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26/12/2010

Selon Pierre Jovanovic, l'anglosphère a déclaré la guerre à la France

Paris XVIIIe, rue Championnet, avril 1944

 

Lors de sa revue de presse du 22 décembre 2010 sur Radio Ici et Maintenant, ce journaliste et écrivain non-conformiste a évoqué le fait suivant, qui, à son avis que je partage, devrait nous inciter à la résistance et à la révolution.

Il est désormais plus cher, pour la finance privée qui nous prête si généreusement de quoi nous esclavager au maximum, de s'assurer contre le non-remboursement de la dette publique française (alors que la France bénéficie pourtant de la note maximale de solvabilité attribuée par les agences), que contre celui du Panama, un pays à la solvabilité considérablement plus faible !

Il faut savoir que, dans le monde, une bonne moitié des contrats d'assurance de ce type, qui font partie de ce qu'on appelle les produits dérivés et, plus particulièrement, des dérivés de crédit (Credit Default Swaps ou CDS, notamment) sont détenus par des grandes banques américaines (quatre surtout : JP Morgan Chase, Bank of America, Citigroup et Goldman Sachs), ce qui est proportionnellement bien supérieur à la part de l'économie américaine dans l'économie mondiale (un quart environ, en partie fictif).

Les banques de l'anglosphère sont clairement les principaux acteurs de ce que l'on appelle la titrisation des dettes.

Donc, de qui, à votre avis, le coût dissuasif des CDS-France peut-il majoritairement émaner ? Et à qui cela profite-t-il ?

Alors que les Etats-Unis et la Grande-Bretagne sont nettement plus endettés que la zone euro (dette totale - publique et privée - des USA : environ 370% du PIB ; zone euro : environ 220% du PIB ; selon les calculs de l'Université de Fribourg en Allemagne, tenant compte de la distinction entre dettes explicites et implicites, l'Amérique arrive même à 624% du PIB rien que pour sa dette publique, soit deux fois plus que la France ou l'Allemagne) ?

Et qu'il leur est de plus en plus difficile de trouver des prêteurs sur les marchés financiers internationaux, alors qu'ils ont d'énormes besoins de financement ?

Pierre Jovanovic a déclaré, à ce sujet :

"Eh oui, il importe de flinguer la France pour préserver l'Angleterre et les Etats-Unis dans une situation bien pire que nous ! C'est ce que j'appelle la guerre de l'information".

Le sujet a été repris sur son blog, à la même date du 22 décembre 2010.

Voilà l'extrait vidéo de son émission, entre des images des récentes émeutes en Grèce et assaisonnée d'un bon humour potache :

11/12/2010

Il n’y a pas d’ "islamophobie" en France

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Musulmans en prière, rue Myrha, Paris 18e

 

A l'heure où, envahis par environ 15 millions d'immigrés extra-européens, dont une bonne part de Musulmans, certains Français de souche, mais aussi certains sous-marins politiques et médiatiques intéressés comme Guy Millière ou Caroline Fourest, s'étonnent et s'indignent de moeurs vestimentaires peu compatibles avec notre culture, de la construction de mosquées sur notre sol (essayez donc de construire une église en Algérie...) ou encore de prières publiques dans la rue, d'autres leur reprochent leur "islamophobie", maladie honteuse de l'intolérance franchouillarde dont seuls peuvent évidemment être porteurs des ploucs à l'esprit étroit, sinon de méchants nostalgiques du fascisme, etc.

Petite mise au point.

D’abord, « phobie » est un terme issu de la psychiatrie.

Or, les Français ne sont pas, par nature, des malades mentaux.

Autre définition, très moderne, du terme "phobie" : "désigne aussi dans le langage courant un sentiment individuel ou collectif allant de la détestation à la haine accompagné d’une attitude hostile, de rejet et de crainte vis-à-vis d’une catégorie de personnes, ou parfois d’une activité ou d’un phénomène" (même lien Wikipédia).

Existe-t-il couramment, en France, un tel sentiment, une telle attitude, vis-à-vis de l’Islam et des Musulmans ?

Non plus.

Mais dans la grande forgerie de mots de l’usine Novlangue, grouillent des foules de parasites, spécialistes de l’amalgame et de la culpabilisation (partis politiques, MRAP, SOS Racisme, HALDE, LDH, GISTI, DAL, RESF, CIMADE, etc., intellectuels et journalistes de tout poil, grands patrons ou ex-grands patrons comme Louis Schweitzer et Claude Bébéar, etc., ectoplasmes divers et variés comme CRAN, PIR, etc. - vous remarquerez la présence insistante des "etc." : on ne compte plus les traîtres...) ; parasites, qui n’ont de cesse d’inventer des formules et des concepts mensongers, comme vache qui pisse.

Martelées par les médias du système, ces âneries que tout le monde reprend, sans y avoir réfléchi et sans s’en soucier plus que cela, puisque personne ne se sent concerné (et pour cause !), finissent par former une brume, un décor, une espèce de fond sonore où la fiction finirait presque par supplanter la réalité.

Certes, l’Islam n’a rien à faire chez nous, c’est une évidence culturelle et historique.

Sauf, au pays de la laïcité et de la liberté de conscience (en théorie), s’il reste dans la sphère privée, sans mosquées, sans signes vestimentaires et comportementaux (ce qui paraîtrait quasiment impossible à bien des Musulmans).

Il n’en est pas moins vrai qu’avoir une vision monolithique de l’Islam, comme croire que nous pourrions "récupérer" le terme "islamophobie", forgé par nos ennemis, afin de nous en servir comme d’un repoussoir contre l'invasion, seraient deux erreurs profondes.

L’Islam est un intrus sur notre sol, certes.

Mais contrairement aux fantasmes de certains, hors de quelques cercles marginaux, il n’a ni choisi d’y venir, ni ne planifie une conquête.

Il accompagne simplement la part musulmane d’une immigration extra-européenne voulue par ceux qui y ont économiquement intérêt, notamment pour faire baisser les salaires, détruire nos identités ethniques et culturelles, saper toute chance de révolte ; en un mot, nous dissoudre dans le melting-pot mondialiste.

Ne nous laissons pas abuser par la propagande soigneusement entretenue par de faux amis, comme les néoconservateurs et les néolibéraux américains : ceux qui jouent les va-t-en-guerre anti-musulmans à la Bat Ye'or ("Eurabia" et blablabla…) et nous appellent à soutenir telle ou telle cause contre les "islamistes" qu’ils voient partout, sont les mêmes qui copinent avec les monarchies fondamentalistes du Golfe, qui ont bombardé la Serbie chrétienne pour les Albanais musulmans du Kosovo, qui ont réduit l’Irak laïc à l’état de poudrière, qui détruisent l’Afghanistan et devront l’abandonner aux "Talibans", qui poussent à l’entrée de la Turquie dans l’UE, qui trouvent normal le voile islamique en Europe, qui menacent de déchaîner le feu nucléaire sur l’Iran qui ne détient pas la bombe…

Pendant que le gouvernement Sarkozy faisait voter une loi (inapplicable) contre "la dissimulation du visage dans l'espace public", l'immigration a-t-elle diminué ?

Le pouvoir a beau jeu de surfer sur l’indignation du quidam, au spectacle d’une bâche ambulante croisée sur le trottoir.
 
Peut-être même Talonnette 1er compte-t-il ramener vers l’UMP une partie de l’électorat frontiste, déçu par trois années et demie de promesses trahies, en nous refaisant le coup du "kärcher".
 
Quoi qu’il en soit, ne soyons pas dupes de la manoeuvre.

Il ne s’agit pas de nier l'existence d'islamistes radicaux (souvent utilisés, d'ailleurs, pour faire croire à l'existence d'Al Qaïda), ni de laisser l’Islam devenir hégémonique chez nous, ni de ne pas tout faire pour parvenir à la réémigration de la plupart des allogènes, attirés ici par le mirage consumériste occidental.

Mais en nous en prenant principalement à l’Islam, ou aux immigrés, nous tomberions dans le panneau de conflits souhaités par ceux qui tirent les ficelles pour, sinon nous neutraliser, du moins nous égarer.

01/11/2010

Toussaint

18:56 Écrit par Boreas dans Histoire | Lien permanent | Tags : toussaint, morts, france |  Facebook | |  Imprimer | Pin it! |

13/08/2010

Avant la tempête

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Ouh la la, le titre... Ouh la la, la photo...

Ça commence mal.

C'est qu'il ne faut pas, paraît-il, effrayer l'investisseur, le rentier, la ménagère de moins de cinquante ans, les agences de marketing, les Bisounours adeptes du vivre-ensemble, le ban et l'arrière-ban de la bien-pensance autosatisfaite.

Imaginez : vous êtes sur une plage, au mois d'août, à vous dorer la pilule en étudiant malgré vous l'anatomie de cette fraction séduisante de la gent féminine qui vous empêche de lire tranquillement le dernier Marc Lévy.

Soudain, se fait entendre une voix grave au micro des Maîtres Nageurs Sauveteurs : "Votre attention, s'il vous plaît. Une lame de fond née d'un séisme sous-marin se dirige vers la côte. Veuillez vous éloigner immédiatement de la plage."

Affolement général. Hurlements. On détale. La gracieuse gent féminine fait preuve d'un style de course douteux mais d'une vitesse insoupçonnée, des parents apeurés appellent anxieusement leurs enfants égaillés, vous-même vous dressez d'un bond pour ramasser précipitamment vos affaires, vous trébuchez dans le sable mou...

Merde alors !

Non non, pas possible, nous vivons dans une société de précaution, de prévention, d'hyperprudence... "Fumer tue". "Pour votre sécurité, contrôles automatiques". "Apprenez-lui le caniveau". "Méfiez-vous des idées qui puent."

Ça ne peut pas être vrai. Enfin si, mais ça ne peut pas être aussi grave.

Allez, vous reculez d'une petite dizaine de mètres, vous gagnez un ou deux mètres d'altitude, ça suffira. Et puis, le spectacle d'un petit raz-de-marée, ici... Mmmhhh, un spectacle gratuit, c'est excitant... S'passe jamais rien, alors...

Et là, vous entendez un grondement du côté de l'océan. Ça monte, ça enfle. Comme le bruit d'un train qui approche.

Et puis... vous la voyez. Elle se lève, haute comme... comme un immeuble de dix étages.

Oups.

 

Depuis le 15 septembre 2008, vous connaissez l'existence d'une "crise financière" mondiale. Même la télé en a parlé, c'est dire si c'est vrai.

Mais c'est fini. Enfin, de toute façon, elle était seulement "financière", la crise, elle ne concernait que de l'argent invisible, des chiffres de banquiers, alors vous ne l'avez pas sentie. Elle ne vous a pas empêché d'acheter une Mégane neuve en profitant de la prime à la casse, ni de partir en vacances.

Au boulot, vous aviez bien perçu comme une petite crispation, entre le Responsable Commercial qui a piqué sa... crise, sur les objectifs non atteints - mais bon, comme chaque année, hein -, et la Direction qui a ferraillé avec les Syndicats refusant un gel des salaires.

Mais c'est la reprise, maintenant, pas vrai ? Tout le monde le dit, à commencer par le gouvernement, l'OCDE, le FMI...

La Chine et sa croissance à deux chiffres... Les Etats-Unis repartent et annoncent le redécollage des économies occidentales... La crise grecque, terminée ; l'Europe a joué son rôle.

"Tout-va-bien", répétez après moi...

Eh bien, désolé, mais non.

Les économistes Bac + 12 qui n'avaient rien vu venir, même encore le 14 septembre 2008, sont les mêmes que ceux qui, aujourd'hui, vous prédisent cette sacro-sainte reprise.

Les politiciens et les médias qui vous serinaient, il y a deux ans, leur douce berceuse hédoniste, européiste, obamaniaque, orientée "vivre-ensemble", "développement durable" et "soft power", font aujourd'hui comme s'ils s'étaient faits bisser par un public aux anges.

Alors que rien n'est réglé et qu'au contraire, la situation, non seulement financière mais économique, réelle, s'est aggravée. Dette partout, chômage exponentiel, jeunesse désabusée, délocalisations...

Ce ne serait rien, ou presque, si ce problème était le seul.

Rêvons un peu.

Si un quart de notre population n'était d'origine extra-européenne et très majoritairement inassimilable, si nos "élites" n'étaient un tas de cons et de salauds de déconnectés du réel, si la pseudo-Education Nationale n'avait jeté l'instruction publique à la poubelle, si la religion officielle du pékin moyen n'était la déambulation extasiée dans les galeries commerciales, si...

Nous pourrions régler très facilement la question des finances et de l'économie. Reprendre rapidement une existence tranquille et saine, consacrée à "sculpter [notre] propre statue" (Plotin), dans la culture et la pérennité de nos traditions.

D'ailleurs, la crise ne serait même pas née.

Les banquiers, sale race de parasites inutiles, n'existeraient peut-être même pas, la monnaie serait uniquement un instrument d'échange et non de profit ; bref, "l'intendance suivrait", comme dans toute société normalement organisée.

 

Pourquoi cette désagréable nécessité de s'intéresser à la finance et à l'économie, disciplines des plus ennuyeuses et des plus indignes d'un homme de goût ?

Tout simplement parce que le Système périt par où il a péché et qu'à la racine du problème, de tous les problèmes modernes, il y a l'avidité, l'esprit de lucre, l'appât du gain. Moteur remplaçant de toutes les fois déchues, outil de confort, d'épaisse et consolante matérialité.

Certes, ce n'est pas là que les nostalgiques et les idéalistes attendent leur espoir de révolution. Mais c'est bien de là qu'il pourrait naître.

Alors, il faut bien essayer de comprendre, et tant pis si on manque de diplômes en pseudo-sciences pour scruter les arcanes fêlés de la Grande Boutique qui prétend nous apporter bonheur et prospérité.

Pour le moment, prière de le croire, rien ne paraît irrémédiable. Rien n'a l'air fichu, rien ne semble perdu pour les amateurs de notre belle civilisation baignée d'eau de rose consumériste et global-villagiste.

A regarder le journal de vingt heures, à lire les journaux, à twitter et facebooker gentiment dans le cyber-espace, il ne s'est presque rien passé. Crise virtuelle aussi, finalement. Ça va repartir à la hausse. "Tout-va-bien", on vous dit.

S'il n'y avait quelques illuminés, comme Philippe Grasset et Patrick Reymond, pour insinuer perfidement que le leader métisso-présidentié de l'Occident, du monde libre, annonciateur de la grande partouze parousie planétaire, est en plein effondrement, c'est qu'on y croirait presque, à l'inéluctabilité de cette ouate médiatiquement annoncée, bercé qu'on est par la douce quiétude de ce mois d'août...

Vous y croyez, vous ?

Pas moi.

Je pense même que la plus grande crise de système et de civilisation, depuis deux bons siècles, notre seul espoir de réveil et de rétablissement, a déjà commencé.

Et que la principale confirmation en est que toute l'officialité s'escrime à nous persuader du contraire.

Sur la plage, au mois d'août...