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Les « deux neurones » et l'instinct de conservation

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La France est sauvée !

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Merci papa !


Marine Le Pen, l’assimilationniste au “rouleau compresseur républicain” (revoyez son interview - à 7'00 -, si vous ne me croyez pas), a gagné l'élection à la présidence du Front National.

Victoire à la Pyrrhus car, un mal pour un bien, au moins, comme ça, les choses sont claires.

Le FN appartient à la famille Le Pen. La COTELEC, seul réservoir de financement du parti, le confirme.

Les élections restent un piège à cons, que ce soient celle qui élève en ce moment Marine Le Pen ou celles qui sont censées lui permettre, à l'avenir, de "sauver la France", crétinerie que j'ai lue un peu partout sur le Net.

De tout cela, il ne sortira strictement rien, sinon un nouvel espoir déçu pour des millions de braves gens naïfs et des années de gloses vaines et futiles sur la satisfaction d’avoir fait un “bon score” dans les urnes truquées du système.

Pour ma part, après 26 ans de soutien électoral et autres, par pur pragmatisme "réseauphile" puisque je ne crois pas aux élections, je ne voterai plus jamais FN et je ne ferai plus jamais rien pour ce parti, qui est décidément, comme les autres, un attrape-nigauds.

Je ne suis ni catholique (traditionnaliste ou non), ni totalement anti-avortement, ni “homophobe”, ni adepte de la droite-naphtaline ou de la droite tout court, ni “antisioniste”, ni rien de tout ce qui fait trembler pour leur réputation et leurs espoirs de dédiabolisation tous les modernes héros de la “droite nationale”. Non.

Je suis simplement, sans doute, un crétin encore pire que tous les autres.

Malgré toutes les avanies, malgré le népotisme et les bassesses de la direction du FN, malgré la purge stalinienne de 1998 et les autres qui ont suivi, malgré le reaganisme débile des années 1985, malgré la farce hypocrite de l'Union des Patriotes, malgré la campagne désastreuse de 2007, malgré tous mes désaccords de fond avec le FN lepénien (pléonasme), je respectais et respecte encore JMLP et ses idées, je pensais qu’il fallait néanmoins pousser le pragmatisme jusqu’à continuer de soutenir ce parti pour entretenir ses financements et surtout "ses" réseaux, pourtant de plus en plus inexistants (il est vrai que certains, comme Bruno Gollnisch ou Yann Redekker, auront toujours ma sympathie).

Mais là, c’est trop. Le vase est plein, il déborde, le dégoût me prend et je balance tout par la fenêtre.

Marre du FN “Travail Ma fille Patrie”, comme le titre L'Huma, pour une fois dans le vrai. Marre du républicanisme extrémiste et laïcard de Marine Le Pen, qui la conduit à renier la lutte totale contre l’immigration allogène.

Peut-être est-elle très humaine, très loyale, très généreuse, très droite, très bien et tout et tout. M’en fous, de connaître ses vraies motivations. M’en tape, de savoir si elle est vraiment opportuniste et carriériste, comme beaucoup le pensent, en faisant référence, il est vrai, à certaines déclarations troublantes.

Sauf en économie (et encore, est-elle sincère ?), je ne partage pas nombre de ses idées, à supposer qu’elle en ait réellement. La critique politique, ça ne consiste pas à trouver les gens "sympa", mais à les juger sur leurs actes. Et les actes politiques de Marine Le Pen, puisqu'elle n'est pas au pouvoir, ce sont ses discours.

C’est tout simple, comme Paul de Tarse, hier matin, je suis tombé de mon âne, j’ai eu la révélation. Mais pas pour créer une religion. Juste pour arrêter les conneries.

Le FN, je n’en veux plus. Qu’il fasse ce qu’il veut.

Je le dis sans rancune, sans regrets, sans haine, je ne condamne pas les adhérents et les soutiens du FN ; à chacun ses expériences. Mais moi, on ne m’y prendra plus. Dégoût total et définitif.

Si vous cherchez un leader, ce qui n'est pas mon cas (la légende de l'homme providentiel, très peu pour moi ; à chacun de bosser au mieux et rien ne vaut la force du collectif), j’ai vu d’excellentes vidéos d’Arnaud Gouillon, le candidat du Bloc Identitaire à la présidentielle de 2012, un jeune type intelligent, impressionnant de maturité et de détermination.

Ce gars-là est manifestement très bien, comme d'autres de sa génération, et je me rends compte, de plus en plus, depuis quelques temps, que je partage bien des choses avec le BI (pas tout, mais beaucoup) et notamment, le fait qu’il attire, lui, la jeunesse avec des idées anti-système, n’en déplaise à ceux qui l’assimilent bêtement aux eurocrates de Bruxelles parce qu’il défend une vision de l’Europe (complètement différente de l’UE actuelle, mais ça, les zélotes de l’amalgame diffamatoire ne veulent pas le savoir).

Cela dit, dans quelle mesure le jeune candidat du BI à la présidentielle pourrait-il être l'instrument d'un Fabrice Robert, qui déclarait il y a un an :  

" Depuis quelques semaines, on voit comme une évolution du discours de Marine Le Pen sur l’islam, l’immigration clandestine. On se sent beaucoup plus proche d’elle que d’un Bruno Gollnisch. Je pense qu’elle est en train de faire évoluer sa ligne. On analyse avec intérêt ce qu’elle propose, on ne veut pas insulter l’avenir. Il est possible que dans quelques mois, quelques années, on puisse travailler ensemble " ?

Il est vrai qu'il a dit ensuite, à l'Université de rentrée du BI en septembre dernier :

"Marine Le Pen n’est pas une identitaire. Elle le reconnaît elle-même volontiers en se définissant comme une républicaine. Par cette définition, elle cousine idéologiquement avec toutes les composantes du système. Car la république de Marine Le Pen, comme celle du système, est une anti-république. C’est la république des masses et non la république du peuple. C’est la république des consommateurs et pas des Français. C’est la république d’une nation sans unité culturelle et sans unité ethnique. Bref, c’est tout le contraire d’une vraie république".

Mais tout récemment, il a émis l'opinion suivant laquelle : 

"Ceux qui arrivent doivent accepter la culture française. Les musulmans voudraient imposer leurs valeurs, mais c’est à eux de s’intégrer".

Cela veut-il dire, pour autant, qu'il soit devenu assimilationniste ? Je ne le pense pas, mais après tout, à part lui-même, qui le sait ?

Dans le panier de crabes des tractations politiciennes, des organigrammes cachés, à qui se fier ? Qui nous dit qu'à terme, Fabrice Robert ne demandera pas à Arnaud Gouillon de lui laisser la place, avant d'appeler à voter Marine Le Pen en 2012, voir de rallier son équipe ?

Quoi qu'il en soit, j’en ai marre du FN, parti de l’hospice et du déambulateur, mais aussi des jeunes "décomplexés" ; marre des nostalgiques de l’Algérie française qui viennent me bassiner avec ce que Salan a fait et ce que de Gaulle aurait dû faire ; marre de ceux parmi les cathos qui me reprochent ma mécréance, à moi le pagano, mais qui, souvent, sont prêts à adopter l’Afrique entière pour peu qu’elle se convertisse ; marre de la com’ électoraliste, des discours assimilationnistes de Valmy et de la dalle d’Argenteuil et de l’affiche de la beurette ; marre des trahisons des activistes de terrain pour parachuter les copains parisiens ; marre du soutien au mariage gay voire à l’adoption par les homosexuels ; marre des appels du pied à l’UMP ; marre du FN, parti sans moyens ni volonté réelle, et marre des discours qui prétendent le contraire.

Place aux jeunes et aux gens intègres. Pas à un parti qui a trahi tous ceux qui l’ont porté là où il est. Place à ceux qui veulent réellement agir !

Je vous le dis, si vous croyez en Marine Le Pen, vous serez tous, un jour, des déçus du FN.

Parce qu'il va permettre à Sarkozy, l'homme de l'anglosphère, d'être tranquillement réélu en 2012 (Marine Le Pen n'a été adoubée par le système que pour cela, parce que Gollnisch ne ferait pas assez de voix pour être au deuxième tour de l'élection présidentielle, comme JMLP en 2002 avant de se faire atomiser par Chirac nanti des voix de la "gauche").

Parce qu'il va se normaliser, se "dédiaboliser" par de nouvelles purges et de nouveaux discours valmyesques et argenteuiliens (on ne peut d'ailleurs exclure un retour d'Alain Soral au FN), se respectabiliser encore davantage, s'offrir un lifting à la Gianfranco Fini, se rapprocher de l'UMP au gré des besoins de celui-ci.

Peut-être même, si la crise économique ne pulvérise pas assez vite nos chères élites, Marine Le Pen sera-t-elle ministre dans quelques années, bien encadrée dans "l'ouverture" chère à Talonnette 1er, autorisée ainsi par le système à gesticuler, elle aussi, contre les "racailles" avec son "Kärcher" personnel, à base de discours et d'opérations policières médiatiquement musclées, servant les desseins de l'oligarchie à laquelle elle aura vendu son âme.

Le FN, pour moi, désormais, c’est : “poubelle”. Aucun parti ou mouvement qui ne voudra pas clairement virer au moins 90 ou 95 % des allogènes et qui n'appellera pas conjointement à l'union des patriotes, n’aura plus jamais ma voix.

Je resterai chez moi, s’il le faut, à regarder de loin la foire aux gogos des élections. Je cultiverai mon jardin en préparant, avec les vrais dissidents, avec les vrais ennemis de la gauche caviar et de la droite foie gras, la révolution.

La vraie, pas celle de palais.

"Un peu de patience et beaucoup de travail".

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Révolution = par-delà « droite » et « gauche »

Orwell avait raison... Voilà l'ennemi.

 

Paul Jorion a encore vu le loup, mais sans le reconnaître (lisez bien sa dernière phrase) :

« Vous écrivez, dans "La guerre civile numérique" (Editions Textuel, 2011), que nous sommes dans une "situation prérévolutionnaire". N’est-ce pas exagéré ?

Non, le parallèle peut être fait avec 1788 : tout le monde a bien analysé la situation, mais la classe dirigeante reste "assise  sur ses mains", comme on dit en anglais, elle espère que les choses vont s’arranger d’elles-mêmes. C’est criminel.

Vous pensez donc que les gens vont se révolter ?

Oui… Les mouvements d’indignés sont des protestations qui restent assez domestiquées. Dans certains pays, les gens réagissent en fonction de leur degré de souffrance : ils manifestent un peu quand ils souffrent un peu, et davantage s’ils souffrent plus... Mais en France, on n’a pas cette tradition. On encaisse jusqu’à un certain seuil, et puis ça explose.

Et vous pensez que nous y sommes ?

Oui, on arrive à un seuil. Cela se manifeste de manière indirecte, dans le nombre de gens qui se disent prêts à voter pour le Front national. Je discutais l’autre jour avec un chauffeur de taxi : il m’a fait une analyse de la situation qu’on dirait d’extrême gauche, et à la fin il m’a expliqué qu’il allait voter pour Marine Le Pen… Cela n’avait pas de sens au niveau politique, mais c’était sa manière à lui d’exprimer son indignation. »

« Pas de sens au niveau politique » ! Les bras m'en tombent, devant pareil aveuglement.

Pourtant, l'argumentaire pour démolir, idéologiquement, tant la « droite » que la « gauche », on le trouve, par exemple, dans les bouquins de Michéa.

Cet argumentaire revient à dénoncer, chez les uns et les autres, les mêmes aberrations fondées sur les mythes du progrès et de la croissance, et le même désintérêt pour le peuple au nom de principes uniformément libéraux, au plan philosophique, bien que d'apparences différentes.

C'est cela qui étonne Jorion, désarçonné par ce qu'il appelle une « analyse qu'on dirait d'extrême gauche » chez son chauffeur de taxi prêt à voter MLP.

Manifestement, il n'a pas compris que la reprise, par MLP, de la question sociale peu à peu abandonnée par la « gauche », depuis bien longtemps (à partir de l'affaire Dreyfus), est en réalité, politiquement, la clé de la réunification du peuple français par-delà un faux clivage, par-delà une fausse alternance qui l'ont enfermé dans une prison électorale binaire, paravent d'une dictature des riches.

Mais pour autant, MLP et le FN représentent-ils réellement une alternative révolutionnaire ?

Non, bien sûr, sauf aux yeux de quelqu'un comme Jorion, intellectuel bourgeois largement conformiste, pour qui un simple changement discursif de l'offre électorale et le choix d'un bulletin de vote sont manifestement synonymes, en eux-mêmes, de révolte, de franchissement de seuil révolutionnaire.

Le fait que les lignes bougent au plan de l'analyse des faits, et que la grille de lecture et surtout, le catalogue de vente de certains politiciens plus ou moins sincères commencent à s'adapter aux désirs profonds du peuple français, est certes une bonne chose.

Mais cela ne peut constituer qu'une étape.

Le système électoral est ainsi fait que personne n'est autorisé par les acteurs de la « fabrication du consentement » à prendre les pseudo-rênes du pouvoir, sans avoir préalablement montré patte blanche et s'être fait reconnaître comme membre du club politicien estampillé « correct ».

MLP, même élue (ce qui n'arrivera pas - je ne dis pas ça pour décourager de voter, le vote a son utilité en termes d'entretien de réseaux et de tribunes), ne pourrait que confirmer cet axiome toujours vérifié.

Pour qu'une révolution politique advienne (et je ne parle pas de plaies et de bosses, de « guerre civile » telle que certains sur F.Desouche la souhaitent sans la connaître...), il est d'abord nécessaire qu'après l'élection ratée de MLP, le mécontentement passe par une étape supplémentaire, que naisse une véritable radicalisation populaire, concrète et pas seulement votatoire ; que, chez quelques-uns au moins, un impérieux besoin d'action rejoigne l'intelligence situationnelle et que se constitue une « avant-garde active » (copyright Three piglets) pour porter la volonté du plus grand nombre.

Ce n'est pas en mettant un bulletin dans l'urne (acte d'ailleurs sans le moindre risque) que nous pouvons espérer abattre un système qui ne se légitime que par des élections truquées. Le simple fait que ce bulletin soit autorisé est une marque de manipulation.

Si nous voulons que ça change, il va falloir un peu plus de couilles et de boulot (et un peu moins de grandes gueules).

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Le FN en voie de finisation

Le logo bleu du parti italien de la « dédiabolisation », 1995

 

Marine de la SARL Le Pen et son entourage multiplient les déclarations sur un éventuel changement de nom du Front National.

Déjà, le 12 avril 2012, tout en affirmant que son « objectif » était « d'arriver au second tour » (pas de bol, c'est loupé, et largement), elle disait au Monde, à ce sujet : « On veut faire un rassemblement pour les législatives. Si c'est un succès, si cet élargissement devient une réalité, c'est une réflexion que l'on aura ».

Que l'on aura, ou qu'on a déjà ?

Toujours ce discours « stratégique », toujours cette communication politicienne cousue de fil blanc.

Déjà, pour sa campagne présidentielle, MLP a fait disparaître de ses affiches le nom de son parti et son logo.

Pour les législatives, ce sera le « Rassemblement bleu Marine » et plus si affinités (voir aux environs de 8'00). Si affinités avec qui ? De la part de quelqu'un qui veut faire imploser (ou exploser, on ne s'embarrasse pas de sémantique) l'UMP ? Devinez.

Plus amusant encore - enfin, c'est selon -, alors que les Français sont demandeurs d'une parole politique vraie et sincère, sans langue de bois médiatique, loin de l'électoralisme partitocratique et de ses figures imposées ou plutôt communément admises par ses acteurs, le magazine Challenges nous apprenait, le 24 avril 2012, qu'en réalité Louis Aliot (Monsieur Marine) a déposé « en toute discrétion » à l'INPI (Institut National de la Propriété Industrielle), le 12 janvier dernier, le nom « Alliance pour un rassemblement national ».

Vous, je ne sais pas, mais pour ma part, cette onomastique mercatique (« c'est chié, hein ? », comme dirait Jack Lang pastiché par Laurent Gerra), alliée à une stratégie transparente, me rappelle furieusement un certain Gianfranco Fini.

Comment s'appelait le parti de ce grand homme ? Ah oui, « Alleanza Nazionale » (Alliance Nationale). Tiens, déjà.

Et où en sont-ils, maintenant ?

Sans abuser d'une comparaison qui n'est pas parfaite et à laquelle ne tiennent que les gauchistes obtus, puisque le FN n'a jamais rien eu (pas plus que moi, je le précise au passage) de « néo-fasciste », notons quand même que le MSI (Mouvement Social Italien) était solidement implanté dans le paysage politique italien depuis le début des années 1970, sous l'impulsion de Giorgio Almirante, quand celui-ci passa la main à Fini (1987).

A partir de 1994, Fini décide de se « dédiaboliser » (encore : déjà !) et entre au gouvernement de Silvio Berlusconi. Au congrès de Fiuggi en 1995, du MSI naît l'Alliance Nationale. Le colossal succès électoral de 1996 fait croire à Fini que sa stratégie, consistant à multiplier les reniements et les gages d'honorabilité bien-pensante, est la bonne. Il ne cesse alors de couler son discours dans le moule du conformisme le plus politiquement correct, le plus libéral et le plus atlantiste.

Le logo du MSI, la flamme tricolore qui avait d'ailleurs été copiée par le FN en France, est conservé (on ne sait jamais, des fois que ça continuerait à amener des voix...), mais intégré sur le mode mineur dans un macaron à dominante... bleue. Même si ce bleu n'est pas un bleu marine.

Bref. Tout ça pour quoi ?

Dissoute en 2009, l'Alliance Nationale se fond dans Le Peuple de la liberté, mouvement au nom aussi attrape-tout que celui de l'UMP chez nous, aussi creux que son président Berlusconi et au logo (là aussi) bleu.

Fini, qui a clairement joué sa carte personnelle pendant toutes ces années où, comme en France la SARL Le Pen (dans un autre genre), il a renié son passé, trahi ses amis qui ont vainement essayé de s'en relever politiquement, un peu comme chez nous à travers le MNR, le Parti de la France et la Nouvelle Droite Populaire ; Fini, donc, est fini, comme la « droite nationale » italienne a été laminée par son action.

Je sais, Fini fini, c'est facile ; mais c'est vrai. Après avoir été plusieurs fois ministre et avoir participé à la rédaction du traité de Lisbonne, il est encore président de la Chambre des députés, mais a été en conflit avec Berlusconi après avoir mangé trop longtemps au même râtelier, scandale immobilier et autres bagatelles à la clé, et voit désormais son salut personnel dans le centrisme.

Devenu un politicien-savonnette comme les autres, il a créé récemment un énième mouvement-parti, Futur et liberté pour l'Italie (tout un programme). Vous vous doutez que, contrairement à son nom, la finalité de ce gadget éphémère n'est pas le service de la nation et du peuple italiens, mais tout simplement celui de ses dirigeants qui, comme toute la classe politique, visent avant tout la meilleure place devant la gamelle.

Alors certes, me diront les marinolâtres, il n'existe aucune preuve que leur idole et son parti se dirigent vers un destin similaire à celui du triste sire Fini.

C'est vrai. Les preuves ne se constituent qu'au fil du temps et ce qui n'est pas encore arrivé ne peut donc être démontré d'avance.

Mais les indices s'accumulent, vous ne trouvez pas ?

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Le PS : 30 ans de trahison des classes populaires

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« (...) Depuis la victoire de Mitterrand en 1981, le PS n'aura cessé de s'éloigner du peuple. Bertrand Rothé retrace l'histoire de ce divorce dans un livre implacable à paraître ce jeudi 10 janvier : "De l'abandon au mépris".

(...) l'histoire du «réalisme de gauche», cette maladie infantile des modernisateurs qui rognent sur l'idéal pour ne plus avoir à se soucier de la justice sociale et pour renvoyer le peuple dans les cordes.

Il a écrit un livre sur la traîtrise de cette "gauche divine" qui, en deux générations à peine, est passée, comme disait avec humour Jean Baudrillard, de "la lutte enchantée à la flûte finale". Car il aura fallu jouer bien des airs pour en arriver à trahir à ce point la classe ouvrière et à se mettre à dos les classes populaires – qui, contrairement à une idée reçue, ne sont pas majoritaires au sein de l'électorat FN –, pour être sûr de ne pas désespérer Bruxelles et les actionnaires des firmes mondialisées.

Bertrand Rothé pratique avec tact cet art de la superposition. Il fait converger les éléments factuels, les fermetures d'usines depuis le 10 mai 1981, par exemple, avec les choix stratégiques des hiérarques socialistes, sans oublier la cohorte d'intellectuels, d'économistes, de communicants – Alain Touraine, Michel Wieviorka, Daniel Cohen, pour ne citer qu'eux –, qui ont laissé croire que la désindustrialisation de la France était inéluctable (...) »

Source (avec quelques extraits du livre)

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Quatrième de couverture :

« Comment, en l’espace de trente ans, le PS et le monde ouvrier sont-ils passés de l’amour fou au mépris ? Ce livre tient la chronique tragique d’une longue histoire passionnelle, émaillée de séparations fracassantes et de retrouvailles douloureuses, de drames et d’engagements non tenus. Il explique pourquoi, en 1981, 70 % des ouvriers avaient contribué à la victoire du PS, alors que c’est aujourd’hui le FN qui est qualifié de "premier parti ouvrier de France".

Entre ces deux dates, au fil des choix politiques engagés par les hiérarques du Parti socialiste, et des réactions plus ou moins avisées des représentants de la classe ouvrière, notre couple, de plus en plus mal assorti, doit faire face à l’effondrement du monde communiste, à l’arrivée de la "deuxième gauche", à la montée du chômage et à la conversion des socialistes à l’Europe, au libéralisme et à la société postindustrielle. Les noms de François Mitterrand, Jacques Delors, Laurent Fabius, Pierre Bérégovoy, Dominique Strauss-Kahn, Lionel Jospin et François Hollande, entre autres, marquent les étapes de ce désamour, de l’abandon au mépris.

Au terme de nombreuses péripéties, que Bertrand Rothé rappellent de façon cinglante, le vieux couple en arrive aujourd’hui au divorce. (...) »

Source

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Dernière minute : vous pouvez lire sur le site de Libé un entretien avec l'auteur.

A noter que comme Hervé Algalarrondo, il a le courage d'évoquer l'immigration :


« (...) A partir des années 1980, en revanche, les socialistes ont abandonné cette catégorie sociale [la classe ouvrière] pour se consacrer à la défense des minorités ethniques. Et pas de tous les immigrés, pas des vieux par exemples : des jeunes immigrés, sous la devise un brin condescendante "Touche pas à mon pote". C'est médiatique, ça passe bien, ça fait festif. (...) »

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11/01/2013 | Lien permanent

Le CAC 40 se fiche bien de l'Ukraine

C'est à partir de 3' 30" et jusqu'à 10' 00" :

Canal+, La Nouvelle Edition du 17 septembre 2014 - Partie 4 : Les amis français de Poutine

En complément, lisez aussi ce billet.

Pendant que j'y suis, sans rapport direct avec le sujet et parce que je ne peux pas reproduire sur ce blog tout ce que je trouve d'excellent sur la Toile, concernant la crise ukrainienne, je vous recommande aussi la lecture de ce très bon article.

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Remplacement Bleu Marine

Communiqué de presse de Bertrand Dutheil de La Rochère, Conseiller République et laïcité de Marine Le Pen :

Dans l’islam sunnite, il n’existe pas de clergé. Chaque croyant peut s’ériger en autorité religieuse légitimée par les croyants qui lui reconnaissent cette qualité. Les autorités politiques des différents pays se déclarant musulmans investissent donc des autorités religieuses et enjoignent à leurs administrés de les reconnaître comme telles. Les musulmans des pays qui ne sont pas musulmans ont tendance soit à se constituer en communautés politico-religieuses, soit à se rattacher à une autorité d’un pays musulman. Aujourd’hui, en Europe occidentale, cette dernière option est d’autant plus la règle que les musulmans d’immigration récente ont conservé de nombreux liens avec leurs pays d’origine.

Cette situation ne répond pas à la culture de la nation française. Pays gallican, elle a toujours institué une césure entre religion et politique. La France monarchique s’est opposée au Pape, parfois avec violence. La laïcité républicaine s’inscrit dans cette continuité. Depuis bientôt trente ans, pour permettre un islam de France, les différents gouvernements ont voulu créer une instance représentative du culte musulman. Implicitement, ils avaient en modèle l’organisation du judaïsme par Napoléon. À deux siècles d’intervalle, la situation des deux religions est bien différente sur le sol national comme dans le monde. Le Conseil français du culte musulman (CFCM) n’a que l’audience que chaque musulman en France veut bien lui accorder. En conséquence, s’il est nécessaire que ce Conseil et les autres autorités musulmanes condamnent le terrorisme pratiqué au nom de l’islam, chaque musulman doit aussi veiller à ne pas faciliter des amalgames en suivant des imams aux positions pour le moins ambiguës

Avec Marine Le Pen, le Rassemblement Bleu Marine condamne tous ceux qui veulent confondre l’islam, qui est une religion, avec l’islamisme, qui est un totalitarisme. Parallèlement, il dénonce toute complaisance et toute faiblesse envers ceux qui commettent des crimes en invoquant cette religion. En revanche, l’islam est une religion et non une race : critiquer l’islam, comme critiquer le christianisme, ne peut être considéré comme une forme de racisme. Enfin, chacun doit être libre de changer de religion ou de ne pas avoir de religion. Plaçant les croyances métaphysiques dans la sphère privée, la France unit dans l’espace public tous les Français au sein d’un même peuple sans autre critère que leur citoyenneté.

Front National (de mes couilles)

Ça ne date pas d'hier. Exemple : JMLP en février 2009 :

 

MLP et Soral en campagne en 2007 :

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Démocratie de marché

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Il y a un an, le 17 septembre 2012, la police de New York arrêtait des manifestants pacifiques du mouvement Occupy Wall Street, selon une stratégie élaborée qui rappelle des événements récents en France.

Second parallèle, le rapprochement avec le contenu de cet article est plutôt saisissant, vous ne trouvez pas ?

Autres motifs, mais mêmes techniques et finalement, même sphère de pouvoir derrière ces atteintes incessantes aux libertés fondamentales, à la santé économique et sociale : le grand capital financier et industriel. Mêmes sphères de pouvoir subordonnées à celui-ci : les médias, les politiciens.

Derrière les apparences, en réalité, d'Occupy à la MPT, il n'y a pas bien loin.

L'ennemi, incarné dans ces trois sphères de pouvoir, est commun à toutes les causes justes, par-delà les clivages idéologiques, religieux, ethniques et géographiques.

Le combat doit donc être global, sur tous les fronts de la dissidence.

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Enigme (3)

A votre avis, qu'est-ce qu'il se dit ?

1 - T'as vu, François ? C'est serré, hein ? T'as peur, hein ?

2 - Guaino va me trouver un truc pour séduire à la fois les électeurs du FN et du MODEM...

3 - Si je gagne, comment que j'vais m'augmenter, moi !

 

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« Terroristes », c'est bien le mot (suite)

Les séparatistes pro-russes - euphémisme cher à tous les poutinophiles - du Donbass n'hésitent pas à bombarder l'armée ukrainienne depuis les églises des localités qu'ils contrôlent. Ici, il y a quelques jours, depuis un cimetière à Sloviansk (vidéo prise par ces purs héros porteurs du ruban de Saint Georges).

L'objectif ? Attirer des représailles sur les édifices religieux, permettant ainsi d'accuser les militaires de s'en prendre non seulement à des civils innocents, mais encore à la religion et aux prêtres.

Voilà les méthodes de ces salopards, que soutiennent en France le FN et la « dissidence » autoproclamée.

Source

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