29/10/2011
Bimbo sublime
Pas de panique, sur le blog ; DSK est attaché dans la cave...
16:39 Écrit par Boreas dans Musique | Lien permanent | Tags : bimbo, sublime, christina aguilera | Facebook | | Imprimer | |
28/10/2011
Marre de l'économie ?
La crise ? La crise ? Mais c'est toujours la crise ! La vie entière est une crise. C'est « l'inconvénient d'être né ».
Vous en avez assez qu'on ne vous parle plus que de l'explosion prétendument imminente de la « zone euro » (comme si ce n'était pas assez la zone comme ça...) ?
Ça vous fait bâiller que les médias débiles des vendeurs de « temps de cerveau disponible » n'aient plus à la bouche que les montants astronomiques de la dette grecque, les plans de sauvetage, les écart de taux des obligations soi-disant « souveraines » et la valse du CAC 40, quand ils n'en pipaient mot à l'époque, pas si lointaine, où vous, vous connaissiez déjà tout ça par coeur ?
Parce qu'en plus, ces clowns, bien dressés à coups de pubs Coca Connard, ils oublient toujours l'éléphant au milieu du couloir : vous savez, les grands patrons de New York et de la City, les mafiosi, les dealers de billets verts tout frais sortis de la planche à imprimer et de CDS adossés à l'air du temps, c'est-à-dire au vide sidéral d'une production si délocalisée qu'elle est partie en voyage sur le Styx...
Ils ne disent pas le quart de la vérité et cette vérité est si déformée, si commanditée, que leur matraquage racoleur finira par abrutir jusqu'au plus dopé des traders (vous me direz, on n'abrutit pas les abrutis...).
Dans ce brouhaha incantatoire de banquiers interlopes, de politicards demi-mondains et de vraies putes journalistiques, on finirait presque par se demander ce qui peut bien nous rester, à nous les proscrits, les interdits de parole, les pestiférés « fâââchistes », à part sortir le flingue virtuel de nos piaffantes velléités révolutionnaires et défourailler dans le gras de tous ces histrions communicants pour leur apprendre à fermer leurs mouilles.
Eh ben, mes camarades, c'est comme la pluie. On attend un peu, et le soleil reparaît. Toujours. Bon, perso j'aime la pluie, donc ce n'est pas une image idéale, mais pourtant c'est aussi simple que ça.
Donc, on attend. De préférence, comme c'est l'automne, au coin du feu, tous instruments d'abrutissement médiatique éteints ou lancés à les écrabouiller, depuis belle lurette, dans le conteneur à ordures dont ils n'auraient jamais dû sortir, et on se prélasse un peu. Avec une jolie femme ou, faute de grive, avec une tablette de chocolat noir aux noisettes et une bonne bouteille de Corbières. Et des bouquins. Et même de la musique.
Bah oui, l'action, ce n'est pas toujours de se remuer. Ce qui manque aujourd'hui, c'est plus souvent la réflexion (sans parler de la pensée), la tranquillité, la sensualité, et le silence. Et pourtant, on dit « se cultiver » et moi, ça m'évoque davantage les labours, l'odeur de la terre et de la sueur, l'effort du paysan et du petit hobereau sur les paysages français, que le smokinge à l'opéra ou les tortillages de cul aux vernissages d'art contemporain...
A propos, un bon feu, c'est facile à faire. Une jolie femme, des tablettes de chocolat et des bouteilles de Corbières, c'est facile à trouver et ça ne coûte pas cher (enfin, sauf la jolie femme bien sûr). Et des bons bouquins, d'hier et d'aujourd'hui, vous n'aurez pas assez de toute votre vie pour en lire.
Pour ma part, je préfère la compagnie d'Ernst Von Salomon à celle de Jacques Attali, celle de Dominique Venner à celle de Marc Fiorentino et celle de Jure Georges Vujic à celle de Herman Van Rompuy.
Vous pouvez aussi écouter ça, par exemple, c'est tellement équilibré que ça vaut presque le silence :
Aaaaahhh... Ça va déjà mieux, non ?
01:28 Écrit par Boreas dans Crise, Culture, Economie, Géopolitique, Histoire, Identité, Littérature, Musique, Propagande | Lien permanent | Tags : ernst von salomon, dominique venner, jure georges vujic, bouquins, coin du feu, jolie femme, chocolat, corbières, bach, violoncelle | Facebook | | Imprimer | |
18/10/2011
Fleur d'Ecosse, contre l'ennemi anglais
Le 17 mars 1990, une fière équipe d'Ecosse de rugby à quinze remportait le Tournoi des Cinq Nations et, par la même occasion, le grand chelem, en battant (13 à 7) les arrogants Anglais qui, comme à la bataille de Bannockburn les 23 et 24 juin 1314, étaient venus persuadés de leur supériorité.
Ce 17 mars 1990, à Edimbourg, tout un stade chanta le Flower of Scotland, référence explicite à cette victoire historique. Ce chant est officieusement devenu l'hymne national écossais, après des générations d'humiliants God save the king (ou the queen).
Il n'a toujours pas accédé au statut d'hymne officiel, mais quelque chose me dit que cela pourrait bientôt changer... A bas l'Angleterre coloniale ! End London rule !
O Flower of Scotland
When will we see
Your like again,
That fought and died for
Your wee bit hill and glen,
And stood against him, (England!)
Proud Edward's Army
And sent him homeward
Tae think again.
The hills are bare now
And autumn leaves lie thick and still
O'er land that is lost now,
Which those so dearly held,
That stood against him
Proud Edward's Army
And sent him homeward
Tae think again.
Those days are past now
And in the past they must remain
But we can still rise now,
And be the Nation again
That stood against him (England!)
Proud Edward's army
And sent him homeward
Tae think again.
O Flower of Scotland
When will we see
Your like again,
That fought and died for
Your wee bit hill and glen,
And stood against him,
Proud Edward's Army
And sent him homeward
Tae think again.
Ô Fleur d'Écosse
Quand reverrons-nous
Les hommes dignes
Qui se sont battus et sont morts pour
Tes minuscules collines et vallées,
Et se sont dressés contre lui,
Le fier Edouard et son armée
Et l'ont renvoyé chez lui
Pour qu'il y réfléchisse à deux fois.
Les collines sont désertes à présent
Et les feuilles d'automne épaisses et silencieuses
Recouvrent notre pays qui est désormais perdu,
Si chèrement défendu par ces hommes,
Ceux qui se sont dressés contre lui
L'armée du fier Edouard
Et l'ont renvoyé chez lui
Pour qu'il y réfléchisse à deux fois.
Désormais, ces temps sont du passé
Et dans le passé ils doivent demeurer
Mais nous pouvons encore nous lever
Et redevenir la Nation
Qui s'est dressée contre lui,
L'armée du fier Edouard
Et l'ont renvoyé chez lui
Pour qu'il y réfléchisse à deux fois.
Ô Fleur d'Écosse
Quand reverrons-nous
Les hommes dignes
Qui se sont battus et sont morts pour
Tes minuscules collines et vallées
Et se sont dressés contre lui,
Le fier Edouard et son armée
Et l'ont renvoyé chez lui
Pour qu'il y réfléchisse à deux fois.
01:13 Écrit par Boreas dans Culture, Histoire, Identité, Musique, Poésie, Psychologie | Lien permanent | Tags : ecosse, bannockburn, 1314, rugby, tournoi des cinq nations, 1990, angleterre, flower of scotland, hymne, indépendance | Facebook | | Imprimer | |
11/10/2011
Solidarité
23:58 Écrit par Boreas dans Cinéma, Musique, Poésie | Lien permanent | Tags : le seigneur des anneaux, feux d'alerte, howard shore | Facebook | | Imprimer | |
17/09/2011
Jordi Savall, ou l'authenticité antimoderne
Antonio Martin Y Coll (1680-1734), La Folia (Jordi Savall, Hespèrion XXI)
03:18 Écrit par Boreas dans Culture, Histoire, Identité, Musique | Lien permanent | Tags : authenticité, antimoderne, antonio martin y coll, la folia, jordi savall, hespèrion xxi | Facebook | | Imprimer | |
08/09/2011
L'amour, le vrai
... Il n'y en a pas d'autre.
« (...)
You can't tell me it's not worth dyin' for
Tu ne peux pas me dire que ça ne vaut pas la peine de mourir pour ça
(...)
Take me as I am - Take my life
Prends-moi comme je suis - Prends ma vie
I would give it all - I would sacrifice
Je la donnerais toute entière - Je me sacrifierais
(...)
I would fight for you - I'd lie for you
Je me battrais pour toi - Je mentirais pour toi
Walk the wire for you - Ya I'd die for you
Je marcherais sur un fil pour toi - Oui je mourrais pour toi
(...) »
01:30 Écrit par Boreas dans Musique, Philosophie, Psychologie | Lien permanent | Tags : bryan adams, amour, vrai, mort, mourir, sacrifice | Facebook | | Imprimer | |
31/08/2011
Un peu de joie dans un monde trop triste
20:34 Écrit par Boreas dans Musique | Lien permanent | Tags : laura pausini, joie | Facebook | | Imprimer | |
22/07/2011
Le paradis est une femme
La sublime Laura Pausini au Stade San Siro de Milan, le 2 juin 2007, devant 70.000 personnes pas découragées par la pluie. Un autre côté de ce monde, ou comment rendre des gens heureux, plutôt que de tout détruire par manque de coeur.
01:15 Écrit par Boreas dans Musique, Poésie, Psychologie, Société | Lien permanent | Tags : laura pausini, femme, paradis, bonheur, coeur | Facebook | | Imprimer | |
15/07/2011
Il est temps de se réveiller
« Sion entend chanter les veilleurs », quatrième partie de la cantate BWV 140 « Le veilleur » de Jean-Sébastien Bach.
Kurt Equiluz, ténor. Concentus musicus de Vienne, direction : Nikolaus Harnoncourt.
23:57 Écrit par Boreas dans Identité, Musique, Philosophie, Poésie, Religion | Lien permanent | Tags : cantate, bach, veilleur, nikolaus harnoncourt, concentus musicus | Facebook | | Imprimer | |
08/07/2011
Londres, ville sans âme
C'est l'Écossais Gerry Rafferty, disparu il y a six mois, qui le disait ("It's got so many people but it's got no soul" : "Elle compte tellement de gens, mais elle n'a pas d'âme") dans cette superbe chanson de 1977, avec son mémorable solo de saxophone alto :
02:03 Écrit par Boreas dans Identité, Musique, Poésie, Société | Lien permanent | Tags : gerry rafferty, baker street, angleterre, londres, ville sans âme | Facebook | | Imprimer | |