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30/03/2014

Le FSB aurait envoyé des agents provocateurs à Kiev

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Le nom du chef du groupe de provocateurs détenu à Kiev, est Sergueï Razoumovski, il est lié au FSB russe (Service fédéral de sécurité de Russie).

Le chef du Centre d'études politiques et militaires, Dmytro Tymchuk, a écrit à ce sujet sur Facebook :

"Avec tout mon respect, nous devons clarifier l'information [en provenance du] SBU. Selon le groupe Résistance de l'information, le détenu Sergueï Razoumovski, chef du groupe de provocateurs, n'était pas un employé du service de renseignement militaire de l'Ukraine. Il y a des informations selon lesquelles ce monsieur est en rapport avec le Service fédéral de sécurité de la Fédération de Russie ".

Rappelons que le SBU détenait à Kiev un groupe de provocateurs comprenant 40 personnes, qui tentait de déstabiliser la situation dans la capitale en provoquant des affrontements et des actes illégaux, relatifs à des civils et à des agents des forces de l'ordre. Il était commandé, selon le SBU, par un ancien employé de l'unité de renseignement militaire de Sébastopol, appartenant au ministère de la Défense de l'Ukraine.

Source

Traduction par mes soins. – Reproduction autorisée sous réserve de citer verslarevolution.hautetfort.com en source.

Ça me rappelle cette autre information (source d'origine en cliquant ici).

28/03/2014

Continuité historique

Petit bréviaire anti-binaire.

Allez voir, notamment, à 59' 00" (au sujet de l'Ukraine, jusqu'à « révolution nationale contre révolution internationale », formule constituant le meilleur résumé, pourtant apparemment binaire également, de la partie à quatre - au moins - qui se joue dans ce pays).

Et puis démerdez-vous, tiens. ;-)

17/03/2014

Russes et Ukrainiens, deux peuples frères

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Je reproduis ici un très intéressant article, paru le 14 mars 2014, de l’excellent écrivain russe Mikhaïl Chichkine, peu suspect d’atlantisme ou autres inféodations à l’idéologie libérale-mondialiste (reproduction intégrale, pour éviter d’avoir à se connecter au site du journal suisse Le Temps, qui exige une inscription préalable pour l’accès à ses contenus).

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Internet a fait entrer la guerre dans chaque foyer. Chacun est ainsi témoin ou acteur en direct de combats de rue à Kiev, de meetings en Crimée, d’arrestations à Moscou. Maintenant, alors que j’écris ces mots, sur la place du Manège près du Kremlin, une jeune fille rousse d’environ 18 ans déroule une pancarte « Non à la guerre ! ». Un policier s’approche d’elle avec un mégaphone : « Dispersez-vous ! Votre action n’a pas été approuvée. » Elle lui répond en criant : « C’est votre guerre qui n’est pas approuvée ! »

Les criminels au pouvoir sont parvenus à commettre une bassesse impardonnable : monter les Russes et les Ukrainiens les uns contre les autres, faire de la langue non plus un moyen de communication mais une arme de haine.

Nous sommes réellement des peuples frères. Ma mère est Ukrainienne, mon père est Russe. Et de telles familles mixtes se comptent par millions, aussi bien en Ukraine qu’en Russie. Comment donc les séparer l’une de l’autre ? En tranchant dans le vif ?

Et comment partager Gogol ? Est-il un auteur classique russe ou ukrainien ? Il est aux deux, il est notre fierté commune.

Et comment partager notre honte commune et notre chagrin commun ; notre énorme histoire ? L’anéantissement de la paysannerie en Russie et la grande famine du Holodomor en Ukraine ? Parmi les victimes et les bourreaux se trouvaient aussi bien des Russes que des Ukrainiens. Nous avions des ennemis communs : nous-mêmes. La mainmise de notre terrible passé commun paralyse nos deux peuples et les empêche d’aller de l’avant.

Maïdan nous a étonnés par l’audace et le courage de ces gens sortis sur la place « pour notre et votre liberté ». C’est avant tout la solidarité qui sautait aux yeux. On ressentait admiration et envie : voyez comme les Ukrainiens peuvent se soulever et tenir bon, il n’est plus possible de les mettre à genoux.

Les présentateurs de la télévision de Poutine ont tout fait pour présenter dans leurs émissions de propagande le défenseur de Maïdan comme un personnage tout juste sorti d’une anecdote : rusé, cupide, obtus, prêt à vendre son âme au diable ou à l’Occident, pourvu qu’il ait du lard. Un pays ayant une telle télévision d’Etat devrait mourir de honte.

La Russie a adopté depuis longtemps une attitude condescendante à l’égard des Ukrainiens et de la langue ukrainienne. On aimait le « petit frère » pour sa joie de vivre, son humour, son autodérision. Mais il restait tout de même le cadet dans la famille, ce qui signifiait qu’il devait obéir à l’aîné, apprendre de lui, essayer de lui ressembler. Et voilà qu’en ces derniers mois, qui ont changé le cours de l’histoire, les Russes ont découvert des Ukrainiens tout à fait différents. Le « petit frère » s’est avéré plus adulte que l’aîné. Les Ukrainiens ont su dire à leur gouver­nement de voleurs « Dehors la bande ! », mais pas nous. Bien sûr que ça fait envie.

On peut prendre aussi un symbole aussi simple que l’hymne national. Ils ont un hymne qui réunit toutes les générations, alors que nous n’en avons même pas. Aux Jeux olympiques, c’est l’« hymne » stalinien réunissant des générations de dictateurs et de voleurs qui s’est répandu dans le monde entier.

La révolution démocratique en Ukraine a commencé par un combat contre les symboles : les places du pays ont vu tomber les statues de Lénine. Alors que chez nous, en Russie et dans les régions russophones d’Ukraine, les Lénine sont restés sur les places et dans les esprits. Chaque peuple est otage de ses symboles. En Russie, la ville de Saint-Pétersbourg se trouve toujours dans la région de Leningrad et le train ultramoderne Sapsan vous mène à la ville de Dzerjinsk, qui porte toujours le nom du principal bourreau du pays. Ce sont les signes qui les entourent qui déterminent la vie des gens.

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07/04/2012

Poutine considère les Russes comme des Européens

 

« (...) La Russie est une partie intégrante et organique de la Grande Europe, de la civilisation européenne au sens large du terme. Les citoyens russes se considèrent comme des Européens. Nous sommes loin d’être indifférents à l’évolution de l’Union européenne.

C’est la raison pour laquelle la Russie initie la transformation de l’espace situé entre les océans Atlantique et Pacifique en une entité économique et humanitaire unifiée que les experts russes qualifient d’Union de l’Europe et qui renforcera davantage les moyens et les positions de la Russie dans le cadre de son revirement économique vers l’"Asie nouvelle."

Dans le contexte de l’essor de la Chine, de l’Inde et d’autres économies émergentes, les chocs financiers et économiques qui secouent l’Europe, auparavant oasis de stabilité et d’ordre, ne nous laissent pas indiffèrents. La crise de la zone euro concerne forcément la Russie, étant donné avant tout que l’Union européenne est le plus grand partenaire économique et commercial de notre pays. Il est évident que la situation en Europe est largement déterminante pour les perspectives de développement du système économique mondial dans son ensemble.

La Russie a activement rejoint les mesures internationales visant à soutenir les économies européennes en difficulté, elle participe constamment à la prise de décisions collectives au sein du Fonds monétaire international (FMI). La Russie n’exclut pas en principe la possibilité d’offrir, dans certains cas, une aide financière directe.

Néanmoins, j’estime que les injections financières en provenance de l’étranger ne peuvent constituer qu’une solution partielle. Le règlement intégral du problème nécessite des mesures énergiques systémiques. Les dirigeants européens sont confrontés à la nécessité de mettre en œuvre des réformes d’envergure visant à remanier foncièrement plusieurs mécanismes financiers et économiques destinés à assurer une véritable discipline budgétaire. La Russie a intérêt à avoir affaire à une Union européenne forte, correspondant à la vision de l’Allemagne et de la France, car nous souhaiterions concrétiser le puissant potentiel de partenariat entre la Russie et l’UE.

L’interaction actuelle de la Russie avec l’Union européenne n’est tout de même pas à la hauteur des défis mondiaux, avant tout sur le plan du renforcement de la compétitivité de notre continent commun. Je suggère de nouveau qu’un effort soit fait afin de créer une communauté harmonieuse d’économies entre Lisbonne et Vladivostok. Et à terme, il s’agit de créer une zone de libre-échange, voire des mécanismes encore plus sophistiqués d’intégration économique. Cela nous permettrait de bénéficier d’un marché commun continental se chiffrant à plusieurs milliers de milliards d’euros. Se trouve-t-il des gens pour douter que ce serait une excellente idée et que cela correspondrait aux intérêts des Russes et des Européens ? (...) »

Source

17/12/2010

Les Russes savent chanter...

... et ce qu'ils expriment est réellement impressionnant, je trouve.