La petite entreprise qui ne connaît pas la crise (21/11/2013)

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« Le parquet de Paris a ouvert en avril une enquête préliminaire, toujours en cours, sur le micro-parti de la présidente du FN Marine Le Pen, a-t-on appris jeudi de source judiciaire, confirmant une information de Mediapart.

Cette enquête, confiée à la Brigade financière de la police judiciaire parisienne, porte aussi sur le micro-parti de Jean-Marie Le Pen, Cotelec. Les investigations concernent notamment les prêts accordés par ces deux structures à des candidats FN lors des cantonales de 2011 et des législatives de 2012, a-t-on précisé à l'AFP.

Selon la source judiciaire, l'enquête a démarré après une "dénonciation" de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP), qui n'a souhaité faire aucun commentaire à l'AFP. Le micro-parti Jeanne, lancé fin 2010, est dirigé par des proches de la présidente du FN. (...)

Alors que Mediapart évoque des taux d'intérêts "particulièrement élevés de 6,5% ou 7%" dans les prêts accordés par Jeanne à des candidats frontistes, Marine Le Pen a répondu qu'il s'agissait d'un "débat (...) complètement dérisoire quand on sait que ces prêts sont de court terme".

Selon Mediapart, Jeanne a fourni des kits de campagne électorale aux candidats FN pour les cantonales de 2011 et les législatives de 2012, kits conçus par la société Riwal, dirigée par Frédéric Chatillon, un proche de Marine Le Pen et ancien leader du Gud, le syndicat étudiant d'extrême droite. Une source au FN a confirmé que Riwal était le "prestataire principal" de Jeanne.

Selon les comptes du micro-parti pour l'année 2011, consultables sur le site de la CNCCFP, Jeanne a effectué cette année-là pour quelque 1,7 million d'euros d'achats et a facturé pour 1,8 million d'euros de "services" aux "candidats pour les campagnes électorales". Selon Mediapart, ce chiffre a atteint près de 9 millions d'euros en 2012, année des législatives.

Pour Marine Le Pen, "la CNCCFP a validé les comptes de Jeanne sans aucune remarque et les comptes de campagne des candidats qui ont bénéficié des prêts ont tous été validés sans aucune remarque".

La CNCCFP avait validé les comptes de la campagne présidentielle 2012 de Marine Le Pen et jugé qu'elle devait être remboursée par l'Etat au maximum légal, soit 8 millions d'euros. Mais la commission avait exclu plusieurs dépenses, estimant que celles-ci ne devaient pas être remboursées. Parmi elles, les intérêts de prêts accordés à la candidate par Cotelec et Jeanne. A ce titre, 254.430 euros d'intérêts d'emprunts avaient été retirés. »

Source

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Pure propagande, me diront les zélotes de la SARL Le Pen. Vous vous faites l'écho des gauchistes de Mediapart, vous hurlez avec les loups, la Justice est vendue et vous aussi, bla bla bla.

Alors, en complément, je cite, pour son intérêt, disons... polémique, ce commentaire paru sur F.Desouche le 31 mai dernier (vu le comportement procédurier de la petite entreprise familiale en question, je le cite sous toutes réserves bien sûr, et sans garantie, en précisant qu'il n'est pas de moi et que je ne saurais être responsable d'une inexactitude qu'il pourrait contenir, mais à laquelle je ne crois pas du tout, d'autres sources m'ayant raconté les mêmes choses) :

« Pour avoir l'investiture FN il FAUT " acheter" le kit de campagne FN.
A savoir un gros pack comprenant plein de choses (affiches diverses, cartes postales et cie) dont on sait pertinemment, vu son ampleur, que les deux tiers ne seront pas utilisés.
Et encore je suis gentil car au vu du nombre de militants, les collages… Bref, donc acheter le kit FN.
Mais il a un coût et pas des moindres.
19.000 euros, rien que ça.
Cela en fait du papier cette somme, non ? De là à dire que c'est surfacturé… Hein, non je ne l'ai pas dit.
Bon revenons à cette investiture exigeant l'achat du pack en question.
Ben non, tout le monde n'a pas cette somme, alors ?
Eh bien une officine s'occupe de "prêter" aux candidats la somme exigée pour régler le pack dont l'acquisition est elle aussi exigée par le Front.
Cette somme sera remboursée plus tard par l'État qui rembourse jusqu'à (sauf erreur mais je ne crois pas) jusqu'à 30.000 euros de frais de campagne pour les candidats dépassant 5%.

L'officine de "prêt" en question s'appelle du joli et patriotique nom de… "Jeanne".
Et devinez qui est derrière ? Allez je vous donne une piste, ses initiales sont... MLP, ça vous donne une indication, là ?

Auparavant, il y avait la Cotelec, qui elle, avait un monsieur dont les initiales sont JMLP à sa tête, mais sa fille a elle aussi des besoins, donc… Jeanne.

Eh oui, parce que si "Jeanne" a la bonté de prêter cet argent pour faire acheter SON kit de campagne par les candidats, sous peine de ne pas être investis, ce n'est pas gratuit, et les intérêts sont... ben ils sont, quoi et pas des moindres.
Faut bien vivre, hein, m'sieur dame.

Vous imaginez si, en plus, l'imprimeur qui fabrique ces kits si énormes et chers, était inclus dans Jeanne ? Ce serait dingue, pas vrai ?
Non, je ne l'ai pas dit, pourquoi ?

Pour la "petite histoire", sachez qu'un (vrai et sincère) candidat FN a voulu faire réduire le volume, donc le coût du kit incriminé, car ayant engagé des frais dans un local de campagne, et ceux-ci allaient au delà des 30.000 euros remboursés par l'État après les élections, s'est vu refuser cette réduction du volume et du coût du pack FN.
Et menacer de se voir retirer l'investiture, s'il n'obtempérait pas.
Eh non, ça rigole plus quand il s'agit de blé, au FN ! »

23:49 Écrit par Boreas | Lien permanent | Tags : fn, front national, marine le pen, jean-marie le pen, jeanne, cotelec, sarl le pen |  Facebook | |  Imprimer | Pin it! |