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05/07/2014

La Révolution Conservatrice, modèle de troisième voie

A lire ou relire ici, les deux articles fondamentaux de Robert Steuckers et Luc Pauwels sur la Révolution Conservatrice, remontant à 1989 mais totalement intemporels.

L'étude d'Alain de Benoist sur la RC en France est également indispensable.

Je vous recommande enfin la lecture de ces articles, sur Ernst Jünger, Arthur Moeller van den Bruck et autres figures de la RC, ainsi que de ceux-ci sur Friedrich-Georg Jünger, Walter Flex, les mouvements völkisch et bündisch, etc.

Vous en aurez pour un bon moment, mais cela en vaut vraiment la peine.

Commentaires

Je suis désolé Boreas, mais vous ne plaidez pas en votre faveur avec la RC. Tout ce qui passe par ce prisme aujourd'hui donne raison aux pro-russes.
Et ceux qui ont rêvé d'une alliance "prusso-bolchévique" sont: soit passés au KPD soit le NSKD. ça c'est pour les politiques les autres, ben ils ont subit.
Le problème n'étant pas le choix en soit mais la perspective. Comme si le kommintern allait favoriser une lutte de libération nationale. Comme si Staline, tyran parmi les tyrans aurait accepté un partage du gâteau. Ces gens se sont trompés, pas sur le fond mais parce que la période n'était pas propice.
C'est bien en ça que les "communistes" français Doriot, Marion, Barthélémy..., par une crise interne et stratégique ont compris que seul Moscou décidait...que la France il n'en avait rien à cirer. C'est le début de la prise de conscience de qu'était le bolchévisme. D'où la création du PPF.
Pour Poutine c'est la même chose, il n'en a rien à cirer des fafs, mais s'il peut se payer une comm à pas cher, il le fait. Et le moins qu'on puisse dire c'est que ça marche. Et surtout il n'en a rien à cirer des patriotes ukrainiens. Le fort qui aurez pu tirer un trait sur le passé, leur tendre la main, a préféré leur coller un flingue sur la tempe. Quel beau résultat!
(je ne sais pas si vous connaissez :http://anton-shekhovtsov.blogspot.fr/)


L’extrême droite française est la seule (pratiquement), à cause de l'Algérie à ne pas avoir été séduite par les sirènes soviétiques. De Remer à Thiriart, de Yockey à certains éléments indépendantistes, beaucoup de NR européens feront le choix de" l'étoile rouge face plutôt que les bérets verts", transposant l'amour secret de Drieu la Rochelle pour le Stalinisme; on paie les pots cassés de calculs politiques qui aujourd'hui, mécaniquement, ne plaide pas en faveur des ukrainiens. C'est bien dommage! Leur faiblesse (supposée), une Ukraine convoitée par l’occident autant que par "l'Eurasie" leur permettrait de disposer des meilleures conditions, éviter un Yalta de l'Ukraine, jouer des antagonismes américano-russes.

C'est vous qui disiez: qu'Alain de Benoist était très bon dans l'histoire des idées, pas pour le reste. Je crois que pour la RC c'est pareil, en tout cas, pas au moment où elle a été pensée.


Mon avis c'est qu'à jouer au plus dissident, on finit par devenir grotesque, ne prêtez pas le flan aux grand révolutionnaires et aux calculs. On finit de toutes façon par être le fasciste ou le bourgeois d'un autre. C'est ainsi, moi en tout cas je veux plus jouer aux étiquettes, ça m'épuise, et ça nourrit les "no-life".

Écrit par : DolFuSa | 05/07/2014

DolFuSa

Votre vision de la Révolution Conservatrice me paraît très caricaturale.

Vous n'y voyez, semble-t-il, que certains éléments "nationaux-bolchéviques".

La RC, c'est bien plus vaste que cela. Je renvoie aux éléments donnés dans ce billet.

Écrit par : Boreas | 05/07/2014

Elle n'est pas caricaturale. J'ai dévoré beaucoup des différents ouvrages ou articles à ce sujet. Tout renvoie vers un tropisme russe, par rejet de l'occident (composante NR et NB souvent liée d'ailleurs: Paetel,Niekisch,Strasser,Van den Bruck pro-russe mort avant la prise de pouvoir définitive de Staline, Junger tête de pont entre tous les composantes)
La seule et unique composante de la RC qui ne soit pas touchée par ce phénomène est la composante Völkisch.
Mais elle est très peu évoquée par peur de coller à certaines composantes proches du régime NS. Et ce même si elle ne peut en aucun cas résumer le IIIème Reich ou être strictement assimilée.
D'où cette fixette sur les autres courants plus présentables.

Toutefois j'ai acheté le bouquin en question, je ne l'ai toujours pas lu. Il y a beaucoup de noms que je ne connaissais pas. Pour le reste j'évoquais les plus cités dans les ouvrages. Je veux bien croire qu'il y en ait bien d'autres.

Écrit par : DolFuSa | 06/07/2014

Pardon, mais je maintiens qu'il est caricatural de vouloir faire de la RC un simple rassemblement de pro-russes et donc, à l'époque, de partisans d'une union avec l'URSS à une époque où, d'ailleurs, on ne savait presque rien des crimes soviétiques ! La RC est très loin de se résumer à l'activisme politique de certains nationaux-bolchéviques dans les années 20 et 30...

C'est oublier le caractère protéiforme de ce qui n'est pas un mouvement unifié ni même un mouvement politique, et c'est oublier, surtout, ses fondateurs. C'est oublier, notamment, que la RC doit son nom à Dostoïevski via Moeller van den Bruck, lequel avait fondé le Club de Juin hostile tant au libéralisme qu'au communisme. Et ce n'est pas parce que Moeller a accepté de dialoguer avec Radek qu'il a adhéré au bolchévisme :

http://www.scriptoblog.com/index.php/notes-de-lecture/histoire/115-arthur-moeller-van-den-bruck-par-a-de-benoist

Comme le dit Michel Drac, l'ouvrage "Le Troisième Reich" de Moeller (1923 - rien à voir avec le régime d'Hitler) "a failli s’intituler « la troisième voie ». C'est-à-dire : au-delà du capitalisme libéral et du marxisme. Ou bien encore : « le troisième plan » - le plan supérieur à l’économique et au politique où les contradictions entre société et Etat s’abolissent."

Idem, chez Oswald Spengler, par exemple dans son livre "Prussianité et Socialisme" (1919) :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Oswald_Spengler#Prussianit.C3.A9_et_socialisme

http://www.scriptoblog.com/index.php/notes-de-lecture/histoire/226-le-declin-de-loccident-forme-et-realite-oswald-spengler

http://vouloir.hautetfort.com/archive/2009/11/16/os.html.

Donc, il est facile de refaire l'Histoire avec le recul de ce que nous en savons aujourd'hui mais à l'époque, la RC est partie de gens chez qui la critique du communisme, voire le combat contre lui, notamment au sein des Corps Francs comme chez Ernst Von Salomon, était tout simplement radicale et sans ambiguïté.

A contrario, si ensuite, des personnes comme Otto et Gregor Strasser, Karl Otto Paetel et Ernst Niekisch, issues de la gauche et/ou, pour les deux premiers, membres du NSDAP avant de rompre avec lui pour retourner à un activisme plus NR ou NB voire se faire assassiner, ont joué un rôle politique, il ne faut pas oublier, là justement, l'ambiguïté de leurs rapports au communisme et notamment, l'anti-marxisme et l'anti-internationalisme de Niekisch par exemple (avant de devenir pleinement communiste en 1945, mais c'est une autre histoire où interviennent les épreuves qu'il a traversées dans sa confrontation avec l'hitlérisme - Ernst Jünger a dit de lui : "la biographie de Niekisch est typique d'un homme assis entre toutes les chaises, et finalement sur celle de sa cellule dans la prison de Brandebourg" !).

En tout cas, ces activistes ne sont pas les auteurs des principaux fondements théoriques de la RC et n'en sont donc pas spécialement représentatifs, même si l'on ne peut nier qu'elle les ait influencés. Il me paraît néanmoins complètement erroné d'affirmer qu'ils incarneraient la RC.

Quoi qu'il en soit, leur sincérité n'est pas en cause. Robert Steuckers explique bien comment le NSDAP d'un côté, et les communistes de l'autre, ont exploité l'animosité élitiste et identitaire des anciens combattants de la première guerre mondiale et des Corps Francs contre le bourgeoisisme, pour les attirer dans quelque chose qui n'était jamais fidèle à leurs réelles aspirations et les ont utilisés, dans un sens comme dans l'autre, à des fins politiques de bas niveau, dans le cadre de mouvements de masse éminemment critiquables mais au travers desquels les intéressés pouvaient croire qu'ils feraient avancer leurs propres idées.

Il est bien évident, à cet égard, que l'insertion dans des structures organisées existantes, nationalistes ou socialistes, vers lesquelles tendront les anti-libéraux selon la dominante, nationaliste ou socialiste, des préoccupations des uns et des autres, est toujours plus facile que la création d'une troisième force correspondant pleinement à leurs objectifs complets. En ce sens, il est aisé de critiquer l'évolution de ces gens, vue depuis notre poste d'observation abstrait des contingences de leur époque, mais in situ elle est compréhensible et je pense qu'on peut dire qu'ils ont été escroqués sans qu'on puisse leur reprocher d'avoir été particulièrement naïfs. L'intérêt de l'analyse actuelle de leurs échecs, est qu'elle doit nous conduire à ne pas répéter les mêmes erreurs. Quant aux fondements idéologiques de la RC, ils restent parfaitement valables et n'ont pas été contredits par la réalité. La RC n'a, de toute façon, pas trouvé son incarnation politique et en est restée au stade des objectifs restant à atteindre. Comme l'écrit Luc Pauwels : "Sous sa forme pure, la RC est toujours restée au stade de la formulation théorique." Son article est d'ailleurs très intéressant, en ce sens qu'il montre que la RC n'est ni spécifiquement allemande, ni surtout achevée, et que la troisième voie, vaste mouvement de fond, est en théorie LA solution pour l'Europe. Manque son application en pratique.

Quant aux frères Jünger, clairement anti-hitlériens, et pour ce qui est particulièrement de Ernst, il ne faut pas oublier, par exemple, que son "Sur les falaises de marbre" est en réalité une allégorie anti-stalinienne ; par conséquent, ses rapports, essentiellement intellectuels et philosophiques, avec Niekisch par exemple, ne sont pas susceptibles d'interprétation dans un sens national-bolchévique, le concernant.

Je précise, pour terminer, qu'à titre personnel j'ai toujours été plutôt russophile et que, si j'ai découvert récemment, à la lumière de l'actuelle crise ukrainienne, que derrière le paravent d'une habile propagande depuis des années, Poutine est en réalité une crapule nuisible au peuple russe, cela ne remet aucunement en cause ma sympathie envers celui-ci, ni ma conviction que l'Europe politique devra intégrer la part européenne de la Fédération de Russie.

Écrit par : Boreas | 06/07/2014

Mon avis est que qu'il est impossible de faire parler les morts sur la situation actuelle. La RC telle qu'elle a existé ne peut pas être la même aujourd'hui.
Personnellement, j'ai fait une croix sur les "penseurs" plus ou moins proches du GRECE depuis que le chef est devenu Chauprade (il serait pas un peu maghrébin, celui-là? En tout cas, bien basané), porte parole quasi-officiel du Kremlin . Par curiosité, je conseille de jeter un oeil sur le site Réalpolitik , c'est effarant ! On croirait vraiment que c'est la chaîne officielle de Poutine, je n'exagère pas... Notez que je l'ai qualifié de "porte parole" mais je devrais dire "valet" ; le terme me paraît plus approprié.
On pourra, aussi, "s'amuser" à regarder qui sont les membres de Réalpolitik. Puis faire des liens et voir qu'ils sont loin d'être des gens "hors système".
Exemple : H. Juvin (dont j'étais à deux doigts d'acheter le bouquin ; je m'en suis abstenu suite à la crise ukrainienne) qui vient de se voir offrir une tribune dans le Figaro, dans laquelle , évidemment il évoque l'Ukraine, très habillement car ces gens sont intelligents et s'exprime parfaitement (mais on voit clairement où ils veulent en venir, pour qui connait un peu les dessous de l'affaire, comme nous ici présents sur le blog de Boréas). Juvin a aussi ses entrées ses entrées sur France Culture (cf l site Réalpolitik, encore)
Exemple : P. Conrad, proche de B. Lugan et JY Le Gallou, lui même fondateur de Polémia, fondation qui s'est fortement rapprochée de la clique à Soral - Mbala Mbala (cf les soutiens cités en début des bobards d'or : E&R en est).
La connexion est facile avec Alain de Benoist (Polémia n'oublie aucun articles et livres dudit De Benoist).
Ne parlons pas des illuminés P. Vial ou G. Faye.
Bref, puisqu'on est sur le blog intitulé "vers la révolution", je crois qu'il va falloir faire de toute urgence une véritable révolution intellectuelle. Tirer un trait sur toutes les publications de ces imposteurs (je m'attèlerai à en faire une liste et à dire pourquoi ce sont des imposteurs. Travail long, mais indispensable) . Et s'appuyer sur des pays tels que l'Ukraine, les Pays Baltes, la Pologne, et tous ceux qui ont connu l'URSS et connaissent ses méthodes.

Attention, ça ne veut pas dire qu'il faille faire une croix sur d'excellents auteurs tel Spengler ou Jünger . Il faut juste se méfier de ceux qui s'en réclament les héritiers.

Noter que les personnalités du GRECE qui ont soutenu l'Ukraine, par exemple Pascal LASSALLE http://fr.novopress.info/157420/russie-sapproprie-historiquement-lukraine-pascal-lassalle/ ont été éjectés des sites identitaires désormais sous le contrôle des sus-nommés (Ahhh, Xavier Moreau, le plus poutinolâtre des poutinôlatres... Voir son livre vendu sur... Amazon, société américaine. La fermeture de son site "ProRussiaTV lui a laissé le temps de pondre un bouquin à la gloire de son maître. Il me fait pitié cet imbécile)

Tout cela est navrant, mais il faut reconstituer une base solide, saine et européenne. Et lorsque je vois des sites comme celui de Symmaque ou Underworld, je me dis que c'est tout à fait possible. Je pense aussi que l'on pourra peut-être compter sur de jeunes identitaires dynamiques et pas encore formatés par les cercles Lepénisto-Poutiniens . A ce propos, a-t-on des nouvelles de Damien Rieu (qui s'était rendu en Ukraine)?

Écrit par : Thomas R | 07/07/2014

Le GRECE est effectivement formolisé depuis la fin des années 1980...

Toutefois, quant à dire que Chauprade serait le "chef" de la tendance "GRECE" actuelle, cela me paraîtrait un peu excessif.

Pour ce qui est de Juvin, il est très intelligent, a effectivement ses entrées un peu partout, mais je pense qu'il serait exagéré de le ranger dans la catégorie des "imposteurs".

Idem pour certains autres comme Le Gallou, simplement devenu vieux. D'ailleurs, le problème d'une bonne partie de ceux que vous citez est simplement générationnel. Ils ne peuvent pas se renier, trente ans après avoir publié leurs écrits les plus accomplis. Ils n'en auraient d'ailleurs plus les moyens intellectuels, pour la plupart (je pense notamment au brillantissime Guillaume Faye des années 1980).

Quant à Damien Rieu, le mieux, c'est encore de lui poser la question :

https://twitter.com/DamienRieu

Écrit par : Boreas | 07/07/2014

""Mon avis est que qu'il est impossible de faire parler les morts sur la situation actuelle.""

c'est ce que je pense in fine. Je ne donnais qu'un partie de mes sentiments sur la RC. Je persiste à signer, par sensibilité, que le Volkisch reste le plus intéressant mais le plus politiquement incorrect. Je dis aussi que les courants NR et NB sont sur représentés.

Pour les autres, Spengler comme Van der Bruck sont des pessimistes. Dont l'un s'est suicidé. C'est également zaper un peu l'évolution de 20 ans d'avancées des extrêmes gauches comme droites. Au milieu nageant les restes des corps francs et anciens activistes proto-communistes des barricades spartakistes.

Donc c'est une synthèse que je donne. Je n'en fais pas une vérité. Les choix faits par certains dans les années 30 restent inexcusables et inexplicables (selon moi) quand il y a avait des propositions "tercéristes" en Europe et les communistes de l’autre, nationalistes ou pas, imparfaits ou pas. Les crimes communistes n'ont pas commencé quand le moustachu a pris le pouvoir. Faire le choix d'un moustachu pour un autre. Ça reste politiquement douteux.

""Quant aux fondements idéologiques de la RC, ils restent parfaitement valables et n'ont pas été contredits par la réalité""

Je suis tout à fait d'accord. Mais quand on finit par choisir le parti communiste on s'est trompé....et méchamment. Il y a un moment où quand on tranche et qu'on choisit on est responsable de ses choix. Ceux qui ont choisi l'Axe par anti-communisme, on leur a pas demandé si c'est parce qu'ils étaient NS ou fascistes. J'en déduis la même chose.
J'avoue, je suis binaire, un anti-fasciste reste un anti-fasciste même nationaliste. La Neutralité est également un choix, pour moi toujours un mauvais, soit dit en passant (c'est tout à fait discutable c'est vrai).


Pour l'anti-hitlérisme, c'est une obligation. Miguel Serrano disait l'inverse sur l'anti hitlérisme de Junger (certes Serrano est farfelu), et des articles de Philippe Baillet ont été écrits pour montrer le relatif soutien des volkisch et païens sous le régime.
Il faut être une victime dans ce bas monde.


"Sur les falaises de marbre", j'avoue je ne l'ai pas lu. Je sais aussi que certains disent que cela concerne le nazisme. J'avoue aussi ne pas partager une adoration pour Junger. Sa description de Céline m'a tellement écœuré que je n'ai pas envie de le lire. Le seul que je lirai si j'ai le temps c'est orage d'acier. Très bête probablement, mais on se refait pas.

Et On en revient toujours aux sensibilités. Pour moi, Elles sont clairement biologiques et nettement moins conservatrices, même si je me suis un peu bonifié à la lecture d'auteurs de la Tradition.

ll y a aussi la méthode Alain de Benoist, l'artiste du coupage de poil de cul en 4 qui finit par vous faire oublier le sujet. En bon philosophe il finit par apporter plus de questions que de réponses. Le pire c'est que c'est très souvent intelligent, intéressant....et stérilisant.
Attention! là il se lâche....il a presque choisi un camp.

De toute façon on ne mettra pas d'accord, c'est évident. Toutefois ce qui ravive tout ça chez moi, c'est cet "anti-fascime" moisi récupéré par tout le monde, chez "nous" en premier lieu pour cracher à la gueule de gens qui se battent pour leur Patrie.

Écrit par : DolFuSa | 09/07/2014

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