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Salopards

Voilà comment les terroristes pro-russes de Donetsk traitent leurs prisonniers ukrainiens, soldats, comme civils kidnappés. Pour ce qui est des militaires, c'est une violation des articles 3, 13 et 14 de la Convention de Genève du 12 août 1949, si toutefois la république séparatiste autoproclamée prétend avoir constitué une armée.

Cela s'est passé ce matin, le jour de la fête nationale ukrainienne, à l'occasion d'un défilé aux proportions ridicules pour une ville d'un million d'habitants, dont la moitié sont encore sur place :

Notez les baïonnettes aux canons :

Le but ? Dans la plus pure tradition soviétique, rappeler le défilé du 17 juillet 1944 à Moscou, où l'URSS avait exhibé ses prisonniers de guerre allemands :

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Car n'est-ce pas, c'est bien connu, les soldats de l'armée régulière ukrainienne qui défendent l'intégrité territoriale de leur pays contre l'invasion russe (appelons un chat, un chat), ne peuvent être que des « fascistes » ou des « nazis »...

Et comme d'habitude, les salopards qui les font défiler ont oublié le pacte germano-soviétique, dans l'obligatoire narrative russe de la Grande Guerre Patriotique...

Sources des photos : 1, 2 et 3

D'autres photos sur ce site terroriste mais aussi ici.

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Addendum (merci à l'ami @Symmaque)

A l'issue de ce pitoyable défilé, les terroristes ont fait nettoyer la rue, comme le montre LifeNews, leur télé de propagande :

Exactement comme l'avait fait l'URSS à Moscou, le 17 juillet 1944 :

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Un véritable rituel néo-soviétique, sur le thème du bouc émissaire.

A noter, que les prisonniers des terroristes ont très probablement été battus, voire torturés :

C'est une habitude, chez ces déchets de l'humanité, que de torturer leurs prisonniers.

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La Russie de plus en plus impopulaire

N'en déplaise à la minorité de lèche-bottes de Poutine en France, la politique étrangère de celui-ci n'est guère populaire qu'en Russie et... en Chine, un autre pays hautement soucieux de vérité et de dignité humaine :

Et ça ne s'arrange pas. Pour preuve, la comparaison avec l'an dernier :

On notera qu'au sein des fameux BRICS (les-pays-sains-contre-la-pourriture-occidentale, qu'y-vont-tout-casser-car-unis-contre-le-dollar), seule la Chine apprécie la Russie - et encore, pas follement.

L'agression de l'Ukraine est fortement soupçonnée d'être la cause de ce désamour général, mais chut ! Si vous ne voulez pas passer pour un agent de la CIA infiltré dans la « mouvance » de l'extrême connerie droite française, faites comme si on ne vous avait rien dit.

Source (fondée sur une étude du Pew Research Center)

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Incompétence et corruption à l'arrière

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Quand le Bataillon Donbass a pris d'assaut Ilovaïsk tenue par les séparatistes pro-russes, le 18 août, et hissé le drapeau ukrainien sans subir la moindre perte, les médias ukrainiens ont brièvement rapporté une victoire pour l'opération anti-terroriste contre les insurgés soutenus par le Kremlin.

Le ministère de l'Intérieur a annoncé que quatre bataillons de volontaires, avec l'armée régulière, nettoyaient Ilovaïsk, une ville de 17.000 habitants au sud-est de Donetsk, des forces soutenues par la Russie, et a promis que davantage de soutien par la Garde Nationale était en chemin.

Cette version s'est avérée être surtout une manipulation susceptible de rejaillir sur ses créateurs, Etat et médias.

Une semaine plus tard, le Bataillon Donbass a perdu 10 hommes et plus de 20 ont été blessés, du fait de ce qui pourrait être l'incompétence du commandement militaire ou même un abandon délibéré. Bloqués alors qu'ils luttaient pour garder le contrôle de la ville, les volontaires du Donbass sont renforcés par une seule compagnie de la 93e Brigade de l'armée et quelques combattants du Bataillon de volontaires Dniepr.

Tant les combattants du Donbass que trois photographes ukrainiens embarqués avec eux, enragent de ce qu'ils appellent les mensonges et les atermoiements du gouvernement comme des médias ukrainiens, et veulent faire passer leur version de l'histoire.

« C'est une situation absolument honteuse », a déclaré Alexandre Glyadelov, qui a été évacué d'Ilovaïsk le 21 août avec une blessure par shrapnel.

Photographe expérimenté et respecté, Glyadelov a couvert beaucoup de guerres, y compris les conflits de Transnistrie et de Tchétchénie. Exaspéré par l'accès au front fortement restreint accordé par le service de presse du gouvernement ukrainien, il a rejoint le Bataillon Donbass pour voir ce qui se passait vraiment.

Il a constaté qu'alors que les volontaires motivés par principe et dotés d'une forte combativité sont bloqués dans des circonstances désespérées, le gouvernement et les médias prétendent que la situation est sous contrôle et que des renforts sont en route. « Ils ont peur de la vérité », a-t-il dit. « D'abord, ils doivent réellement fournir l'aide qu'ils continuent de promettre. Et ensuite, ils doivent cesser de mentir ».

Avec l'armée régulière dans un état désastreusement appauvri, l'Ukraine dépend du bon vouloir des volontaires pour gagner sa guerre contre les « républiques populaires » soutenues par la Russie, la République Populaire autoproclamée de Donetsk et la République Populaire de Lougansk.

Les volontaires fournissent tout à l'armée, de la nourriture aux gilets pare-balles, en passant par les trousses de secours. Et les volontaires assument de plus en plus le combat réel. Les bataillons de volontaires sont au front aux côtés des troupes régulières, depuis le mois de mai.

Ces guerriers volontaires viennent de partout en Ukraine, et de quelques autres pays également. Ils sont conduits par une variété de motifs, et financés par des sources peu claires. Le Donbass a été un des premiers bataillons à se rendre public, et son commandant Semyon Semenchenko est devenu une sorte de héros national, apparaissant à la télévision portant son passe-montagne de marque. Le Donbass a aussi inclus le seul Américain à se battre du côté ukrainien : Mark Paslavsky, qui a pris la nationalité ukrainienne pour s'enrôler.

En tout, quatre bataillons de volontaires participent officiellement à l'opération Ilovaïsk, qui a été planifiée pour renforcer la 93e Brigade Mécanisée. Mais Semenchenko dit qu'à part un détachement du Bataillon Dniepr, les autres ont fait retraite et refusent maintenant de venir à leur aide.

« Je ne pense pas qu'il y ait une seule autre armée au monde où ils feraient cela », a-t-il déclaré. « C'est une violation de tous les codes, statuts et traditions militaires ».

En principe, les bataillons de volontaires sont subordonnées au ministère ukrainien de l'Intérieur, alors que l'armée régulière est sous l'autorité du ministère de la Défense.

Mais un problème avec la nature volontaire des bataillons, est qu'il n'est pas clair que les gens qui s'y sont engagés en raison de divers idéaux, obéiront aux ordres ou s'ils les considéreront comme contraires à ces idéaux.

Semenchenko, parlant depuis un hôpital où il se remet des graves blessures reçues le 19 août à Ilovaïsk, a dit que les commandants étaient, pour cette raison, réticents à forcer les bataillons à obéir aux ordres.

« Je ne veux pas critiquer les autres bataillons », a-t-il déclaré. « Je veux juste que mes gars cessent de mourir parce qu'il y a quelque part un détachement qui pourrait arriver et venir à bout de la situation, mais qui, pour quelque raison, n'arrive pas. »

Dans la zone, on ne trouve pas que des bataillons de volontaires mais aussi des troupes sous le commandement du ministère de la Défense, qui pourraient venir relever les combattants du Donbass. Mais Semenchenko croit que le ministère de la Défense ignore délibérément la situation. « Je pense qu'il est profitable pour le ministère de la Défense de ne pas envoyer d'aide, mais de parvenir à une situation où les bataillons de volontaires commencent à s'accuser mutuellement au sujet de qui à aidé qui », a-t-il dit.

Semenchenko et Glyadelov ne sont pas les seuls à accuser le commandement militaire et le gouvernement d'incompétence, ou pire. Mark Paslavsky, qui s'était engagé comme fantassin dans le Bataillon Donbass, critiquait toujours sur Twitter, sous le pseudonyme de Bruce Springnote, la façon dont l'opération anti-terroriste était dirigée. Il appelait les officiers supérieurs « gras et sans valeur » et décrivait le ministère de l'Intérieur comme « gouverné par la terreur » et le ministre de l'Intéreur Arsen Avakov comme un « menteur pathologique ».

Paslavsky a été tué le 19 août à Ilovaïsk.

Le 21 août, le ministère de l'Intérieur a rapporté que 25% de tous ceux des bataillons spéciaux qui avaient été tués depuis le début de l'opération anti-terroriste, l'avaient été à Ilovaïsk. Le même jour, le service de presse de la Garde Nationale a annoncé l'arrivée de renforts qui, en fait, n'arrivèrent pas. Il n'y a pas de chiffres récents concernant le nombre de soldats de l'armée régulière tués à Ilovaïsk.

Certains des hommes du Donbass sont morts quand des forces pro-russes et russes arborant un drapeau ukrainien ont délibérément fait feu sur un véhicule transportant des blessée, dit Semenchenko. « C'est de la sauvagerie médiévale, cela ne souffre aucun rapport à l'honneur sous quelque forme que ce soit », a-t-il déclaré. « Je ne supporte pas de me battre contre ces gens. Mais je le dois, parce que je dois protéger mon pays ».

Avec le désenchantement et la colère qui vont croissants envers le gouvernement ukrainien et le commandement militaire, la question se pose de savoir combien de temps des volontaires comme Semenchenko et ses hommes vont continuer de se battre - ou plutôt, juste où ils pensent que ce combat devrait avoir lieu.

Glyadelov et ses camarades photographes ont décidé de ne pas tenir compte des principes du secret en temps de guerre ou de l'entretien du moral national, pour s'exprimer au sujet de ce dont ils sont témoins : à savoir, que de plus en plus de soldats volontaires, fatigués de l'incapacité du gouvernement à les soutenir, parlent de terminer la guerre dans l'Est et ensuite, de tourner leurs armes vers Kiev.

« Ceci est une guerre populaire », a dit Glyadelov. « Les gens se battent, les gens équipent ces combattants de pied en cap, à leurs frais. Le gouvernement fournit seulement les armes et même cela, pas à tout le monde et pas de la meilleure qualité. Alors, quand quelques patrons disent que vous pouvez savoir ci mais pas ça, que vous ne pouvez pas dire ceci à n'importe qui... Allez au diable, à moins que vous ne puissiez faire quelque chose différemment afin que [cette guerre] dépende de vous et pas de nous ».

Les nombreux combattants blessés à l'hôpital de Dniepropetrovsk sont particulièrement en colère contre la décision de Kiev d'organiser un défilé militaire de style soviétique le 24 août pour célébrer la Fête de l'Indépendance ukrainienne. Bien que le président Petro Porochenko ait déclaré lors de son discours en cette occasion que les véhicules et armements de la parade seraient aussitôt après envoyés à l'opération anti-terroriste, cela peut s'avérer trop tard pour regagner les coeurs de ceux qui ont perdu des camarades, alors qu'ils attendent toujours les chars promis.

« Ce sont des jeux militaires, alors qu'une vraie guerre est en cours », a dit l'un des volontaires blessés à Ilovaïsk, avant que son unité, le Bataillon Azov, ne se retire. « Nous avons toujours les même généraux et les mêmes services secrets, rien n'a changé. Oui, il y a ceux qui sont de vrais patriotes et soutiennent l'Ukraine, mais il y en a bien plus qui sont corrompus et vendraient n'importe quoi à n'importe qui ».

Certains, parmi ces soldats volontaires, croient que leurs bataillons sont délibérément envoyés sans soutien vers des points chauds comme Ilovaïsk, pour supprimer une menace potentielle envers les autorités. Semenchenko décrit ses hommes, maintenant des combattants armés et expérimentés bien que beaucoup n'avaient jamais tenu une arme il y a quelques mois, comme un « facteur restrictif » auprès d'un gouvernement que beaucoup perçoivent comme trahissant les idéaux de l'Euromaïdan. Il a suggéré qu'après avoir vaincu les séparatistes, il sera peut-être temps de porter la bataille des champs et villes de l'Est de l'Ukraine vers les bâtiments gouvernementaux de Kiev.

« Si des volontaires peuvent gérer l'équipement de l'armée mieux que les patrons de l'armée, cela signifie que des volontaires peuvent diriger le pays », a-t-il déclaré. Mais il a ajouté : « Je ne suis pas encore prêt à incendier ma maison. Nous devons être responsables de ces choses ».

Source

Traduit de l'anglais par mes soins. Liens hypertexte ajoutés par moi. Reproduction autorisée sous réserve de citer verslarevolution.hautetfort.com en source.

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Le pilori

Les terroristes du Donbass ne s'arrêtent jamais.

En témoigne, cette Ukrainienne de Donetsk mise au pilori pour avoir, apparemment, exprimé son soutien à sa patrie (on la soupçonne d'avoir aidé l'armée nationale, du coup elle doit arborer une pancarte disant : « Elle tue nos enfants » et subir les coups, les gifles et les jets de tomates des passants) :

J'ignore jusqu'où ces néanderthaliens descendront dans l'abjection, mais ce qui est sûr c'est qu'ils me laisseront, à moi, la tentation de penser, définitivement, que l'Europe s'arrête aux frontières de la Russie.

Source

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Amateurs crétins

Plus d'informations partout dans les médias, mais aussi ici. Un résumé de la vidéo ci-dessus peut être trouvé .

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Pour en finir avec le mythe de la Russie née à Kiev...

... Il suffit de lire cet article ou mieux, celui-ci ou, encore mieux, ce livre.

La Russie en tant que telle n’existe pas avant la fin du XVe siècle (sous la forme de la principauté de Moscovie), voire pas avant 1547 où, nous dit Wikipedia, « Ivan IV le Terrible prend le titre de "tsar de toutes les Russies" et non de la seule Rous’ (c’est-à-dire d’une partie de la principauté de Kiev dont les territoires sont sous la domination de l’État polono-lituanien) ».

Je renvoie par ailleurs à un précédent billet sur la question.

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Olivier Berruyer (les-crises.fr), désinformateur

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« Les faits sont têtus » ? On ne le lui fait pas dire !

 

Tous les observateurs un peu au courant de la crise ukrainienne le savent depuis des mois, le sieur Berruyer, actuaire de son état et, accessoirement, plus ou moins « souverainiste », politiquement proche de vieilles barbes gauchistes comme Stéphane Hessel et Edgar Morin, comme géopolitologue autoproclamé (dans le cas de la Russie, il devient alors impérialiste), papillonnant sur BFMTV tout en se prétendant anti-système, relaie abondamment les médias d'Etat russes et surtout, les thèses du Kremlin.

Blogueur sans aucune compétence particulière en la matière (comme d'autres d'ailleurs, qui passent pourtant pour des autorités intellectuelles, tels Alain Soral, Philippe Grasset qui ne prend même plus la peine de lire ses sources, et même Alain de Benoist qui, vieillissant décidément mal, vient encore de pondre une ânerie sur le sujet), Berruyer se targue d'être rigoureux, informatif, et « de dénoncer la propagande à l’oeuvre dans NOS médias financée par NOTRE argent ».

Au sujet de l'Ukraine, ses crédules lecteurs, appelés à faire des dons financiers à une association parallèle à son blog, sont donc littéralement bombardés, depuis six bons mois, de citations, références, diagrammes, schémas, cartes, etc., qui donnent à ses opinions une apparence de sérieux et de crédibilité.

Les dogmes prétendument étayés par ce déluge de données, dont une partie est certes parfois exacte, ne peuvent évidemment être réfutés aisément, de manière symétrique. Il faudrait y consacrer de longues analyses. Quasiment personne ne dispose du temps et de l'énergie nécessaires pour dégonfler cette baudruche idéologique qui, par ailleurs, n'est pas le centre du monde...

Et pourtant, comme souvent, c'est de l'intérieur qu'est venue le dynamitage. Un autre blogueur, autrement plus digne d'estime quant à la qualité de ses analyses et notamment, de la vérification de ses sources, s'est aperçu, après un temps de collaboration avec Berruyer, de la désinformation dont celui-ci se rend coupable.

Il a présenté ses critiques dans un premier billet, puis un second, qui permettent de mesurer la somme de travail et d'application nécessaires à la réfutation de pareilles falsifications. Il annonce, d'ailleurs, si je comprends bien, une suite.

S'il y a bien une leçon à tirer de cette histoire, c'est que penser par soi-même représente un effort considérable, une lutte continuelle contre le penchant naturel des êtres humains à se fier aux apparences, à être suivistes par paresse et goût du confort. Et que, par conséquent, seul le courage est récompensé - même si la récompense ne consiste, le plus fréquemment, qu'en une compréhension source d'amertume ; mais c'est une autre histoire...

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Touristes mécontents

Trouvé sur l'excellent blog Ukraine at war, cette vidéo surréaliste de mercenaires russes (accompagnés d'un sniper serbe qui a entre-temps été fait prisonnier par l'armée ukrainienne) franchissant la frontière pour aller dans le Donbass jouer les terroristes en treillis.

Après s'être faits fesser au combat par les patriotes qu'ils traitent de nazis, ces braves touristes n'ont pas de mots assez durs (et grossiers) pour leur reprocher de les avoir blessés et/ou tués, comme s'il était scandaleux que les prestations de l'hôtel-restaurant où ils se sont introduits par effraction ne correspondent pas à l'idée qu'ils s'en faisaient.

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Réalité de la guerre en Ukraine

A l'intention des passants non avertis comme des débilo-complotistes néanmoins susceptibles d'une prise de conscience, voici une carte des opérations militaires en cours dans le Donbass :

Je vous invite à lire le compte-rendu qui va avec, dû à Roman Burko, un journaliste ukrainien qui, avec une petite équipe de traducteurs bénévoles, se dévoue nuit et jour pour informer sur son blog des événements que presque personne ne rapporte en France, ni en général en Occident.

Nous sommes bien loin des fantasmes de la « dissidence » autoproclamée ou, suivant la formule cocasse d'un commentateur particulièrement lucide de ce blog, de « Chauprade et de ses chaupradettes »...

Ici, pas de grosse machine médiatique qui soi-disant viserait à défendre les intérêts occidentaux, pas d' « Empire » caricatural opposé à une Russie idéalisée. Pas de Fox News ni de Bernard Henri Lévy, ni de supputations pseudo-géopolitiques intéressées, à la Xavier Moreau, à la Alexandre Latsa ou à la Alain Soral.

Pas de Zbigniew Brzezinski 1997, ni de Révolution Orange 2004. Pas d'amalgames hâtifs et superficiels avec les situations irakienne, afghane, syrienne, libyenne ou même la guerre du Vietnam. Pas plus de référence aux médias occidentaux qu'à la propagande du Kremlin.

Certes, des pays occidentaux, des entreprises privées occidentales, ont des intérêts en Ukraine. Mais il n'y a pas de complot occidental, dans cette affaire. Ni d'intervention occidentale sur place (hormis, très probablement, de l'assistance en matière de renseignement).

Il ne s'agit ici que d'un pays souverain qui se défend sur son territoire, avec une armée peu nombreuse et mal équipée, contre des pratiques terroristes et une agression, voire une invasion, étrangères, de plus en plus soutenues en hommes et en matériel, par un pays voisin à l'écrasante supériorité militaire, dont le gouvernement nie effrontément toute implication et dont les médias d'Etat accumulent les mensonges en quantités jamais vues.

Peut-être, même sans saisir tous les détails des informations de terrain rassemblées par Roman Burko, leur tonalité provoquera-t-elle en quelque lecteur trop habitué au matraquage publicitaire pro-russe de la « mouvance » d'extrême droite française (comme du fan-club poutinien qui s'étend de l'UMP au Parti de Gauche, en passant par une partie des catholiques), un début de prise de conscience.

Le monde est infiniment plus nuancé et plus complexe, mais en même temps plus simple, que ne prétend le dépeindre le manichéisme paranoïaque des empoutinés.

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Même les enfants...

... sont désormais mobilisés par les terroristes de Donetsk :

Source

(Je remercie @Matt et @Tarkan de m'avoir informé de cette ignominie supplémentaire imputable aux nobles libérateurs du Donbass, surgis du peuple sans l'aide de personne pour... le reste est à compléter par la rebellitude pseudo-dissidentesque à laquelle je souhaite de pouvoir encore se regarder dans une glace.)

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