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26/12/2012

Les fantasmagoriques pouvoirs de la CIA

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« Les Etats-Unis n’ont absolument aucun besoin de la CIA pour financer la logistique de divers groupes dont l’action peut, à court ou moyen terme, servir leurs propres objectifs. Les ONG y pourvoient déjà largement, à elles seules, et sans même avoir à en référer au Département d’Etat.

Lorsque le Département d’Etat lui-même s’engage, c’est généralement lorsque la voie est libre, et la cause entendue. Et plus encore concernant la présidence…

A qui [voudrait-on] faire croire que si la CIA avait infiltré l’Albert Einstein Institute, elle exposerait ses membres aussi facilement en pleine lumière, sous les regards accusateurs de tous les paranoïaques de la planète en donnant à ceux-ci le pouvoir de la contrer [...] facilement [...], mettant ainsi en péril la “bonne foi” – et les Américains sont ou plutôt étaient jusqu’à une certaine époque sourcilleux sur l’engagement de ce qu’ils estiment être leur bonne foi – de ce Département d’Etat ?

En 2001 et jusqu’à 2003, les Etats-Unis jouissaient encore de la confiance d’une majorité de la planète. Les militants patriotes sonnant le tocsin n’était pas si nombreux mais au moins la qualité était au rendez-vous : ils n’usaient que rarement et très prudemment de la grosse truelle estampillée CIA pour boucher les trous de leur construction analytique. Aujourd’hui elle est malheureusement la norme combien même la somme de documentation à disposition est bien plus imposante et directement disponible qu’elle ne l’a jamais été…

Concernant l’appartenance réelle, éventuelle, supposée ou simplement fantasmagorique de Robert Helvey à la CIA, le problème essentiel est que [certains vivent] cette question dans l’illusion de James Bond, super-espion omniscient et omnipotent qui peut remplir à lui seul toutes les tâches dévolues aux diverses strates d’un service secret qui n’existe qu’au cinéma.

Le malheur est que cette base (retraité de l’US Army + ONG = CIA) se révèle bien trop fragile pour supporter tout le poids d’un si imposant échafaudage : on n’use pas aussi facilement de la CIA pour simplement remplir les blancs d’une construction conceptuelle aussi branlante. A Paranoïaland, au Pays du Grand N’importe Quoi, peut-être mais certainement pas dans le monde réel !

Parle-t-on vraiment d’un service secret dans [la] perception assez personnelle [que certains ont] de la CIA ?

Dans l’expression “service secret”, le sens du mot “secret” semble visiblement [leur] échapper. Dans le cas de Robert Helvey, entre “services secrets” et “activités publiques”, ne [voient-ils] pas comme une sorte de contradiction ?

Au vu des méthodes habituelles de ce service qui se sont souvent terminées en fiasco, en “remèdes pires que le mal”, ou en simples activités criminelles, on pourrait même considérer avec un peu de jugeotte, que moins la CIA s’impliquera dans une action décisive et plus cette action aura des chances d’atteindre des objectifs à court terme.

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