Excellent article, qui mériterait d'être repris de façon plus abondante, surtout la fin:
"Avez vous remarqué une différence entre la réalité du terrain et le traitement de ces actualités dans les médias français?
Je dois tout d’abord préciser que je regarde très peu la télévision. Je laisserai donc à d’autres le soin de commenter la bêtise de certains intervenants ou d’animateurs que l’on a pu entendre et voir sur le petit écran. Je lis beaucoup la presse écrite en ne me limitant pas à un seul type de journal ou de magazine. Je lis aussi la presse étrangère. Je suis un simple français. Je n’ai pas la sensibilité à fleur de peau que peuvent avoir, en ce moment, les Ukrainiens ou Franco-Ukrainiens. C’est pourquoi je n’ai pas l’impression que les média français aient beaucoup déformé la réalité du terrain. Je parle, bien évidemment, des journalistes qui se sont rendus sur place. Je ne détaillerai pas ici les papiers écrits par des personnes situées aux deux extrémités de l’échiquier politique français ou les torchons publiés par des pseudo experts qui, sans avoir été à Kiev, n’ont fait que reprendre la propagande russe par paresse intellectuelle, par intérêt financier, par anti-européisme, par anti-américanisme, par pédanterie ou par goût de la formule. Ce que l’on a pu lire et ce que l’on peut continuer à lire, de leur part, dépasse l’entendement. Toutefois,même pour les journalistes qui se sont rendus sur place, j’ai souvent trouvé que les analyses manquaient de fond.
Les références historiques, concernant l’Ukraine, sont souvent trop « classiques » car, dans les faits, elles se réfèrent à une histoire officielle écrite par le colonisateur, Empire Russe puis URSS. Ainsi, on insiste, souvent, sur le fait que les nations ukrainienne et russe, toutes deux slaves, sont très proches, alors qu’elles n’ont pas la même origine et qu’elles ont suivit des évolutions bien séparées. Iaroslav, grand-prince de Kiev, a marié ses filles à des souverains européens,dont Anna, née en 1024, qui a épousé un roi de France (Henri 1er) et donné naissance à un autre roi de France (Philippe 1er), alors que Moscou n’était que forêts. Néanmoins, sans remonter jusque là, on peut dire que la nation ukrainienne a une expérience du monde occidental et de la démocratie, que la Russie autocratique n’a jamais eue. Le système politique russe est hérité de l’administration mongole qui a duré plus de trois cents ans alors que, dans cette même période, la nation ukrainienne se répartissait entre plusieurs Etats qui construisirent des cathédrales puis connurent le bouillonnement culturel de la Renaissance. Là où un tiers de la noblesse russe était d’origine mongole, la noblesse ukrainienne s’était alliée avec la noblesse polonaise, lituanienne et hongroise, notamment. On nous dit que les deux langues sont quasiment identiques. En réalité, elles ne sont pas plus proches que ne le sont l’espagnol et l’italien. La langue ukrainienne a au moins autant de points communs avec les langues des autres nations slaves, qui l’entourent, qu’elle n’en a avec le russe. Il est temps, qu’en France, l’histoire de l’Ukraine ne soit pas celle qui a été écrite par ses envahisseurs. Il est temps, qu’en France, nous ayons des spécialistes de l’Ukraine pour ne pas devoir laisser intervenir, en public, des « experts » russes qui ne font que réciter l’évangile du Kremlin."
(...)
"On nous parle, maintenant, d’un territoire divisé entre pro-Kiev et pro-russes, sans nous dire que ces derniers ne sont qu’une minorité, même dans les régions qu’on leur dit acquises. Sans ajouter que cette minorité ne s’impose que par la violence et par la corruption des forces de sécurité locales. Si l’on parle aussi, aujourd’hui, d’un mouvement anti-Maïdan, on ne mentionne pas toujours qu’il est le fait d’hommes armés par la Russie, encadrés par des forces spéciales russes, financés par Moscou et par quelques oligarques, voire par Ianoukovitch et le fruit de ses pillages. A Maïdan, l’alcool était interdit. Maïdan était pacifique. A Maïdan la seule arme, de défense, était la batte de base-ball, et encore. Elle n’a jamais servi à frapper des civils, à les enlever, à les torturer ou à les assassiner. Ce qui se passe à l’Est de l’Ukraine est étranger, violent, criminel et imbibé d’alcool. On peut y craindre un scénario à la yougoslave. On a même pu constater, ces derniers jours, un début d’épuration ethnique. La « chasse à l’homme » est ouverte à Donetsk.
Enfin, je déteste que l’on réduise à l’extrême le drame ukrainien en le résumant à un défi géopolitique. Le territoire ukrainien n’est pas un terrain de football vide où pourraient s’affronter l’équipe américaine et l’équipe russe. C’est le plus grand pays d’Europe, peuplé d’environ 45 millions d’habitants. Ce sont des gens comme vous et comme moi. Ils ont envie d’un avenir, de pouvoir étudier et de passer des examens sans devoir acheter leurs diplômes ou verser des bakchichs à leurs professeurs. Ils veulent vivre dans un Etat de droit, où la justice ne serait pas au service d’une mafia au pouvoir,où les jugements ne seraient pas rendus en faveur de celui qui est capable déverser le plus gros pot de vin. Ce sont des citoyens qui ne supportent plus d’être rackettés par une police qui devrait assurer leur sécurité. Ce sont des victimes qui n’en peuvent plus de devoir reverser 50% de la somme qui leur était due au fonctionnaire chargé de leur attribuer leurs indemnités, comme cela a été le cas pour les irradiés de Tchernobyl."
d'une justesse confondante. On sent tout de suite la différence lorsqu'une personne a pris le temps de s'intéresser aux tenants et aux aboutissants de l'histoire, et non faire un décryptage foireux du dessous des cartes...
Seul un passage m'attriste:
"Et moi, lorsque je les quittais, je marchais avec la honte de savoir que mon pays les abandonnait. Je n’avais plus de drapeau français. Je n’avais plus mes rubans tricolores de décembre. Seuls comptaient le bleu et le jaune."
Je ne suis pas loin de penser la même chose, et ce de plus en plus, de même que pour les Mistral:
"Enfin il y a une honte dont il faut parler, c’est le scandale des navires de la classe Mistral, le « Vladivostok » et le« Sébastopol », en construction à St Nazaire, France. On les appelle BPC, Bâtiments de Projection et de Commandement. Il s’agit de la version la plus sophistiquée des navires d’invasion, capables de transporter un Etat Major, des troupes, des hélicoptères et des chars. Ces navires seront les parfaits chiens de garde d’une Crimée annexée par la Russie au mépris de tous ses engagements et au mépris de toutes les règles de la communauté internationale. Ils présentent une menace imminente pour le reste de l’Ukraine, les pays baltes, la Finlande, la Pologne et la Moldavie."
Moi qui, il y a encore quelques mois, était pour leur livraison!! Si ça ne tenait qu'à moi, je les amènerai jusqu'au large de Sevastopol pour les faire péter...
Sur Odessa et sa tragédie, sa vision est très juste, des hooligans décérébrés et alcoolisés, des Berkut (ce qu'il en restait) vils et perfides, et des pro-russes provocants... Un cocktail qu'on veut nous présenter comme étant un pogrom nazi. Connerie en barre...
Écrit par : tarkan | 18/10/2014
Aujourd'hui 18 Octobre, le Vladivostock est à quai à Montoir de Bretagne.
Il n'est pas rentré dans son bassin habituel hier soir.
On est en train de le charger.
Le charger de quoi ? Sais pas.
Ce n'est pas un porte-container...
Normalement, il a une sortie de 4 jours à partir de demain.
On verra s'il revient ou s'il a été livré piteusement.
En même temps, les chantiers de Saint-Nazaire sont privés.
Je ne vois pas comment une commande passée sous contrat pourrait ne pas être honorée.
C'est toute la crédibilité des chantiers navals qui serait remise en cause.
Écrit par : carine | 18/10/2014
Oui mais Carine, ce genre de contrat est tout sauf privé, l'État a pesé de tout son poids dans cette histoire!!
Écrit par : tarkan | 18/10/2014
Et en même temps, je trouve honteux pour notre pays de livrer ces navires....
C'est une question épineuse.
Écrit par : carine | 18/10/2014
Si notre gouvernement avait des couilles, sans même parler d'honneur ni de panache, il aurait fait cadeau des deux Mistral à l'Ukraine.
En les baptisant Smolensk et Borodino, pour le fun.
Écrit par : Boreas | 18/10/2014
ahahahaha, ce serait énorme. Mais les ukrainiens n'ont guère les capacités et les compétences pour gérer de tels rafiots, avant la prise de la Crimée, leur seul sous-marin était rendu opérationnel par les russes...
Couilles, honneur, panache... 3 mots complètement inconnus par ce gouvernement de tocards!!
Écrit par : tarkan | 18/10/2014
Pas grave, ils auraient pu les couler devant Sébastopol, histoire de rire. ;-)
Écrit par : Boreas | 18/10/2014
@Carine : "Je ne vois pas comment une commande passée sous contrat pourrait ne pas être honorée."
Merci Thomas. .
Voilà un article tout à fait convaincant.
Pour une fois qu'une loi édictée par l'UE est favorable à ce qui suivrait le code de l'honneur, pourquoi refuser de la suivre, en effet.
Mais Hollande et son staff de bras cassés n'ont aucun honneur.
Rien ne les dérange.
Écrit par : carine | 18/10/2014
Bonjour à tous,
Voici un article qui pourra vous éclairer sur les conséquences de l'annulation du contrat MistraL
Bien cordialement
1) Est-ce que la France pourrait être vue comme un partenaire non fiable et pourrait perdre, de ce fait, des contrats?
2) Combien de pertes d’emplois coûterait l’annulation du contrat : 0, 300 ou 1000 ?
3) Combien la France devrait rembourser à la Russie : 951 millions ou 12 milliards d’Euros ?
Commentaires
Excellent article, qui mériterait d'être repris de façon plus abondante, surtout la fin:
"Avez vous remarqué une différence entre la réalité du terrain et le traitement de ces actualités dans les médias français?
Je dois tout d’abord préciser que je regarde très peu la télévision. Je laisserai donc à d’autres le soin de commenter la bêtise de certains intervenants ou d’animateurs que l’on a pu entendre et voir sur le petit écran. Je lis beaucoup la presse écrite en ne me limitant pas à un seul type de journal ou de magazine. Je lis aussi la presse étrangère. Je suis un simple français. Je n’ai pas la sensibilité à fleur de peau que peuvent avoir, en ce moment, les Ukrainiens ou Franco-Ukrainiens. C’est pourquoi je n’ai pas l’impression que les média français aient beaucoup déformé la réalité du terrain. Je parle, bien évidemment, des journalistes qui se sont rendus sur place. Je ne détaillerai pas ici les papiers écrits par des personnes situées aux deux extrémités de l’échiquier politique français ou les torchons publiés par des pseudo experts qui, sans avoir été à Kiev, n’ont fait que reprendre la propagande russe par paresse intellectuelle, par intérêt financier, par anti-européisme, par anti-américanisme, par pédanterie ou par goût de la formule. Ce que l’on a pu lire et ce que l’on peut continuer à lire, de leur part, dépasse l’entendement. Toutefois,même pour les journalistes qui se sont rendus sur place, j’ai souvent trouvé que les analyses manquaient de fond.
Les références historiques, concernant l’Ukraine, sont souvent trop « classiques » car, dans les faits, elles se réfèrent à une histoire officielle écrite par le colonisateur, Empire Russe puis URSS. Ainsi, on insiste, souvent, sur le fait que les nations ukrainienne et russe, toutes deux slaves, sont très proches, alors qu’elles n’ont pas la même origine et qu’elles ont suivit des évolutions bien séparées. Iaroslav, grand-prince de Kiev, a marié ses filles à des souverains européens,dont Anna, née en 1024, qui a épousé un roi de France (Henri 1er) et donné naissance à un autre roi de France (Philippe 1er), alors que Moscou n’était que forêts. Néanmoins, sans remonter jusque là, on peut dire que la nation ukrainienne a une expérience du monde occidental et de la démocratie, que la Russie autocratique n’a jamais eue. Le système politique russe est hérité de l’administration mongole qui a duré plus de trois cents ans alors que, dans cette même période, la nation ukrainienne se répartissait entre plusieurs Etats qui construisirent des cathédrales puis connurent le bouillonnement culturel de la Renaissance. Là où un tiers de la noblesse russe était d’origine mongole, la noblesse ukrainienne s’était alliée avec la noblesse polonaise, lituanienne et hongroise, notamment. On nous dit que les deux langues sont quasiment identiques. En réalité, elles ne sont pas plus proches que ne le sont l’espagnol et l’italien. La langue ukrainienne a au moins autant de points communs avec les langues des autres nations slaves, qui l’entourent, qu’elle n’en a avec le russe. Il est temps, qu’en France, l’histoire de l’Ukraine ne soit pas celle qui a été écrite par ses envahisseurs. Il est temps, qu’en France, nous ayons des spécialistes de l’Ukraine pour ne pas devoir laisser intervenir, en public, des « experts » russes qui ne font que réciter l’évangile du Kremlin."
(...)
"On nous parle, maintenant, d’un territoire divisé entre pro-Kiev et pro-russes, sans nous dire que ces derniers ne sont qu’une minorité, même dans les régions qu’on leur dit acquises. Sans ajouter que cette minorité ne s’impose que par la violence et par la corruption des forces de sécurité locales. Si l’on parle aussi, aujourd’hui, d’un mouvement anti-Maïdan, on ne mentionne pas toujours qu’il est le fait d’hommes armés par la Russie, encadrés par des forces spéciales russes, financés par Moscou et par quelques oligarques, voire par Ianoukovitch et le fruit de ses pillages. A Maïdan, l’alcool était interdit. Maïdan était pacifique. A Maïdan la seule arme, de défense, était la batte de base-ball, et encore. Elle n’a jamais servi à frapper des civils, à les enlever, à les torturer ou à les assassiner. Ce qui se passe à l’Est de l’Ukraine est étranger, violent, criminel et imbibé d’alcool. On peut y craindre un scénario à la yougoslave. On a même pu constater, ces derniers jours, un début d’épuration ethnique. La « chasse à l’homme » est ouverte à Donetsk.
Enfin, je déteste que l’on réduise à l’extrême le drame ukrainien en le résumant à un défi géopolitique. Le territoire ukrainien n’est pas un terrain de football vide où pourraient s’affronter l’équipe américaine et l’équipe russe. C’est le plus grand pays d’Europe, peuplé d’environ 45 millions d’habitants. Ce sont des gens comme vous et comme moi. Ils ont envie d’un avenir, de pouvoir étudier et de passer des examens sans devoir acheter leurs diplômes ou verser des bakchichs à leurs professeurs. Ils veulent vivre dans un Etat de droit, où la justice ne serait pas au service d’une mafia au pouvoir,où les jugements ne seraient pas rendus en faveur de celui qui est capable déverser le plus gros pot de vin. Ce sont des citoyens qui ne supportent plus d’être rackettés par une police qui devrait assurer leur sécurité. Ce sont des victimes qui n’en peuvent plus de devoir reverser 50% de la somme qui leur était due au fonctionnaire chargé de leur attribuer leurs indemnités, comme cela a été le cas pour les irradiés de Tchernobyl."
d'une justesse confondante. On sent tout de suite la différence lorsqu'une personne a pris le temps de s'intéresser aux tenants et aux aboutissants de l'histoire, et non faire un décryptage foireux du dessous des cartes...
Seul un passage m'attriste:
"Et moi, lorsque je les quittais, je marchais avec la honte de savoir que mon pays les abandonnait. Je n’avais plus de drapeau français. Je n’avais plus mes rubans tricolores de décembre. Seuls comptaient le bleu et le jaune."
Je ne suis pas loin de penser la même chose, et ce de plus en plus, de même que pour les Mistral:
"Enfin il y a une honte dont il faut parler, c’est le scandale des navires de la classe Mistral, le « Vladivostok » et le« Sébastopol », en construction à St Nazaire, France. On les appelle BPC, Bâtiments de Projection et de Commandement. Il s’agit de la version la plus sophistiquée des navires d’invasion, capables de transporter un Etat Major, des troupes, des hélicoptères et des chars. Ces navires seront les parfaits chiens de garde d’une Crimée annexée par la Russie au mépris de tous ses engagements et au mépris de toutes les règles de la communauté internationale. Ils présentent une menace imminente pour le reste de l’Ukraine, les pays baltes, la Finlande, la Pologne et la Moldavie."
Moi qui, il y a encore quelques mois, était pour leur livraison!! Si ça ne tenait qu'à moi, je les amènerai jusqu'au large de Sevastopol pour les faire péter...
Sur Odessa et sa tragédie, sa vision est très juste, des hooligans décérébrés et alcoolisés, des Berkut (ce qu'il en restait) vils et perfides, et des pro-russes provocants... Un cocktail qu'on veut nous présenter comme étant un pogrom nazi. Connerie en barre...
Écrit par : tarkan | 18/10/2014
Aujourd'hui 18 Octobre, le Vladivostock est à quai à Montoir de Bretagne.
Il n'est pas rentré dans son bassin habituel hier soir.
On est en train de le charger.
Le charger de quoi ? Sais pas.
Ce n'est pas un porte-container...
Normalement, il a une sortie de 4 jours à partir de demain.
On verra s'il revient ou s'il a été livré piteusement.
En même temps, les chantiers de Saint-Nazaire sont privés.
Je ne vois pas comment une commande passée sous contrat pourrait ne pas être honorée.
C'est toute la crédibilité des chantiers navals qui serait remise en cause.
Écrit par : carine | 18/10/2014
Oui mais Carine, ce genre de contrat est tout sauf privé, l'État a pesé de tout son poids dans cette histoire!!
Écrit par : tarkan | 18/10/2014
Et en même temps, je trouve honteux pour notre pays de livrer ces navires....
C'est une question épineuse.
Écrit par : carine | 18/10/2014
Si notre gouvernement avait des couilles, sans même parler d'honneur ni de panache, il aurait fait cadeau des deux Mistral à l'Ukraine.
En les baptisant Smolensk et Borodino, pour le fun.
Écrit par : Boreas | 18/10/2014
ahahahaha, ce serait énorme. Mais les ukrainiens n'ont guère les capacités et les compétences pour gérer de tels rafiots, avant la prise de la Crimée, leur seul sous-marin était rendu opérationnel par les russes...
Couilles, honneur, panache... 3 mots complètement inconnus par ce gouvernement de tocards!!
Écrit par : tarkan | 18/10/2014
Pas grave, ils auraient pu les couler devant Sébastopol, histoire de rire. ;-)
Écrit par : Boreas | 18/10/2014
@Carine : "Je ne vois pas comment une commande passée sous contrat pourrait ne pas être honorée."
Par exemple, en s'appuyant sur la législation :
http://www.opex360.com/2014/07/21/la-vente-de-deux-bpc-mistral-la-russie-peut-elle-etre-bloquee-par-la-legislation-europeenne/
Écrit par : Thomas R | 18/10/2014
Merci Thomas. .
Voilà un article tout à fait convaincant.
Pour une fois qu'une loi édictée par l'UE est favorable à ce qui suivrait le code de l'honneur, pourquoi refuser de la suivre, en effet.
Mais Hollande et son staff de bras cassés n'ont aucun honneur.
Rien ne les dérange.
Écrit par : carine | 18/10/2014
Bonjour à tous,
Voici un article qui pourra vous éclairer sur les conséquences de l'annulation du contrat MistraL
Bien cordialement
1) Est-ce que la France pourrait être vue comme un partenaire non fiable et pourrait perdre, de ce fait, des contrats?
2) Combien de pertes d’emplois coûterait l’annulation du contrat : 0, 300 ou 1000 ?
3) Combien la France devrait rembourser à la Russie : 951 millions ou 12 milliards d’Euros ?
http://nomistralsforputin.com/drupal/?q=Demystifier
Écrit par : Bernard Grua | 19/10/2014
Merci, Monsieur Grua.
J'avais déjà lu cet article sur votre site, mais j'aurais dû le citer ici.
Bien cordialement.
Écrit par : Boreas | 19/10/2014
Bonjour Mr Grua;
Très bon article qui évacue une bonne part de fantasme concernant cette histoire.
Cependant, j'ai l'impression qu'il y a un problème lorsque vous citez STX pour prouver qu'il n'y aura pas de conséquences sur l'emploi:
"Le chantier STX France de Saint-Nazaire a un carnet de commande qui lui assure plein emploi jusqu’en 2008 ."
2008?
Écrit par : tarkan | 19/10/2014