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Daniel Beauvois sur l'Histoire ukrainienne et russe

Pour savoir qui est Daniel Beauvois, cliquez ici. Un article de fond de cet historien peut être lu en cliquant là. Un autre, à cet endroit.

J'attire également votre attention sur ce billet de l'ami Denys Kolesnyk, auquel je dois aussi la connaissance de cette vidéo. Grâce lui soit rendue. ;-)

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Inhumanité mercenaire

Quelque part dans la région de Lugansk, ces mercenaires russes utilisent (à 7' 40 " dans une seule direction et à 11' 40" dans deux directions opposées !) des lance-roquettes multiples de type GRAD BM-21 (héritiers des fameuses « orgues de Staline »), évidemment importés par eux avec la complicité de l'armée russe car ces joujoux, dont l'emploi fait tant rigoler ces crétins assassins, ne se trouvent pas dans les supermarchés ukrainiens.

Ils s'en servent, sans souci de l'imprécision caractéristique de ces armes datant du début des années 1960 (les roquettes n'ont pas de système de guidage), destinées à arroser de larges zones et donc, sans égards pour leurs éventuelles victimes civiles - dont certaines, le cerveau dûment lavé par la propagande anti-ukrainienne, s'imaginent sans doute que Poutine va venir les sauver de la « junte nazie de Kiev »...

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Barnum en camisole

Cet incroyable spectacle de propagande a eu lieu en Crimée le 9 août 2014 et a été retransmis dans toute la Russie par la chaîne Rossia 2. Les Ukrainiens y sont dépeints comme des nazis (la procession de porteurs de torches prenant la forme d'une croix gammée).

On peut y voir le Maïdan comme la prise du pouvoir par le Pravyi Sektor (0,7 % des voix à la dernière élection présidentielle, peu importe) tel que caricaturé par le Kremlin, puis la résistance héroïque, bien sûr, des grands patriotes russes d'Ukraine (très minoritaires et très importés, mais on s'en fout aussi) dans le Donbass.

Et en clôture, avant que des hurlements de loups ne ponctuent la glorification du grand sauveur Poutine, on est prié de chanter l'hymne russe... version URSS, je n'invente rien. Il est vrai qu'en Crimée, il y a beaucoup de retraités de l'armée et des services de renseignement soviétiques russes, et que les cinglés promoteurs de ce barnum croient disent que la Grande Russie est la « patrie » de l'Ukraine...

Un récit critique détaillé du spectacle peut être lu (en anglais) en cliquant ici.

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Effet boomerang

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Ukraine : l’opinion publique bascule sur les options stratégiques du pays

 

Alors que le pays passe son 23ème anniversaire en état de mobilisation, les options de la population ont radicalement changé en quelques mois, qu’il s’agisse de son attitude envers l’indépendance, en faveur d’un rapprochement de l’OTAN, du Traité de Tachkent, d’un statut de non-aligné ou pour le retour à un Etat nucléaire.

Les sociologues ne s’étonnent guère que les sondages en faveur de l’indépendance plafonnent ces temps-ci aux alentours de 90 % [1]. Cette brusque remontée coïncide avec l’annexion de la Crimée. Depuis 20 ans, la cote de popularité de l’indépendance a fluctué principalement en fonction des menaces de la Russie.

L’indépendance fut plébiscitée pour la première fois le 1er décembre 1991, lors du référendum organisé en même temps que la première élection présidentielle. Les votes en faveur de l’indépendance remportèrent l’adhésion de l’ensemble du pays avec des suffrages supérieurs à 50 % dans toutes les régions ; même la Crimée avait alors voté à hauteur de 54,6 %.

Cet élan va stagner durant les deux années suivantes avant de connaître une brusque remontée avec le début de la guerre en Tchétchénie. Une nouvelle stagnation est enregistrée en 1997/1998, puis une nouvelle poussée au moment de la 2ème guerre en Tchétchénie.

DES LIENS AMICAUX, MAIS PAS D’UNION

Un autre phénomène à la périphérie du pays va faire grimper la « fièvre » indépendantiste : le conflit autour de la presqu’île de Touzla [2] (Crimée) à l’automne 2003 : en un mois, les sondages favorables à l’indépendance passent de 71 à 77 %, puis retombent après la résolution du conflit.

Un nouveau pic a lieu au moment de l’intervention russe en Géorgie - les sondages favorables à l’indépendance passent de 72 % à 83 % -, puis vont de nouveau se stabiliser jusqu’aux derniers événements de 2013/2014.

Les périodes durant lesquelles stagnait la tendance en faveur de l’indépendance, étaient celles où le régime ukrainien en place établissait une relation davantage consentante avec la Russie. Ce fut le cas durant le mandat du président Koutchma (1999-2004), puis avec la présidence Ianoukovitch (2010-2014). « Cet électorat, note le sociologue Valery Khmelko [3], soutenait une Ukraine indépendante qui conserve des liens amicaux avec la Russie, mais sans s’unir à elle ».

L’OTAN OU LE TRAITE DE TACHKENT ?

Face à la violence du conflit, la vision de la défense stratégique du pays a changé radicalement au sein de la population [4].

Entre août 2012 et mai 2014, les partisans d’une adhésion à l’OTAN sont passés de 12 à 41 %, s’accroissant de mois en mois.

Dans le même temps, le Traité de sécurité collective dit de Tachkent [5] (1992), ne rassemble plus que 16 % d’opinions favorables et 28 % d’indécis.

Les disparités des opinions selon les régions restent tranchées : 69 % des sondés de l’Ouest de l’Ukraine se déclarent en faveur de l’OTAN, tandis que l’Est du pays s’y oppose à 62 % et le Donbass à 83 %.

Les options politiques sont un marquage important et parfois se superposent aux disparités géographiques [6]. Se déclarent en faveur du Traité de Tachkent, l’électorat du Parti des Régions à 55 % et celui du Parti communiste d’Ukraine à 47 %.

NON-ALIGNE OU RENUCLEARISE ?

Le statut de non-aligné pour l’Ukraine ne remporte plus les suffrages enregistrés avant le conflit : depuis avril 2012, il est tombé de 42 % d’opinion favorable à 28 %.

Quant à la question d’un retour du pays à son statut de puissance nucléaire [7], 43 % des sondés y seraient favorables, 37 % contre et 20 % restent indécis.

Mais 39 % reconnaissent que la manœuvre est difficilement réalisable.


[1] Les sondages ont été fait sur l’ensemble du territoire à l’exception de la Crimée et du Donbass.

[2] L’initiative russe de construire une digue entre la péninsule de Taman et l’île de Touzla fait resurgir la question des frontières entre les deux pays Selon Moscou, il s’agit d’un simple projet écologique destiné à protéger le rivage russe de l’érosion. Kiev, au contraire, invoque un accord local conclu du temps de l’URSS qui place l’île sous sa juridiction

[3] « Kyiv International Institute of Sociology » (KIIS) Zerkalo Nedeli, 21 août 2014

http://gazeta.zn.ua/socium/ukrainskaya-nezavisimost-i-reg...

http://zn.ua/UKRAINE/podderzhka-nezavisimosti-ukrainy-vyr...

[4] Enquête nationale de sondage d’opinion réalisée par « Initiatives démocratiques » du 14 au 18 mai dans toutes les régions d’Ukraine, sauf en Crimée http://dif.org.ua/en/polls/2014_polls/stavlen-bezpeki-.htm

[5] Organisation politico-militaire regroupant la Russie, la Biélorussie, l’Arménie, le Kazakhstan, le Kirghizistan et le Tadjikistan

[6] Le Parti des Régions et le Parti communiste sont ultra-majoritaires à l’Est du pays, en particulier dans le Donbass.

[7] En 1994, les Etats-Unis, la Russie, la Grande-Bretagne et l’Ukraine signent un protocole sur les garanties de sécurité après l’abandon par l’Ukraine de ses armes nucléaires.

Le 20 mai 2014, après l’annexion de la Crimée, Medvedev déclare que la Russie n’a jamais garanti l’intégrité territoriale de l’Ukraine.

Source

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« Allahu akbar ! »

Les soldats russes avant l'invasion de l'Ukraine, visant à sauver la chrétienté et le monde blanc sain et anti-système :

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Ukraine : l'invasion russe, on y est

Ce n'est pas l'Occident ni même l'Ukraine qui le dit, mais Ella Polyakova, membre en Russie du Conseil présidentiel pour la société civile et les droits de l'homme et donc, d'une institution directement dépendante de Vladimir Poutine :

Les photos satellite, comme les déclarations des soldats russes capturés, celles des mères de soldats, celles du chef terroriste Alexandre Zakhartchenko, et maintenant celles des épouses de soldats, ne laissent de toute façon aucun doute.

Il n'y a guère que le Kremlin pour nier encore que la terre soit ronde et que le ciel soit bleu.

Du coup, l'Ukraine va réinstaurer la conscription et demande à l'OTAN, faute d'une adhésion, de lui accorder le statut d'allié privilégié.

Poutine paraît triompher dans l'immédiat, face à la pusillanimité européenne, mais à plus long terme, c'est une victoire à la Pyrrhus (sans jeu de mots !) et même, une véritable catastrophe géopolitique pour la Fédération de Russie, qui est en train de s'aliéner définitivement l'Ukraine ainsi que la plupart des autres nations de l'ancien Pacte de Varsovie.

Le Kremlin prétend que l'OTAN est une menace, mais la politique étrangère poutinienne va aboutir à la création de nouvelles bases de l'Alliance atlantique, plus près des frontières de la Russie.

Bravo Vova, comme dit le général Vincent Desportes (encore une Madame Irma, « spécialiste de la stratégie », qui s'est complètement plantée), tu es vraiment un grand joueur d'échecs !

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L'Ours manque de moyens

Carte de la situation dans le Donbass au 29 août 2014, par le Conseil National de Sécurité et de Défense de l'Ukraine (carte un tantinet optimiste, donc : il faut maintenir le moral de la population...)

 

L'armée russe a la capacité de s'emparer des oblasts de Donetsk et de Lougansk si personne ne fournissait de l'aide à l'Ukraine, dit le spécialiste russe des affaires militaires Alexandre Golts, mais il soutient que Moscou « n'a pas les ressources » qui lui seraient nécessaires pour une occupation totale de ces zones et d'autres régions de l'Ukraine.

Dans un entretien publié par l'agence de presse ukrainienne Gordonua.com, Golts déclare qu'actuellement, il voit trois variantes possibles à la probable évolution de la situation militaire et sécuritaire dans le sud-est de l'Ukraine.

La première concernerait un effort russe pour aborder « certaines tâches tactiques » impliquant de fournir de l'aide aux séparatistes à Donetsk et Lougansk, via la mer d'Azov, maintenant que les forces ukrainiennes ont réduit la capacité de Moscou de les approvisionner par d'autres routes. Dans cette éventualité, dit-il, « les forces russes devraient être rapidement retirées », une fois que cet objectif aura été atteint.

La deuxième variante, déclare Golts, consisterait en un effort pour occuper « pas tout des oblasts de Donetsk et de Lougansk, mais plutôt la création d'une ceinture de sécurité de 10 à 15 kilomètres de largeur le long de la frontière russo-ukrainienne, de Donetsk à Azov », pour que le gouvernement russe soit en position de soutenir les séparatistes pendant longtemps.

Cela pourrait être fait par les troupes disponibles, mais même en mars 2014, quand la Russie disposait du plus grand nombre de forces le long de la frontière - environ 80.000 hommes -, l'état-major russe a fait part au Kremlin de ce que ces forces seules « étaient insuffisantes pour une invasion et une mainmise totales sur les oblasts de Lougansk et de Donetsk ».

La troisième variante, dit Golts, impliquerait une décision « d'occuper entièrement les oblasts de Donetsk et Lougansk et créerait de nouvelles frontières ». Mais si Poutine devait prendre cette décision, « la question surgit » : avec quelles forces le ferait-il ? Il n'y a pas assez de soldats professionnels dans l'armée russe pour faire cela et il devrait utiliser des conscrits.

Avoir recours à cette dernière variante, déclare le spécialiste militaire moscovite, aboutirait à « une histoire entièrement différente ». De telles troupes ont « de bas niveaux de discipline, une faible préparation et doivent être remplacées tous les six mois », des caractéristiques qui rendraient une occupation impossible, même si la mainmise sur plus de territoire ukrainien pourrait être réalisée relativement rapidement.

Source

Traduit de l'anglais par mes soins. Reproduction autorisée sous réserve de citer verslarevolution.hautetfort.com en source.

N.B. : l'auteur, Paul Goble, est un spécialiste américain de la Russie et de l'Eurasie, ancien conseiller auprès du Département d'Etat.

Un autre de ses articles, daté d'hier, que j'ai la flemme de vous traduire, décrit les difficultés similaires des armées ukrainienne et russe à mobiliser suffisamment de troupes, selon des spécialistes russes. Je ne m'étendrai pas sur les problèmes ukrainiens qui, étant analysés depuis Moscou, sont susceptibles d'être présentés avec partialité.

Concernant les difficultés russes, en résumé, un analyste moscovite, Alexandre Krouglov, a étudié les mécanismes et capacités existant en la matière et conclut à l'inaptitude du système à constituer, dans le cadre d'un conflit conventionnel (non nucléaire), des réserves opérationnelles suffisantes pour espérer vaincre un opposant sérieux, même à l'intérieur de ses frontières.

La raison en est que, malgré la volonté des chefs militaires russes d'imiter dans ce domaine le système américain, les moyens manquent, faute de volonté politique (probablement pour des raisons budgétaires).

Et il est hors de question, compte tenu de la technicité des armées modernes, de revenir à une mobilisation de masse, à la soviétique, pour laquelle les moyens manqueraient d'ailleurs également.

Pour conclure, que dire d'un Poutine qui envoie en Ukraine des musulmans tchétchènes trop contents d'aller casser du chrétien ukrainien ?

Sur cette vidéo, ils ne parlent pas russe mais tchétchène. Ethniquement, ils sont pas russes mais probablement originaires de la région du Croissant fertile. Mais selon Alexandre Latsa, ils sont russes...

Quand la Turquie veut intégrer l'Union européenne = pas bien.

L'immigration aux Etats-Unis et en Europe = pas bien.

Mais les Tchétchènes (et autres) en Russie = bien (surtout si on les a bien écrasés sous les bombes quand ils sont séparatistes - mais là, ça devait être « humanitaire » aussi, hein, aucune victime civile, je suppose...).

Il est vrai également que pour Poutine, décidément très universaliste, les Russes et les Ukrainiens forment « un seul peuple » !

Il doit y avoir effectivement, comme le dit Latsa, quelque chose qui m'échappe...

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Ni parole, ni honneur

Mise à jour du 18 septembre 2014 - Une nouvelle vidéo :

Pendant que j'y suis, j'en mets également une autre, un peu plus ancienne :

Voilà comment les terroristes pro-russes et russes dans le Donbass ont trahi leur parole envers les combattants de l'armée régulière ukrainienne et de bataillons de volontaires qui avaient été encerclés à Ilovaïsk, fin août.

Il avait été convenu que ces combattants pourraient bénéficier d'un corridor sécurisé pour leur permettre d'évacuer la zone. En réalité, les terroristes les attendaient le long de la route pour les massacrer, avant de se vanter de cette victoire. Un crime de plus à leur actif, sans doute le plus déshonorant au regard du caractère prétendument moral de leurs ambitions.

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Signes de faiblesse

 

Vous trouverez deux articles récents (en anglais) de Volodymyr Yermolenko en cliquant ici.

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15/10/2014 | Lien permanent

55ème anniversaire de la mort de Stepan Bandera

Stepan Bandera, assassiné le 15 octobre 1959 par le KGB. Gloire aux héros de l'Ukraine.

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