09/02/2013
Apocalypse 2013
Lisez ça, aussi, tiens.
00:54 Écrit par Boreas dans Crise, Economie, Politique, Propagande, Psychologie, Société | Lien permanent | Tags : jean-michel groven, mondialisation, inégalités, déclin, pensée, inquisition, libre-échange, protectionnisme, immigration, pensée unique, bien-pensance, politiquement correct, bonne conscience, élites, instruction, hyperclasse, frontières, salaires, effondrement, endettement, croissance | 
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Commentaires
Les formidables gains de productivité dues à la mécanisation de l'agriculture ont complètement modifié les structures de notre société et crée un peuple de déracinés ( au sens propre du terme) .
Ecouter "La Montagne" de Jean Ferrat (1964) .
Regarder le début de "Mélodie en sous sol " (1962)de Verneuil sur des dialogues d'Audiard
http://www.youtube.com/watch?v=fEsjb1UBV70
Le personnage interprété par Jean Gabin découvre à sa sortie de prison la nouvelle France : les vacances à crédit , les grands ensembles à Sarcelles. Bon, il y a encore que des FdS dans les trains de banlieue mais il y a déjà quelques immigrés ( européens ( des ouvriers portugais au terrassement) . Seulement , on sent bien que déjà l'époque change.
D'ailleurs , une bonne partie du cinéma de cette époque (Audiard, Lautner .....) est empreint d'une certaine nostalgie devant le changement ; ceci est résumé par Madame Mado des tontons flingueurs et son furtif du dimanche ...
"MONSIEUR FERNAND : Le furtif ?
MME MADO : Le client qui vient en voisin : bonjour mesdemoiselles, au revoir madame. Au lieu de
descendre maintenant après le dîner, il reste devant sa télé, pour voir si par hasard il serait pas un peu
l'homme du XXème siècle. Et l'affectueux du dimanche : disparu aussi. Pourquoi ? Pouvez vous me le dire ?
MONSIEUR FERNAND : Encore la télé ?
MME MADO : L’auto Monsieur Fernand ! L'auto !"
La télé , l'auto ; les habitudes comme l'époque change .
Pour revenir à l'entretien , je ne crois que tout faire remonter à 1968 soit toujours très pertinent : 1968 est à la fois un aboutissement et un début ; l'aboutissement de l'exode rural et le début de la diffusion de l'idéologie libérale-libertaire qui va aussi bouleverser le pays , en promouvant notamment l'immigration et en abattant très régulièrement une à une toutes les institutions sociales .
Écrit par : alain21 | 09/02/2013
Écrit par : EPOC | 09/02/2013
Écrit par : hugues capet | 10/02/2013
Maintenant on fais quoi concretement ?????? pour changer tout se bordel.
Car OUI je suis optimiste, je suis REALISTE je ne veux que TOUT changer.
Écrit par : libherT | 10/02/2013
Monsieur Groven illustre assez bien la complexité de la situation actuelle et la résurgence de réactions contre l'élite, contre le dogme néo libéral, en périphérie sinon au coeur même de l'élite... Certes sa pensée peut sembler confuse mais la confusion de son argumentaire est, à mon avis, corolaire à la soudaineté de sa prise de conscience. Et, à mon avis aussi, son livre lui aura servi à structurer cette lumineuse affluence conscientielle. Que des personnes telles que lui commencent à cheminer sur des pentes "Draciennes" ou "Michéaesques", c'est une bonne nouvelle en soi ; surtout pour les activistes "d'en-bas" car aucune praxis n'est possible sans une translation entre élite et masse.
Reste que Monsieur Groven a encore un peu de chemin à faire...
Déjà c'est un keynésien et donc, comme Paul Krugman ou Joseph Stigliz, il doit penser que la solution aux problèmes de la croissance existe et qu'elle passe par plus d'égalitarisme et de redistribution pour alimenter la machine ad libitum etc... ce qui est un gageure car notre modèle de développement souffre de maux plus originels et plus naturels sur lesquels les keynésiens font, comme les libéraux ou les marxistes, l'impasse. Certes, sa critique du libéralisme est opportune mais il manque du fond, il manque une analyse acérée sur les effets de la croissance et du productivisme sur les ressources. Il manque un regard critique et éclairé sur les contingences pétrolifères de cette croissance et sur les limites de plus en plus constatables contre lesquelles ces contingences se heurtent, avec les conséquences inévitables que cela va engendrer pour tous.
C'est ce qui est bien dommage dans la science économique, ce mépris de ce qui la fonde, c'est à dire la Nature. Ils sont tous passés à côté. Ils pensent tous que l'exploitation de la Nature peut s'accomplir indéfiniment sans incidences sur nos vies... je crois que c'est ce qui nous perdra. Enfin bon, souhaitons que Monsieur Groven, qui a pris d'excellents chemins, se mette à lire Nicholas Georgescu-Roegen, Serge Latouche, Alain de Benoist, Jacques Ellul, Jean-Marc Jancovici, Michéa, Lasch, Drac, Heineberg et aussi Braudel (pour saisir le concept de Weltwirtschaft et les liens qui unissent économie monde et ressources naturelles).
Pour le reste, c'est à dire sur les conséquences du délire des hyper croissants néo libéraux en terme social et sociétal, il marche dans les pas de Michéa, Drac, Lasch, qui sont aussi les nôtres désormais... donc il a simplement tout juste ! :)
Écrit par : Eisbär | 11/02/2013
CA PUE !
Écrit par : ggggggggggg | 04/03/2013
Une chose est sure en tout cas : con, vous ne l'êtes pas "crypto", vous.
Écrit par : Boreas | 04/03/2013
Cela fait quelques temps que vous n'avez pas publié un article, je suppose que vous devez être fort occupé.
Au plaisir de vous lire
Écrit par : hugues capet | 08/03/2013
Votre pseudo m'a inspiré, aujourd'hui ;-) .
Écrit par : Boreas | 09/03/2013
Les commentaires sont fermés.