type grec antique et le type occidental moderne, il me paraît évident que le premier était tout en rites, en culte concret et symbolique d'une philosophie (au sens pratique et religieux), alors que le second n'est que pétitions de principes, discours creux sur des prémisses erronées, propagande, marketing, mensonge sur toute la ligne.

Et donc, par moments, étant du premier mais plongé dans le second, je me dégoûte d'écrire...

Je sais bien que j'ai tort. Que même si la noirceur quantitative de notre monde est d'une matérialité épaisse,  même si les marées noires (la réalité et le symbole ne sont jamais loin l'une de l'autre)  succèdent aux Tchernobyl, même si les pesticides agricoles le disputent aux vaccins dans l'empoisonnement de la planète et de ses habitants, même si l'escroquerie monétaire et financière cherche à faire passer la corruption politique pour encore pire qu'elle,  même si des foules d'ahuris gobent à peu près tout ce que leurs éleveurs en batterie leurs serinent, tout cela n'est qu'une apparence.

Il est évident que tout ce gâchis ne peut pas durer. Il est surtout évident qu'au plan qualitatif, sa valeur est zéro. Que le système ne peut se maintenir encore un peu qu'en continuant  "à abolir le réel". Et que c'est là que ça coince. Parce que pour une telle ingénierie sociale, totalement matérialiste, il faut des moyens matériels colossaux, qui vont bientôt faire défaut. Comme le souligne le dernier communiqué du LEAP, ce qui se passe dans les pays arabes présente des analogies avec la chute du Mur de Berlin et annonce la chute du Mur des pétro-dollars, sinon celle du Mur Dollar tout court.

Mais quand même, par moments, trop de cons et de conneries, ça passe difficilement. D'où mon relatif silence ces derniers temps.

Mille pardons, patient lecteur.

15/02/2011

Hervé Kempf : "Pour sauver la planète, sortez du capitalisme"

Hervé Kempf, dont le frère est, ma foi, un excellent agent publicitaire, présentait, en février 2009 (eh oui, ici, on se targue d'être inactuel) son livre éponyme :

27/01/2011

Alaska, pays des aventuriers, pays de tous les rêves

00:05 Écrit par Boreas dans Nature | Lien permanent | Tags : alaska, aventure, rêves, aurores boréales |  Facebook | |  Imprimer | Pin it! |

20/01/2011

Les éco-Tartuffes

13/01/2011

Le monde est parfait...

... décidément.

 

 

Encore, encore !


02:37 Écrit par Boreas dans Musique, Nature | Lien permanent | Tags : monde, parfait, nature, son, bruit |  Facebook | |  Imprimer | Pin it! |