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02/08/2011

« Le véritable enjeu de l’affaire Breivik »

Protagonistes du choc des civilisations

 

« Le véritable enjeu de l’affaire Breivik », c'est ainsi que Michel Drac appelle, sur le Scripto, la nécessité de combattre les amalgames et la désinformation qui font rage autour des idées « populistes » (comprenez : patriotes et identitaires) depuis les attentats d'Oslo.

La presse-Pravda veut absolument faire correspondre à un meurtrier de masse en puissance, tout ce qui, de près ou de loin, prône le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes et le non-alignement sur le gloubi-boulga bien-pensant, « multiculturel » (comprenez : métissé, brésilianisé), « occidental »...

Cette ambiance de procès public, ça ne vous rappelle rien ?

Mais si, voyons. «Tu dévies, camarade, tu dévies... » Non, toujours pas ? Et une petite purge, peut-être ? Notre télévision soviétoïde en redemande. A ce rythme, bientôt, on viendra vous chercher au petit matin, vous embarquer entre deux impers couleur mastic, pour qu'un fonctionnaire gris muraille vous demande des comptes de votre prétendu soutien à « l'extrême droâââte » soi-disant assassine, avant de vous faire incarcérer, trucider même, au nom du vivre-ensemble et de la fraternité, je suppose. La Kolyma et Guantanamo réunies pour votre plus grande rééducation...

Bref, pour faire préventivement un nécessaire travail de contre-terrorisme intellectuel, Michel Drac nous appelle à se mettre « au boulot », eu égard à la psychologie des foules, à trouver « les mots », à dire « les catégories qui servent à énoncer » la vérité des faits ; pas tant ceux commis par l'autre cinglé dynamiteur et mitrailleur, qui sont connus même si on est en droit de se poser quelques questions quant à son éventuelle manipulation ; non, ceux, surtout, qui en dehors des crimes de Breivik, expliquent pourquoi la médiacratie en est là et pourquoi rien de ce qu'on nous raconte ne correspond à la réalité fondamentale de la situation.

Je suis généralement peu doué pour les jeux de société. Le Scrabble ou encore Des chiffres et des lettres figurent en bonne place parmi mes exemples de ce qui est fastidieux et rasoir.

Mais là, comme c'est Michel et que, surtout, j'ai depuis le début une idée claire de ce que l'affaire Breivik n'est pas, comme de ce que les Populistes sont (oui, je mets une majuscule à Populiste, maintenant, c'est ma façon de protester contre les falsifications officielles), je m'y suis collé.

A vous de me dire si j'ai bon, ou si j'ai complètement raté la cible (N.B. : le critique officieux des Editions Byzantines ayant, ailleurs, taxé mon texte d' « accumulation de poncifs récités avec lourdeur et de naïvetés adolescentes », je présente d'avance mes plus plates excuses aux amateurs de subtilités comploto-insaisissables).

Mieux, tentez vous-même l'exercice, et diffusez, diffusez, diffusez...

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Pour ce qui est de « dire quelque chose d’extérieur aux catégories imposées », l'objectif me paraît clairement de permettre à l'opinion de s'identifier à un tiers exclu (du genre : « les peuples sont toujours victimes de luttes qui ne les concernent pas, ou du moins ne leur profitent pas, et c'est injuste » - ce qui est vrai, tout simplement).

En ce sens, le premier axe de recherche thématique que je vois, c'est le DECALAGE entre les mobiles des crimes et les résultats de ceux-ci.

Il paraît assez évident qu'au contraire de l'électrochoc anti-islam que Breivik voulait incarner, le « Multikulti » sort médiatiquement renforcé de la tuerie, alors que « l'extrême droite » n'en retire aucun avantage : les médias mainstream sont déchaînés contre les « populistes » et la classe politique nie tout problème causé par l'immigration.

Or, face à la réalité de cette immigration et à la violence qu'elle engendre (viols, délinquance, mais aussi choc culturel), à qui profite le rideau de fumée Breivik ? A ceux qui ont intérêt à dissoudre les peuples dans un melting pot, à ceux qui s'asseyent sur la volonté du peuple norvégien comme ils se sont assis sur celle du peuple irakien et du peuple afghan, au prétexte de deux tours pulvérisées par des dingues comme Breivik ; à ceux qui s'asseyent maintenant sur la volonté du peuple libyen, au prétexte qu'il faudrait lui balancer de l'uranium appauvri pour lui apprendre la démocratie.

Donc, deuxième axe de recherche thématique, il faut dénoncer le MENSONGE de ceux qui cherchent à récupérer la folie de Breivik.

Mensonge politique, d'abord, parce que Breivik n'est pas issu d'un quelconque parti politique dit « d'extrême droite », mais qu'il reprend au contraire à son compte, largement, le discours suprémaciste et anti-islamique occidental (le « choc des civilisations »), incarné en Occident par les USA et Israël.

Mensonge sociétal, ensuite, dans la mesure où les identités et la dignité humaine n'ont rien à voir avec l'opposition entre cet « Occident » et un prétendu « Axe du Mal » ; où l'autodétermination des peuples est niée en filigrane, sous le paravent de l'antiracisme et du vivre-ensemble, prélude à une violence qui se veut toujours mobilisatrice.

D'où, enfin - troisième axe de recherche thématique -, la possibilité de pointer du doigt les VOLEURS, les auteurs du DÉTOURNEMENT : politiciens, médias, lobbyistes de tout poil.

Voleurs, parce que non seulement ils font tout pour dérober aux peuples leur identité (notamment, en Europe, en dissolvant les autochtones dans une immigration de masse ; mais aussi, ailleurs, par l'occidentalisation économico-culturelle), mais qu'en plus, ils instrumentalisent des affirmations non-représentatives, caricaturales, de cette identité, comme censées incarner par amalgame toute rébellion, ainsi diabolisée d'avance.

Détournement, dans la mesure où une telle façon de procéder est une falsification de la réalité, la récupération de la légitime aspiration des peuples à disposer d'eux-mêmes, afin d'en faire un épouvantail destiné à être retourné contre eux... Afin de retourner les peuples contre eux-mêmes et de les diviser, au profit d'un Occident indifférencié, Axe du Bien conçu comme seule unité de mesure morale et politique, devant recueillir l'ensemble des contributions obligatoires de qui n'est pas un traître.

Le tout, pour le plus grand profit d'une caste de riches transnationaux, intéressés à sous-payer la main-d'oeuvre et à trouver en tous lieux une clientèle docile, déculturée et uniformisée.

DECALAGE, MENSONGE, VOLEURS, DETOURNEMENT, voilà qui me paraît résumer assez bien l'affaire Breivik, en quelques mots simples.

Et comme dit Malika Sorel, au sujet de l'immigration : « La question qui se pose à présent est de savoir comment la société norvégienne va réagir à la tragédie qui vient de se dérouler. Va-t-elle accepter de regarder la réalité en face ou va-t-elle, bien au contraire, saisir le prétexte de ce drame effroyable pour s’enfoncer encore un peu plus la tête dans le sable ? »

Commentaires

"La presse-Pravda veut absolument faire correspondre à un meurtrier de masse en puissance, tout ce qui, de près ou de loin, prône le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes et le non-alignement sur le gloubi-boulga bien-pensant" : tentative qui ne peut qu'être vouée à l'échec puisque l'idéologie en question n'a pas inévitablement pour conséquence un acte condamnable.

"Cette ambiance de procès public, ça ne vous rappelle rien ?" : pour être exact il s'agit d'un procès qui s'ajoute au procès. Breivik devrait être en principe condamné pour ses actes et uniquement ses actes. Ici, le procès supplémentaire s'attaque à l'idéologie.

"Il paraît assez évident qu'au contraire de l'électrochoc anti-islam que Breivik voulait incarner, le « Multikulti » sort médiatiquement renforcé de la tuerie, alors que « l'extrême droite » n'en retire aucun avantage" : ce bilan me paraît très hâtif, il n'est même pas certain qu'aujourd'hui le "Multikulti" soit sorti renforcé. C'est donner trop d'importantce aux apparences (les medias et la classe politique) et oublier le travail des esprits (difficile à percevoir). De plus en plus il ressort de l'affaire le bisounoursisme des Norvégiens.

"la classe politique nie tout problème causé par l'immigration" : sauf certains partis, même s'ils ont tendance à calmer les ardeurs de leurs propres militants.

"A ceux qui ont intérêt à dissoudre les peuples dans un melting pot, à ceux qui s'asseyent sur la volonté du peuple norvégien" : avez-vous sondé les aspirations profondes des Norvégiens ? Peut-on être certain que les Norvégiens sont suffisamment hostiles au melting pot ? A terme, c'est possible, mais dans l'immédiat (et au regard des sondages) j'ai le sentiment qu'ils n'en mesurent pas encore toutes les conséquences. Un référendum sur l'immigration en Norvège ? Pas certain que l'arrêt de l'immigration l'emporte.

"Breivik n'est pas issu d'un quelconque parti politique dit « d'extrême droite »" : Breivik a longtemps appartenu à un parti populiste qu'il a quitté, le jugeant trop tiède à son goût. Preuve indiscutable de l'inadéquation entre ses idées et les idées populistes en vigueur actuellement.

"Voleurs, parce que non seulement ils font tout pour dérober aux peuples leur identité" : voleurs agissant dans le cadre d'une démocratie. Votre analyse retire tout pouvoir aux électeurs. Pourtant ces derniers ont le choix entre plusieurs plateformes politiques. Ils donnent priorité aux questions sociales et économiques en privilégiant une approche de court terme, au détriment des biens collectifs de long terme (homogénéité ethnique et civilisationnelle).

"La question qui se pose à présent est de savoir comment la société norvégienne va réagir à la tragédie qui vient de se dérouler. Va-t-elle accepter de regarder la réalité en face ou va-t-elle, bien au contraire, saisir le prétexte de ce drame effroyable pour s’enfoncer encore un peu plus la tête dans le sable ?" : s'agissant de l'élite politique norvégienne, nous connaissons déjà la réponse. La question de Malika Sorel-Sutter est rhétorique. L'élite a choisi de mettre non seulement la tête dans le sable, mais aussi de mettre les bouchées doubles en ce qui concerne la transformation multiculturaliste du pays (cf. les travaillistes au Royaume-Uni et leur agenda caché). L'élite vient de créer de nouveaux "héros" : ce sont les jeunes travaillistes norvégiens de l'île ensanglantée. Une mythologie au service du combat du Bien, une sorte de soft power immigrationniste.

Enfin, je me demande ce que vient faire la photo de Ben Laden (curieusement amalgamée à celle de Breivik), alors qu'il n'est nulle part évoqué dans l'article.

Écrit par : Anne Onyme | 02/08/2011

Bilan hâtif ? Non, bilan actuel. C'est l'objet de l'exercice.

Les partis qui ne nient pas l'impact de l'immigration sont ceux qui ne sont pas au pouvoir.

Pas besoin d'un référendum pour savoir qu'une majorité de Norvégiens est contre l'immigration ; comme partout en Europe.

Breivik n'a jamais appartenu à un parti "d'extrême droite". Point. Le Parti du Progrès n'est pas classé comme tel.

Démocratie... Vous rigolez, Anne ? Vous y croyez toujours, hein ? Faut-il que je vous reparle du référendum de 2005 en France ? De la fabrication du consentement par Bernays et Lippmann ?

Comme partout, les élites ont vocation à être balayées. Je ne pense donc pas que la question de Malika Sorel soit si "rhétorique" que ça...

La photo de Ben Laden ? A votre avis ? Je vous aide : choc des civilisations, grand méchant loup, fabrication de croquemitaines...

Écrit par : Boreas | 03/08/2011

" Premier ministre depuis 2005, Jens Stoltenberg n’a jamais été aussi populaire. Dans un sondage publié par le tabloïd VG, 94% des Norvégiens louent la façon dont il a géré la situation depuis le vendredi 22 juillet. C’est plus que la famille royale, dont la cote est déjà au plus haut."

http://www.rfi.fr/europe/20110728-jens-stoltenberg-pere-patrie-norvegienne

Écrit par : Vincent | 05/08/2011

La photo de Ben Laden est logiquement à sa place ici.

Cette vidéo concernant "Le grand échiquier" de Zbigniew Brzezinski nous explique pourquoi ( à partir de 13:38 ) : http://www.dailymotion.com/video/xbtinj_le-grand-echiquier-de-zbigniew-brze_news

En bref, il explique que le multiculturalisme rend presque impossible la gestion par consensus et que, seule une menace extérieure permet d'obtenir ce consensus, en soudant le peuple face à cette menace ... Les rouges sont tombés, Ben Laden est mort ... Qui va jouer le rôle du vilain à présent ? Et bien ce seront les conservateurs, l'homme blanc, le Chrétien, celui qui lit "le capital" de Marx, ceux qui s'oppose au libre-échangisme, au mondialisme, ceux qui souhaitent défendre leur culture, leur langue, leurs coutumes, leurs traditions, bref, tout le monde pour ainsi dire, sauf les banquiers et les apatrides ...

A noter que les USA ont déjà mis en place des systèmes de dénonciations, et que cette hérésie se propage en France, dans un village du sud. Or, notre passé nous interdit ce genre de méthode Orwellienne et cela ne passera jamais. Ici, les balances, on les liquide, et on accorde peu de confiance à nos institutions ( police, justice, etc ... Et on a bien raison ! )

Écrit par : Vincent | 06/08/2011

@Boreas

"Faut-il que je vous reparle du référendum de 2005 en France ?" : non, ce n'est pas nécessaire. Mais il reste la voie électorale classique : il n'y a pas de raison pour que le corps politique ne soit pas renouvelé à hauteur de 50% suite à des élections législatives. Je ne dis pas que ce sera le cas. Mais le référendum peut être détourné, pas le résultat d'une élection (à moins de truquer les résultats ou de ne pas les reconnaître).

"Comme partout, les élites ont vocation à être balayées." : balayées par une révolution sans violence ? Qui peut vous croire ? Vous croyez qu'ils partiront tranquillement après 2-3 morts dans les rues se réfugier en Norvège ?

@Vincent

"Premier ministre depuis 2005, Jens Stoltenberg n’a jamais été aussi populaire" : un simple effet conjoncturel. Dans le même temps, Boreas vous dira que la majorité des Norvégiens est contre l'immigration.

"En bref, il explique que le multiculturalisme rend presque impossible la gestion par consensus et que, seule une menace extérieure permet d'obtenir ce consensus" : c'est le grand classique de la menace extérieure pour régner à l'intérieur. Seul problème : le multiculturalisme n'est qu'un état de transition entre deux cultures, l'autochtone étant remplacée par l'allogène. Donc le conflit extérieur permet de masquer tant bien que mal la réalité intérieure du Grand Remplacement. Ce n'est pas le multiculturalisme qu'ils gèrent, mais la substitution de population. Ni trop vite sinon les bulots risquent de se réveiller, ni trop lentement sinon les élites auront des cheveux blancs avant de profiter des offres promotionnelles.

"Les rouges sont tombés, Ben Laden est mort ..." : le Système élimine les obstacles face à l'émergence du Nouvel Ordre Mondial métissé et partiellement islamisé. Le dernier obstacle : c'est le guerrier viking, l'homme blanc. L'obstacle le plus difficile, c'est bien pour ça qu'il est traité en dernier (même si les préparatifs datent des années 1960).

Cordialement à tous.

Écrit par : Anne Onyme | 06/08/2011

Je ne pense pas que la tendance de l'opinion norvégienne soit conjoncturelle. Les partisans de la terreur viennent d'opérer un changement d'ADN au sein de l'opinion Norvégienne pour qu'elle corresponde aux objectifs de ceux qui tirent les ficelles, à savoir, accepter plus d'immigration et ne surtout pas s'opposer au sionisme. Le ministre travailliste a dit que la réponse à cet acte de terrorisme serait plus d'ouverture . Youpi ! ( sarcasmes )

Boréas peut dire que les norvégiens sont opposés à l'immigration, mais qui se soucie de l'avis des peuples ? Les Français ont toujours été opposés à l'immigration. Est-ce que cela a changé quoi que ce soit ? Bien sûr que non... Il suffit de regarder les anciennes banlieues rouges devenues des ilots d'Afrique sub-saharienne pour achever de s'en convaincre.

Nous sommes passé de la "menace extérieure" pour gérer à l'intérieur, à la "menace intérieure", pour gérer à l'intérieur. Cela correspond aux propos de cette vieille crapule de Zbigniew Brzezinski concernant l'éveil des peuples. Nous sommes désormais des criminels parce que conscients de l'origine de nos maux.

Anne sous-entend que la politique peut changer par les urnes. C'est cela oui ...

Croire à un changement par les urnes est plus qu'utopique, c'est criminel.

Les urnes ont toujours servi à justifier et appliquer les souhaits des "élus" plus que ceux des peuples.

Le renouvellement des pions ne changera rien à rien. L'ananlyse systémique démontre que la République ne fonctionne pas. Et elle peut d'autant moins fonctionner quand la source de corruption est inépuisable.

On continuera de s'enfoncer dans le nihilisme et la décadence Républicaine. Anne, vous êtes de ceux qui tiennent le discours suivant : " La République ne fonctionne pas, il faut plus de République. L'Europe ne marche pas, alors il faut plus d'Europe. Le vote de fonctionne pas, alors continuons de voter " http://www.youtube.com/watch?v=9LbLspeEBrk

Écrit par : Vincent | 06/08/2011

"Les partisans de la terreur viennent d'opérer un changement d'ADN au sein de l'opinion Norvégienne" : l'ADN de l'opinion n'est pas le sang des vikings. Bon sang ne saurait mentir.

"accepter plus d'immigration et ne surtout pas s'opposer au sionisme" : pauvre Vincent, vous vous êtes piégé tout seul ! Dans le cas norvégien, cela veut dire accepter plus d'immigration et surtout ne pas s'opposer au palestinisme ! La Novège bien-pensante est pro-palestinienne ! Sur l'île aux adolescents politisés et militants du parti travailliste, ils simulaient la vie (paisiblement jusqu'à l'arrivée non prévue au programme de Breivik) d'un camp de la bande de Gaza avec des tentes, ils appelaient au boycott d'Israël... Alors tout dépend de ce que vous entendez par sionisme, mais si c'est l'existence d'Israël et non le lobby en Occident, alors vous avez tout faux !

"Il suffit de regarder les anciennes banlieues rouges devenues des ilots d'Afrique sub-saharienne pour achever de s'en convaincre" : résultat de l'importation d'électeurs

"Croire à un changement par les urnes est plus qu'utopique, c'est criminel" : un changement par les urnes est techniquement possible, mais les électeurs ont trop de barrières psychologiques. Les prisons sont mentales. Peut-être aussi que l'offre politique est minable ou encore que les électeurs veulent tirer profit du Système jusqu'au bout dans une vision de court terme ("après moi, le déluge").

"Anne, vous êtes de ceux qui tiennent le discours suivant : " La République ne fonctionne pas, il faut plus de République. L'Europe ne marche pas, alors il faut plus d'Europe. Le vote de fonctionne pas, alors continuons de voter" : non, vraiment pas.

Écrit par : Anne Onyme | 06/08/2011

Épargnons nous les phrases toutes faites et qui peuplent la doxa, si vous le voulez bien Anne. Surtout que vous ne faites que confirmer ce que j'ai écrit.

Quand on touche un fer à repasser et qu'on se brule, on ne recommence pas. Logique.

Quand on milite contre la politique d'un état et qu'on se fait tirer comme des lapins, on
hésite longuement avant de recommencer. ( et pourvu qu'on ressorte vivant de l'hosto ).

C'est clair, c'est net, c'est de la politique de terreur classique. On connait ça en France, on la subit depuis si longtemps.

Les Norvégiens savent à présent que s'ils militent pour la mise en place d'un boycott d'Israël ou pour la création d'un état palestinien, ils risquent de recevoir une balle à fragmentation dans le corps. Ça brise les ardeurs politiques et les revendications ce genre possibilité.

On imagine la même chose avec l'UMP. Un fou dégomme les jeunes UMP alors qu'ils militent pour la privatisation de la SNCF. Question : qui osera militer pour la privatisation de la SNCF après cela ?

Autre exemple : des français militent pour la fermeture des centrales nucléaires : un fou les prend pour cible. Bilan : 80 victimes. Qui osera militer pour l'arrêt des centrales après cela ?

C'est donc bien à un modelage de l'ADN des travaillistes norvégiens auquel on vient d'assister, de la manière la plus brutale et odieuse qui soit.

Ils veulent en faire des blaireaux dociles, comme en Angleterre. ( http://www.tuxboard.com/photos/2011/02/tony-blair-jeune.jpg )

Écrit par : Vincent | 07/08/2011

@Vincent

"Surtout que vous ne faites que confirmer ce que j'ai écrit" : vous abusez de la méthode Coué

"Les Norvégiens savent à présent que s'ils militent pour la mise en place d'un boycott d'Israël ou pour la création d'un état palestinien, ils risquent de recevoir une balle à fragmentation dans le corps"
et
"C'est donc bien à un modelage de l'ADN des travaillistes norvégiens auquel on vient d'assister, de la manière la plus brutale et odieuse qui soit" :

Si je comprends bien votre propos, vous dites que les jeunes travaillistes ont servi de cible pour infléchir la politique pro-palestinienne de l'Etat norvégien ? Breivik serait une opération false flag servant les intérêts israéliens ?

Écrit par : Anne Onyme | 07/08/2011

Oui, car chacun sait que derrière Israël, il y a de gros intérêts. Je doute qu'ils se soient fouler pour exporter des populations en Israël juste pour le fun ...

Écrit par : Vincent | 05/09/2011

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