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17/08/2014

Les archives du KGB au secret pour 30 ans de plus

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La nouvelle vient de tomber (même si la décision date du 12 mars 2014). Elle concerne la période de... 1917 à 1991 !

Ce n'est pas une surprise. Il y a déjà bien longtemps que le FSB garde les secrets du KGB et, comme le disait déjà l'historien russe Youri Zoukhov en 2005 : « je crains qu'elles ne soient encore classifiées dans 200 ans » (à titre de comparaison, sauf exception, aux Etat-Unis, même les documents top secret de la CIA et de la NSA sont automatiquement déclassifiés après 25 ans).

Qu'est-ce que l'Etat russe d'aujourd'hui, qui n'est plus soviétique, peut bien avoir à cacher ?

Le fait qu'en 2006, ses élites étaient composées à 78 % d'anciens ou de proches des services secrets ne doit pas être indifférent à sa décision.

Quant aux crimes soviétiques et post-soviétiques couverts par le secret, il n'est pas trop difficile de deviner de quoi il peut retourner, à partir de ce qu'on en sait déjà et notamment, de la récente déclassification par les britanniques du fonds Mitrokhine.

Inutile de préciser que Vladimir Poutine est susceptible d'être très directement concerné, compte tenu de son parcours personnel (ancien officier du KGB, puis directeur du FSB) et en particulier, des questions que certains se posent sur ses origines ethniques, sachant que personne ne connaît ses ancêtres.

Cela dit, le Kremlin peut toujours nous parler d'Edward Snowden, probablement recruté par le FSB il y a plusieurs années...

22/04/2012

Merci à l'ARSIN

 

Je reproduis ici le commentaire que j'ai rédigé sur le site de l'ARSIN (Association Républicaine pour le Socialisme et l'Indépendance Nationale), à l'occasion d'un billet publié par celle-ci hier, sous forme d'un tour d'horizon de ses partenaires, dont mon blog :

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Avant tout, le clivage droite-gauche me paraît obsolète, sauf dans le cadre imposé de la comédie électorale.

S'il faut absolument se situer dans une telle distinction, revenons à une classification historique et non propagandique.

A nouveau, comme avant l'affaire Dreyfus, ceux qui se veulent « de gauche » aujourd'hui, du PS jusqu'au NPA et à LO, n'ont en réalité rien à voir avec les Rouges, avec le mouvement ouvrier historique, auquel pourtant ils ne cessent de se référer mensongèrement en parlant à tort et à travers de « travailleurs », sans jamais distinguer, notamment, travail productif et rente sociale.

Jean-Claude Michéa, en plus de décrypter cette évolution, a plus ou moins fait justice de la classification trop conformiste des droites par René Rémond.

A partir de, disons, 1791, sont schématiquement en présence les Blancs, les Bleus et les Rouges (rien à voir avec les couleurs de notre drapeau national).

Contrairement à un réflexe mental courant, dûment conditionné, les ancêtres de la droite et de la gauche actuelles et, avec elles, de l' « extrême droite » et de l' « extrême gauche », se trouvent essentiellement parmi les Bleus (petit rappel, l'Assemblée législative de 1791 et les Conventions postérieures ont été élues avec une très faible participation populaire, d'abord au suffrage censitaire puis au suffrage universel masculin, et les Blancs et les Rouges n'ont pas été représentés en leur sein, dans la mesure où la Révolution française a été d'essence bourgeoise et libérale).

La pseudo-droite des Blancs et la pseudo-gauche des Rouges, avec lesquelles on nous bassine pour effrayer les foules avec des épouvantails « fascistes » et « soviétiques » (alors que non seulement elles ne sont pas à l'origine des dictatures du XXe siècle, mais qu'elles ont par ailleurs quasiment disparu du champ politique, voire idéologique), n'ont en fait rien à voir avec la droite et la gauche, ni avec l' « extrême droite » et l' « extrême gauche » des Bleus.

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