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21/09/2014

Voilà ce que défendent les pro-russes en Ukraine

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L’objet de cet article n’est pas d’être exhaustif, ce serait trop long, ni de revenir en détail sur les guerres civiles atroces qui ont ravagé l’Ukraine et les conséquences politiques des deux premières famines.

Il s’agit simplement de démontrer comment une politique de remplacement migratoire a été à l’œuvre en URSS par l’utilisation de 3 famines (1921, 1932, 1946), du couple déportation-importation de populations et de prouver combien cela pèse sur la paix civile et la cohésion du pays aujourd’hui afin d‘en tirer des enseignements.

L’Ukraine est une nation martyre. Après avoir gémi sous le knout des Tsars, la révolution de février 1917 lui fait rêver à une indépendance que le chaos et l’issue de la guerre civile provoquée par le coup d’Etat bolchévique achèveront d’anéantir pour longtemps.

En effet la guerre civile « russe » voit s’affronter en Ukraine pléthore d’armées : allemande, autrichienne, rouge, russe blanche, ukrainienne nationaliste, ukrainienne anarchiste, groupes de partisans, polonaise, etc., les troupes non étrangères étant elles-mêmes divisées en factions et changeant régulièrement de camp où elles conservent néanmoins leurs habitudes de guerre très sale.

Dès 1921–1922 la famine, provoquée par la nationalisation du commerce des céréales et les réquisitions communistes, éclate dans certaines provinces d’Ukraine : Zaporojié, Donetsk, Ekaterinoslavl et Odessa (toutes ces provinces, à l’exception de Zaporojié, ont été plus ou moins secouées par les menées des séparatistes, car la population autrefois décimée y a été remplacée, par vagues successives, dans les années consécutives à cette première famine soviétique).


Celle-ci n’a pas été totalement provoquée comme le sera la deuxième, cependant comme le note l’historien Emile Thévenin, les bolchéviks l’aggravent par idéologie et l’utilisent cyniquement pour conforter leur pouvoir en s’imposant comme interlocuteurs légitimes des organisations étrangères qu’ils appellent à l’aide. Comme toujours avec le communisme, le pire restait à venir. Les Ukrainiens gênaient en URSS. Au sein même du parti, leurs voix étaient dissidentes, leurs aspirations renaissaient. Staline eut alors recours aux services de Lazare Kaganovitch pour réduire « l’indigénisation » de l’Ukraine et des Ukrainiens. Oui, l’indigénisation devait être réduite, elle le sera par le grand remplacement de l’époque. Cette fois, la famine, d’une ampleur inégalée, allait être dissimulée au monde, contrairement à la première. Ainsi, en 1930 et 1931, ce sont 30% et 40 % de la production agricole ukrainienne qui sont confisqués par l’Etat pour acquérir un capital socialiste et/ou la distribuer aux régions « méritantes » du fait de leur loyalisme. L’URSS exportera plus de 3 millions de tonnes de céréales en 1932-1933. Immonde.

Cette politique met l’Ukraine à genoux, la disette réapparaît. Elle est l’occasion, en l’amplifiant, de liquider la paysannerie, de procéder à la dékoulakisation : 2 à 10 millions d’Ukrainiens, selon les estimations (basses et hautes, les archives précises de cette périodes manquent et ne contiennent pas toutes les données, argument classique des révisionnistes qui retiennent le chiffre de 2 millions, 7 millions de victimes ukrainiennes est le chiffre admis), décèdent de la faim et du typhus, alors que l’armée encercle les villages pour les priver de ravitaillement.

Le NKVD réquisitionne encore les récoltes, empêche les mourants de quitter leurs zones de confinement-extermination et, au besoin, renvoie les évadés y périr loin des regards. L’est et le sud de l’Ukraine sont particulièrement touchés, tant et si bien que les autorités soviétiques y importent des populations du reste de l’URSS, le grand remplacement de l’époque, vous suivez… Aujourd’hui, ces régions aussi votent majoritairement pour le Parti des Régions. Le remplacement a été si immédiat, que les conséquences démographiques de la famine sont également dissimulées.

Rappelons qu’à cette époque, 18 millions de soviétiques sont envoyés au goulag, les déportations massives ne posent aucun problème au régime communiste ; ni technique, ni moral. Le génocide trouvera des complices à l’Ouest ; ainsi, le président du conseil français, Edouard Herriot, qui est promené dans des kolkhozes « Potemkine », parlera d’un pays riant et de « récoltes admirables ».

Et pour cause, le produit des confiscations est distribué aux kolkhoziens communistes, aux membres du Parti non épuré, aux familles de soldats et chiens de garde du NKVD. La famine comme instrument de punition et de récompense. La partie ouest de l’Ukraine échappe à cette terreur car, à ce moment-là, elle n’est pas sous domination soviétique. Elle est partagée entre la Pologne pour la Galicie, la Tchécoslovaquie pour la Ruthénie, et la Roumanie pour la Bucovine du nord et la partie située au sud de la Bessarabie.

En 1939, le pacte germano-soviétique permet à l’URSS de faire main basse sur la Galicie ; aussitôt le NKVD entreprend la liquidation des « nationalistes bourgeois », ukrainiens comme polonais. Les habitants d’une bande frontalière de 800 mètres [de large, incluant 9 villes] à l’est du Reich, allié de l’URSS, sont déportés par les communistes. Ainsi, 400.000 Polonais d’Ukraine et de Biélorussie sont déportés en Sibérie, des milliers d’Ukrainiens et de Polonais sont assassinés.

En 1940, la Bucovine et la Bessarabie roumaine sont annexées par l’URSS, qui déporte l’ensemble des intellectuels roumains en Sibérie. Là encore, on déplace les populations parlant la même langue que les frontaliers… pour verrouiller le paradis communiste, des fois qu’on veuille le vanter au voisin, sans doute.

L’Ukraine de l’ouest, sous occupation austro-hongroise, puis polonaise, a vu sa population ukrainienne bénéficier de davantage de libertés que celle vivant dans l’empire des Tsars : liberté politique toute relative, liberté d’entreprendre, liberté religieuse, niveau d’éducation plus élevé et propriété privée. Après la révolution, elle demeure polonaise et ne sera soviétisée qu’en 1945 (après le laps de temps de 1939-1941), ce qui la rend plus mature en matière d’opinion publique et de conscience de ce qu’elle est.

L’abrutissement communiste y étant, de surcroît, perçu comme une entreprise coloniale étrangère très brutale.

En 1945, l’Ukraine de l’ouest revient définitivement dans le giron soviétique ; en décembre de la même année, 218.865 hommes, femmes et enfants y auront été assassinés par le NKVD. 78.000 Ukrainiens sont déportés en Sibérie, et des soviétiques d’autres régions les remplacent. Il faut dire que, pendant cette période, la résistance ukrainienne a tué 35.000 soldats de l’Armée rouge et du NKVD, de quoi alimenter leur soif de vengeance sur les civils… Ainsi, l’historien Rosselli rappelle qu’à Zhovkva, 225 squelettes, dont 80 de femmes et d’enfants, tués d’une balle, furent découverts en 2002, sur les indications d’un rapport du NKVD. Les Ukrainiens et les Polonais se livrent aussi une impitoyable guerre civile, avant de s’allier, trop tard. Une nouvelle famine s’abat sur l’Ukraine entre 1946 et 1947. Et c’est encore Lazare Kaganovitch qui en est le maître d’œuvre, par les confiscations et privations-punitions.

Dans le même temps, la politique de grand remplacement s’abat sur les pays baltes annexés. A titre d’exemple, en Lettonie, entre 1945 et 1947, 500.000 civils soviétiques sont importés pour briser la résistance, faisant chuter la part des Lettons de 83 à 60% ! Les déportations permettent d’accentuer ce grand remplacement, car en restant 10 à 20 ans relégués au goulag, les indigènes, entre temps remplacés chez eux, ne peuvent démographiquement résister à l’invasion de leur sol. Lorsqu’ils reviennent, brisés, il est trop tard.

Thévenin rappelle que le rapport secret présenté au XXe congrès du PCUS, contient cet aveu terrible de Khrouchtchev : « Les Ukrainiens n’évitèrent ce sort (la déportation de l’ensemble de la population) que parce qu’ils étaient trop nombreux et qu’il n’y avait pas d’endroit où les déporter. Sinon ils auraient été déportés eux aussi »…

A ces famines, massacres et déportations, s’ajoute tout un arsenal de cruautés. L’odieux principe de responsabilité collective conduit les communistes à punir l’ensemble des familles des opposants, sur 3 générations et notamment, à séparer les enfants de leurs parents.

Ainsi, le fils du chef de la résistance ukrainienne, le petit Youri qui jusque-là vivait avec sa sœur Marika et la petite Irène Reichenberg, petite fille juive que sa mère cachait en la protégeant des nazis, fut en 1944 (date de l’arrivée des soviétiques à Lviv) – à l’âge de 11 ans – arrêté. Youri passa 46 années de sa vie en camp, prison, asile et exil soviétique ! 46 années, de 11 à 57 ans (le 2 août 1982, son cas a été soulevé à l’Assemblée nationale française ; le Quai d’Orsay avait plusieurs fois tenté d’obtenir, en vain, sa libération), pour sortir libre mais… aveugle !

Le grand remplacement soviétique permet aussi au pouvoir central de miser sur les divisions. Il demeure encore un instrument de domination. En effet, la politique de l’URSS à son éclatement, en réaction aux indépendances de l’Ukraine, de la Moldavie, de la Géorgie, fut d’encourager des forces centrifuges, des indépendances dans l’indépendance. Celles-ci permettaient au Kremlin et à l’Armée rouge d’arbitrer les conflits et de conserver une allégeance dans ces pays : Moldavie-Transnistrie, Géorgie-Abkhazie, Ukraine-Donbass-Crimée, aucun de ces conflits, parfois armés - dans les 2 premiers cas - ne sont réglés… On dresse une partie du peuple contre l’autre et, un jour, cette partie appelle le grand frère au secours contre l’autre…

Ianoukovitch fut bien l’homme-lige des maîtres d’œuvre de la satellisation de son pays. Il a instauré le bilinguisme, travesti l’histoire de l’Ukraine en défendant non seulement le passé soviétique mais en imposant la vision soviétique et tronquée de l’histoire. Sa politique de privatisation, menée dans l’opacité, a permis aux clans oligarchiques de l’est du pays de faire main basse sur l’économie ukrainienne. Ses alliés sont d’anciens communistes, des communistes tout court, des affairistes mafieux (Igor Markov, le clan de Lougansk…), des suprémacistes… En bon gouverneur colonial et de son aveu même, Ianoukovitch n’a employé pour la répression à Kiev que des militaires et policiers issus de l’est et du sud colonisés du pays. Ainsi, le 30 janvier dernier, un capitaine d’un régiment de sécurité de Lougansk (fief de la mafia et du parti des régions) décédait, à l’âge de 31 ans, d’un arrêt cardiaque dans son cantonnement de Kiev. Les autres troupes, conscientes de leur identité ukrainienne, sont jugées peu fiables par le satellite. L’utilisation de troupes composées de descendants de colons est un autre aspect du grand remplacement, qui n’est pas à négliger. Des hommes ne parlant pas la même langue que les manifestants, leur tirent plus facilement dessus.

Outre ces troupes, l’ancien pouvoir a pu compter sur les hommes de main des oligarques (tels Igor Markov, le clan de Lougansk, etc., etc.) comme escadrons de la mort (30 manifestants ont disparu en plus des 7 morts, dont l’un a été retrouvé dans un bois, après avoir succombé à ses tortures), et les hell’s angels (impliqués dans le trafic de drogue). Le 1er février dernier, 6.000 délégués des sections locales du parti communiste, réunis en assemblée à Kharkov ont « spontanément » décidé de la création de milices de guerre civile, avec le but avoué de servir de police parallèle supplétive dans la répression. Là encore, il faut regarder la vérité en face, un descendant de colon ou d’indigène lobotomisé, ne rentre pas là où est son allégeance véritable, il se bat sur la terre qu’il occupe ou convoite.

Dans les régions où dominent les tenants de l’homo sovieticus, les manifestants ukrainiens, minoritaires sur leur propre sol, ont été immédiatement dispersés avec la plus extrême violence. Depuis, des menaces sordides pesant sur l’emploi, les femmes, les filles, et les enfants, sont constamment exercées pour maintenir ces territoires hors de la souveraineté ukrainienne. Aujourd’hui, deux populations s’affrontent, le peuple ukrainien qui a survécu à ces horreurs et le peuple de l’homo sovieticus qui en est le fruit dépourvu d’identité ; l’une a un passé tragique et l’autre ignore tout du sien, l’une veut un avenir ukrainien et libre, l’autre regarde la liberté avec dédain et se situe toujours dans une posture de satellite, son allégeance est ailleurs… Deux peuples ne font pas une nation. Le grand remplacement soviétique fut un ferment d’injustices, de spoliations, d’abrutissements, de violences protéiformes et de guerre civile.

Source : France Ukraine Solidarité

Je précise que ce texte a été écrit avant les massacres de la Place Maïdan. En complément, l'essentiel d'un autre article de la même époque et du même auteur, trouvé sur Riposte Laïque (un site que je n'aime pas beaucoup, mais cela n'a rien à voir).

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[...] le site Egalité et Réconciliation ou encore des blogs nationaux-bolchéviques nostalgiques du pire des mondes, médiatisent en français les vociférations d’Evgeni Tsarkov, ex-député communiste de 2007 à 2012 à la Douma ukrainienne, et actuel premier secrétaire de la section régionale du PC ukrainien d’Odessa. Evidemment, ce sale type a le droit d’avoir son avis, et je condamne la répression socialiste française exercée ici contre des manifestants, alors que le système a les yeux de Chimène pour les pillages des colons-casseurs. Cependant, il faut raison garder, on ne peut pas mettre sur un pied d’égalité les gaz lacrymogènes des CRS et les tirs tendus à balles réelles de la police soviétique, dite ukrainienne, aux ordres du gang mafieux de Ianoukovitch, président d’Ukraine parlant russe, né soviétique en Biélorussie. Tirs qui ont fait, rappelons-le, 7 morts, des centaines de blessés et 30 disparus enlevés par des gangs mafieux agissant en police parallèle ou escadrons de la mort, pour le compte des oligarques ukrainophobes de Lougansk.

Le Parti Communiste d’Ukraine est détestable. D’abord car en Ukraine, plus encore qu’ailleurs, il ne faut pas avoir honte pour se proclamer communiste après les trois famines aggravées ou provoquées par le communisme en 1921, 1932-1933 et 1946, qui se sont soldées par des millions de morts et qui ont été un instrument de lutte contre « l’indigénisation », sic !

Mais le plus grave est qu’ici, des prétendus patriotes le relaient. Les commentaires deviennent inquiétants, tant de nombreux soi-disant patriotes acclament les remugles de ce résidu stalinien. En effet, les conséquences de ce génocide dont le parti de Tsarkov nie l’ampleur tout en déplorant que la répression n’ait pas été alors plus importante, ont été un grand remplacement qui est aujourd’hui à l’origine de la crise ukrainienne. Ainsi, les millions d‘Ukrainiens massacrés en 1932-1934 ont été aussitôt remplacés par des déplacés soviétiques d’autres régions et, notamment, de Russie. C’était en effet l’époque des grandes famines, mais aussi des grandes déportations. A la fin de la deuxième guerre, cela a été aggravé, entre 1945 et 1975 par l’installation massive de retraités de l’armée rouge et du sinistre NKVD ainsi que de leurs familles, sur tout le littoral ukrainien, afin de le coloniser et de diluer la résistance ukrainienne par des éléments sûrs. Et aujourd’hui beaucoup de ces déracinés, décérébrés du Donbass, d’Odessa et d’ailleurs, descendants de l’homo sovieticus analphabète et ivrogne, ignorant même de quelle région venaient leurs grands-parents, ne sont ni ukrainiens ni russes, mais se tournent plus volontiers vers Moscou, par unité linguistique et réflexe soviétique de déraciné colonial. Fruits pourris d’un grand remplacement, les communistes ukrainiens sont un affreux mélange de totalitarisme rouge et de capitalisme mafieux.

En effet, Ianoukovitch, dans ses campagnes de privatisation, a favorisé la nomenklatura et la mafia issue des anciennes « élites » (enfin, si on peut parler d’élites dans ce cas…) soviétiques. Ces oligarques ayant appris le libéralisme dans les caricatures marxistes, en appliquant un programme qui ferait frémir les « manchestériens » du 19e siècle. Le PC ukrainien et la télé soviétique qualifient généralement les résistants ukrainiens d’extrémistes, mais déjà les communistes sont eux-mêmes des extrémistes… Et regardons, par exemple, à qui ils sont alliés, outre des sortes de cosaques et suprémacistes sans doute plus extrémistes encore. A Odessa, là où sévit le camarade Tsarkov, celui-ci a pour allié un certain Igor Markov, homme d’affaire louche, incarcéré pour malversation et corruption.

Tout d’abord élu du Parti des Régions (le parti séparato-irrédentiste de Ianoukovitch), vaguement communiste, Markov devient nationaliste grand-russe, enfin nationaliste soviétique, car je ne veux pas faire insulte aux Russes qui souffrent également de cette politique très coûteuse pour eux. Donc, Markov quitte le Parti des Régions, continue ses « affaires » et trafics et fonde un groupuscule, toujours néanmoins allié du parti des régions et du PC, le parti Rodina, qui est en fait un groupe de brutes et de repris de justice qui terrorisent les commerçants et les retraités ukrainiens par le racket, et les étudiants dès lors que ceux-ci osent affirmer le caractère ukrainien d’Odessa. Le pouvoir local étant entre les mains du Parti des Régions, la police corrompue et aux ordres laisse faire. Pour preuve, je vous invite à regarder cette vidéo qui devient terrible, où on voit Markov et ses hommes (dont l’un porte un magnifique tee-shirt rouge marqué CCCP) disperser violemment un rassemblement pacifique et laisser un homme pour mort (pris de convulsion et baignant dans son sang), en serrant la main des policiers en uniforme présents sur place, avant de quitter les lieux.

Cela soulève ces questions : comment ne pas faire un parallèle avec la complicité, ici plus douce mais réelle entre les racailles, les non moins racailles antifas (chargés de faire dégénérer les rassemblements en les attaquant) et le pouvoir socialiste et ces mafieux-gauchistes grands-remplaceurs qui agressent des patriotes à Odessa ? Comment peut-on dénoncer l’impérialisme et soutenir les tenants d’un autre impérialisme ? Comment peut-on lutter contre la perte d’identité et en soutenir les symboles vivants là-bas ? Comment peut-on dénoncer l’oligarchie et soutenir celle du clan mafieux de Lougansk ? Comment peut-on lutter contre la falsification de notre histoire et défendre la falsification négationniste soviétique de l’histoire ? En étant soit un idiot utile soit un vendu… Et nous ne serons jamais ni l’un ni l’autre.

Commentaires

Excellent rappel historique, qui explique aux amnésiques volontaires ou involontaires l'origine des fameuses références qui les dérangent.

"comment ne pas faire un parallèle avec la complicité, ici plus douce mais réelle entre les racailles, les non moins racailles antifas (chargés de faire dégénérer les rassemblements en les attaquant) et le pouvoir socialiste et ces mafieux-gauchistes grands-remplaceurs qui agressent des patriotes à Odessa ?"
Pour illustrer ton propos:

http://lamouettejoviale.files.wordpress.com/2014/09/russian-antifa.jpg?w=500&h=272

Écrit par : Carine | 21/09/2014

Bonjour,

Dans quelle source historiographique peut-on retrouver tous les chiffres et fais précis cités dans votre article ?

Merci pour votre travail de réinfo.

Écrit par : Julien | 21/09/2014

Bonjour Julien.

L'auteur cite plusieurs historiens, mais je pense qu'il s'est beaucoup fondé sur :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Livre_noir_du_communisme

... voire sur :

http://www.garethjones.org/soviet_articles/soviet_articles.htm

Écrit par : Boreas | 21/09/2014

Marianne en avait parlé en décembre 2013, pour expliquer pourquoi l'est ukrainien est autant russophone:

http://www.marianne.net/Holodomor-un-genocide-oublie_a234589.html

Écrit par : benoit | 22/09/2014

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