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22/10/2011

« De la corruption considérée comme un des beaux-arts »

« Le Pont sur L'Atlantique, renforçant les relations particulières » (entre les USA et la G-B)

 

« Quoi que nous imaginerons, ils feront toujours plus et mieux, c’est-à-dire toujours pire. La démission du ministre britannique de la défense Liam Fox, à cause d’une affaire d’amitié particulière avec son conseiller Adam Werritty et ses prolongements de corruption plutôt courants que particuliers, affectant tous les domaines possibles, met en lumière la prodigieuse pourriture transatlantique. Tout s’organise autour d’une association de lobbying présentée comme caritative dans son centre Atlantic Bridge, mise en place (dans ce cas, par Fox) pour une corruption à caractères transatlantique, mais multinationale, multiconfessionnelle (pourquoi pas ?) et multi professionnelle. On y trouve bien entendu les Tories britannique (Fox n’est pas le seul ministre à figurer dans Atlantic Bridge), les neocons US, les bailleurs de fonds de Tea Party, l’industrie d’armement, les entreprises de relations publiques et de lobbying, Israël, ses “services” et son Lobby, et quelques satellites annexés (telle ou telle firme d’armement, tel ou tel intermédiaire, au Pakistan, au Sri Lanka et ainsi de suite). Il y a aussi des donations venues des industries pharmaceutiques, du tabac, des pétroliers et de “l’industrie du jeu” liée à Cosa Nostra, le crime organisé US (dans d’autres pays moins policés et plus mal vus, on dit : “mafia”). La structure de corruption est, en perspective, prodigieuse d’importance et de ramification, et elle a été établie, sous le patronage de l’indestructible quoique fort avancée Lady Thatcher, essentiellement durant les années Bush. (...)

L’“anglosphère”, ou entité anglo-saxonne, a poussé les activités de corruption au-delà de tout ce qu’on pouvait imaginer, installant la postmodernité dans le pur domaine de la transformation de toutes les activités en sources de profit et d’influence pour le profit, offrant sa substance même au pourrissement direct. Il ne s’agit même plus vraiment d’une organisation de pression politique pour un peu plus américaniser le Royaume-Uni, pour des intérêts politiques nationaux. Il s’agit bien de liens de parti à parti (les Tories et les républicains) comme l’on dit de gang à gang, avec une impressionnante participation du big business, pour les questions essentiellement de business, – l’agenda politique étant soumis à l’impératif de business. (...)

Comme les directions politiques elles-mêmes, la corruption ne s’intéresse plus prioritairement à la politique et à l’idéologie, mais à l’activité de corruption d'une façon générale et pluraliste, – “considérée comme un des beaux-arts”, si l'on veut. Il s’agit du pas ultime vers la subversion et même vers l’inversion entraînant la dissolution du Système. Cette orientation induit, en effet, que le Système est en train de perdre, si ce n’est déjà complètement perdu, tous ses impératifs structurels en matière de politique et d’idéologie. Il se trouve sur la dernière marche du pourrissement de la décadence, lorsque cette dernière marche, en bois pourri, cède sous le poids et s’effondre comme une symbolique de la Chute. Il n’y a plus de complots, plus de manipulations, plus de machinations type-Murdoch avec tout de même un sens politique, il n’y a plus que la course effrénée dans la corruption, avec un personnel politico-machin-chose qui a perdu la moindre capacité de réflexion de combat sur un terme constructif, pour la cause qu’il défend prétendument. (...) »

Philippe Grasset

27/08/2011

Marine Le Pen manipulée ?

 

Depuis quelques mois, on sait que la présidente du Front National s'est assuré les services de conseillers occultes et notamment, de deux hauts (?) fonctionnaires, à l'anonymat paraît-il obligé pour cause de sécurité professionnelle.

Je viens d'apprendre, sans pouvoir nommer mon informateur, que, de sources internes au FN, MLP serait complètement soumise intellectuellement, pour les aspects économiques et écologiques de son programme et de ses discours, à ces deux inconnus dont personne ne sait de quel chapeau ils sortent, mais qui émargeraient au Ministère des Finances, et que le départ de Laurent Ozon serait bel et bien lié à leur influence.

Ozon aurait soumis le résultat de ses travaux à MLP, qui à son tour, ne jurant que par ses deux éminences grises, le leur aurait transmis pour approbation. Les deux conseillers secrets l'auraient rejeté et remplacé par leur propre travail de « plumes », très différent, avec la bénédiction de la présidente. Ce dont Laurent Ozon, qui faisait allusion récemment à « deux plumes néocons de MLP » sur son compte Twitter, ne pouvait que tirer une conclusion logique, quant à l'utilité de sa présence au sein de l'équipe, officielle celle-ci, du FN.

Je mets tout cela au conditionnel, car l'héritière de la SARL Le Pen a pris l'habitude de dégainer les dépôts de plaintes comme Lucky Luke son 45, mais selon ma source, parmi les cadres du FN, dont beaucoup désapprouveraient la confiance placée par leur tête d'affiche en ses deux mentors officieux, ce serait un secret de polichinelle.

Il faut rappeler que, selon Laurent Ozon, « l'objectif prioritaire poursuivi par ce groupe » [comprendre : « les deux plumes néocons de MLP » et ceux qui sont derrière] « est l'instrumentalisation du FN et de sa présidente comme bélier contre l'€uro ».

L'Euro, qui sera encore le sujet de mon prochain billet.