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21/01/2018

Boomerang

23:33 Écrit par Boreas dans Crise, Psychologie, Société | Lien permanent | Tags : voyeurisme, morale, pudeur, éthique |  Facebook | |  Imprimer | Pin it! |

30/04/2014

L'est de l'Ukraine, objectif de Gazprom ?

Source

Je suggère, en complément, de lire cet article et surtout, celui-ci.

Et si certains croient à la haute moralité (notamment écologique) de la « Sainte Russie » de Poutine et de ses amis oligarques, qu'ils lisent donc un peu cet autre texte.

Le gaz de schiste en Ukraine, sans intervention des Russes = pas bien.

Le gaz de schiste en Sibérie, par les Russes en association avec les grandes compagnies pétrolières occidentales = bien.

Le « deux poids, deux mesures » du Kremlin, dans toute son hypocrite splendeur.

Et, pendant que j'y suis, un dernier article à lire, qui fait rêver, cette fois sur les projets autrichiens de Gazprom... Je vous le donne en mille, quelle grande banque européenne est connue pour blanchir l'argent de la mafia russe ? La Raiffeisen, un établissement financier autrichien pour qui a travaillé... Arseni Iatseniouk, actuel premier ministre ukrainien. Une banque qui est, par ailleurs, partenaire de Gazprom dans RosUkrEnergo, une compagnie pétrolière opérant en Ukraine et réunissant moult oligarques.

Rassurez-moi, c'est probablement encore une manipulation anti-russe imputable à la CIA... J'attends juste un article saignant de La Voix de la Russie, ce média forcément exemplaire puisque non-occidental, pour en avoir confirmation.

P.S. : la Russie vient d'effacer 90 % de la dette de Cuba et de... la Corée du Nord. Toujours au nom de la morale, n'en doutons pas.

« Un Russe, ou plutôt une personne appartenant au monde russe, pense d'abord et avant tout qu'un homme a une haute destinée morale. Les valeurs occidentales sont (à l'inverse) que la réussite se mesure à la réussite personnelle. »

(Vladimir Poutine)

10/12/2012

« Arrogance surréaliste »

Jean-Marc%20Ayrault.JPG

Bienveillance élitaire manifeste

 

« (...) En 1938, Orwell écrivait qu’il était difficile d’échapper à l’idée que "les hommes ne sont moraux que lorsqu’ils sont sans pouvoir". Ce jugement n’est pas aussi pessimiste qu’il y parait. Il prend simplement acte du fait que le pouvoir (et cela inclut évidemment celui que confère la richesse ou la célébrité) tend naturellement à enfermer ceux qui le détiennent dans un univers séparé de la réalité commune et des limites qui la définissent. C’est pourquoi l’habitude de vivre au dessus (et sur le dos) de ses semblables finit presque toujours par altérer le sens des autres et celui des réalités les plus élémentaires. De là, cette arrogance surréaliste et ce terrible manque de bon sens qui caractérisent généralement les élites modernes – c’est-à-dire celles qui ne possèdent même plus cette culture morale partagée ("noblesse oblige") qui permettaient, de temps à autre, aux anciennes aristocraties de se comporter de façon honorable. C’est un point que l’Evangile avait déjà su mettre en évidence lorsqu’il enseignait qu’il "est plus facile à un chameau de passer par le chas d’une aiguille qu’à un riche d’entrer au royaume des Cieux". Si l’on préfère une formulation plus laïque de cet axiome populiste (ou anarchiste) on se souviendra également de la magnifique formule de Camus (dans la postérité du soleil) : "Ici vit un homme libre, personne ne le sert". (...) »

Jean-Claude Michéa (merci à @alain21 pour le tuyau)

29/02/2012

Libéralisme et conservatisme

Le monde après le libéralisme

 

Trouvées sur le site d'un libéral (anarcho-libéral, dit-il) presque caricatural tant s'étale la candeur de sa foi, un certain François-René Rideau, animateur d'un blog consacré à Frédéric Bastiat, ces quelques phrases frappantes justifiant le terme d' "ennemi" que j'applique à ces extrémistes du « progressisme » le plus échevelé :

« (...) Les libéraux sont pour un État limité à l'enforcement des règles du droit et au contrôle de la gestion des ressources communes (et non pas à la gestion de ces ressources proprement dites). Leur attitude face à l'État est une méfiance de principe ; ils souhaitent un pouvoir exécutif strictement limité et décentralisé, dont le chef éventuel ait une autorité purement morale. Les conservateurs, au contraire, sont pour un État "fort", dotés de "prérogatives" "nationales" qui ne soient pas limitées tant qu'utilisées "pour l'intérêt supérieur de la nation" ; ils revendiquent une "raison d'État" que le libéralisme considère comme une violation extrême de la liberté individuelle. Ils vouent un culte au rôle de chef de l'État, pour lequel ils réclament des pouvoirs étendus.

Les libéraux nient en bloc tous les privilèges, toutes les subventions, etc, et ce d'autant plus qu'elles sont inégalitaires. La seule subvention envisageable serait une subvention "plate", égale pour tous, chômeurs comme millionaires, jeune ou vieux (confiée aux tuteurs des mineurs), homme ou femme, orthodoxosexuel ou hétérodoxosexuel, marié ou célibataire, national ou étranger, etc, etc. Seul critère admissible : la résidence (permanente) dans le pays ou non. La détention d'un bout de papier "national", s'il peut faciliter des démarches administratives, ne saurait en soi ouvrir un quelconque "droit". Pire même, le seul impôt proprement dit compatible avec l'égalité en droit étant un impôt plat, et l'impôt devant dépasser la subvention, la subvention n'a pas lieu d'être. (Ensuite, en dehors de l'impôt proprement dit, on peut vendre des services, récolter des dons volontaires, etc.) À l'opposé, les conservateurs défendent bec et ongles les "privilèges anciens" (version de droite des "droits acquis" de gauche) et autres protections nouvelles (version de droite des "avancées sociales" de gauche). Ils admettent au nom de la paix sociale (version de droite de la "justice sociale" de gauche) que les pauvres se nourrissent des riches, et que les riches trouvent des échappatoires fiscales, que les femmes aient moins de droits que les hommes (à moins qu'on ne leur en ait déjà reconnu autant voire plus), que l'État ait une "politique économique" censée promouvoir la prospérité de la Nation, une "politique familiale" dictant aux uns et aux autres leur conduite maritale et sexuelle, et une "éducation nationale" pour former les esprits dans un même moule ; ils revendiquent que la "nationalité" confère des droits spéciaux.

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