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03/09/2014

La bataille d'Ilovaïsk

Je me félicite de comprendre pas trop mal l'allemand, ce qui me rend intelligible ce reportage qu'a diffusé hier la chaîne ARD :

Eventuellement, je peux répondre aux questions des non-germanophones dans les commentaires.

29/08/2014

L'Ours manque de moyens

Carte de la situation dans le Donbass au 29 août 2014, par le Conseil National de Sécurité et de Défense de l'Ukraine (carte un tantinet optimiste, donc : il faut maintenir le moral de la population...)

 

L'armée russe a la capacité de s'emparer des oblasts de Donetsk et de Lougansk si personne ne fournissait de l'aide à l'Ukraine, dit le spécialiste russe des affaires militaires Alexandre Golts, mais il soutient que Moscou « n'a pas les ressources » qui lui seraient nécessaires pour une occupation totale de ces zones et d'autres régions de l'Ukraine.

Dans un entretien publié par l'agence de presse ukrainienne Gordonua.com, Golts déclare qu'actuellement, il voit trois variantes possibles à la probable évolution de la situation militaire et sécuritaire dans le sud-est de l'Ukraine.

La première concernerait un effort russe pour aborder « certaines tâches tactiques » impliquant de fournir de l'aide aux séparatistes à Donetsk et Lougansk, via la mer d'Azov, maintenant que les forces ukrainiennes ont réduit la capacité de Moscou de les approvisionner par d'autres routes. Dans cette éventualité, dit-il, « les forces russes devraient être rapidement retirées », une fois que cet objectif aura été atteint.

La deuxième variante, déclare Golts, consisterait en un effort pour occuper « pas tout des oblasts de Donetsk et de Lougansk, mais plutôt la création d'une ceinture de sécurité de 10 à 15 kilomètres de largeur le long de la frontière russo-ukrainienne, de Donetsk à Azov », pour que le gouvernement russe soit en position de soutenir les séparatistes pendant longtemps.

Cela pourrait être fait par les troupes disponibles, mais même en mars 2014, quand la Russie disposait du plus grand nombre de forces le long de la frontière - environ 80.000 hommes -, l'état-major russe a fait part au Kremlin de ce que ces forces seules « étaient insuffisantes pour une invasion et une mainmise totales sur les oblasts de Lougansk et de Donetsk ».

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08/08/2014

Dedovchtchina

(Je remercie @Erone pour cette vidéo qui illustre une pratique militaire russe hautement civilisée, héritée de l'Union Soviétique.)

07/05/2014

La Russie avait prévu d'étouffer Maïdan dès fin 2013

Carte établie par le Washington Post, 02 mai 2014

 

« (...) Les régions de Kharkiv, Odessa, Mykolaïv, Kherson sont d’autres zones de risque. Surtout les régions de Kharkiv et Odessa. Cela se confirme par les cartes qu’Aleksandr Loukachenko (ndt. le président de la Biélorussie) a montrées à Oleksandr Tourtchynov (ndt. président ukrainien par intérim) lors de leur dernière rencontre. Le LB.ua avait ses cartes en possession avant, mais pour des raisons évidentes, ne les a jamais divulguées, aujourd’hui Aleksandr Loukachenko a publiquement confirmé l’existence de ces cartes et nous pouvons en informer nos lecteurs.

Le projet a été élaboré par la Russie à la fin de l’année dernière. Tout a été calculé et modélisé. Il était supposé que l’armée russe serait utilisée pour étouffer Maïdan en réponse à l’appel de Viktor Ianoukovitch, président encore légitime à l’époque.

Mais la fuite de Viktor Ianoukovitch ainsi que d’autres événements ont légèrement changé les projets.

Le projet a été reporté, mais personne n’y a renoncé. L’un des points de ce projet comprenait les actions suivantes : suite à l’annexion de la Crimée, l’armée russe se concentrera aux niveaux des frontières terrestres. Sur les cartes, tout est indiqué avec les flèches rouges. Donc ces flèches d’invasion correspondent à la localisation de l’armée russe à nos frontières. Avant cela, il n’existait pas de ligne de marquage claire entre l’Ukraine et la Russie, seulement au niveau des points de douane, mais sans plus. Les saboteurs utilisent les "sentiers de forêt" dont le nombre reste à définir. Les saboteurs viennent en groupes de cinq-six personnes bien armés.

C’est pourquoi, du côté ukrainien on a commencé tout de suite à renforcer les frontières. On creuse des tranchées, on monte des points de contrôle que l’on entoure avec des blocs en béton. Donc l’histoire avec le frère de Sergeï Tarouta (ndt. le gouverneur de la région de Donetsk) est véridique : il fait creuser des tranchées de quatre mètres autour de la région de Donetsk sur ses propres fonds. Cela coûte assez cher comme affaire. Mais les activistes locaux le font malgré tout. Aujourd’hui ils établissent aussi des hérissons tchèques (ndt. des obstacles anti-char statiques en acier composés de pièces soudées entre elles en angle).

Mais le grand prix part à Lougansk, chez les contrebandiers qui ont eux-mêmes (!) bloqué avec du béton tous les points "clandestins". Les mêmes points qui les ont nourris pendant des années. Mais la Patrie leur est plus chère. Ils sont aussi citoyens de l’Ukraine. (...) »

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