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13/09/2012

De la BCE à la FED, un pas de deux « illimité »...

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... Eh oui, car, après l'annonce d'interventions « potentiellement illimitées » de la BCE, chez les Supermen de Wall Street c'est le QE3 (Quantitative Easing, 3e édition de l'Opération Planche à Billets - ben oui, eux, ils sont plus forts, ils les impriment carrément) dont la mise en oeuvre vient d'être annoncée.

Le parallèle n'est pas à trouver que dans la proximité chronologique.

Il s'exprime aussi par un troublant « jusqu'à ce que » [ça s'améliore] qui, connaissant l'état réel de l'économie américaine et donc le caractère hautement illusoire d'une amélioration, revêt par conséquent, en fait, une tonalité du genre « jusqu'à ce que mort s'ensuive » :

« La Réserve fédérale a lancé jeudi un nouveau plan de soutien à l'économie en annonçant qu'elle achèterait désormais pour 40 milliards de dollars (31 milliards d'euros) de dette immobilière par mois et qu'elle poursuivrait ses achats de titres sur les marchés jusqu'à ce que le marché du travail s'améliore nettement.

Le lien direct établi par la Fed entre ce troisième plan d'"assouplissement quantitatif" (QE3) et l'évolution de la situation économique marque une inflexion marquante de la politique monétaire américaine qui pourrait lui valoir des critiques de ses détracteurs. (...)

"Si les perspectives du marché du travail ne s'améliorent pas de manière significative, le comité continuera ses achats de prêts immobiliers titrisés (MBS), entreprendra des achats d'actifs supplémentaires et emploiera tous les instruments de politique monétaire appropriés jusqu'à ce qu'une telle amélioration soit obtenue dans un contexte de stabilité des prix", dit le communiqué de la Fed.

Autre évolution de la politique monétaire : la banque centrale précise qu'elle ne relèvera pas ses taux d'intérêt avant la mi-2015 au plus tôt, alors qu'elle évoquait jusqu'à présent l'échéance de la fin 2014. (...)

Le plan annoncé jeudi diffère des précédents notamment car la Fed ne s'est fixé aucune limite de temps, optant au contraire pour un objectif en termes de niveau de chômage. »

Source (et davantage de détails ici)

16/03/2012

« 1788/2012 : Sommes-nous à la veille d'une nouvelle Révolution française ? »

 

« Les amateurs d’histoire s’amuseront à relever les étranges similitudes entre la France d’aujourd’hui et celle des années 1780. Il suffit de lire la Théorie de l’impôt publiée en 1760 par le vicomte Mirabeau, père du Mirabeau qui fit la Révolution, pour comprendre que, dès cette époque, nombreux étaient les Français qui se plaignaient d’être "étouffés sous tant d’entraves d’un fisc usuraire et ruineux" (page 65 de l’édition originale).

On pourrait d’ailleurs prendre plaisir à comparer les débats sur l’impôt d’aujourd’hui avec ceux de cette époque. Alors que l’excellent Thomas Piketty a plaidé, début 2011, Pour une révolution fiscale fondée sur un impôt universel et proportionnel, le vicomte Mirabeau parlait pour sa part du salaire des fonctionnaires comme d’une "subsistance" qui "doit être fournie par l’universalité des sujets, puisqu’elle est employée au service de tous" (page 48 de la Théorie de l’impôt). Il critiquait ainsi le système fiscal d’Ancien Régime où, comme dans la France d’aujourd’hui, les niches étaient pléthoriques et l’imposition de certains écrasante.

Mais le point de similitude le plus frappant est évidemment celui de la dette publique. La France de Louis XVI, comme la France d’aujourd’hui, est structurellement endettée.

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21/12/2011

Vous avez dit : « confiance » ?

 

« L’effet boule-de-neige qui entraîne l’Europe dans un précipice, ne s’applique pas aux États-Unis, qui continuent à être perçus comme le placement de dernier recours. C’est une question de confiance. »

Georges Ugeux, ancien vice-président de la bourse de New-York, le 14 décembre 2011

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« Ce Mur sert une fin utile et il sera encore là dans cent ans. »

L’ambassadeur soviétique à Berlin, le 02 novembre 1989