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12/04/2011

Esprit militaire

Au service, j'aimais chanter ça :


 

Les commandos partent pour l'aventure,
Soleil couchant les salue.
Chez l'ennemi la nuit sera très dure,
Pour ceux qui pillent et qui tuent.

Refrain

France, ô ma France très belle,
Pour toi je ferai bataille.
Je quitterai père et mère,
Sans espoir de les revoir jamais.
La la la la la la la la

II

Loin du biffin qui toujours les envie,
Un dakota les dépose.
Loin de la fille qui pour eux toujours prie,
Dans leur pépin ils reposent.

III

En pagayant sur la mer toujours belle,
Ils songeront à leur vie.
Ils peuvent demain devenir éternels,
Ils entreront dans l'oubli.

IV

Si d'aventure la mort les refuse,
Ils rentreront dans leur port.
Et ils boiront le champagne qui fuse,
A la santé de leurs morts.

Commentaires

On dirait du Claudel...

Écrit par : Eisbär | 13/04/2011

C'est si mauvais que ça ? :-)

Écrit par : Boreas | 13/04/2011

J'imagine que l'Edda ou les Sagas islandaises seraient davantage dans vos cordes.

Je dois avouer que Paul Claudel n'incarne pas vraiment la rime que j'affectionne le plus. J'ai un faible pour Verlaine et Walt Whitman. "Oh concevoir l'espace ! L'abondance de tout, qu'il n'y a pas de bornes. Se dégager pour être du ciel, du soleil et de la lune et des nuages fuyants, comme ne faisant qu'un avec eux." extrait d' "UN CHANT DE JOIE" Walt Whitman "Feuilles d'herbes".

Écrit par : Eisbär | 14/04/2011

Ouf ! J'ai failli croire que vous aimiez ce pot de bromure de Claudel !

Verlaine et Whitman, deux de mes poètes préférés, à moi aussi...

Mais pour une marche militaire, les paroles sont moins importantes que la musique. Et puis, le sens général des paroles des "commandos" n'est pas si mal...

De toute façon, la France n'a jamais été un grand pays musical. Ou en tout cas, plus depuis belle lurette.

Écrit par : Boreas | 14/04/2011

De souvenirs...en perspectives.

J'aurai bien un lien vers : "Les combats de demains", car ils n'auront rien à envier à ceux d'hier. Mais j'ai vraiment du mal désormais avec les coeurs de Mont-joie, les ai je par trop écouté...

Alors je vais juste mettre un texte, je me contente du texte car le style musical rap mâtiné de musique celtique est propre à m'échauffer le sang, ce qui, comme chacun sait, n'est pas bon pour la santé.

Le vent souffle sur les plaines de la Bretagne armoricaine.
Je jette un dernier regard sur ma femme, mon fils et mon domaine.
Akim, le fils du forgeron, est venu me chercher;
Les druides ont décidé de mener le combat dans la vallée.
Là où tous nos ancêtres, de géants guerriers celtes,
Après de grandes batailles se sont imposés en maîtres.
C'est l'heure maintenant de défendre notre terre
contre une armée de Simériens prête à croiser le fer.
Toute la tribu s'est réunie autour des grands menhirs
pour invoquer les dieux afin qu'ils puissent nous bénir.
Après cette prière avec mes frères, sans faire état de zèle,
les chefs nous ont donné à tous des gorgées d'hydromel,
Pour le courage, pour pas qu'il y ait de faille,
Pour rester grands et fiers quand nous serons dans la bataille.
Car c'est la première fois pour moi que je pars au combat
Et j'espère être digne de la tribu de Dana.


Dans la vallée de Dana
Dans la vallée , j'ai pu entendre les échos.
Dans la vallée de Dana
Dans la vallée , des chants de guerre près des tombeaux.

Après quelques incantations de druides et de magie,
Toute la tribu, le glaive en main, courait vers l'ennemi.
La lutte était terrible et je ne voyais que des ombres,
Tranchant l'ennemi qui revenait toujours en surnombre.
Mes frères tombaient l'un après l'autre devant mon regard,
Sous le poids des armes que possédaient tous ces barbares,
Des lances, des haches et des épées dans le jardin d'Eden
qui écoulait du sang sur l'herbe verte de la plaine.
Comme ces jours de peine, où l'homme se traîne
À la limite du règne du mal et de la haine.
Fallait-il continuer ce combat déjà perdu ?
Mais telle était la fierté de toute la tribu.
La lutte a continué comme ça jusqu'au soleil couchant,
De férocité extrême en plus d'acharnement;
Fallait défendre la terre de nos ancêtres enterrés là,
Et pour toutes les lois de la tribu de Dana.

Au bout de la vallée on entendait le son d'une corne,
D'un chef ennemi qui rappelait toute sa horde.
Avait-il compris qu'on lutterait même en enfer
Et qu'à la tribu de Dana appartenaient ces terres ?
Les guerriers repartaient, je ne comprenais pas
Tout le chemin qu'ils avaient fait pour en arriver là,
Quand mon regard se posa tout autour de moi,
J'étais le seul debout de la tribu ; voilà pourquoi
Mes doigts se sont écartés tout en lâchant mes armes,
Et le long de mes joues se sont mises à couler des larmes.
Je n'ai jamais compris pourquoi les dieux m'ont épargné
De ce jour noir de notre histoire que j'ai contée.
Le vent souffle toujours sur la Bretagne armoricaine
Et j'ai rejoint ma femme, mon fils et mon domaine.
J'ai tout reconstruit de mes mains pour en arriver là,
Je suis devenu roi de la tribu de Dana.

Écrit par : léonidas | 16/04/2011

Et bien si. j'ai trouvé je pense une version de circonstance. Sans doute moins musicale et gracieuse que la version des p'tits coeurs, mais tellement plus vivante.

Voix mêlées, d'hommes et de femmes de notre peuple, concernés par une même lutte et un même avenir. Le leur, le notre.

http://www.youtube.com/watch?v=FclZUSXfVts

Écrit par : léonidas | 16/04/2011

Pour ma part j'adore ce chant.
Les paroles me prennent toujours au tripes.

Écrit par : Wolf | 21/04/2011

Les commentaires sont fermés.