Même les manips habituelles ne marchent plus (03/04/2011)

krach.jpg

Hier à Paris, quatre groupuscules politico-médiatiques, dont trois (Saphirnews, Les indivisibles, Respect Mag) clairement identifiés comme subventionnés ou au moins vivement encouragés par les USA, ont péniblement réuni quelques centaines de braillards formatés pour protester contre le non-événement que constituera, mardi prochain, le pseudo-débat que tiendra l’UMP sur la laïcité (en fait, une énième tentative pour piquer quelques voix au FN en 2012).

Au-delà des slogans binaires de quelques ahuris pleurnichards (ooouuuiiin, célafotausislamophobes ; ooouuuiiin, célafotaumusulmans…), qu’est-ce que ça signifie ? Qu’est-ce que ça veut dire, en réalité ?

Rien.

Sauf que même les gens totalement instrumentalisés (musulmans tenant la France pour responsable de malheurs globalement imaginaires, Français "de souche" tenant "les" musulmans pour responsables de malheurs très réels…), même les dupes des propagandes intéressées émanant de sphères de pouvoir sans rapport idéologique avec les thèmes de ces slogans, ne sont quasiment plus mobilisables.

Sans quoi, compte tenu des proportions démographiques, il y aurait eu un million de musulmans aux environs de la place de la Bastille, et quatre millions de Français de souche pour leur faire face.

En réalité, plus grand monde ne croit aux faux-nez de la partitocratie.

Plus les médias matraquent la population sur les thèmes du racisme, de la laïcité, de l’Islam, du pseudo-débat sur l’identité, du vivre-ensemble, etc., et plus la population, quelle que soit son origine, voit bien que rien de tout cela n’est vrai, que ce n’est qu’une grosse baudruche de village Potemkine, destinée à fournir aux sphères de pouvoir une légitimité morale en toc, leur permettant de continuer tranquillement leur prédation et leurs déprédations.

Ce n’est que du cinéma, le roi est nu et il est de plus en plus facile de le voir, notamment grâce à Internet qui, par sa frange indépendante, oblige, littéralement, le quidam à se poser des questions (même si ce ne sont pas toujours les bonnes, au départ), chose que ne faisaient ni la télé, ni la radio, ni les journaux, médias tenus par la pub, aux ordres du système.

Alors, comment pourrait-il y avoir une guerre civile sur les thèmes que nous serinent les janissaires médiatiques du Grand Califat soviéto-libéral-consumériste auquel nous sommes priés d’adhérer, puisque ces thèmes ne mobilisent même plus ses clients ?

Ce qui monte dans notre pays, ce n’est pas l’opposition voulue entre binaires musulmans et binaires anti-musulmans, c’est le grotesque et le ridicule de ces sphères de pouvoir déconnectées du réel, agitant leurs manips éculées comme un pépé gâteux le hochet de son petit-fils ; c’est la vacuité, l’inutilité, le cynisme et la nuisance d’une classe politico-médiatique vendue à la finance et aux multinationales d’un côté, crispée sur ses prébendes et ses combines consanguines d’autre part, uniquement préoccupée de ses intérêts ; c’est la colère des gens de bonne volonté, de droite comme de gauche, contre cette dictature d’étrons bouffis et irresponsables, qui fait fi de la démocratie, qui ment comme elle respire, qui prétend leur imposer une immigration de masse pour entretenir le dumping salarial et promouvoir le consumérisme de clients indifférenciés, qui prétend utiliser ce flot d’allogènes inassimilables comme rempart intimidant contre la légitime révolte d’un peuple floué, méprisé et même nié.

Il n’y a, en France, ni islamophobie, ni « racisme », sauf celui venant de nos dirigeants et tourné contre leur propre peuple.

Il n’y a aucune raison, pour celui-ci, de nourrir la moindre haine vis-à-vis des allogènes vivant en France ; pour tous ceux, en tout cas, parmi les FDS, qui n’ont pas été victimes des exactions de la frange délinquante des immigrés.

Le pouvoir le sait très bien et joue de l’Islam et de l’immigration pour détourner une colère qui ne devrait légitimement être dirigée que contre lui, en tablant sur leur soutien en cas d’insurrection autochtone.

Mais même en cela, maintenant, il est autiste, il est aveugle. Il ne se renouvelle pas, il croit que cela marchera toujours.

Or, en ce temps de crise économique et d’immigration-invasion, de moins en moins de gens sont dupes ; de plus en plus de gens, dans un coin de leur tête, deviennent familiers avec une petite phrase qui sera fatale à ce régime :

« Ce qu’il nous faudrait, c’est une révolution ».

De ce genre de petites phrases qui finissent par s’incarner dans les faits.

14:03 Écrit par Boreas | Lien permanent | Tags : islam, islamophobie, immigration, ump, laïcité, musulmans, pouvoir, guerre civile, classe, médias, révolution |  Facebook | |  Imprimer | Pin it! |