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11/03/2011

"Inside job" en intégral, VOSTFR

Ce film, c'est un cadeau de l'ami SPOILER. Merci à ce grand dénicheur.

Prévoyez le couscous et le pinard, y en a pour près de deux heures.

 

20/01/2011

Alain Cotta : sortir de l'euro ou mourir à petit feu

Voilà un vrai débat, qui agite principalement les sphères patriotes françaises ayant un peu de connaissances en économie (merci, au passage, à Médias France Libre pour la vidéo qui suit).

C'est l'occasion de souligner que, désormais, les idées nouvelles, celles qui ont de l'avenir, ne sont plus celles que sécrètent le système en place et ses élites épuisées.

La relève des idées annonce généralement celle des formes politiques et sociales et le fait que ces idées descendent enfin, avec quelque bonheur médiatique, au plan du concret (l'économie et le social, domaines trop méprisés par les idéalistes rêvant de changer la société sans l'empoigner au collet, ou plutôt par les couilles), est le signe - un de plus - d'une révolution des mentalités, augure d'un basculement pratique.

Le professeur Cotta se dit favorable à un retour à l'euro comme monnaie commune uniquement. Je partage son avis, probablement pour des raisons plus politiques que les siennes, mais surtout parce que la crise accélère sa progression et qu'il ne me semble pas qu'il y aura place pour le "mourir à petit feu".

L'Europe est en proie, comme l'ensemble de l'Occident et même du monde, aux banquiers fous de l'anglosphère, qui ne sont en fait que de simples voleurs à grande échelle.

Elle est en proie à un véritable pillage, au moyen de la création ex nihilo de monnaie scripturale et même fiduciaire (à cet égard, l'exemple de la Fed n'est pas isolé : la BCE est également, dans une moindre mesure, l'instrument de la finance privée, puisqu'elle est le jouet de la Commission Européenne, haut lieu de lobbying, s'il en est ; sa politique de taux prouve d'ailleurs cet asservissement).

L'existence même du prêt à intérêt, longtemps prohibé par le passé, devrait être un vaste sujet de débat.

On ne pourra pas sortir de  la servitude et de la décadence, sans un retour à la souveraineté monétaire et une abolition de la rente ou, au moins, une sévère limitation de celle-ci.

Mais en attendant la réalisation de cet idéal, qui sera imposée, après que la crise aura jeté bas l'oligarchie actuelle, par la nécessité autant que par la meilleure compréhension de dirigeants européens nécessairement nouveaux ; en attendant, eh bien il faut, bon gré mal gré, "chevaucher le tigre" (si on peut parler de tigre en visualisant les tronches de cake de Barroso, de Merkel et de Van Rompuy !).

Et c'est là que je suis en désaccord avec bien des souverainistes dont, à mon avis, l'idéal obscurcit le jugement ; et que je rejoins Alain Cotta.

L'actuelle fuite en avant est d’abord financière et monétaire, mais, bien que toujours dans le cadre de la recherche, avant tout, d'un sauvetage des banques, elle se transforme de plus en plus en une stratégie(s) politique(s) adaptée(s) à la guerre monétaire en cours ; et, comme le système est principalement fondé sur la communication, en guerre des signes (financiers et monétaires, mais fondamentalement politiques maintenant).

Si on raisonne en terme de puissance, de géoéconomie, de géopolitique, je pense que seule compte la fin (le retour du politique, à tout prix, parce qu'il n'y a que lui comme instrument salvateur, face au despotisme du fric) ; que nous avons dépassé le stade où la question des moyens a réellement encore un sens.

En réalité, personne n’a intérêt à sortir de la zone euro en ce moment (dans l'urgence).

Donc, à mon sens, personne ne le fera, d’autant plus qu’un pays membre ne peut pas en être expulsé, ce qui empêche les Allemands de conditionner leur participation à la collectivisation des dettes, à un « nettoyage censitaire » du club…

Les Allemands étant les plus exposés aux dettes des "PIGS", sont sans doute ceux qui ont le plus intérêt à rester dans l’euro.

Si les "PIGS" tombent, l’Allemagne tombe. Et tous les autres aussi (effet domino).

C’est aussi simple que ça.

Soit la zone euro tient bon (et je pense que c’est ce qui va se passer, même au prix de la monétisation des dettes par la BCE sans garde-fou, c’est-à-dire sans statut de prêteur en dernier ressort et sans capital suffisant – de toute façon, ainsi que le dit Olivier Delamarche, aujourd’hui, tout passe, on peut faire n’importe quoi, les marchés sont dans la stratosphère, dans la biture intégrale ; donc, pourquoi se gêner ?) ; soit elle craque et nous sommes morts.

Parce que les USA ne nous rateront pas, une fois à terre. Comme ils n'ont pas raté la Russie après effondrement de l'URSS. Ne nous leurrons pas sur la possibilité d’instaurer miraculeusement dans cette hypothèse, au plan national et dans l’urgence, tout ce qui manque aujourd’hui : élites politiques désintéressées, souveraineté monétaire et financière, protectionnisme, réindustrialisation… Luna Park !

Mieux vaut survivre dans la folie financière, jusqu’à l’effondrement de l'anglosphère, qui provoquera évidemment le nôtre, mais sans nous tuer et en nous donnant l’opportunité de nous libérer de la tutelle qui nous est imposée depuis soixante ans.

10/11/2010

Radiographie de l'anglosphère, par Michel Drac

Emission Méridien Zéro du 7 novembre 2010, sur RBN France (durée : 1 heure).

Thème : "Choc et simulacre", ouvrage collectif disponible ici.


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Source : Méridien Zéro