Capital contre travail (25/09/2013)
Trouvé sur le blog de Patrick Reymond, ce graphique plus parlant que cent mille mots sur l'état de l'économie américaine et la divergence profonde entre la rente et la production :
En vert, les profits des entreprises. En rouge, le pourcentage de la population ayant un emploi.
00:42 Écrit par Boreas | Lien permanent | Tags : etats-unis, capital, travail, rente, production, profits, entreprises, emploi | Facebook | | Imprimer | |
Commentaires
qui montre bien pourquoi il fallait absolument mettre les femmes au boulot. Pour augmenter le profit!
Écrit par : Droite d'avant | 25/09/2013
Peut-être à l'époque du boom général de l'époque des Trente Glorieuses...
Mais maintenant, cela n'a plus rien à voir et ce graphique n'a aucun rapport particulier avec le travail des femmes.
Il montre (l'autre graphique sur Zerohedge le confirme) :
- que les profits des entreprises sont exclusivement corrélés à l'injection continue, par la Fed, d'argent gratuit dans l'économie (dans les marchés financiers) ;
- que la soi-disant "reprise" américaine n'existe que par là et ne profite pas aux travailleurs, mais uniquement au capital financier ;
- que celui-ci n'est pas créateur d'emplois et ne joue donc plus aucun rôle social, vision à court terme en définitive suicidaire, puisque cela prive de plus en plus les entreprises de clients (cercle vicieux) ;
- que la théorie libérale est une fiction mais cela, nous le savions déjà, non ?
Écrit par : Boreas | 25/09/2013
Bonsoir.
Trois points: (i) Effectivement, il faut faire attention au sens économique réel de cette courbe, nous ne sommes plus en économie de marché depuis 2009. (ii) En principe, tout cela n'a pas été utile à la financiarisation du capital. En effet, la conséquence finale a été la mort. Le fait qu'on l'ai empêché (virtuellement) est un autre prolème. (iii) La théorie libérale ''classique et correcte'' suppose un certain nombre de conditions qui ont été allègrement violées par ceux-là même qui, depuis le milieu des 80, s'en réclame.
Écrit par : mathias | 11/10/2013
Et au milieu, entre ces deux écarts de courbes, le trou béant de la cupidité.
Écrit par : Jonas | 25/09/2013