08/12/2011
Le malentendu du « socialisme » révolutionnaire
« Sur les quais », allégorie d'un détournement mafieux des principes de la solidarité sociale
Louis Alexandre et Fredérik Melville, deux sympathiques membres de la petite mais dynamique OSRE (Organisation Socialiste Révolutionnaire Européenne) et de sa revue Rébellion étaient, dimanche dernier, les invités de Méridien Zéro. Je reprends ici le podcast de l'émission :
Pour ma part, et pour renvoyer une fois de plus à l'oeuvre de Michéa, je préfère à « socialiste », mot devenu valise tant pour les gauchistes que pour les libéraux, le terme un peu moins connoté de « solidariste » (quoique, pour ceux qui ont entendu parler de Jean Thiriart, cette appellation puisse évoquer autre chose...).
Il n'empêche que, bien comprises (ce qui est le cas, concernant l'OSRE), les bases sont bonnes.
A ce sujet, je souligne que ces bases sont anciennes en Europe, notamment dans le mouvement ouvrier qui a suivi la Révolution Française et au sein d'une partie du christianisme social, mais aussi dans le cadre de la Révolution Conservatrice allemande, comme l'illustrent, par exemple, cet article et cet autre texte.
La longue tradition consistant, pour les éléments les plus intelligents de ce qu'on nomme parfois abusivement « l'extrême droite », à prendre en compte la question sociale, a un bel avenir. Car la clé de cet avenir (révolutionnaire) est étroitement liée à cette question.
Reste à espérer qu'au sein de ce que j'appelle la « vraie gauche » (parmi les intellectuels, Michéa en est l'exemple emblématique), naîtra une véritable prise de conscience de la question, indissociable, de l'identité.
Je suis confiant. Les malentendus sémantiques, comme les aveuglements idéologiques, ne sont pas essentiels, dans la mesure où, contrairement aux stases mentales des périodes de confort, les prises de conscience massives, en période de crise, sont plus concrètes qu'intellectuelles.
02:36 Écrit par Boreas dans Crise, Economie, Géopolitique, Identité, Politique, Stratégie | Lien permanent | Tags : osre, rébellion, capitalisme, malentendu, socialisme, solidarisme, jean-claude michéa, méridien zéro, révolution conservatrice, karl otto paetel, national-bolchévisme, finance, oligarchies, domination, hyperclasse, lutte des classes, classes populaires | Facebook | | Imprimer | |
Commentaires
Merci Boreas pour cette émission, je ne connaissais pas ce mouvement, mais je m'y retrouve pleinement.
@Imperator sur la réponse à "Les vertus de l'inaccessibilité"
Je pense que là on à une base pour pouvoir discuter du problème que pose pour moi FDS.
1 Du système capitaliste
"...Il n'est pas difficile, dès lors, de prévoir le genre d'impasse civilisationnelle dans laquelle tout programme de modernisation intégrale de la vie projette nécessairement l'humanité à venir. En généralisant à la totalité des conduites humaines la logique donnant-donnant (celle qui pour éviter le pire doit toujours choisir le moindre mal), ce programme ne peut, en effet, qu'inviter au démontage méthodique de toutes les conditions anthropologiques qui, dans certaines limites très précises, auraient pu permettre aux mécanismes du Marché et du Droit moderne de fonctionner (au moins partiellement) selon les attentes de la théorie libérale. C'est, du reste, ce fait qui permet d'expliquer que le système capitaliste ait pu fonctionner, jusqu'à une époque relativement récente, avec une certaine efficacité, en se montrant encore capable, par exemple, de produire des marchandises de qualité et même, parfois, réellement utiles au genre humain. Cela tient simplement, comme l'écrivait Castoriadis, au fait "qu'il avait hérité d'une série de types anthropologiques qu'il n'avait pas créés et n'aurait pas pu créer lui-même: des juges incorruptibles, des fonctionnaires intègres et weberiens, des éducateurs qui se consacrent à leur vocation, des ouvriers qui ont un minimum de conscience professionnelle, etc. Ces types ne surgissent pas et ne peuvent pas surgir d'eux-mêmes, ils ont été créés dans des périodes historiques antérieures, par référence à des valeurs alors consacrées et incontestables: l'honnêteté, le service de l'Etat, la transmission du savoir, la belle ouvrage, etc. Or, nous vivons dans des sociétés où ces valeurs sont, de notoriété publique, devenues dérisoires, où seuls comptent la quantité d'argent que vous avez empochée, peu importe comment, ou le nombre de fois où vous êtes apparu à la télévision. Le seul type anthropologique créé par le capitalisme, et qui lui était indispensable au départ pour s'instaurer, était l'entrepreneur schumpétérien, personne passionnée par la créaton de cette nouvelle institution historique, l'entreprise, et par son élargissement constant moyennant l'introduction de nouveaux complexes techniqueset de nouvelle méthodes de pénétration du marché. Or même ce type est détruit par l'évolution actuelle; pour ce qui est de la production, l'entrepreneur est remplacé par une bureaucratie managériale; pour ce qui est de faire de l'argent, les spéculations à la Bourse, les OPA, les intermédiations financières rapportent beaucoup plus que les activités "entrepreneuriales". En même temps donc qu'on assiste, moyennant la privatisation, au délabrement croissant de l'espace public, on constate la destruction des types anthropologiques qui ont conditionné l'existence même du système." En exhortant continuellement les hommes à devenir des "acteurs rationnels", dont tous les choix existentiels devraient trouver leur modèle dans l'axiomatique de l'intérêt et le calcul stratégique (puisque telle est bien, en fin de compte, la signification ultime de tous ces appels incessants à la "nécessaire adaptation des mentalités aux évolutions du monde moderne"), la logique libérale ne finit donc pas seulement par détruire graduellement les conditions de toute civilité et de toute décence commune. Elle conduit paradoxalement à mettre en péril le fonctionnement efficace de ses propres montages fondateurs, au risque de réintroduire à tous les niveaux de l'existence sociale cette guerre de tous contre tous (sous la double forme, pour commencer, de la guerre économique et la guerre juridique) dont le dépassement définitif était théoriquement, sa raison d'être initiale."
JC Michea "L'Empire du moindre mal"
Là on à un point clef de la destruction du système, le capitalisme ne produit rien il exploite tant qu'il le peux, tant qu'il y a quelques chose à prendre, et rien ne l'arrêtera sauf lui même bouffé par sa propre impossibilité à dégager une quelconque stabilité, dans sa structure il ne peut être pérenne, seul il ne peut se maintenir, il est inévitablement voué à l'échec et à la destruction.
Pour exploiter au maximum toutes les ressources de la société il doit en transformer chaque individu, l'estimer à l'aune d'une valeur marchande, il doit faire de chaque citoyen un gardien du temple, un maillons de la chaine (consommateur) et lui couper tous les moyens de s'extraire de son emprise (par la précarisation et la limitation de la solidarité). Ce n'est même pas un complot c'est une recherche de maximisation que chaque agent du système mets en place chaque jour, chaque instant. dès qu'il le peux.
Je vous renvois aux travaux de Bernard Stiegler ici sur la prolétarisation complète de la société :
http://blabla.heuland.info/post/2009/04/21/Bernard-Stiegler-%3A-contribution-a-une-une-nouvelle-critique-de-leconomie-politique
2 De l'immigration et des immigrés
Je pense que là va naitre notre principal désaccord
Je suis pour un arrêt de l'immigration, non pas pour une question d'invasion (même si au final cela pourra être relié) ni d'identité (voir la troisième partie)
Mais parce qu'une société c'est organique, elle vit, elle bouge, parfois elle a besoin de s'ouvrir, parfois elle a besoin de se retrouver, clairement aujourd'hui elle a besoin de se retrouver dans ses valeurs, elle a besoin de "refaire société", cette recherche ne pourra se faire qu'en fermant la porte et laisser la cacophonie de la mondialisation s'exprimer au dehors.
L'immigration casse les liens de solidarité dans le fait qu'elle clive entre eux et nous, oubliant au passage qu'aujourd'hui les immigrés sont la classe laborieuse, celle qui trime sur les chantiers, celle qui trime dans les chaines montages, qui torche le cul de nos vieux, qui garde nos enfant, qui nettoie nos bureaux, qui lave nos rues, ramasse les feuilles mortes, etc...
L’islam est la manifestation politique de territoire abandonné de la république, de l’ascension sociale, et de tout ce qui pourrait faire la France, ces territoires sont des ghettos sans nom, la face honteuse de notre petit confort, des zones de sans espoir, de sans avenir.
Mais plus important encore, cette immigration donne un extraordinaire point de levier au système qui, comme on le voit aujourd'hui sert à créer des boucs émissaires qui affaiblisse toujours plus notre société, voir même fera office de cinquième colonne lors que le système aura besoin de garder le pouvoir.
C'est exactement la place du FN, le FN en instrumentalisant l'immigration détourne la colère loin du problème central, le FN malgré son habillage "social" de dernière date n'a jamais été au côté des travailleurs, jusqu’à peu son véritable discours économique était un rêve de libéraux, le FN est l'aboutissement du système comme Pinochet était le rêve de l'école de Chicago. L'extrême droite dans sa majorité à toujours été dans le maintient de l'ordre établi, l'ordre établi aujourd'hui c'est le capitalisme. Le FN ne déroge pas à la règle il le confirme, et prétend enlever les clefs de la maison de la finance anglosaxone pour les donner aux MEDEF, passation de pouvoir, d'un joug à l'autre je n'y vois toujours pas de liberté ni changement de valeur.
FDS en entretenant cette vision entretien clairement le système. Tout comme TF1.
3 De l'Identité
Et les valeurs et les identités dans tout ça ?
Pour ma part je les considère autrement bien plus fortes que toute visions programmatiques, elle ne peuvent être imposés, elles sont l'expression du peuple, de tout un chacun qui forme un ensemble, qui se sent "faire société", qui sent que sa personne et ses aspirations, sont liées à ses concitoyens, a ses collègues, à cet ensemble qui forme une communauté.
Elle sont l'expression du peuple pas d'une partie élitiste de celui ci.
Et pour les retrouver je ne vois qu'un moyen c'est le Common décency d'Orwel, l'appréciation à chaque instant de ce qui est juste, qui nait de la discussion et du partage, c'est la seule manière de dégager le grain de l'ivraie, notre société a été chamboulé de font en comble, la modernité à apporté des éléments positif et négatif, qui a le droit de faire le tri ? Laissons au peuple la possibilité d'exprimer cette décence commune et nous verrons alors quelle est la culture française, et je suis sûr et certain que ce ne sera pas celle des anglo-saxon où celle de l'Allemagne ni même celle du Maghreb, chaque culture est unique.
Au lieux de cela nous la masquons derrière la "loi du marché"
Avec le Common décency nous n'aurions jamais accepté :
Que des produits soit fabriqués en chine par des esclaves ou par des enfants.
Que quelqu'un puisse valoir 50 millions de fois une autre personne.
Que l'on puissent encore accepter des immigrés alors que le chômage et les banlieues était à leur maximum.
Que des entreprises qui faisaient vivre les territoires puissent être fermées du jour au lendemain sans aucun avis des travailleur qui l'avaient fait tournés et assurés sa prospérité.
Que des politiciens bafouent la confiance et la responsabilité dont ils sont porteur.
etc...
Voilà je pense une vision des choses proche d'un "socialisme révolutionnaire"
En espérant ne pas déclencher de polémique surdimensionné ;)
Sylvain
PS : désolé pour les fautes
Écrit par : sylvain | 08/12/2011
Je me sens effectivement très proche idéologiquement de ce socialisme-là. Politiquement, mes propres racines se situent dans le christianisme social de Charles Péguy, dans son Dreyfusisme intransigeant (qui n'était pas un sionisme) et dans sa critique de la gauche bourgeoise incarnée alors par Jaurès.
Pour moi, on a pas une pensée radicale et pertinente si l'on continue à se situer à gauche, au centre ou à droite. Le clivage gauche-droite n'est qu'un outil libéral d'exclusion de l'anti-libéralisme (relégué dans les "extrêmes").
Écrit par : CJ | 08/12/2011
Michea parle de parti bleu pour désigner les libéraux de droite comme de gauche . Il y oppose le parti blanc ( monarchistes , réactionnaires , contre révolutionnaires ) et le parti rouge issu du mouvement ouvrier .
Le parti blanc a disparu à la XIXème siècle (1899) grâce à une alliance bleu-rouge ; le second beaucoup plus tard vers 1980 quand le parti bleu a fini d'absorber le parti rouge.
"Ce n'est qu'en 1899 - face à l'imminence d'un coup d'Etat de la droite d'Ancien Régime et de ses nouveaux alliés «nationalistes» - que la gauche moderne va véritablement prendre naissance, sur la base d'un compromis - au départ purement défensif - entre les «bleus» de la gauche originelle et les «rouges» du mouvement ouvrier (et cela malgré l'opposition farouche des anarcho-syndicalistes).
C'est donc ce compromis historique ambigu entre libéraux, républicains et socialistes - compromis scellé contre la seule «réaction» et qui allait donner à la gauche du XXe siècle sa mystique particulière - qui s'est trouvé progressivement remis en cause, au début des années 1980, à mesure que s'imposait partout l'idée que toute tentative de rompre avec le capitalisme (c'est-à-dire avec un système qui soumet la vie des gens ordinaires au bon vouloir des minorités privilégiées qui contrôlent le capital et l'information) ne pouvait conduire qu'au totalitarisme et au goulag."
......
Cette disparition progressive des anciens partis blanc et rouge au profit d'un antagonisme électoral intérieur au seul parti bleu explique bien des choses".
Entrevue de JCM paru dans le supplément livres du Nouvel Obs
http://bibliobs.nouvelobs.com/essais/20110922.OBS0908/pour-un-anarchisme-conservateur.html
Écrit par : alain21 | 08/12/2011
@Sylvain
"En espérant ne pas déclencher de polémique surdimensionné ;)"
Non, non , rassurez vous , votre analyse est très pertinente .Je souscris totalement à cet appel à dégager des valeurs communes basées sur la "common decency" d'Orwell. Je me suis d'ailleurs dit : "tiens , voilà un lecteur de Michéa " . J'ignore si vous le connaissez , sinon vous pouvez le découvrir ici :
C'est un article de Boreas qui reprend son passage sur France-Culture
http://verslarevolution.hautetfort.com/archive/2011/10/08/la-vraie-gauche.html
Pour ma part , je trouve que Michéa est encore un peu léger sur la question de l'identité .
Écrit par : alain21 | 08/12/2011
"L'immigration casse les liens de solidarité dans le fait qu'elle clive entre eux et nous, oubliant au passage qu'aujourd'hui les immigrés sont la classe laborieuse, celle qui trime sur les chantiers, celle qui trime dans les chaines montages, qui torche le cul de nos vieux, qui garde nos enfant, qui nettoie nos bureaux, qui lave nos rues, ramasse les feuilles mortes, etc..."
Sylvain vous avez passé trop de temps chez E&R.... Quel ramassis de clichés ridicules.
LES IMMIGRES SONT LA CLASSE LABORIEUSE. Quel ton péremptoire, quelle affirmation d'une gratuité absolue.
Les immigrés sont aussi des chômeurs utiles, des parasites sociaux encore plus utiles au système pour abattre les acquis de la vraie classe laborieuse, à savoir la majorité des blancs de souche qui depuis deux siècles subissent le dictat des puissances bourgeoises et s'efforcent de lutter contre.
N'oublions pas que si la politisation des masses n'est plus ; l'immigration en est pour partie responsable. En effet, cette disparition de la conscience collective coïncide étrangement avec l'immigration en masse de paysans du bled sans structure idéologique établie comme bagage. C'est très utile pour miner les combats collectifs.
Vous niez la perspective identitaire et c'est une carence impardonnable à votre réflexion. L'identité est précisément là où on ne l'attend pas. Elle est dans la vision des rapports sociaux, dans la culture sociale, celle-ci se rapportant tant à un vécu historique qu'à des réalités anthropologiques.
Ce que les idiots totalement inutiles de gauche doivent comprendre, c'est que vos bédouins ou vos intrépides touaregs ne sont pas mus par les mêmes vérités anthropologiques, sociologiques et pour tout dire identitaires que nous. Ils sont pétris du culte de l'ethnie, de la famille et du clan, en un mot de la tribu. Ceci exclu d'emblée toute participation large à la société (ce concept étant caduc de fait pour un africain). Les puissances d'argent et les experts de la domination, qui ne laissent rien au hasard, savent très bien ce qu'ils font en se faisant les zélateurs de l'importation massive de ces cohortes de nuisibles chez nous.
Récemment lors d'un conflit sur le travail dominical en périphérie de Marseille, une majorité de grévistes était blanche et dans le même temps une majorité de caissières qui se prononçaient en faveur de cette entorse fondamentale à notre identité sociale, cultuelle, et culturel étaient d'origine arabe ! Le dimanche, pour un(e) arabe est un jour comme les autres...
Tout est dit.
Pour finir je vous incite à jeter un oeil aux professions du tertiaire noble. La comptabilité par exemple. Je connais pas mal de DAF d'origine bédouine, idem pour les commerciaux et ma liste d'exemples pourraient s'étendre ad libitum...
Alors pitié, épargnez-nous les clichés à la Julien Dray !
Écrit par : Eisbär | 09/12/2011
@Sylvain
Plusieurs choses.
1 - Si vous me dites et démontrez que le capitalisme arrive en fin de course et n'est plus viable, je vous crois volontiers. Depuis le temps que je lis Fortune et les posts de Boréas à ce sujet...
2- Effectivement nous ne sommes pas tout à fait d'accord. Qu'entend-t-on par "immigration"? Le sens ce mot a changé ne serait-ce qu'au cours de ces dernières décennies. On mélange allégrement les notions d'étranger et d'immigré, ce qui ne facilite pas du tout le dialogue.
Immigration et émigration sont deux phénomènes qui se sont toujours côtoyés, enfin vu les chiffres, c'est l'émigration qui a prédominé en France (car c'était le royaume le plus peuplé d'Europe jusqu'au XIXe siècle). Aller chercher des hommes jeunes et célibataires pour travailler dans les champs ou les usines, là aussi, rien de neuf (cf les Belges et Italiens au XIXe siècle).
Mais depuis les années 1970 (on pourrait revenir un peu avant, mais je ne veux pas alourdir ce post), non seulement l'immigration l'emporte largement sur l'émigration (difficilement quantifiable d'ailleurs, et je simplifie), non seulement on importe des familles entières ("regroupement familial") et quasiment plus de travailleurs, mais on assiste à un effondrement de notre natalité! On connait le résultat, surtout dans certains départements...
Là où je veux en venir, c'est que cette immigration, couplée à un processus de naturalisation digne de la planche de la FED style Bernanke, est une véritable catastrophe, une bombe à retardement. Cette immigration est un non sens économique (sauf pour les intérêts de quelques uns), une absurdité démographique (la France n'est pas sous peuplée et on n'a pas voulu relever notre natalité pour des raisons idéologiques - je simplifie là aussi), et une menace pour notre identité. Jusqu'à une période récente, l'essentiel provenait d'Europe, donc les problèmes d'assimilation n'étaient pas gigantesques. Aujourd'hui avec notre crise de civilisation, et une immigration massivement africaine et musulmane, il est illusoire de prétendre ne serait-ce d'"intégrer" ces gens... On peut "comme si" pour quelques uns, mais pas pour des millions. C'est le simple bon sens!
Donc je suis pour l'arrêt de cette immigration ET pour le retour (sauf s'ils ont envie de s'établir au Canada, aux EU, ou que sais-je...) d'une bonne partie de ces gens qui ne seront de toute façon jamais français, même s'ils sont établis ici depuis x générations ("quand on s'appelle Mohammed à la 3e génération, on n'est pas français" a dit un auteur - mais je ne me souviens plus de son nom).
Il y a d'autres choses qui me gênent:
"L'immigration casse les liens de solidarité dans le fait qu'elle clive entre eux et nous, oubliant au passage qu'aujourd'hui les immigrés sont la classe laborieuse, celle qui trime sur les chantiers, celle qui trime dans les chaines montages, qui torche le cul de nos vieux, qui garde nos enfant, qui nettoie nos bureaux, qui lave nos rues, ramasse les feuilles mortes, etc..."
Je ne vais pas reprendre ce que vous a dit Eisbar; ce genre de clichés est indirectement insultant pour les FDS, supposés fainéants.... C'est vrai qu'il y a des éboueurs noirs ou arabes ou turcs, mais il y a aussi des Français. De plus, quand pendant des années, la Gauche nous a ressassé que les travaux manuels étaient de l'ordre du méprisable, où vont donc s’orienter les jeunes Français? A la fac, direction STAPS, sciences humaines, etc... Et dans le même temps, on nous dit que les immigrés (enfin surtout les basanés à en croire certains) font le boulot que les Français ne veulent pas/plus faire? De qui se moque-t-on?
Alors un bon conseil, et je vous le dis en toute franchise, évitez ce genre de réflexions. Des fainéants, des méchants, des crétins, etc il y en a partout.
Autre point dérangeant: le FN, s'il est classé par la bien-pensance d'extrême droite, n'est en RIEN un parti d'ED. A l'époque de JMLP, c'était un petit parti nationaliste et conservateur, mené par un chef assez jaloux de son autorité (beaucoup en savent quelque chose), un assemblage improbable entre royalistes en manque d'action politique, de cathos tradi, etc. Même si j'en conviens tout à fait, il y avait (je fais simple là aussi) quelques mouvement issus de l'ED (la vraie, pas celle des journalistes bobos) à une certaine époque. De plus, le FN des années 1980, avec ses discours reaganien, c'est fini! C'est un truisme de le dire.... Il est encore un peu tot pour juger ce qu’il deviendra avec Marine. Mais je doute franchement qu'elle nous "livre" (?) au MEDEF...
« FDS en entretenant cette vision entretien clairement le système. Tout comme TF1. »
Alors là va falloir me faire un dessin ! Avez-vous lu ma réponse ? http://verslarevolution.hautetfort.com/archive/2011/12/06/les-vertus-de-l-inaccessibilite-fdesouche-com-et-fortune-fde.html#comments
3 – Oui et non. Il est vrai qu’un peuple se définit par sa culture, mais pas seulement. De plus, les élites (ceux qui savent lire et écrire, et/ou protègent les artistes - au sens général) façonnent au moins autant, sinon plus que le peuple.
« Laissons au peuple la possibilité d'exprimer cette décence commune et nous verrons alors quelle est la culture française, et je suis sûr et certain que ce ne sera pas celle des anglo-saxon où celle de l'Allemagne ni même celle du Maghreb, chaque culture est unique. » Notre société est bouffée par la culture (?) anglo-saxonne ! Et ca ne date pas d’aujourd’hui ! Je vous trouve très optimiste…
« En espérant ne pas déclencher de polémique surdimensionné ;) »
Tant que le ton reste courtois, je reste ouvert à la discutions.
J'ai essayé de bien relire, mais désolé par avance pour toute erreur et fautes d’orthographe de ma part.
Cordialement.
Écrit par : Imperator. | 10/12/2011
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