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05/07/2014

« Terroristes », c'est bien le mot

Troisième âge, drapeaux néo-russe et soviétique, public clairsemé, slogans anti-nazis, tout y est. La vitrine du terrorisme pro-russe à Lougansk, le 29 juin 2014 (évidemment nommée « marche pour la paix »).

 

Voici la traduction d’une interview donnée par Irina Kozyrieva, une journaliste de Lougansk, qui travaille pour la version Internet du journal local « Variante de l’Est ».

Irina, comment a commencé ta journée ?

Ce matin, les sirènes ont retenti. Un avion est passé, puis un second, sans doute en repérage. A son passage, j’ai entendu des tirs de PZRK (unité mobile de la DCA), les missiles ont explosé dans l’air sans toucher l’avion, notre avion. Heureusement. Dès qu’ils en voient un, les insurgés tirent, sans penser au fait qu’il puisse s’écraser sur la ville et ses habitants. Pour l’instant, si je ne me trompe pas, les explosions que j’entends se produisent dans le village de Mettalist.

Tu as employé le mot « insurgés », vous les appelez vraiment comme ça ?

Ce sont des terroristes, car des gens qui se promènent dans la rue avec des lance-missiles et qui paradent sur des blindés, il est difficile de les appeler autrement. Mais la « république populaire de Lougansk » par oukaze a interdit aux médias de les appeler autrement qu’insurgés. Dans le cas contraire, les journalistes doivent s’attendre à une justice expéditive.

Tu ne dramatises pas un peu ?

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