15/07/2011
Il est temps de se réveiller
« Sion entend chanter les veilleurs », quatrième partie de la cantate BWV 140 « Le veilleur » de Jean-Sébastien Bach.
Kurt Equiluz, ténor. Concentus musicus de Vienne, direction : Nikolaus Harnoncourt.
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08/07/2011
Londres, ville sans âme
C'est l'Écossais Gerry Rafferty, disparu il y a six mois, qui le disait ("It's got so many people but it's got no soul" : "Elle compte tellement de gens, mais elle n'a pas d'âme") dans cette superbe chanson de 1977, avec son mémorable solo de saxophone alto :
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30/04/2011
La terre de mes ancêtres
... Le plus bel hymne national du monde.
Ici chanté par le public de l'Arms Park de Cardiff, lors du Tournoi des Cinq Nations 1984 (Galles-France).
Mae hen wlad fy nhadau yn annwyl i mi,
Gwlad beirdd a chantorion, enwogion o fri;
Ei gwrol ryfelwyr, gwladgarwyr tra mad,
Tros ryddid collasant eu gwaed.
- Gwlad! Gwlad! pleidiol wyf i'm gwlad
- Tra môr yn fur i'r bur hoff bau,
- O bydded i'r hen iaith barhau.
Hen Gymru fynyddig, paradwys y bardd,
Pob dyffryn, pob clogwyn i'm golwg sydd hardd;
Trwy deimlad gwladgarol, mor swynol yw si
Ei nentydd, afonydd i mi.
- Gwlad! Gwlad! pleidiol wyf i'm gwlad
- Tra môr yn fur i'r bur hoff bau,
- O bydded i'r hen iaith barhau.
Os treisiodd y gelyn fy ngwlad dan ei droed,
Mae hen iaith y Cymry mor fyw ag erioed,
Ni luddiwyd yr awen gan erchyll law brad,
Na thelyn berseiniol fy ngwlad.
- Gwlad! Gwlad! pleidiol wyf im gwlad
- Tra mor yn fur, i'r bur hoff bau,
- O bydded i'r heniaith barhau.
Traduction
La terre de mes ancêtres m'est chère,
Terre de poètes et de chanteurs, d'hommes illustres et d'honneur,
De braves guerriers, si nobles et si vaillants,
Qui versèrent leur sang pour la liberté.
- Patrie ! Patrie ! Je suis fidèle à ma patrie.
- Tandis que les mers protègent la pureté de mon pays,
- Oh, puisse la Langue Ancienne être éternelle !
Vieux Pays de Galles montagnard, paradis du barde,
La vue de chaque vallée, chaque falaise m'est belle.
Par l'amour de mon pays, fascinant est le murmure
De ses fleuves et de ses rivières pour moi.
- Patrie ! Patrie ! Je suis fidèle à ma patrie.
- Tandis que les mers protègent la pureté de mon pays,
- Oh, puisse la Langue Ancienne être éternelle !
Même si l'ennemi foule mon pays de ses pas,
La vieille langue des Gallois reste vivante,
Le don poétique n'est pas entravée par la main hideuse du traître,
Ni la mélodieuse harpe de mon pays.
- Patrie ! Patrie ! Je suis fidèle à ma patrie.
- Tandis que les mers protègent la pureté de mon pays,
- Oh, puisse la Langue Ancienne être éternelle !
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21/01/2011
Même Cabrel peut avoir du talent
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01/01/2011
Recueillement
Sois sage, ô ma Douleur, et tiens-toi plus tranquille.
Tu réclamais le Soir ; il descend ; le voici :
Une atmosphère obscure enveloppe la ville,
Aux uns portant la paix, aux autres le souci.
Pendant que des mortels la multitude vile,
Sous le fouet du Plaisir, ce bourreau sans merci,
Va cueillir des remords dans la fête servile,
Ma douleur, donne-moi la main ; viens par ici,
Loin d'eux. Vois se pencher les défuntes Années,
Sur les balcons du ciel, en robes surannées ;
Surgir du fond des eaux le Regret souriant ;
Le Soleil moribond s'endormir sous une arche,
Et, comme un long linceul traînant à l'Orient,
Entends, ma chère, entends la douce Nuit qui marche.
Charles Baudelaire
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24/11/2010
Si rivolta e si ribella
A Charles, mon ami.
Canta u Populu Corsu
"Sintineddi"
Tali un ochju lampatu à u mare latinu
O una mani porsa à l'imperi à liventi
Un sognu maladettu d'eternu scarpiddinu
O una chjama antica chi più nimu n'ùn senti
Tali i voci chi funu da culandi à l'ora
E li visi di petra chi dissinu di nò
Quidda sumiglia strana chi ùn si volsi mora
E l'idea chi tandu tuttu quì principiò
Tali a mani chi vensi in tempu d'ancu à fà
E vi feci d'altura cù quiddu arti supranu
Un era ancu lu mondu é n'erati digià
Guardiani impitrati di u ricordu umanu
Tali l'abbracciu primu chi u silenziu vi deti
E li sapienzi arcani cù li so canti immersi
Di ciò chì ùn hè storia tiniti li sicreti
Tali una citatella chi a mimoria persi
Filitosa
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29/10/2010
Sombreville
Après Blade Runner, encore un film allégorique de l'état de sommeil où est plongé notre monde : "Dark City" (littéralement, Sombreville), d'Alex Proyas (1998).
Un monde urbain dont les habitants se réveillent sans mémoire, où tout s'arrête à minuit pour être remodelé à la guise de mystérieux machinistes, les "Etrangers", dont personne ne sait rien.
Bien meilleur, à mon avis, que le pauvre Matrix-machin-truc (sauf la première partie du premier volet, avec son excellente idée de pilule bleue / pilule rouge).
Bande annonce :
Début du film (en VO, hélas - impossible de trouver une VF) :
Un long passage en VF :
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10/09/2010
Maintenant
Maintenant
Les âmes mortes ne me pèsent plus
Les phrases creuses ne me blessent plus
Les regards mornes ne m'étonnent plus
Les charmes vides ne m'attirent plus
Maintenant
Que le jour et la nuit ne guerroient plus
Que la perte et le gain n'ont plus de sens
Que la mort est soeur de la naissance
Que l'existence ne m'importe plus
Maintenant
Quoique n'étant rien je suis aussi tout
De mes yeux ouverts sort le monde entier
Autour de mon axe tourne la roue
Et même brisé mon coeur est léger
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05/09/2010
"Plus humain que l'humain, telle est notre devise"
"Blade Runner", de Ridley Scott, 1982
Un chef-d'oeuvre visuel, doublé d'une réflexion sur la nature humaine.
Vidéo 1 : une bande-annonce qui n'en est pas une
Vidéo 2 : la meilleure scène de ce film-culte, en VF, dans la version "director's cut" de 1992
Vidéo 3 : pour les passionnés, la même scène plus complète, en VO, dans la version "final cut" de 2007 (observez bien, là où s'envole la colombe, une différence, esthétiquement très importante)
Vidéo 4 : le générique et le début du film, version initiale et "director's cut". A couper le souffle.
Vidéo 5 : le générique, version "final cut", qui confirme les intentions du réalisateur.
19:28 Écrit par Boreas dans Cinéma, Culture, Philosophie, Poésie, Société | Lien permanent | Tags : ridley scott, philip k. dick, blade runner, vangelis | Facebook | | Imprimer | |