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09/06/2013

Révolution !

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De la cacophonie provoquée par la fin imminente du règne de l'argent, entre deux tweets du gaga Pierre Bergé et trois rodomontades des sinistres cerbères virtuels du régime, Ayrault et Valls, émergent deux renseignements dont le rapprochement est de nature à heurter même le plus accommodant des béni-oui-oui.

D'abord, le meurtrier de Saint Clément, icône de tous les Justes autoproclamés, ne sera pas poursuivi pour homicide volontaire, n'en déplaise aux tenants braillards, agressifs et crasseux de la thèse ridicule de l'assassinat politique.

Refusant de suivre le Procureur de la République aux ordres du pouvoir, le Juge d'instruction n'a retenu en toute logique, au vu des éléments de l'enquête, que la thèse des violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner ; bref, de la bagarre qui s'est mal terminée pour celui qui avait contribué à la déclencher.

Qui de sensé et d'un peu instruit des moeurs respectives des intéressés, pouvait sérieusement croire à un assassinat ? Personne, en tout cas, qui fût au courant de la réalité des violences gauchistes, comme le démontre un rapport d'Europol (pages 30 à 37) dont je dois la connaissance à l'excellent blog d'un sympathique fossile politique :

« On y apprend qu’en 2012 il y a eu 18 attaques terroristes perpétrées par des groupes d’extrême gauche, 2 par des groupes d’extrême droite. On y apprend que dans de nombreux pays de l’UE des groupes d’extrême gauche recherchent l’affrontement avec les forces de l’ordre, visant spécifiquement les officiers, à l’occasion de manifestations. Que ces groupes ont tissé des liens au niveau international, avec d’autres groupes, en Amérique latine notamment. Les mouvements anti-capitalistes et anti-fascistes y sont décrits comme actifs et violents. Pour mémoire, on notera que l’extrême gauche en 2010 était responsable de 45 attaques terroristes, 0 pour l’extrême droite. »

Toute la montagne du battage politico-médiatique, visant ces deux derniers jours à terroriser les Français avec le sempiternel retour de la menace de l'ombre du fantôme du fâââchisme ultra-violent et omniprésent, aura donc accouché de cette seule souris : rien de tout cela n'est vrai, le régime a menti, comme d'habitude et, ce qui est plus grave, des ministres de premier plan du gouvernement ont accusé sans preuve et diffamé des groupes politiques qui, s'ils ne sont pas toujours très intelligents ni pragmatiques, ne sont coupables de rien de ce que leur reprochent ces dignitaires censés être impartiaux.

Le discrédit causé par ces allégations mensongères et ces procès en sorcellerie est considérable et rejaillit sur l'ensemble de la classe politique française, qui a cautionné cette posture (à l'exception du FN, qui a toutefois seulement cherché à se dédouaner, là où il eût fallu être offensif dès le début).


Ensuite, bien plus important que ce qui n'est, en définitive, qu'un assez banal fait divers, nous est parvenu, rapporté par La Manif Pour Tous, le témoignage d'une gamine de 17 ans ayant été placée en garde à vue à l'issue de la grande manifestation parisienne du 26 mai contre la loi Taubira.

Comme sa soeur aînée, elle raconte, outre les circonstances parfaitement abusives de son arrestation, les mauvais traitements. Mais surtout, elle cite les propos d'un commissaire de police :

« un des commissaires nous confia qu’il y était hier soir et que "les gardes à vue ont été faites dans une totale illégalité". Cela fit beaucoup de bien d’entendre ça et il ajouta "Vous pensiez peut être qu’il ne s’agit pas d’une situation grave mais hier nous avions le feu vert pour tirer sur la foule". »

Rien que ça !

Vous avez bien lu cette saloperie incroyable :

« LE FEU VERT POUR TIRER SUR LA FOULE » !!!

 

Les enseignements à tirer de la comparaison de ces deux informations tiennent en une expression courante : deux poids, deux mesures. Mais surtout, en un constat : le régime est définitivement devenu fou, il est une menace pour la sécurité des citoyens, il obéit visiblement à des intérêts qui ne sont pas ceux du peuple, il doit cesser et être remplacé par des acteurs politiques répondant réellement aux souhaits des Français et s'il faut une révolution pour y parvenir, elle sera pleinement légitime.

Bien sûr, en ce qui concerne le meurtrier de Clément Méric, la décision du Juge d'instruction sera critiquée. Tout en prêchant l'indépendance des magistrats, personne au sein des sphères de pouvoir n'aime qu'elle s'exerce (et pour cause, quand on étudie la liste des politiciens délinquants et condamnés de tous bords...), surtout quand elle contrarie, voire contredit une volonté politique, ici manifeste. Les gauchistes, pour leur part, affirmeront sans sourciller que la Justice est complice et donc fâââchiste, elle aussi. Tout le monde il est fasciste, aux yeux de ces décérébrés.

Quant aux consignes de la police le 26 mai, la bien-pensance accusera la gamine d'affabuler. Comme la bien-pensance nie le caractère abusif et illégal des centaines d'interpellations de militants, pour la plupart pacifiques et innocents, de La Manif Pour Tous. Comme elle nie le nombre réel des manifestants depuis six mois. Comme elle nie le caractère aberrant de la loi Taubira. Comme elle nie le caractère naturel de la famille et de la filiation. Comme elle nie...


Bref, je pense parler pour beaucoup, nous en avons plus qu'assez de la dictature déguisée qui s'exerce en France.

Nous en avons plus qu'assez des mensonges, des forfaitures, des déprédations, de la brutalité et du cynisme de ce régime manifestement perdu, paniqué, aux abois, méprisant et/ou impuissant à répondre aux demandes pourtant claires du peuple français.

Nous voulons que cela s'arrête. Nous revendiquons notre identité, dont la dictature nous conteste jusqu'à l'existence. Nous réclamons le droit à l'autodétermination.

Nous voulons vivre dignement, dans la justice et l'équité, délivrés des aberrations multiples que des idéologies folles nous infligent depuis des décennies.

Nous demandons que les politiciens de notre pays démissionnent en bloc. Nous saurons leur trouver des remplaçants plus capables et plus intègres, et rebâtir nos institutions, qu'ils ont ruinées.

S'ils ne partent pas de leur plein gré, nous devrons les chasser et si certains s'en trouvent molestés voire lynchés, qu'ils ne s'en étonnent pas, la colère populaire sera difficile à apaiser.

Une révolution ne nous fait pas peur. Nos ancêtres en ont connu plusieurs, dont la principale n'est visiblement pas terminée vu la façon dont nos dirigeants croient pouvoir nous traiter.

Nous sommes le peuple. Tyrans corrompus, tremblez devant nous.

Commentaires

Tres en verve Boreas, je suis d accord sur presque tous les points.
Je pense que le commissaire a voulu faire peur a la gamine et au père. En voila 2 qui ne manifesteront plus, pense t il. J espere que la gamine et le père avec le recule comprendront la manipulation, et surmonteront leur peur.

Maintenant je pense qu il faut garder son sang froid. Une revolution, oui, mais avec qui ?????, et surtout pacifique. Genre revolution colorée d europe de l est.
Je pense qu il faut monter a Paris le 14 juillet avec nos drapeaux de la MPT et essayer de les refiler aux militaires qui défileront. Si on y arrive le gouvernement est mort.

Écrit par : libherT | 09/06/2013

"Une revolution, oui, mais avec qui ?????"

Tu avais plus d'un million de personnes dans les rues l'autre jour! Il te faut combien de milliards de Fds en colére pour arrêter de poser cette question?
Il y a le terreau populaire, il est présent, nous existons collectivement.

Écrit par : Three piglets | 09/06/2013

C'est le dernier flocon qui déclenche l'avalanche .

C'est l'accumulation de petites actions qui feront tomber le Système . Seulement, nous ne savons pas quand et qui déclenchera l'action ultime . Ce qui ne doit pas nous empêcher d' harceler le Système .

Écrit par : alain21 | 09/06/2013

Parfait !
Qi'ils dégagent ou le peuple les dégagera.

L'état des lieux de notre ami Koltchak est très pertinent !
On a tous parlé des provocations de policiers infiltrés à la fin des dernières manifs massives, tentant d'entraîner des jeunes à l'assaut des barrières policières aux Invalides et se réfugiant derrière ces barrières lorsque la police gazait et avançait.

Ne peut-on y voir aussi l'action de groupes antifas qui ne se satisfaisant pas de harceler la MPT pendant les trajets, comme cela a été rapporté et filmé, se seraient illustrés dans ce triste jeu ?
Dans ce cas, ce serait une alliance avec les infiltrés, contre la MPT et le gros de ses troupes.
C'est juste une hypothèse.

Écrit par : Carine | 09/06/2013

@Carine:

Et pourquoi pas ? Cela expliquerait le faible nombre d'interpellés pour violences et autres dégradations lors des différentes MPT.

@liberth

Comme vous je ne crois pas à un ordre de tirer sur la foule, par contre très probable que le commissaire ait voulu faire peur aux deux manifestants

Écrit par : hugues capet | 09/06/2013

hugues capet

Franchement, la réalité d'un feu vert pour tirer sur la MPT, je n'y crois pas non plus, mais qui sait ?

De toute façon, le régime a tellement tenu des propos d'assassin en puissance, ces derniers temps, que ça ne m'intéresse plus vraiment de savoir jusqu'où il est vraiment allé dans ses consignes à la police.

Le CRS qui est venu témoigner ici a fait état de violences et d'ordres "iniques" de sa hiérarchie. Je pense qu'après, ce n'est plus qu'une question de degrés ; la direction est donnée et le message est clair.

Quelle que soit l'ampleur des consignes policières, la combinaison de ces faits et des mensonges en soutien systémique aux raclures gauchistes sont de véritables actes de guerre contre le peuple français et ses droits démocratiques, et c'est inacceptable.

Écrit par : Boreas | 09/06/2013

Le cynisme du pouvoir n'est pas une surprise mais j'en éprouve quand même un profond dégoût.

Écrit par : dimezzano | 09/06/2013

@TP
Il me faut des responsables. Imaginez que le système tombe demain, qui va gouverner; On TROUVERA DES BLAIREAUX POUR LAISSER LEUR NOM dans les livres d histoire, pas de probleme.

Par contre savoir qui aura la legitimité pour prendre les rênes du pays, est une autre histoire.
Pas le FN ou nous allons tout droit a de graves incidents sous l œil goguenard des allogènes.
Quelle idéologie allons nous appliquer, quelle politique économique, et qui pour leur expliquer, a nos concitoyens lobotomisés par la télé.
Le système tombera mais pas tout de suite, ou nous allons avoir un gros merdier a gerer, tres gros.
Le peuple est pret, les élites je ne les vois pas
Par contre le pourrissement, c est bien mieux, car les alternatives viendront d elles mêmes.
""C'est le dernier flocon qui déclenche l'avalanche "" dixit alain. L état va tout doucement se déliter, les personnes d ambition combleront le vide. A nous de faire en sorte que ce soient les notres, en oubliant notre propre ego.

Alors le 14/07 sur les champs ???????????? pour faire chier le système ????????

Bien sur a la révolution, bien sur que le système, le gouvernement est cynique. Mais apres que faisons nous, qui suivre ....

Écrit par : libherT | 09/06/2013

Des responsables dis tu?
Il n'y a que cela des responsables.
Des responsables de cabines téléphoniques.
Ce ne sont pas de responsables dont nous avons besoin, ce sont de bras et de jambes.
Le terrain se chargera de sélectionner de facon darwinienne les responsables.

Écrit par : Three piglets | 09/06/2013

On est tous les lobotomisés d'un autre.

Écrit par : Three piglets | 09/06/2013

Si ton option prévaut, nous aurons comme a la liberation en 44, des salauds qui prendront le pouvoir dans leur region en éliminant physiquement leur opposant. Les communistes ont agi ainsi dans l Allier, et plusieurs communes du centre du pays. Des salauds qui ne verront que leurs propre intérêts.
Si la situation perdure un peu, leur pouvoir grandira avec le temps. Nous risquons 10 ans apres le début du grand bordel, d avoir des seigneurs de la guerre dans chaque région de France.

Non ceci n est pas la solution. Il est bien meilleur pour tout le monde, que la situation se dégrade doucement, que nous nous structurions, puis les gens ayant trop peur du bordel ou l UMPS les meneront, se tourneront vers nous. Il ne faudra pas longtemps.
Avons nous ce temps, tu dis 3 ans, ok, je dis d accord. C est suffisant pour nous rassembler et monter un programme.

Écrit par : libherT | 10/06/2013

@Boreas :

Ne pas oubliez non plus qu'ils sont frileux en face (je ne parle pas d'en haut) mais des chefs sur le terrain, l'ordre de tirer sur la foule le mec se liquéfie sur place, et puis je ne pense pas qu'ils soient assez cons pour endosser la responsabilité. Dans la Police on appelle ça la technique du parapluie. Le jour où on verra des CRS ou des moblos tirer dans la foule, ce sera pour sauver leurs peaux pas pour réprimer une manifestation.
Des ordres iniques ce ne sont pas forcément des ordres pour réprimer, ça peut englober bien d'autres choses.

@libherT :

Et pourquoi toujours devoir se trouver un chef ou un responsable ? Pourquoi ne pas s'organiser soi même au niveau local (famille, amis, voisins) que de toujours attendre quelque chose qui vient d'en haut ? Les chefs, les responsables c'est le terrain, l'évènement qui va les créer, et pourquoi pas vous d'ailleurs, qui sait.

Écrit par : hugues capet | 11/06/2013

Huges capet
Je suis d accord, si l état se délite, les responsabilités reviendront au niveau local, l école, la sécurité, le travail, la nourriture.
L état ne restant que pour superviser que tout le monde soit traité de la même façon en terre de France.
C est pourquoi je suis pour un état avec beaucoup moins de pouvoir.

Le chef ne viendra que dans une dizaine d années. C est aujourd hui un adolescent, qui ne connait rien de notre déchéance.

Écrit par : libherT | 11/06/2013

Dans la conclusion à son « Eloge du populisme » reproduite ici in-extenso , Vincent Coussedière reprend quelques une des idées contenues dans son livre ( définition du populisme , place des élites , rôle du grand homme ) et ouvre une perspective sur l'évolution du « moment » populiste.

Cette conclusion est un résumé de sa pensée et pour approfondir certaines des notions abordées ici ( par exemple gaucho-européisme), il faut bien sûr s'appuyer sur la lecture de parties plus substantielles du livre voire le livre dans sa totalité .

Eloge du populisme ( Vincent COUSSEDIERE -Editions ELYA-Avril 2012) Conclusion
(p 159-161) )
Quelques liens vers des sites faisant la recension du livre
http://metapoinfos.hautetfort.com/archive/2012/05/24/eloge-du-populisme.html
http://fr.novopress.info/127913/eloge-du-populisme-de-vincent-coussediere-par-didier-bourjon/


Je ne suis pas forcément d'accord avec tout ce qui est développé ici ( en particulier , populisme = Révolution ou Résistance ? ) mais ce texte a l'avantage d'identifier et de classer les points importants ( celles que j'ai énoncées plus haut auxquelles il convient d'ajouter la question de l'émergence de nouvelles élites ….)

Voila donc la conclusion du livre


"Le populisme est l'entrée en résistance d'un peuple contre ses élites , parce qu'il a compris que celles-ci le mènent à l'abîme . L'abîme aujourd'hui prend la forme de la gigantesque crise économique et financière de l'Etat , empêtré dans la gestion catastrophique d'une monnaie mal pensée. L'effondrement prévisible ne sera pas seulement l'effondrement financier de l'euro ,mais également l'effondrement politique de l'Union Européenne. Cet effondrement ne sera pas forcément brutal , car la survie des élites ayant lié leur destin à l'Europe implique d'en repousser toujours plus loin l'échéance. Il pourra prendre la forme d'une lente asphyxie économique et politique du peuple français comme des peuples européens L'effet de délégitimation des élites ne pourra que se poursuivre et s'approfondir , laissant en scène , dans un face à face tragique , le populisme du peuple et les démagogues populistes , ceux-ci ayant pris soin depuis longtemps de se démarquer de l'euro comme de l'Union Européenne.

Une période de troubles profonds et d'incertitudes majeures pourrait alors s'ouvrir . C'est pourquoi le peuple doit absolument sortir de la nasse dans laquelle il est enfermé. Pour cela , il n'a d'autre choix que de continuer à s'appuyer sur lui-même , c'est là son populisme , mais aussi de regarder par delà ses frontières un populisme de même nature qui se développe dans d'autres pays européens . Il doit cesser d'accorder son vote , quelque soient les bénéfices que pourront en tirer les démagogues populistes , aux technocrates et aux démagogues du gaucho-européisme . Il lui faut assumer la nécessité d'une recomposition profonde de l'offre partisane qui tienne enfin compte des véritables clivages politiques.

L'analogie avec un mouvement révolutionnaire ne doit pas tromper . Le moment populiste n'est pas un moment révolutionnaire , mais un moment de Résistance , dont la parenté avec la résistance à l'effondrement de 1940 doit servir de guide . Comme en 1940, il y a dans ce pays des élites solides qui rejoindront progressivement , ou ont déjà rejoint , le peuple dans son populisme . Ces élites , avec celles que le populisme saura dégager en son sein , seront les futurs grands hommes de ce pays ,ceux qui cessant de mépriser le populisme du peuple , sauront traverser avec lui ce moment indispensable à une recomposition politique. A la différence de 1940, ces élites ne mettront pas leur vie en jeu , mais seulement leur carrière et leur respectabilité « morale » aux yeux des chiens de garde du « gaucho-européisme » . Il n'est question que de courage moral et intellectuel aujourd'hui, et pas encore de courage physique , même si cela peut venir . Comme en 1940, il s'agit pour chacun de résister à la place qui est la sienne, et de reconnaître dans l'énergie particulière et l'intelligence de quelques-uns , les grands hommes qui sauront conduire le peuple sur un nouveau chemin . Ce chemin n'est tracé , c'est au peuple et aux grands hommes qui ne manqueront pas de renaître en son sein de le découvrir . "

Écrit par : alain21 | 12/06/2013

Alain

Et voilà, c'est malin, encore un bouquin à ajouter aux centaines que j'ai déjà en retard. :-)

Blague à part, oui, c'est bien vu de la part de Coussedière qui, comme Guilluy, fait partie de ceux qui à gauche ont perçu l'existence de ce populisme si décrié par nos élites et qui est, dans son essence, bien au-delà du clivage gauche-droite.

J'ai cité récemment, je ne sais plus où, le lien Novopress que vous donnez.

Sinon, il y a ça, aussi :

http://www.enquete-debat.fr/archives/vincent-coussediere-le-populisme-cest-le-retour-du-refoule-des-peuples-41850

(je ne recommande pas le site de Jean Robin, mais c'est une autre histoire)

... et ça :

http://ripostelaique.com/eloge-du-populisme-de-vincent-coussediere-un-homme-de-gauche-rend-hommage-a-rl.html

Écrit par : Boreas | 12/06/2013

Coussedière a l'avantage sur Guilluy ou d'autres analyses venant de la gauche , c'est de parler d'"identité" (même s'il ne l'appelle pas ainsi (il parle de similitude) et rejette même le terme d'identité , sans doute pour ne pas effrayer trop ses lecteurs de gôôche) .

Cela donne des passages , comme celui repris en partie dans l'article de Metapo Infos
http://metapoinfos.hautetfort.com/archive/2012/05/24/eloge-du-populisme.html

"C'est pourquoi le populisme ne se caractérise pas par le rejet des immigrés , comme on le répète bêtement , mais par le rejet de l'importation de certaines coutumes de la culture d'origine , si celles-ci s'avèrent incompatibles avec la sociabilité à laquelle on tient

"Il faut s’arrêter un instant sur l’expression des adversaires de l’immigration, qui caractérisent celle-ci comme une immigration “de peuplement”. On s’accorde généralement à faire de 1974 un point de bascule quant à la nature de l’immigration, par l’effet du regroupement familial. On passa alors de l’immigration provisoire d’individus, dont les motifs étaient économiques ou de refuge (asile politique), à une immigration d’implantation. Si l’expression “immigration de peuplement” est plus juste encore que ceux qui l’emploient ne le croient, c’est parce qu’elle n’est pas seulement un phénomène quantitatif, mais un phénomène qualitatif : il s’agit effectivement de “faire peuple” à l’intérieur d’un peuple déjà existant. Ce phénomène, qui est loin d’être majoritaire, est en partie nouveau, ne se limite pas à la France, et crée de véritables diasporas à l’intérieur des pays d’accueils. C’est dans la mesure où les immigrés veulent conserver leur similitude avec le peuple du pays d’origine qu’ils refusent l’assimilation au peuple d’accueil, et cela parce qu’il est impossible d’être similaire à deux modèles contradictoires. Il est curieux que l’on déplore comme “populiste” l’attachement du peuple d’accueil à sa similitude, et que l’on encense l’attachement des immigrés à la similitude de leur peuple d’origine.” (p 63-64)

Et puis désolé d'avoir allongé la liste des bouquins .... ;-)

Écrit par : alain21 | 12/06/2013

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